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Ces motos-ambulances sont à même de parcourir les zones les plus enclavées pour aider les femmes à accoucher dans les formations sanitaires. Il s'agit ainsi, d'une solution innovante mise en place pour renforcer la santé maternelle, dans une région où les indicateurs de la santé sont au-dessus de la moyenne nationale, indiquent des sources sanitaires.

 

A en croire les explications Jean Moutsina, chef du district de santé de Tignère, département du Faro et Deo. « Ces engins permettent de référer les femmes enceintes des communautés vers les centres de santé, mais également des centres de santé soit vers les hôpitaux de district, soit vers les centres médicaux d'arrondissement (CMA) pour une meilleure prise en charge ».

L'on apprend que ces motos ne ressemblent pas à une ambulance classique mais elles sont une véritable roue de secours dans cette partie du pays, où les routes sont si mauvaises qu'il est difficile pour ces femmes d'atteindre les centres de santé en cas d'urgence. Et parmi les raisons avancées pour justifier les accouchements à domicile, il y a l'éloignement de la formation sanitaire. La moto-ambulance se présente ainsi comme une solution dans la mesure où elle peut parcourir des centaines de kilomètres sur une route impraticable ou tortueuse même en saison des pluies.

Hassana Yawa, formé à l'utilisation de ces engins raconte, « Lorsque les routes sont impraticables, nous garons la moto-ambulance là où c'est possible. Nous prenons une simple moto pour aller chercher la femme enceinte chez elle et venir l'installer dans la moto-ambulance. Nous sommes deux chauffeurs, le second aide souvent à pousser la moto en cas de problème ». Grâce à cet engin, la femme peut s'allonger complètement sur la civière dans le side-car, assistée d'une personne compétente et accompagnée d'un proche, confie-t-il.

Contribution des ménages

Les ménages doivent payer un taux forfaitaire annuel pour une meilleure appropriation communautaire de ces engins. « Chaque famille contribue à hauteur de 1 150 FCFA par an », indique Pascal Dawa, chef du centre de santé intégré (CSI) de Libong, à une vingtaine de kilomètres de Tignère.

Adamou Amadou, président du comité de gestion des moto-ambulances, fait savoir quand à lui qu'à Wogodoum, village situé à 80 km de Tignère, « les ménages doivent cotiser 2 400 l'an. Cette somme sert à réparer les pannes, à mettre du carburant et à "motiver" les conducteurs » qui travaillent bénévolement.

Innocent D H

Published in Actualité

Dans un récent communiqué passé presque inaperçu, le Ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze rappelle aux opérateurs et milieux d’affaires, l’existence d’opportunités dans la chaîne logistique de la ville de Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua. Le membre du gouvernement les invite par ailleurs, à saisir ces possibilités qu’offre la réglementation en vigueur pour développer des magasins et aires de dédouanement extérieurs dans cette partie du pays.

 

 Dans son communiqué daté du 21 avril 2021, le Minfi souligne que le Code des douanes Cemac et le décret du Premier ministre du 14 novembre 2016 précisant les modalités de mise en place et de développement des magasins et autres aires de dédouanement extérieurs (Made) donnent la possibilité d’aménager et d’exploiter des Made sur la plateforme logistique de Ngaoundéré. A en croire les explications de Louis Paul Motaze, il s’agit d’une facilité qui vise à « fluidifier les échanges commerciaux et désengorger les places portuaires, à réduire les délais et coûts de passage des marchandises ». Une démarche qui a pour corolaire, la décentralisation du dédouanement des marchandises.

C’est ainsi le lieu pour Louis Paul Motaze, d’inviter les acteurs désireux d’avoir un agrément en vue de l’aménagement et l’exploitation de ces espaces à prendre l’attache de la direction générale des douanes. Pour cela, ils doivent au préalable non seulement réitérer leur engagement pour la mise en œuvre des instruments visant la facilitation des échanges et l’allègement des formalités et coûts de dédouanement.

Pour leur part, les spécialistes de la logistique soulignent que les indicateurs de performance d’un port reposent essentiellement sur les détails et les coûts de passage des marchandises. « Dans le but de soutenir les initiatives visant à offrir des facilités opérationnelles et logistiques aux marchandises en transit ou destinées au territoire national, notamment dans le septentrion, une résolution de mettre en place une plateforme logistique à Ngaoundéré avait été prise lors de la réunion ministérielle conjointe (Cameroun et Tchad) de concertation tenue en mai 2015. A la suite de cette concertation, le ministre des Finances a engagé des démarches avec les diverses autorités et les opérateurs économiques de la région de l’Adamaoua pour matérialiser cette opération », déclare Gasper Konneh Neba, chef de la Division des études de la facilitation des échanges et de la gestion des risques à la direction générale des Douanes.

« Ngaoundéré n’est pas la seule ville concernée, les Made sont construits ou aménagés dans les zones logistiques dédiées, notamment aux sites prédéterminés par les ministères en charge des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire en liaison avec les douanes, collectivités territoriales décentralisées sans oublier les zones attenantes aux installations portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », apprend-on à la direction générale des Douanes.   

Innocent D H

Published in Finances

La décision du gouverneur Kildadi Taguiéké Boukar observe qu’il est difficile de maîtriser les regroupements massifs de personnes dans les mosquées au cours de la dernière décade du mois de Ramadan.

Même si la communauté musulmane poursuit le jeûne du Ramadan, le gouverneur de la région de l’Adamaoua Kildadi Taguiéké Boukar a décidé d’interdire les prières nocturnes dans les mosquées. Il se trouve que le patron de cette région tient compte du contexte sanitaire actuel. Il observe qu’il y a une difficulté à maîtriser les regroupements massifs de personnes dans les mosquées au cours de la dernière décade du mois du Ramadan.

Dans sa lettre adressée aux préfets, aux ministres de culte musulman et aux lamibés de la région de l’Adamaoua, le gouverneur indique que cette période, celle du Ramadan « suscite un engouement considérable et une effervescence pour les prières nocturnes et les retraites spirituelles habituelles pouvant entrainer une flambée de la contamination communautaire de la pandémie du Covid-19 ».

A titre de rappel, le jeûne du Ramadan a débuté 13 avril au Cameroun. Il va s’achever par l’Aïd el-Fitr, la « fête de la rupture du jeûne », le 12 ou le 13 mai prochain en fonction de l’observation de la lune, précise la Commission nationale du croissant lunaire (CNCL) dans un communiqué. Selon la tradition musulmane, les 10 derniers jours sont les plus importants.

« C’est dans cette période que se situe la nuit la plus importante de l’année, à savoir la nuit du mérite (encore appelée nuit du destin, Ndlr) dont la grâce équivaut à 1000 mois. Cette nuit se trouve parmi les nuits impaires des dix dernières nuits du ramadan. C’est pour cette raison que les musulmans multiplient les prières nocturnes », explique le Pr imam Souley Mane, porte-parole de la CNCL.

Liliane N.

Published in Société

Dans un communiqué rendu public récemment, le sous-préfet de Maïganga dans la région de l’Adamaoua annonce « l’incarcération de toutes personnes prises en flagrant délit de défaut de port du masque, qui seront interpelées et conduites au commissariat de sécurité publique et la brigade de gendarmerie ».

 

Cette phase répressive de lutte contre la pandémie du coronavirus lancée le 22 février dernier, vise toutes les personnes qui foulent au pied l’observance des mesures barrières dans cette ville de 123 000 habitants et 18 000 réfugiés porte d’entrée de la région de l’Adamaoua. Mesure qui constitue la réponse de l’autorité administrative à une « situation de plus en plus préoccupante », indique le communiqué.

Dans son communiqué l’autorité administrative, promet aussi la fermeture et des sanctions contre les responsables des services publics qui n’auront pas disposé d’un seau d’eau et du savon pour le lavage systématique des mains. 50 nouveaux cas ont été enregistrés entre le 8 et le 23 février, portant le nombre total des cas positifs à 88, dont 50 actifs et un décès dans cette partie du pays.

L’on apprend que les descentes musclées dans les espaces publics notamment les administrations, les hôtels, restaurants, débits de boisson et gares routières conduites par le sous-préfet de l’arrondissement de Maïganga, appuyé par les forces de maintien de l’ordre prennent fin ce 26 février 2021. Ces mesures ont pour objectif, de palier le relâchement des meures barrières dans tous les espaces ouverts au public. Maïganga est d’ailleurs cité comme un grand foyer de la pandémie du coronavirus dans la région château d’eau du Cameroun (Adamaoua).     

Indiquons, qu’en guise de riposte, le district de santé de cette de cette unité administrative a engagé « des dépistages de masse dans les établissements scolaires et les communautés. Par ailleurs, tout patient hospitalisé et garde-malades sont systématiquement dépistés dans toutes les formations sanitaires ».

Innocent D H

Published in Corona Virus

De bons points de la Gendarmerie nationale grâce à une opération menée par la 31ème Brigade d’Infanterie motorisée (BIM). Selon les informations rapportées par la Crtv-Radio, l’interpellation du cerveau du gang et ses complices localisés a permis aux éléments de la Gendarmerie nationale de procéder à la saisie des centaines de bœufs que les présumés voleurs s’apprêtaient à faire convoyer vers Yaoundé à bord de deux camions semi-remorque.

 

Cette source (Crtv-Radio), indique qu’il s’agissait d’un présumé réseau de voleurs de bétail opérant dans les régions du Nord, de l’Adamaoua, ainsi que le long de la frontière avec la République centrafricaine. Ils sont désormais dans la nasse de la Gendarmerie nationale. Selon les déclarations du Colonel Dominique Njoka, commandant la 31ème Brigade du BIM : « Nous allons remettre les bœufs entre les mains des autorités compétentes », a-t-il déclaré à la Radio publique.   

L’on apprend par ailleurs que le vol de bétail a pris des proportions inquiétantes ces dernières années dans les régions septentrionales du Cameroun. Le Nord, l’Adamaoua notamment sont présentées comme l’ouvre des bandes organisées composées de malfrats locaux ou étrangers.

Quelque 1060 têtes de bœufs, ont été volées entre janvier et juin 2020 dans l’Adamaoua révèle l’Association pour le Développement socioculturel des Mbororos du Cameroun (Mboscuda). Ce qui a entraîné un manque à gagner de près de 265 millions de FCFA.

Boko Haram a volé aux éleveurs de l’Extrême-Nord au moins 17 000 têtes de bœufs, des milliers d’ovins et de caprins pour une valeur de près de trois milliards de francs CFA (environ 6 milliards de dollars), a révélé la Banque mondiale (BM) dans son rapport intitulé « Briser les obstacles au commerce agricole en Afrique centrale » présenté en 2018.

Innocent D H

Published in Faits divers

Un peu plus de 82 tonnes de fèves de cacao ont été officiellement déclarées en achats dans l’Adamaoua, l’une des trois régions septentrionales du Cameroun.

 

Ces achats enregistrés au cours au cours de la campagne cacaoyère 2019-2020 rentrée en gare le 15 juillet dernier sont une première et constituent un indicateur de l’existence d’une activité cacaoyère dans cette région (Adamaoua), à en croire l’Office national du Cacao et du Café (ONCC).

En effet, depuis la nuit des temps, les populations des régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua (plus proche de la région forestière de l’Est, qui constituent la partie septentrionale du Cameroun, ne connaissent que le Coton comme produit de rente. La Société de Développement du Coton (Sodecoton) est l’entreprise industrielle qui a essayé d’introduire la diversification des cultures de rente dans cette partie du triangle national, avec notamment la production de la gomme arabique. Cependant, ces tentatives ambitieuses n’ont pas pu prospérer, apprend-on.

Il faut observer que ces premières fèves de cacao apparaissent dans le septentrion camerounais au moment où le Gouvernement avec le concours de l’Institut de Recherche agronomique pour le Développement (IRAD), conduit dans cette partie du pays, une intense campagne de la culture de l’anacarde. Il est question à travers cette campagne, de sortir les populations de la dépendance du coton, culture qui, avec ses activités connexes fait vivre plus de trois millions d’âmes dans le septentrion du Cameroun.

Avec la création de ce nouveau bassin de production, le Cacao a été commercialisé dans huit régions sur les 10 que compte le pays (exception faite du Nord et de l’Extrême-Nord), au cours de la dernière campagne. 77,1% des fèves ont été commercialisées dans les régions du centre et du Sud-Ouest, les deux principaux bassins de production.

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

Les contrôles fictifs ont été découverts le lundi 6 janvier 2020. Ils se faisaient sur les axes routiers Ngaoundéré-Garoua et Ngaoundéré-Touboro.

 

La descente inopinée de Kildadi Taguiéké Boukar, le gouverneur de la région de l’Adamaoua sur la nationale N°1, a été fructueuse. Elle a permis de démanteler une vingtaine de postes de contrôle fictifs sur les axes Ngaoundéré-Garoua et Ngaoundéré-Touboro. Accompagné de son état-major et des responsables du syndicat national des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc), Kildadi Taguiéké Boukar a parcouru le corridor Ngaoundéré-Garoua-Ndjamena. Sur cet itinéraire long de 20 Km entre Ngaoundéré et la falaise de Mbé, on a dénombré 12 postes de contrôle de la gendarmerie, de la police et surtout de la douane camerounaise. Ces postes y sont installés de manière frauduleuse.

« Il y a des check point officiels et cette route est le corridor sous régional. Notre objectif est de mettre fin aux contrôles abusifs, qui en réalité sont des postes installés pour arnaquer les usagers de la route. C’est à la suite d’une dénonciation citoyenne que nous avons décidé d’agir et nous avons mis en garde ses personnes ainsi que les chefs d'unités de nos forces de maintien de l’ordre de mettre fin à cette pratique » a déclaré, le gouverneur de l’Adamaoua.

Durant cette descente inopinée, Kildadi Taguiéké Boukar et ceux qui l’accompagnaient ont procédé à la destruction des hangars construits sur les abords de la route par les gendarmes du peloton routier de Ngaoundéré et des éléments de la police. L’acte a été largement salué par les usagers de la route. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua a insisté sur le rôle des contrôles routiers sur nos axes. Il a indiqué que sa descente vise à faire respecter la réglementation en vigueur et mettre fin aux contrôles abusifs sur le corridor Ngaoundéré-Garoua-Ndjamena, dans la région du nord et Ngaoundéré-Touboro-Moundou au Tchad.

 

Liliane N.

 

Published in Institutionnel

Ce nombre de Moustiquaires doit être réparti entre plus de 300.000 ménages.

 

Selon le Dr Yaou Zachary Alhadji, Délégué régional de la Santé publique pour l'Adamaoua, en 2018, le paludisme représentait 35,5% de motifs de consultations et 18% de causes de mortalité. C’est dire que cette maladie continue à avoir des effets dévastateurs dans cette partie du pays. On peut donc comprendre la joie des populations de l’Adamaoua qui ont accueilli à bras ouvert, la troisième campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda). Celle-ci a été lancée dans cette région le 05 septembre 2019.

De sources officielles, on apprend donc que jusqu’au 09 septembre, 783.422 Milda doivent être distribuées à plus de 300.000 ménages. A cet effet, 754 sites de distribution ont été recensés sur l'ensemble de la région. Et pour que l’opération de distribution se déroule sans couac, le Groupe technique régional (Gtr) de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua a mené plusieurs activités. Parmi ces activités, on peut citer la mise à contribution des crieurs, des médias et des voitures pour susciter l'adhésion des populations à retirer leurs moustiquaires. En plus de cela, le Gtr a mobilisé 1500 agents de distribution devant effectuer le travail pendant cinq jours en stratégies fixe, avancée et mobile. 

« Pour assurer le plein succès de cette opération, nous avons d'abord mis l'accent sur la communication. Ceci dans l'objectif d'atteindre toutes les couches sociales. Ensuite, nous avons multiplié les plaidoyers auprès des chefs traditionnels et religieux. Les formations des agents ont été menées sous la supervision de la hiérarchie à tous les niveaux. En prélude à la date du 5 septembre 2019, toutes les Milda avaient été acheminées à temps dans la majorité des aires de santé. En ce moment où se déroule la distribution de masse, les forces de maintien de l'ordre ont été sollicitées pour la sécurité de certains sites dans la région de l'Adamaoua », indique le Dr Nadine Fando, coordinatrice du Gtr de lutte contre le paludisme dans l'Adamaoua, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

 

Liliane N.

 

Published in Actualité

La faute de cet état de choses à l’insécurité causée par la secte terroriste Boko Haram.

 

Si on regarde les chiffres des deux éditions précédentes du Hadj, on constate que cette année, les fidèles musulmans qui se rendent à la Mecque ne sont pas nombreux. Ils seront seulement 700 pèlerins ordinaires à partir de cette région pour la terre sainte. Pourtant en 2017, la région de l'Adamaoua à elle seule a convoyé près de 2000 pèlerins. En 2018, ils étaient un peu plus de 800. Le journal L’œil du Sahel édition parue en kiosque ce jour, indique que la cause de cette baisse de pèlerins voulant accomplir l'un des cinq piliers de l'Islam, est connue de tous. C’est en réalité, un secret de polichinelle.

 

« Aujourd'hui beaucoup de nos frères musulmans n'arrivent plus à se rendre à la Mecque, et ce à cause de l'insécurité. Le phénomène des prises d'otage avec demande de fortes rançons est venu appauvrir bon nombre d'éleveurs qui étaient pour la plupart des pèlerins réguliers. Aujourd'hui beaucoup ont été ruiné parce qu'ils ont vendu leurs bêtes pour payer les rançons. Il faut souligner ici que, c'est la région de l'Adamaoua qui a généralement le plus grand nombre des pèlerins, mais depuis trois ans, le nombre diminue considérablement », témoigne Ibrahima Souleimanou, l'un des pèlerins de 2019, dans les colonnes de notre confrère.

 

Or la semaine dernière, dans les colonnes du quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Kildadi Taguiéké Boukar le gouverneur de l’Adamaoua, indiquait que sa région connait une certaine stabilité. Ceci grâce aux mesures instruites par le Président de la République et qui portent aujourd’hui leurs fruits. «Le retour de la sérénité est consolidé. L'insécurité est jugulée. Les populations vaquent de plus en plus à leurs activités. De nouveaux investisseurs frappent aux portes de la région de l'Adamaoua », déclarait-il.  

 

Les mesures dont a parlées le gouverneur sont le déploiement d’un contingent du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN), d’une unité d'élite de la gendarmerie nationale. De nouveaux chefs militaires et de gendarmerie avaient été nommés. Et la redynamisation des comités de vigilance.

 

Liliane N.

 

Published in Société

Le gouverneur de l’Adamaoua indique que sa région a renoué avec la stabilité grâce aux mesures appliquées sur le terrain et qui ont été instruites par Paul Biya, le Président de la République.

 

Dans une interview accordée à Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, Kildadi Boukar le patron de l’Adamaoua affirme qu’en dépit des cas d’insécurité manifestés par des kidnappings avec demande de rançon, sa région n’a jamais franchi la barre de la zone rouge.

 

« A mon sens, l'Adamaoua n'a jamais été dans la zone rouge. Cette appréciation a été faite par des gens qui ne maîtrisaient pas réellement la situation sécuritaire sur le terrain. Seuls ceux qui sont en charge du maintien de l'ordre pouvaient donner l'information et dire si l'Adamaoua était dans la zone rouge ou non. Cela n'a jamais été le cas. Certes la région a connu, à la faveur des perturbations politiques survenues dans certains pays voisins, des incursions des bandits venant du Tchad ou de la RCA. Cette situation ne pouvait pas nous déterminer à placer l'Adamaoua dans la zone rouge. Le retour de la sérénité est consolidé. L'insécurité est jugulée. Les populations vaquent de plus en plus à leurs activités. De nouveaux investisseurs frappent aux portes de la région de l'Adamaoua », déclare Kildadi Boukar.

 

Il convient de rappeler ici, que du fait de l’insécurité qui prenait des proportions grandissantes, des localités de l’Adamaoua comme Ngan-Ha, Belel, Martap et Nyambaka ont régulièrement été sous le feu des projecteurs. La cause de cet état de chose est que, des bandits de grand chemin ont fait de certains villages des «no man's land». Les grands éleveurs étaient particulièrement ciblés par les hors-la loi qui procédaient aux enlèvements des bergers, des propriétaires de troupeaux ou des membres de leurs familles. La libération des otages était conditionnée par le versement de fortes rançons.  

 

Pour Kildadi Boukar, si la région de l’Adamaoua connait aujourd’hui un état de stabilité, c’est grâce aux mesures instruites par le Président de la République et qui ont été implémentées sur le terrain. Ces mesures sont le déploiement d’un contingent du Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (GPIGN), d’une unité d'élite de la gendarmerie nationale. De nouveaux chefs militaires et de gendarmerie avaient été nommés. Et les comités de vigilance ont été redynamisés.

 

Toutefois, fait savoir le patron de l’Adamaoua, d’autres mesures sont prises pour consolider l’état serein de sa région. « Les mesures prises sont celles liées à la coordination des actions. Nous prenons langue avec les forces vives de la région, les chefs traditionnels. Nous renforçons l'action des comités de vigilance qui sont avec nous et qui ont contribué activement dans cette lutte. Nous n'allons pas les démobiliser. Ces comités de vigilance vont être restructurés, sinon mieux que par le passé. Nous renforçons et intensifions le renseignement prévisionnel. Nous surveillons de manière permanente les différents couloirs empruntés par les malfrats et cités plus haut. Nous pensons que ce retour à la sérénité n'est pas circonstanciel », ajoute-t-il.

 

Liliane N.

 

Published in Défense
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Sunday, 05 June 2022 11:01