C'est une décision prise ce jeudi, 06 mai 2021 par le Ministre Paul Atanga Nji, à l’issue d’une concertation tenue avec des propriétaires des armureries. Une suspension applicable sur l'ensemble du territoire national.
Le Ministre de l'Administration territoriale (Minat) annonce en effet, « Au regard du contexte sensible actuel, et compte tenu de l’usage abusif des armes d’autodéfense et du type automatique par des individus de moralité douteuse, la vente des pistolets automatiques est suspendue sur l’entendue du territoire national à compter de ce jour ».
La circulation illicite des armes à feu constitue une menace pour la sécurité du pays, indique le patron de la territoriale au Cameroun. Paul Atanga Nji qui est par ailleurs, Secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, regrette que les propriétaires d’armurerie ne tiennent pas toujours des fiches numériques pouvant permettre de retracer les armes vendues.
De mémoire, le 18 août 2020, le ministre Atang Nji édictait des conditions pour tout citoyen désirant acheter une machette dans le Nord-ouest et le Sud-ouest. Soumettant l’achat des machettes à une autorisation préalable du Sous-préfet territorialement compétent. Un acte justifié par les tueries devenues récurrente
Innocent D H
Les auteurs de cet assassinat courent toujours.
C’est une affaire qui laisse sans voix, à Douala précisément au quartier Borne 10 dans le 3e arrondissement de la ville. Un boulanger âgé de 40 ans prénommé Pascal a été assassiné dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 janvier 2021. Ses assassins n’ont pas encore été identifiés, et ils courent toujours. L’histoire de son meurtre a été relayée par la chaîne de télévision privée Canal 2 International dans son édition du journal parlé du soir du 18 janvier 2021.
Selon Canal 2 International, le défunt boulanger à perçu dans la journée du dimanche 17 janvier 2021, une cotisation d’un montant de 35 000 FCFA. Après la perception de cet argent, il a donné à boire à des individus dans un débit de boisson du quartier Borne 10. Sa facture s’est élevée à 4 000 FCFA. Sur le retour de sa maison, il a été attaqué par des personnes qui visiblement savaient qu’il était en possession de la somme de 31 000 FCFA. L’argent a été pris et son corps sans vie a été jeté dans un puit non loin de sa chambre.
Selon le reportage de Canal 2 International, les voisins de Pascal avouent avoir entendu les cris de détresse la nuit du meurtre. Seulement quand ils sont sortis, tout était redevenu calme. Cependant, ils ont trouvé la porte de la chambre du boulanger grandement ouverte. Et tout avait été retourné. La pièce était sens dessus dessous. Son téléphone aussi était introuvable.
«C’est à 5h du matin qu'un enfant voulant chercher de l'eau, aperçoit la plante des pieds d'un homme dans le puits d'environ 1m50 de profondeur. Le voisinage est alerté et le corps de Pascal repêché par les sapeurs-pompiers. Un boulanger plutôt gentil et sans histoires. Selon les voisins, il a été bénéficiaire dimanche 17 janvier 2021, d’une somme de 35 000 FCFA dans une tontine du quartier. Il a ensuite offert à boire dans son élan de générosité à quelques personnes pour une facture de 4 000 FCFA. Ses agresseurs sont partis avec les 31 000 FCFA restant. Tout porte à croire qu'il les connaissait parfaitement, raison de sa mise à mort», rapporte Canal 2 International.
Une enquête a été ouverte.
Liliane N.
Ils craignent pour leur sécurité, du fait la prise de contrôle de certaines villes du pays par des rebelles regroupés au sein de la coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Les camionneurs camerounais viennent de suspendre l’approvisionnement de la capitale centrafricaine (Bangui). Pour cause, la prise de contrôle de certaines villes de la République centrafricaine (RCA) par des rebelles. Une situation qui porte qui coup dur aux échanges commerciaux entre le Cameroun et ce pays voisin.
A l’issue d’une réunion de sécurité présidée le 19 décembre 2020 par le gouverneur de la région de l’Est, le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) a pris la résolution selon laquelle aucun camion camerounais ne traverse plus la frontière entre le Cameroun et la RCA (Garoua-Boulaï, pour desservir la ville de Bangui). Une mesure qui devra rester de mise jusqu’à ce que la situation sécuritaire se stabilise en République centrafricaine. Il est question pour les camionneurs camerounais d’assurer avant tout leur sécurité. Une réalité qui sert cependant, les intérêts des rebelles centrafricains. En effet, l’on apprend que ceux-ci ambitionnent, imposer un blocus de la capitale pour perturber, voire de renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra, à la veille des élections législatives et présidentielles prévues le 27 décembre 2020.
Précisons que d’ordinaire, la République centrafricaine est principalement approvisionnée par le port de Douala. Les produits transportés transitent sur le corridor Douala-Bangui, et ce sont environ 55 milliards de FCFA de marchandises qui sont enregistrés chaque année, selon la douane camerounaise. Des perturbations régulièrement observées dans le déroulement du commerce depuis le renversement du Président Bozizé par les rebelles de la Séléka. Ces rebelles qui constituent à nouveau une menace pour le régime au pouvoir à Bangui sont regroupées au sein de la coalition des patriotes pour le changement.
Innocent D H
C’est à la faveur de la tenue ce jeudi, 03 décembre de la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) par visioconférence, sous le thème : « Faire taire les armes Afrique à l’horizon 2022 ». L’appel du Maroc vise à renforcer les systèmes nationaux de traçabilité et l’échange d’informations entre les services et les Etats voisins concernés.
« Nous devons donc agir de manière pragmatique, réaliste et concertée pour atteindre des objectifs palpables pour faire taire les armes avant de proposer trois axes majeurs pour renforcer l’action de l’Union africaine face à la circulation illicite des armes légères et de petit calibre et à la résurgence des conflits », a indiqué le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères Mohcine Jazouli lors de cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA.
Le ministre marocain a également rappelé que « l’Afrique est un continent qui cristallise tous les espoirs et tous les défis » et « pour réussir, l’Afrique a besoin de la convergence de tous les efforts pour faire face aux menaces communes ». Il affirme à juste titre que le Maroc est engagé pour participer pleinement au succès des actions communes en faveur de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du continent africain.
Il faut préciser que, cette session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA fait suite à la présentation par le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat du rapport et de la feuille de route pour atteindre l’un des objectifs phares de 2063, à savoir : « Faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2022 ». Des initiatives que les Etats africains gagneraient donc encourager pour une solidarité agissante dans la lutte contre l’insécurité, mais surtout le terrorisme qui trouve de plus en plus un terreau fertile en Afrique à travers la circulation illicite des armes.
Innocent D H
Serge Espoir Matomba le premier Secrétaire du Parti uni pour la Rénovation sociale rappelle aux autorités, l’urgence de combattre l’insécurité, en mettant à la disposition des Forces de l’ordre, les moyens nécessaires.
Serge Espoir Matomba candidat à l’élection présidentielle de 2018 a réagi à la fausse alerte d’une bombe survenue le lundi 17 août au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). Même si par le biais de la Crtv, il a été dit qu’il ne s’agissait pas d’une bombe artisanale mais plutôt d’un bipeur à l’insuline émettant des bruits comme un minuteur, pour le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs), qu’on ait été en présence d’un engin explosif artisanal ou pas, les dégâts sont sans appel. Il est donc impératif que la vigilance soit de mise.
En remerciant le ciel de ce que les populations n’aient pas été mises en mal, Serge Espoir Matomba rappelle avoir déjà attiré l’attention des autorités, sur l’urgence de la mise en place des contrôles sécuritaires.
« Il y a quelques mois, j’attirais pourtant l’attention de ceux qui nous gouvernent sur l’urgence de redoubler de vigilance dans les contrôles sécuritaires après que trois (03) bombes artisanales ont explosé en plein Yaoundé. Cela n’est visiblement pas le cas. Le Gouvernement doit lutter contre l’insécurité. On n’attend pas de lui des discours, mais des actes. Il faut donner des moyens à nos forces de l’ordre, mais aussi les soutenir. La peur doit changer de camp et passer des honnêtes gens aux voyous », a-t-il écrit.
Dans ce combat qui doit être mené contre l‘insécurité, Serge Espoir Matomba pense que les populations doivent collaborer avec les Forces de maintien de l’Ordre. Cependant de son point de vue, il y a un besoin de revoir l’image des Forces de l’ordre pour qu’elles ré inspirent confiances aux populations qu’elles sont censées protéger.
« Nos forces de maintien de l’ordre doivent être suffisamment mobilisées et recyclées pour prendre conscience des enjeux et des défis du présent. Leur image doit être retravaillée afin qu’elles inspirent confiance et restent crédibles auprès de l’opinion et des populations… Le terrorisme n’est pas l’affaire des autres. Il nous guette à chaque occasion. La négligence d’aujourd’hui peut engendrer la psychose de demain. Nous devons refuser d’en arriver à ce point », a écrit le candidat à l’élection présidentielle de 2018.
Liliane N.
Célestin Tabouli Député du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, sollicite le déploiement du Bataillon d’intervention rapide dans le département du Mayo-Danay, situé dans la région de l’Extrême-Nord.
A en croire le nouveau Député fraîchement entré à l’Assemblée nationale, l’insécurité met déjà en péril les habitants des quatre arrondissements, qui composent le département du Mayo-Danay, à l’Extrême-Nord du Cameroun. Pour l’élu du peuple, il y a lieu de s’inquiéter vu ce qui se passe dans les arrondissements de Datchéka, Kalfou, Karhay et Tchibali. C’est cette inquiétude qui justifie la correspondance qu’il a adressée à Joseph Beti Assomo le Ministre de la Défense (Mindef).
Dans cette correspondance dont l’objet est «Montée de l’insécurité dans le Mayo-Danay Sud», le Député Célestin Tabouli demande au Mindef d’envoyer le Bataillon d’intervention rapide (Bir) pour sécuriser le département suscité. Les éléments du Bir doivent être déployés dans les chefs-lieux des quatre arrondissements susmentionnés.
Le parlementaire du Rdpc raconte que le dernier cas d’insécurité enregistré remonte à la nuit du 9 juillet 2020. Il affirme que les bandits auteurs des agressions et vols au Mayo-Danay Sud ont particulièrement pris comme cible des hommes nantis. «Ces hors la loi, ciblent nuitamment des citoyens quelques peu fortunés pour s’introduire avec effraction dans les domiciles et les dépouiller de leurs biens. La dernière victime en date est le commerçant Bagamla dit «La santé» de Doukoula qui a reçu la visite de onze brigands armés en cette nuit du 9 juillet 2020 qui, en plus des coups de machette qu’ils lui ont assené, ont emporté une somme de quatre millions de nos FCFA d’après les témoignages recueillis sur les lieux», a-t-il écrit.
L’Honorable Célestin Tabouli indique qu’il y a urgence d’agir. Parce que l’insécurité qui prend des proportions inquiétantes dans les quatre arrondissements mentionnés, a fait perdre le sommeil aux populations.
Liliane N.
C’est le seul parti politique qui essaye de se mouvoir dans ces différentes régions en crise depuis le début de la campagne électorale. L’objectif est tout simple : démontrer que le Chef de l’Etat avait raison de maintenir la tenue des élections et prouver par leurs activités que les élections pourront bien s’y dérouler.
Le ministre Ngollè Ngollè était ce lundi dans les localités du département du Koupé Manengouba. Le patron de la commission départementale des élections pour le RDPC est allé rencontrer ses militants à Banguem. Il a tenu un meeting peu couru dans le chef-lieu du département. Il n’est allé ni à Nguti, encore moins à Tombel, les deux autres arrondissements du département. Le discours de Elvis Ngollè Ngollè est simple. Rassurer les populations qui croupissent dans la peur et inviter les autres à déposer les armes pour prendre part au mouvement démocratique.
Il déclare : « Certes nos populations ont pris peur, ils sont nombreux ceux qui ont pris la fuite, ceux qui ne veulent plus revenir du fait de la situation d’insécurité ; nos jeunes sont fâchés, ils sont en colère, nous venons faire le porte à porte, rencontrer les militants et les citoyens (…) mais il y en a aussi qui veulent participer au retour de la paix. Pour ceux qui ont pris peur, le sous-préfet nus a rassurer que les élections vont se tenir dans la sécurité, aussi des jeunes nous ont rassuré qu’ils ne veulent plus la guerre, mais qu’ils veulent la paix ». Dixit Elvis Ngollè Ngollè. Un message qui certes n’est pas tombé dans des oreilles de sourds, mais dans trop peu d’oreilles pour que ce soit un message qui apporte un quelconque résultat positif. De plus, l’essentiel de ceux qui ont fait le déplacement sont des membres de l’administration publique qui étaient un tout petit peu contraint de se mettre en danger pour honorer la présence du ministre et de ses accompagnateurs.
Ce que le RDPC ne montre pas suffisamment à travers les caméras de la CRTV ou ne dit pas assez, c’est l’impressionnant dispositif militaire qui entoure chaque sortie de ses dirigeants et de ses militants. Un cordon sécuritaire dissuasif. Ajouté aux mesures particulières de protection de chaque personnalité. Un dispositif dont ne peut pas bénéficier chaque habitant de ces régions s’il fallait individuellement aller voter. Ce d’autant plus que même ces militants du RDPC, c’est la peur au ventre qu’ils acceptent de prendre part aux meetings et de se laisser filmer par les caméras de l’Etat.
Stéphane NZESSEU
Ltanoua Gaouke, le Blama (chef) du village Guédjélé, dans l’arrondissement de Koza, département du Mayo-Tsanaga était âgé de 60 ans.
Malheureusement, les anges de la mort, comme de coutume ont fait irruption alors que les populations dormaient paisiblement durant la nuit du 07 au 08 Janvier dernier, incendiant et pillant au passage, tout ce qui se trouvait sur leur chemin.
D'après des informations relayées par certains confrères, ce n’est pas la première fois que ces individus, sans foi ni lois s’en prennent à l’autorité traditionnelle et, cette fois, ils ne lui ont pas laissé la vie sauve. Des affirmations corroborées par l’un des parents de la victime : « Cette fois, ils ont réussi à lui ôter la vie. Quand ils étaient venus la première fois, mon oncle Ltanoua Gaouke qu’ils ont tué aujourd’hui avait réussi à leur échapper. On avait senti qu’il était particulièrement visé parce que les boko haram ont passé le temps à demander après lui… ».
Le père Gamal est pasteur à la mission du plein évangile dans cette communauté. Il est lui aussi, l’un des malencontreux témoins de cette autre attaque barbare : « Ils sont arrivés pendant que les habitants étaient plongés dans le sommeil. C’est vrai que les membres du comité de vigilance veillent mais, comme toujours, cela a été une attaque surprise et, ils ont défendus leurs parents. C’est la raison pour laquelle, il y’a même de nombreux blessés… ».
Par ailleurs, la présence des Forces de Défense et de Sécurité rassure
« Nous ne voulons pas nous montrer ingrats, mais, depuis le début de l’année, c’est pratiquement la quatrième fois que les terroristes nous attaquent. Ce que nous souhaitons, c’est que nos Forces de Défense et de Sécurité qui font déjà beaucoup, soient plus nombreux. Nous sollicitons que les chefs là bas, renforcent les effectifs mais aussi, qu’ils construisent peut être un poste avancé afin de rassurer les populations qui ont de nouveau déserté leurs villages… ».
Retour vers les centres administratifs
Certains, laisse entendre le père Gamal « ont trouvé refuge au sein des bâtiments construits pour les fidèles. Ceux qui ont des connaissances ou alors les membres de leurs familles sont allés là bas, parce qu’ils ne savent à que moment les assaillants peuvent revenir… ».
En rappel, certains villages sont situés sur ce chemin régulièrement empruntés par les membres de la secte terroriste boko haram. Et, c’est peut être la raison pour laquelle en revenant de leurs différents raids, ces hors la loi trouvent le moyen de saccager, piller, brûler lorsque l’occasion s’y prête. Aujourd’hui, on ne retrouve presque plus personne à Mawa, Modoko, Ziler, Moskota et Gadala… Localités environnantes.
Nicole Ricci Minyem
Dans le communiqué rendu public par Cyrille Serge Atonfack Guemo, Chef de la Division Communication au ministère de la Défense, des précisions sont données par rapport à l’horrible scène qui s’est déroulée ce Lundi, en début d’après midi.
« Ce lundi 06 janvier 2020, il est environ 14h30 lorsque deux gamins de sexe masculin se présentent à la place du marché périodique de Ngala, côté nigérian du pont sur la rivière El Beid, entre Gambaru (Nigeria) et Fotokol (Cameroun), manipulant une grenade certainement retrouvée dans les sables de la localité, et qu’ils se promettaient de vendre au plus offrant pour se faire un peu d’argent.
C’est au cours de cette insouciante manipulation que l’engin explosera, semant mort et désolation parmi les personnes présentes à leurs côtés.
Le bilan humain de ce tragique incident est le suivant :
- 09 morts apparemment tous de nationalité nigériane
- 21 blessés à divers degrés, de nationalité nigériane
- 05 blessés à divers degrés de nationalité camerounaise.
Tous les blessés ont été évacués dans les structures sanitaires de part et d’autre de la frontière, en l’occurrence les centres médicaux de Fotokol au Cameroun et de Gambaru au Nigéria.
Les recherches et entretiens menés avec les survivants de la scène ont permis d’établir avec certitude qu'il ne s'agit point d'un attentat kamikaze… ».
Zone à risque du fait de la présence des membres de la secte terroriste de boko haram, installés dans certaines villes frontières entre le Cameroun et le Nigéria. Depuis des années, ils n’ont eu de cesse de mener des attaques dans divers endroits, bien que freinés par les Forces de Défense et de Sécurité qui veillent au grain.
La présence des grenades et autres matériels de guerre sur ce terrain qui a certainement connu de violents affrontements entre « méchants et gentils » peut dès lors paraître logique et ouvrir la voie à quelques spéculations.
Peut être que les terroristes, en revenant d’un raid et pressés de regagner leurs différents quartiers généraux, côté Nigéria, ont malencontreusement laissé tomber l’une des grenades qu’ils utilisent pour semer peine et désolation au sein des familles.
Peut être que la grenade qui a causé de nombreuses pertes en vies humaines et blessés graves ce Lundi, est tombée alors que les agresseurs s’enfuyaient devant les soldats qui patrouillent et s’attèlent à ce que les populations ne vivent plus le traumatisme des années antérieures, alors qu’elles tentent bon gré, mal gré de reprendre une vie normale…
Peut être, peut être, peut être… Toujours est–il qu’en ce début d’année, la mort vient d’emporter des personnes qui ne faisaient rien d’autre que chercher le pain quotidien.
Et bien qu’il ne s’agisse pas d’une attaque kamikaze, les terroristes de la secte boko haram sont responsables, une fois encore de ces décès. Ils sont coupables de la souffrance endurée par ceux qui sont actuellement dans les hôpitaux. Ils sont incriminables d’avoir ôté des êtres chers à de nombreuses familles…
Lire aussi : Insécurité : Boko Haram ôte la vie à 2 civils à Kolofata (Extrême-Nord)
Nicole Ricci Minyem
Ces nouvelles victimes du terrorisme travaillaient pour la société Supermont et leur véhicule a été attaqué par des terroristes ce Jeudi, le long de la route d’Ekona
D'après les informations relayées par des sources sécuritaires, « les ambazoniens détenteurs des armes sophistiquées, ont ouvert un feu nourri sur le cortège, laissant à peine le temps au véhicule d’escorte de se repositionner. Toutefois, les Forces de Défense et de Sécurité ont réussi à les mettre en fuite et, avec l’arrivée des renforts, une chasse à l’homme à été ouverte, tandis que les corps des victimes étaient déposés à la morgue de Buea… ».
D’où proviennent les armes à feu utilisées par les bandes terroristes présentes au Cameroun ?
C’est une problématique qui revient sans cesse sur la table, lors des discussions, débats télévisés et même sous les chaumières. Le gouvernement Camerounais, depuis le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud Ouest, est accusé de ne pas prendre la moindre disposition afin de ramener la paix dans les zones en crise.
Quant à l’armée, les organisations non gouvernementales et les « pays amis », n’ont de cesse de lui faire des reproches en parlant sans cesse du non respect des Droits de l‘Homme et des abus de tout genre, exercés sur de « faibles populations qui n’ont pour seule arme que les arbres de la paix ».
Et pourtant, on a remarqué que ceux qui attaquent, kidnappent, assassinent et égorgent et parfois enterrent vivant les Hommes, Femmes et Enfants à Bamenda, Buea, Tokombere, Ekona et autres villes sont détenteurs des armes très sophistiquées.
Ce sont des armes que les spécialistes disent très sophistiquées, qui sont démontées et mises dans les motos, convoyées vers les brousses dans lesquelles les terroristes ont trouvé refuge. Ce sont les mêmes que les Forces de Défense et de Sécurité Camerounaises trouvent au quotidien, dans le cadre de la lutte acharnée qu’elles mènent pour maintenir la paix dans les zones en crise.
C’est le même type de fusils sophistiqués que l’armée du Nigéria a découvert dans les containers de sacs de riz il y’a quelques jours et qui étaient destinés à ces individus sans foi, ni loi qui ont résolu de semer le chaos au Cameroun.
Certains affirment qu’ils proviennent pourtant d’une nation qu’on dit très amie avec le pays dirigé par un Chef de l’Etat qui s’est positionné comme un « mendiant de la paix ».
A chacun d’en juger fort opportunément
Nicole Ricci Minyem