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Le géant pharmaceutique américain Novavax a déposé ce mercredi une demande d’autorisation «de mise sur le marché conditionnelle» de son vaccin anti-Covid dans l’Union européenne. 

L’Agence européenne des médicaments ( Ema) a précisé dans la foulée qu’un avis pourrait être émis en « quelques semaines ». 

En janvier dernier, les essais cliniques du vaccin contre le Covid-19 en deux doses de Novavax avaient montré une efficacité de 89,3 %, selon l’entreprise de biotechnologie américaine dans un communiqué affichant les résultats des essais de phase 3. 

« NVX-CoV 2373 a le potentiel pour jouer un rôle important dans la résolution de cette crise sanitaire publique mondiale », avait alors affirmé le PDG de l’entreprise Stanley Erck.

A l'époque, la bonne nouvelle avait été contrebalancée par l’annonce conjointe que le vaccin était bien moins efficace face au variant identifié en premier en Afrique du Sud  (60 %), que les scientifiques considèrent comme plus contagieux.

L’entreprise s’était alors lancée immédiatement dans le développement d’un nouveau vaccin ciblant ce variant, précise le communiqué.

A l’inverse des vaccins de Pfizer et Moderna qui utilisent la technologie de l’ARN messager, l’injection du vaccin de Novavax comprend des fragments de coronavirus qui permettent de provoquer une réponse immunitaire du corps humain.

En août dernier, Bruxelles avait annoncé un contrat d’achat anticipé de vaccins avec Novavax. Le 4 août, la Commission européenne avait annoncé avoir conclu un contrat avec la société pharmaceutique américaine Novarax pour l’achat anticipé de 200 millions de doses de son vaccin, une fois qu’il aura été approuvé par l'EMA. 

Dans le cadre de ce contra, les Etats membres devaient pouvoir acheter jusqu’à 100 millions de doses du vaccin Novavax, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires au cours des années 2021, 2022 et 2023, une fois qu’il aura été examiné et approuvé par l’EMA comme étant sûr et efficace. 

Les États membres pourront également faire don de vaccins à des pays à revenu faible ou intermédiaire ou les rediriger vers d’autres pays européens.

 

N.R.M

Published in Corona Virus
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Dans une note rendue publique ce jeudi, 22 avril 2021, la Délégation de l’Union européenne (UE) annonce que la poursuite des dérèglements climatiques va toucher « fortement » le secteur agricole au Cameroun. Pour aider les populations à être résilientes face aux chocs de ces dérèglements climatiques, l’UE se dit être déterminée à poursuivre à appuyer les initiatives notamment dans le septentrion.

 

Selon la note de l’UE, « Au Cameroun, la température moyenne a déjà augmenté de plus de 1°C depuis 1930 et les précipitations ont diminué de 2,9 mm depuis 1960. La poursuite de ces dérèglements touchera fortement les secteurs les plus vulnérables, notamment dans le secteur agricole ». A en croire cette source, la zone la plus impactée est celle de la partie septentrionale du Cameroun très peu arrosée par les précipitations et surtout victime de l’érosion.

En réponse à ces défis qui s’imposent dans cette partie du pays notamment, l’Union européenne indique qu’elle appuie plusieurs initiatives dans le Nord Cameroun. Il s’agit par exemple du projet « Resinoc » initié depuis 2020 qui vise à renforcer la résilience des populations aux chocs et conditions climatiques extrêmes par : la promotion de l’agriculture intelligente face au climat ; l’agroforesterie, la régénération naturelle et la plantation d’arbres ; mais aussi une stratégie de diversification des sources d’alimentation et des revenus afin de réduire les risques liés aux changements climatiques.

Pour l’Union européenne, il question à travers ce projet, d’améliorer les moyens d’existence des populations de la partie septentrionale camerounaise. L’atteinte de cet objectif noble passe nécessairement, par une gestion harmonieuse des paysages permettant l’intégration de l’agriculture et de l’élevage, mais aussi et surtout la gestion des écosystèmes naturels. Il y va d’un enjeu environnemental énorme, celui de sauver la biodiversité dans cette partie du pays dotée d’une écologie très fragile.

Innocent D H

Published in Agro-Industrie

Ce 1er avril 2021, le Cameroun a lancé la deuxième génération de son système informatisé de gestion de l’information forestière (Sigif 2). Toutefois, à peine lancé, ce système qui vise à assurer la traçabilité et la légalité du bois local est rejeté par la coopération allemande et l’Union européenne (UE).

 

A en croire l’UE et la coopération allemande, « les certificats émis par le Sigif 2 ne pourront pas être reconnus et validés dans le cadre du règlement du bois de l’Union européenne (Rbue), et encore moins dans le cadre de futures autorisations Flegt, qui permettraient de faire des économies et un accès direct et prioritaire au marché européen. Ces dernières ne pourront donc pas être émises avant qu’un autre instrument ne soit mis en place, ou bien qu’une refonte intégrale de l’outil soit effectuée, sur la base d’une étude benchmark conduite avec le ministère de l’économie (…) ».  

L’on apprend que le nouveau système de traçabilité mis en place au Cameroun, en raison de certaines défaillances, n’ouvre pas au bois camerounais le marché de l’UE, l’un des principaux acheteurs. La coopération allemande et l’Union européenne exigent la refonte entière du système ou alors tout simplement son remplacement. Le système développé par le Cameroun en 2015, fait depuis longtemps l’objet de divergences entre le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) d’une part, et d’autre part, l’UE et la coopération allemande.

Se référant à la déclaration de l’Union européenne en marge du lancement officiel du Sigif 2 au Cameroun, l’on peut lire, « Ces derniers ont exprimé ouvertement leurs différends tout au long du processus de développement et d’évaluation du Sigif 2, tout en offrant leur appui matériel, financier et technique pour faire disparaître ses discordances. En effet, c’est sur un financement de la coopération financière allemande (KfW) que le Minfof a contractualisé un prestataire, pour un contrat de 14 mois. Ce dernier a connu 34 mois de prolongation, en raison des validations compliquées de livrables intermédiaires par la commission de réception. Finalement, la version du Sigif 2 livrée en novembre 2018 n’a pas été réceptionnée par la commission ad hoc, pour non-conformité au cahier de charges. Les tests réalisés par un consultant indépendant ont révélé des disfonctionnements majeurs. Depuis lors, la KfW, en tant que partenaire financier, n’a plus jamais été tenue informée de l’évolution de ce marché ».

Le véritable problème proviendrait du fait que la version présentée du Sigif 2 n’est pas l’instrument attendu dans le cadre de l’APV Flegt. Il s’agit ainsi d’accords de partenariat volontaire visant à enrayer l’exploitation forestière illégale, dont le non-respect entraîne la non-admission du bois suspect sur le marché européen. 

Innocent D H   

 

Published in Diplomatie

Ils sont réunis à Garoua, la cité capitale de la région du Nord dans le cadre d’un atelier de trois jours sur le renforcement des capacités techniques des multiplicateurs semenciers. Les travaux se déroulent en présence de Miste Madi Oumarou, coordonnatrice nationale du Projet d’Appui au Développement de la filière Cajou (Padf-Cajou) et de Aboubakary, délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural pour le Nord.

 

Dans le cadre de sa stratégie nationale de promotion et de développement de la filière anacarde, le Cameroun ambitionne d’atteindre une production de 50 000 tonnes d’ici 2025. Mais avant cette échéance, le pays entend bien être présent sur le marché international de ce produit de rente dès 2023. Pour l’atteinte de ces objectifs, il est de bon ton de renforcer les capacités techniques des multiplicateurs semenciers de cette filière pour une bonne production. Et l’atelier de Garoua, participe de cette noble vision à en croire Aboubakary, délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural pour le Nord. « Il est question de permettre à nos semenciers non seulement de bien se préparer pour la prochaine campagne agricole, mais également d’avoir des techniques appropriées pour la production des plans en pépinière à la fois à la fois de qualité mais aussi en quantité pour pouvoir couvrir nos besoins pour les années avenirs », indique-t-il.  

Organisé par le Ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) à travers le Padf-Cajou, soutenu par l’Union européenne, il s’agit de permettre aux participants notamment les responsables de Gic, d’avoir la maîtrise du cadre règlementaire et de la politique publique sur la production de l’anacarde au Cameroun. « Au Cameroun, il y a la loi semencière, ce ne sont pas tous les producteurs qui la maîtrise. L’Union européenne a bien voulu nous accompagner dans cette formation », soutient Miste Madi Oumarou, coordonnatrice nationale du Padf-Cajou.

Les exposés mettent entre autres en exergue des sujets liés à l’anatomie de l’anacarde, aux critères d’une semence de bonne qualité, aux mécanismes de suivi d’une pépinière, la politique nationale des semences végétales, le Plan national de développement des semences agricoles et la Stratégie nationale de développement des chaînes de valeur.

Innocent D H  

Published in Agro-Industrie

Les cinq « bonnes pratiques » pouvant améliorer le climat des affaires prescrites par l’Union européenne, sont contenues dans son rapport 2020 sur les investissements européens au Cameroun. Elles visent à inciter davantage les entreprises à investir dans le pays qui doit poursuivre assurément sa marche vers l’émergence à travers la création des richesses, apprend-on.

 

Selon le rapport 2020 de l’UE, la première recommandation concerne l’accès au financement. Dans ce cadre, l’Union européenne propose de soutenir les banques locales avec des fonds et une assistance technique pour accroître l'accès des entreprises au crédit, à des coûts et conditions raisonnables.

L’organisation constituée de 27 pays européens précise tout de même qu’il faudrait créer des lignes de financement avec remboursement sur le long terme pour accélérer la reprise économique et améliorer l’environnement des affaires. Elle conseille également, la création d’un financement alternatif aux nouveaux services (par exemple l'innovation ou les industries vertes) pour favoriser le développement durable et une économie numérique.

S’agissant de la seconde instruction, elle vise la simplification commerciale. Elle pourrait se matérialiser grâce à la « simplification des procédures administratives » et la « numérisation des processus pour augmenter la vitesse et la responsabilité ».

La troisième recommandation quant à elle concerne l’assistance technique pour simplifier l'administration des taxes et donc réduire les coûts et augmenter la transparence. A ce titre l’UE propose au Cameroun, de prolonger le délai de paiement des impôts, tout en raccourcissant le délai de remboursement de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).

L’avant dernière recommandation (quatrième) s’inscrit dans le cadre du droit commercial. Ici, l’Union européenne envisage, soutenir le droit international de l'investissement et l'arbitrage pour améliorer le climat des affaires ; dématérialiser les litiges commerciaux pour raccourcir et suivre le processus afin d'augmenter l'efficacité et la transparence. Dans ce cadre, l’Union souhaite assure le contrôle de la bonne application des lois sur la concurrence, notamment dans le secteur des services ; la mise en place de structures de médiation commerciale indépendantes et l’accroissement de la sécurité juridique.

Enfin, l’UE prescrit la bonne gouvernance au Cameroun pour l’amélioration du climat des affaires. Dans cette optique, il est question de procéder à la dématérialisation des appels d'offres publics.

 

Innocent D H

 

 

Published in Entreprises

A en croire les informations rendues disponibles par des services des douanes, les produits concernés sont ceux à rendement fiscal élevé tels que les carburants, le ciment, les véhicules de tourisme et de transport de personnes, les motocycles notamment. Il s’agit de l’accélération à compter de ce 04 août 2020 du démantèlement tarifaire des produits exigibles aux préférences commerciales dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord d’étape vers l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne (UE) et le Cameroun.

 

Les carburants, ciments, véhicules de tourisme et de transports de personnes, motocycles importés de l’Europe connaissent une décote de 10% par an sur leur droit de douane applicable à leur catégorie. Le calendrier actuellement en application prévoit un démantèlement progressif jusqu'en 2019, apprend-on. L’APE consacre l’ouverture du marché camerounais aux importations de l’UE en trois étapes correspondant aux trois groupes de produits à libéraliser selon leur nature.

S’agissant d’abord du premier groupe, il rassemble les produits dont l’objectif est la réduction de la pauvreté et amélioration du bien-être des populations. Ce sont entre autres,  les produits pharmaceutiques, les engrais, les pesticides autres que les insecticides, les tourteaux, les papiers et cartons, les bitumes de pôle et autres résidus de pétrole, la soude, le gypse, la craie, la chaux, le gaz, les produits chimiques inorganiques et organiques, les ordinateurs, les véhicules automobiles à usages spéciaux, les tracteurs, les parties et accessoires de motocycle, bicyclette et fauteuils roulants, les appareils pour laboratoires et médecine, la liste est loin d’être exhaustive. Pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2016, à un rythme de décote de 25% par an sur le droit de douane applicable.

Dans le deuxième groupe, sont logés les produits suivants : les plâtres, chaux, marbres, clinker, intrants pour les industries alimentaires ou des boissons, levures, fil de machine, groupes électrogènes et convertisseurs rotatifs électriques, machines et appareils, véhicules automobiles pour le transport de marchandises (camion etc.), remorques et semi-remorques, brouettes, certaines parties et accessoires de véhicules (pare-chocs, ceintures, freins, roues et embrayages). Les services des douanes informent que pour ce groupe, le démantèlement a commencé le 04 août 2017, au rythme de décote de 15% par an sur le droit de douane applicable. Il est question ici, d’encourager la production des produits locaux. Pour ce groupe, le démantèlement est effectif à 45% depuis le 04 août 2019 et devra connaître une accélération de l’ordre de 60% au 04 août 2020. Le processus pendra fin en 2023.  

La douane camerounaise informe que depuis le début du démantèlement, l’impact budgétaire de la mise en œuvre de l’APE au 31 mars 2020 est de 16 milliards de FCFA de moins-values budgétaires.  

Innocent D H

 

Published in Finances
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Dans leur Résolution, ledit Parlement européen sur le Cameroun, Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants.

 

« Le Parlement européen,

- vu la déclaration du Haut représentant Mogherini sur la détérioration de la situation politique et de la sécurité au Cameroun du 5 mars 2019 et la déclaration du porte-parole de la Haute représentante sur la situation au Cameroun du 31 janvier 2019,

- vu la déclaration des experts des Nations unies sur la répression des manifestations du 11 décembre 2018,

- vu la déclaration de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples sur le statut des droits de l'homme au Cameroun du 6 mars 2019,

- vu la loi antiterroriste du Cameroun de 2014,

- vu la déclaration universelle des droits de l'homme,

- vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,

- vu l'accord de Cotonou, en particulier son article 96,

- vu la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981,

- vu la constitution du Cameroun,

- vu les articles 135, paragraphe 5, et 123, paragraphe 4 de son règlement.

 

Considérant que la constitution du Cameroun a été modifiée en 2008 afin de supprimer les limites de mandat; considérant que des élections présidentielles ont eu lieu au Cameroun le 7 octobre 2018;

Considérant que le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, a été déclaré vainqueur des élections; alors que c'est son septième mandat;

Considérant que les élections ont été entachées d'irrégularités et de manipulations des résultats, comme le relève notamment le rapport du département d'État américain du 13 mars 2019;

considérant que les partisans et alliés du parti de l'opposition, le Mouvement de la Renaissance camerounaise (MRC), dirigé par Maurice Kamto, ont manifesté à Douala, Yaoundé, Dschang, Bafoussam et Bafang;

Considérant que les forces de sécurité de l'État ont réprimé les manifestations avec une force disproportionnée, notamment des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc;

considérant qu'environ 200 personnes, dont Maurice Kamto et d'autres dirigeants de l'opposition, ont été arrêtées arbitrairement en janvier et placées en détention sans avoir immédiatement accès à un avocat;

Considérant que ces partisans de l'opposition, dont le dirigeant, ont été inculpés de crimes comprenant insurrection, hostilités contre la patrie, rébellion, détérioration des avoirs publics ou classés, outrage au président de la République et rassemblements à caractère politique;

 

Attendu que ces membres et sympathisants de l'opposition sont jugés par des tribunaux militaires et passibles de la peine de mort;

Considérant que l'Union européenne s'oppose à la peine de mort, dans tous les cas et sans exception;

Considérant que la communauté anglophone est confrontée à une discrimination structurelle et croissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest;

Considérant que les forces de sécurité camerounaises ont violemment réprimé les manifestations et les manifestations séparatistes de la communauté anglophone en 2017;

considérant que la situation s'est rapidement détériorée et que des violences se sont abattues dans les deux régions, notamment des enlèvements, des pillages, une force aveugle, des destructions de villages, des meurtres commis par des groupes armés et des exécutions extrajudiciaires perpétrées par des forces gouvernementales, notamment des soldats camerounais, des gendarmes et des membres du bataillon d'intervention rapide;

Considérant que cela a entraîné des centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays;

Considérant que le conflit en cours, y compris l'enlèvement d'enfants, empêche l'accès aux services de base dans le nord-ouest et le sud-ouest, y compris les soins de santé et l'éducation;

Considérant que le gouvernement camerounais n'a pas autorisé le bureau des droits de l'homme des Nations unies à se rendre dans les régions touchées;

Considérant que les États-Unis ont suspendu leur assistance militaire au Cameroun en réponse aux violations persistantes des droits de l'homme et des droits civils;

Considérant que le Cameroun est confronté à de graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord;

Considérant que le Cameroun est confronté à une crise humanitaire touchant plus de 600 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays, environ 350 000 réfugiés à la suite de conflits voisins au Nigéria et en République centrafricaine et à 1,9 million de personnes menacées d'insécurité alimentaire dans le pays;

 

Déplore la violence et la discrimination à l'encontre de la communauté anglophone;

Se déclare particulièrement préoccupé par les allégations selon lesquelles les forces gouvernementales seraient responsables d'homicides, de recours excessif à la force et de tortures;

Demande au gouvernement de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la violence et à l'impunité dans le pays;

Constate avec inquiétude la détérioration de la situation des personnes déplacées dans leur propre pays;

Demande en particulier que le gouvernement du Cameroun et la communauté internationale prennent des mesures immédiates pour protéger la sécurité et l'accès sans entrave aux soins de santé et à l'éducation des enfants;

Regrette profondément le climat répressif qui règne au Cameroun face aux partis d'opposition et à leurs partisans, à la société civile et aux mouvements de citoyens;

Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants pacifiques;

 

Rappelle que les civils ne devraient pas être jugés par des tribunaux militaires;

Demande aux autorités camerounaises de libérer immédiatement Maurice Kamto et les manifestants, ainsi que toutes les accusations à caractère politique;

Demande en outre au gouvernement camerounais de mettre fin à tout harcèlement et toute intimidation des militants politiques, y compris l'interdiction des rassemblements politiques pacifiques, des manifestations et des manifestations, et de prendre des mesures pour réprimer les discours haineux;

Rappelle que la peine de mort n'a pas été utilisée au Cameroun depuis 1997;

Constate qu'il s'agit d'un jalon dans la voie de l'abolition totale du pays; réitère l'opposition absolue de l'Union européenne à la peine de mort et demande au gouvernement camerounais de confirmer qu'il ne demandera pas la peine de mort pour les militants politiques et les manifestants;

Exprime sa préoccupation devant le fait que la loi antiterroriste de 2014 est utilisée abusivement pour restreindre les rassemblements pacifiques;

Demande au gouvernement de prendre d'urgence des mesures pour que ces droits soient protégés pour tous les Camerounais, notamment en levant l'interdiction des manifestations dans les MRC et en lançant un réexamen des dispositions de la loi antiterroriste;

Rappelle qu'une société civile dynamique et indépendante est essentielle pour faire respecter les droits de l'homme et la primauté du droit; exprime sa préoccupation devant l'interdiction des activités du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun;

Demande instamment au gouvernement de lever l'interdiction et de garantir un espace ouvert dans lequel la société civile peut opérer;

 

Condamne en outre, à cet égard, la criminalisation de l'homosexualité au Cameroun et demande instamment au gouvernement de garantir aux organisations de la société civile LGBTI un espace leur permettant de mener leurs activités en toute sécurité;

Demande instamment au gouvernement camerounais de construire une démocratie authentique, représentative et dynamique;

Demande par conséquent au gouvernement de réunir tous les acteurs politiques en vue d'un réexamen consensuel du système électoral, dans le but de garantir un processus électoral libre, transparent et crédible;

Demande instamment que ce processus ait lieu avant de nouvelles élections, afin de promouvoir la paix et d'éviter les crises postélectorales;

Exprime sa préoccupation devant le refus d'accès des Nations unies aux régions du nord-ouest et du sud-ouest et invite le gouvernement camerounais à garantir un accès immédiat et sans restriction;

Appuie les appels lancés par la communauté internationale au gouvernement pour qu'il ouvre des enquêtes indépendantes sur les informations faisant état d'atteintes aux droits humains commises par les forces de l'État;

Prie instamment le gouvernement de coopérer étroitement avec les Nations unies à cet égard;

Demande en outre instamment au gouvernement camerounais d'organiser de toute urgence un dialogue inclusif en vue d'une solution pacifique et durable à la crise dans les régions anglophones;

Prend note de la décision des États-Unis de réduire leur assistance militaire au Cameroun en raison d'allégations crédibles d'allégations de violations flagrantes des droits de l'homme par les forces de sécurité ;

Demande à la Commission européenne de procéder à une évaluation du soutien de l'Union européenne aux services de sécurité à cet égard et de faire rapport au Parlement européen;

Charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la vice-présidente de la Commission européenne / haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au représentant spécial de l'UE pour les droits de l'homme, au Conseil ACP-UE, aux institutions de l'Union africaine, le gouvernement et le parlement du Cameroun.»

 

Published in Politique

La première ministre britannique trouve deux options possibles, soit le Royaume-Uni quitte l'UE avec un accord, soit il n'y aura pas du tout de Brexit.

 

Theresa May toujours à la recherche d'un consensus vient de tendre de nouveau la main à l'opposition travailliste. Objectif, obtenir une majorité parlementaire. Dans une telle perspective, la première ministre britannique n'envisage pas encore le " no deal ", une sortie de l'Union européenne le 12 avril. Elle a déclaré samedi 06 avril qu'il existe désormais une éventualité entre la sortie du Royaume-Uni de l'UE avec un accord ou alors pas de Brexit du tout. 

 

Les échecs rencontrés par Theresa May sur la route de l'adoption de l'accord

La première ministre a connu au moins trois échecs dans ses efforts de faire adopter l'accord de Brexit par la Chambre des communes. Pour ce qui est des députés appartenant à son parti conservateur et ceux du parti unioniste démocrate ( Dup) d'Irlande du Nord qui détiennent la majorité parlementaire, ont voté contre le texte. Seul espoir de May, convaincre l'UE de consentir le report de la sortie du Royaume-Uni de l'UE au 30 juin 2019. 

 

Des pistes de négociation avec l'opposition

Des entreprises sont mises en œuvre par la première ministre pour permettre dans le même temps la sortie de l'impasse parlementaire qu'elle vit aujourd'hui. Sa première cible le Labour, parti d'opposition. " Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois ", tels sont les propos de Theresa May contenus dans un communiqué diffusé par ses services. Une base donc pour un compromis avec la majorité parlementaire, seul tremplin pour un Brexit en bonne et due forme.

En dépit de tout, rien est encore sûr. Plus le temps passe, plus le risque d'un recommencement total du Brexit pèse sur la première ministre britannique. 

 

Innocent D.H

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01