Selon nos confrères de 20 Minutes, le projet de Boris Johnson malgré les dispositions controversées concernant l’Irlande du Nord, a été approuvé par 340 votes pour (263 contre), au terme d’une journée où la Chambre des communes a renoué avec les débats enflammés autour du Brexit, entré officiellement en vigueur le 31 janvier.
Ce soutien initial n’est pas une surprise au regard de la large majorité dont dispose Boris Johnson. Mais la suite du cheminement parlementaire de ce projet s’annonce plus incertaine avec notamment l’examen en début de semaine prochaine d’un amendement qui imposerait un verrou parlementaire avant tout changement relatif à l’accord de sortie de l’Union européenne.
La fronde prend de l’ampleur
Il faudra aussi l’accord des Lords, qui composent la chambre haute du Parlement et disent craindre un coup porté à la crédibilité du Royaume-Uni sur la scène internationale. Venu en personne devant les députés défendre le texte, Boris Johnson l’a jugé « essentiel pour maintenir l’intégrité politique et économique du Royaume-Uni ».
Il a accusé l’Union européenne d’utiliser les dispositions destinées à garantir la paix en Irlande du Nord comme un « levier » dans les négociations en cours et de menacer de créer « une frontière douanière dans notre propre pays ». Son projet de loi représente un « filet de sécurité », une « police d’assurance », dont le pays n’aura pas à se servir si Londres et Bruxelles parviennent à s’accorder.
« Aucun Premier ministre britannique, aucun gouvernement, aucun Parlement ne pourrait accepter » de telles conditions, a-t-il argumenté, répondant notamment aux critiques formulées par cinq de ses prédécesseurs, de John Major à Theresa May.
La fronde n’a cessé de monter ces derniers jours au sein de la majorité conservatrice, les rebelles étant rejoints lundi par l’ancien ministre des Finances Sajid Javid, qui a démissionné du gouvernement Johnson en février.
L’Irlande du Nord, un sujet sensible
Contrevenant de l’aveu même du gouvernement au droit international, le projet de loi sur le marché intérieur britannique contredit certaines parties de l’accord de retrait de l’UE que Boris Johnson a signé il y a moins d’un an avant de faire campagne en vantant le succès d’un texte « fantastique ».
Le traité prévoit des dispositions douanières particulières pour l’Irlande du Nord, destinées notamment à éviter le rétablissement d’une frontière physique entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique, conformément à l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies sanglantes.
Le projet de loi britannique vient « saper » ce dernier, tout comme les institutions qu’il a créées, selon le parti nationaliste Sinn Fein, favorable à la réunification de l’Irlande. L’Irlande du Nord doit rester pendant quatre ans soumise à certaines dispositions européennes, notamment concernant les échanges de marchandises.
Mais pour Londres, l’UE menace de refuser de placer le Royaume-Uni sur la liste des pays autorisés à exporter des produits alimentaires vers ce territoire qui en fait partie, ce qui empêcherait les importations en Irlande du Nord à partir du reste du pays.
N.R.M
Ce Vendredi 31 janvier, dès minuit et mille trois cent dix-sept jours après le vote des Britanniques plébiscitant, en juin 2016, une sortie de l’Union européenne, l’interminable feuilleton prendra fin. Ou connaîtra, du moins, la fin de son premier acte.
Pour nos confrères du journal « Le Monde », cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir. S’il quitte bel et bien l’UE, le Royaume-Uni entre dans une période de transition durant laquelle il restera soumis aux règles et obligations communautaires, et ce, jusqu’à la fin de l’année, le temps de négocier les termes de sa future relation avec les Vingt-Sept.
Cette étape s’annonce évidemment complexe, puisqu'elle devra régler autant les contentieux commerciaux que la coopération en matière de sécurité et de renseignement, les standards pour l’aviation civile, l’accès aux eaux internationales pour la pêche, la participation au programme d’échange d’étudiants Erasmus, l’approvisionnement en électricité et en gaz, ou encore la réglementation des médicaments…
Durant encore au moins onze mois – le premier ministre britannique Boris Johnson a exclu une extension de la période, mais Bruxelles a mis en garde contre ce calendrier particulièrement serré – le Royaume-Uni, deuxième contributeur net au budget de l’UE derrière l’Allemagne, continuera donc à payer son dû à l’institution européenne. Et à recevoir aussi des fonds européens. De leur côté, les citoyens britanniques et européens garderont une totale liberté de circulation, en attendant que les détails des droits réciproques soient négociés.
C’est tout ? Oui, et non. Au-delà du symbole, quelques changements vont tout de même être observables à partir du 01er février.
Avec le départ du Royaume-Uni, l’UE va pour la première fois perdre un Etat membre, qui plus est l’un des plus grands et des plus riches (15 % de sa puissance économique). Avec le départ de 66 millions d’habitants, l’UE verra sa population passer à quelque 446 millions. Son territoire diminuera de 5,5 %.
A Bruxelles, le retrait de l’Union Jack devant le Parlement européen symbolisera un changement bien réel : le Royaume-Uni, pays membre depuis 1973, devient un « pays tiers ». Plus aucun des 73 eurodéputés britanniques élus en mai ne siégera dans l’hémicycle – 46 de ces sièges seront réservés pour de futurs Etats membres et 27 seront redistribués.
En tant que citoyens d’un pays étranger, les Britanniques ne pourront plus prétendre à des postes de fonctionnaires à Bruxelles, même si nombre des personnes concernées avaient anticipé et acquis une double nationalité afin de pouvoir rester.
Pour le Royaume-Uni
A partir du 01er février, Londres n’aura officiellement plus le droit de présenter un candidat à un poste de commissaire européen. Il n’y avait déjà plus de représentant britannique dans l’exécutif européen depuis le 1er novembre 2019, le premier ministre Boris Johnson ayant refusé d’en proposer un dans la nouvelle Commission. Le chef du gouvernement britannique ne sera d’ailleurs plus invité aux sommets européens, pas plus que les membres de son cabinet n’assisteront aux réunions ministérielles.
Les Britanniques verront aussi apparaître une nouvelle pièce de cinquante pence dans leur porte-monnaie. Pour marquer l’événement, une obole a en effet été spécialement frappée, appelant à « la paix, la prospérité et l’amitié avec toutes les nations ».
Selon les Nations unies (ONU), environ 1,2 million de citoyens britanniques vivent dans un pays de l’UE, principalement en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Italie. Selon l’Office britannique des statistiques, 2,9 millions de ressortissants des vingt-sept pays de l’UE vivent au Royaume-Uni, soit quelque 4,6 % de la population.
En vertu de l’accord de retrait, les expatriés installés de part et d’autre de la Manche avant la fin de la période de transition conserveront leurs droits de résider et de travailler dans leur pays d’accueil. Les citoyens européens résidant au Royaume-Uni doivent toutefois s’enregistrer pour bénéficier de ces droits. Pour les Britanniques vivant dans l’UE, les procédures diffèrent d’un pays à l’autre.
Pour les touristes
Rien, vraiment. Le droit de l’UE va continuer de s’appliquer au Royaume-Uni durant la période de transition. Cela signifie que les touristes pourront toujours se rendre outre-manche avec une simple carte d’identité ou un passeport, attraper leur Eurostar ou leur ferry sans contrôle de sécurité supplémentaire, conduire des voitures sur le territoire britannique, ou encore acheter des produits anglais sans payer une taxe à l’importation.
De même, les utilisateurs de téléphone mobile ne verront pas leur facture flamber – les frais d’itinérance perçus par les opérateurs pour des consommations à l’étranger resteront les mêmes.
Pour les entreprises
Egalement rien dans l’immédiat. Même s’il reste de nombreux dossiers à régler d’ici au 31 décembre 2020, les entreprises ne devraient pas voir de différence au réveil samedi 1er février.
A plus long terme, au-delà du 31 décembre 2020, il en ira peut-être tout autrement, en fonction de la réussite, ou de l’échec, des tractations sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE. Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà houleuses.
N.R.M
D'après « 20 Minutes Monde », le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier a mis en garde ce lundi contre le risque d’une rupture brutale des échanges entre le Royaume - Uni et l’Union européenne s’ils ne parviennent pas à s’entendre cette année sur leur future relation après le Brexit.
« La première phase est maintenant finie et nous devons tout reconstruire », a déclaré Michel Barnier à quatre jours du divorce, lors d’une conférence de presse à Dublin, où il s’est entretenu avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Risque de précipice
« A la fin de l’année (…), si nous n’avons pas d’accord, ce ne sera pas la routine habituelle et le statu quo », a-t-il poursuivi. « Nous devons affronter le risque d’être au bord du précipice, en particulier concernant le commerce ».
A défaut d’accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.
Michel Barnier a également souligné que les deux parties disposent de « très peu de temps » pour aboutir durant la période de transition, courant jusqu’à fin 2020, comme le souhaite le Premier ministre britannique Boris Johnson. Outre leur relation commerciale, les deux parties devront s’entendre, sur la sécurité, l’énergie, la pêche ou encore les transports.
Michel Barnier a précisé qu’il présenterait lundi prochain un projet de mandat de négociation aux Etats membres, après l’accord de divorce qui règle les modalités de la séparation.
Alignement des règles européennes
Le mandat européen devrait être approuvé au niveau ministériel d’ici au 25 février, selon des responsables européens, permettant aux pourparlers de démarrer autour du 01er mars. Dans un discours prévu début février, Boris Johnson doit présenter ses ambitions d’arriver à un accord de libre-échange du même type que celui signé par l’UE avec le Canada récemment, sans alignement avec les règles européennes.
Mais Michel Barnier a rappelé que « le niveau d’accès » au marché unique européen dont bénéficieront les biens britanniques sera « proportionnel » au degré d’alignement du Royaume-Uni sur les règles européennes, « en particulier les règles en matière d’aides d’Etat ».
Calendrier difficile et avenir incertain
Le Premier ministre Leo Varadkar a pour sa part estimé que l’Union européenne abordait les négociations « dans une position très forte » : « nous sommes 27 pays, nous avons une population de 450 millions de personnes et le marché unique est la première économie mondiale », a-t-il dit.
Le dirigeant, qui joue son maintien à la tête du gouvernement irlandais lors de législatives anticipées le 8 février, a également jugé le calendrier « très difficile », tout en estimant « possible (…) de bâtir un partenariat très étroit ».
Accords partiels
Boris Johnson a inscrit dans la loi d’application de l’accord de divorce négocié avec l’UE, promulguée jeudi au Royaume-Uni, l’interdiction pour son gouvernement de demander une extension de la période de transition après 2020.
Dans une interview à la BBC, Leo Varadkar a mis en garde contre toute tentative de Londres de conclure des accords partiels. Il s’est toutefois engagé à travailler « jour et nuit » pour tenter de parvenir à un compromis global avant la fin de l’année : « nous ne traînerons pas des pieds ».
N.R.M
« Nous avons avec Charles Michel signé l’accord pour la sortie du Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa ratification par le Parlement européen », a annoncé la présidente de la Commission européenne dans un message sur son compte tweeter.
Avec l’aval formel d’Ursula Von Der Leyen et de Charles Michel, le texte va maintenant être soumis au Parlement européen le 29 janvier pour ratification. Puis, jeudi prochain, les diplomates des États membres de l’UE approuveront par écrit, l’accord assurant ainsi le départ en bon ordre de la Grande-Bretagne le 31 janvier à minuit : « Les choses vont inévitablement changer, mais notre amitié restera. Nous entamons un nouveau chapitre en tant que partenaires et alliés », a souligné le président du Conseil dans un tweet sur son compte officiel. Et il a ajouté, en français : « Je tiens à écrire cette nouvelle page ensemble ».
Le négociateur de l’UE, Michel Barnier, a assisté à cette signature organisée tôt au siège de la Commission européenne à Bruxelles car le président du Conseil européen se rend ensuite à Tirana. L’accord doit être envoyé à Londres pour être paraphé par le Premier ministre Boris Johnson. Elisabeth II a donné Jeudi son consentement royal au texte réglant les modalités de la rupture après 47 ans d’un mariage tumultueux avec l’Union européenne.
Le Parlement européen sera la dernière instance à se prononcer. Les élus membres de la commission des Affaires constitutionnelles ont recommandé jeudi soir à une très large majorité de 23 voix contre 3 de l’approuver lors du vote en plénière le 29 janvier. Le travailliste britannique Richard Corbett, un des trois élus européens ayant voté contre la recommandation en faveur du vote de l’accord par le Parlement européen, a dénoncé un « Brexit qui n’est plus depuis longtemps la volonté du peuple britannique ». Il a assuré qu’il voterait à nouveau contre lors du vote le 29 janvier.
Le départ officiel s’accompagne d’une période de transition jusqu’à la fin de l’année 2020. Le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles de l’UE durant cette période, sans toutefois prendre part aux décisions communautaires. Il s’agit de permettre une sortie en douceur. Ce laps de temps doit aussi permettre aux deux parties de négocier leur future relation, en particulier un accord de commerce. Mais il est jugé particulièrement court pour une telle négociation.
N.R.M
Sitôt reconduit à la tête du gouvernement avec une écrasante majorité au Parlement, Boris Johnson a mis la pression sur Bruxelles mardi, pour conclure au plus vite un accord commercial post-Brexit, avant la fin 2020.
Faisant resurgir les craintes d'une sortie sans accord dommageable à l'économie britannique, il compte interdire toute extension au-delà de 2020 de la période de transition après le Brexit le 31 janvier, censée ménager le temps de discuter la future relation.
Le programme de Boris Johnson excluait explicitement toute extension de la période de transition. « Ce gouvernement est déterminé à tenir (ses) promesses », a déclaré son porte-parole à l'issue du premier conseil des ministres post-législatives.
La réunion s'est tenue dans une ambiance euphorique, après les élections anticipées de jeudi dernier, qui ont donné aux Tories une victoire historique, avec 365 des 650 sièges à la Chambre des communes : « Nous ne devrions pas être gênés de dire que nous sommes un gouvernement du peuple », a lancé le leader conservateur devant ses ministres, après avoir arraché à l'opposition travailliste bon nombre de sièges dans le nord et nord-est du pays, régions ouvrières traditionnellement acquises au Labour.
Ni Boris Johnson, ni aucun membre de son gouvernement ne se rendront en janvier au forum économique de Davos en Suisse, « notre priorité est de répondre aux priorités des gens, pas le champagne avec les milliardaires », a déclaré une source gouvernementale au tabloïd Daily Mail.
Et si les premiers mois de son précédent gouvernement ont pu paraître frénétiques, « vous n'avez encore rien vu, les amis! », a-t-il lancé à ses ministres.
Même ambiance au Parlement, où Boris Johnson a répété son mantra, « nous allons réaliser le Brexit », repris en chœur par les députés conservateurs.
Le Premier ministre compte présenter dès vendredi aux députés la loi d'application de l'accord de divorce avec l'UE en y incluant la fin 2020 comme date-butoir des négociations avec Bruxelles.
« L'UE fera le maximum pour nouer avec Londres un accord commercial d'ici à décembre 2020 », a réagi son négociateur Michel Barnier.
La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a de son côté convenu au téléphone avec Boris Johnson de collaborer « avec une grande énergie », selon le porte-parole du chef du gouvernement britannique. Ils vont lancer les négociations dès que possible après le Brexit.
Chute de la livre
Cette nouvelle échéance, avec l'éventualité d'un no-deal, a aussitôt fait chuter la livre. Elle a aussi de quoi inquiéter les europhiles, quelques jours après que M. Johnson s'est posé en rassembleur d'un pays meurtri par ses divisions sur le Brexit, adopté avec 52% des voix en 2016.
L'accord de divorce prévoit une période de transition jusqu'à fin 2020, prolongeable une fois d'un an ou deux, toute demande devant intervenir avant le 1er juillet. Pendant cette période, les Britanniques continueront d'appliquer les règles européennes et d'en bénéficier.
« Ce sera sacrément difficile de conclure et ratifier un accord en 11 mois. Si le Royaume-Uni limite prématurément ses options et marche comme un somnambule vers un +no-deal+ fin 2020 dont personne ne veut, l'UE se tiendra prête pour en amortir les effets sur ses Etats membres», a estimé un diplomate européen.
Pour Sam Lowe, du groupe de réflexion Centre for European Reform (CER), il pourrait s'agir d'une posture. Pour parvenir si rapidement à un accord « le Royaume-Uni devra accepter la plupart des demandes de l'UE. Politiquement, Johnson ne peut faire de concessions sans mener bataille d'abord », a-t-il tweeté.
Boris Johnson souhaite un accord de libre-échange inspiré de celui conclu entre l'UE et le Canada, selon son porte-parole, soulignant une volonté commune de se diriger vers un modèle sans droits de douane ni quotas.
A défaut d'accord commercial, les relations économiques entre Bruxelles et Londres seraient régies par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.
« Les entreprises en ont assez de l'incertitude et partagent l'ambition du Premier ministre de conclure rapidement un accord commercial avec l'UE », a réagi Carolyn Fairbairn, directrice générale de la principale organisation patronale britannique (CBI).
L'accord de retrait sera le premier texte examiné par le nouveau Parlement vendredi, au lendemain du discours de la reine détaillant le programme législatif du gouvernement.
N.R.M
Un accord a été conclu entre les dirigeants britanniques et continentaux à propos de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. C’est la toile de fond de l’annonce faite par Boris Johnson et Jean-Claude Juncker.
Sur son compte Twitter, le Premier ministre britannique Boris Johnson a fait l’annonce ce jeudi, qu’un accord a avait été trouvé autour du Brexit quelques heures à peine avant un sommet européen à Bruxelles. Boris Johnson donne ainsi rendez-vous au Parlement samedi 19 octobre pour entériner l’accord. L’on apprend que la sortie du Royaume-Uni est prévue pour le 30 octobre prochain. « Nous avons obtenu un nouveau et grand accord qui nous permettra de reprendre le contrôle, à présent autour du Parlement de mener le Brexit à bien Samedi pour qu’on puisse s’occuper d’autres priorités comme le coût de la vie, le système de santé, les crimes et notre environnement », a écrit le Premier ministre Britannique.
Un consensus obtenu de haute lutte
Le consensus, on en doute pas un seul instant s’est fait attendre. Il est décroché à l’issue d’une haute lutte qui aura duré trois ans, ce après que le peuple britannique s’est exprimé de manière souveraine lors d’un référendum, confirmé par Claude-Juncker, Président de la Commission européenne. Celui-ci a publié la lettre rédigée à l’adresse de Donald Tusk, le Président polonais du Conseil européen. En substance, le texte rappelle deux poches de résistance qui ont longtemps fait achopper les négociations et qu’il a fallu trancher pour qu’elles aboutissent. Il s’agit, de la nature des relations à venir entre le Royaume-Uni et l’Union européenne et surtout à ne pas oublier la question nord-irlandaise.
Les réactions suscitées
Emmanuel Macron, le Président Français a eu à livrer quelques mots devant les micros s’exprimant à propos de l’accord trouvé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur le Brexit. « Nous avons eu une bonne nouvelle aujourd’hui avec la finalisation d’un accord qui apparaît comme positif à la fois pour l’Union européenne et les Britanniques. Maintenant, il convient de passer les prochaines étapes et instruits par le passé, il nous faut rester raisonnablement prudents », a déclaré Emmanuel Macron.
Michel Barnier, négociateur en Chef de l’Union européenne, a aussi pris la parole à la faveur d’un point de presse. Il a pu dire dans un extrait : « ce texte permet d’apporter de la sécurité juridique et de la certitude partout, là où le Brexit crée de l’incertitude. Et d’abord, pour les citoyens, les citoyens européens au Royaume-Uni, les citoyens britanniques vivant dans l’un des Etats-membres. Les citoyens resteront notre priorité », s’est exprimé Michel Barnier.
Innocent D H
L'appel a été lancé lors de la 37ème session du Collège pour la surveillance multilatérale, tenue à Douala, le 30 août 2019.
Les Etats membres du bloc économique de la CEMAC ont été instamment invités à élaborer et à mettre en œuvre des politiques qui facilitent la diversification de leurs économies et à mettre en place des programmes triennaux de convergence. L'appel a été lancé lors de la 37ème session ordinaire du Collège de la surveillance multinationale tenue à Douala les 29 et 30 août. Elle a été faite par le Chef du Département de l'Economie, de la Monnaie et des Finances, Clément Belibanga, qui a également prédit une amélioration de l'économie de la sous-région.
Il a noté qu'il y a eu une augmentation de 16,2 % des recettes budgétaires et une baisse de 3,6 % des dépenses budgétaires pour le bloc économique, mais a regretté que les progrès aient été essentiellement poussés par une augmentation des prix du pétrole, au lieu d'une diversification de l'économie.
Le Cameroun a été félicité pour avoir présenté son programme triennal de convergence fin décembre 2018 qui a été adopté par le Conseil des ministres de l'UEAC à N'Djamena cette année. Le Congo suivrait la suite, tandis que d'autres pays ont été appelés à suivre l'exemple du Cameroun.
Les participants ont examiné la mise en œuvre des programmes triennaux par les différents pays membres, le rapport final sur la surveillance multilatérale pour 2018 et les perspectives pour 2019 et 2020. Ils ont également évalué la situation économique et financière de la sous-région et l'état de conformité avec les critères de convergence de la CEMAC. Ils ont également examiné l'état des relations entre les pays membres et le FMI et d'autres mesures visant à soutenir les programmes.
La réunion s'est déroulée dans un contexte de baisse des prix des matières premières exportées par les pays de la CEMAC, de tensions économiques et d'incertitude concernant Brexit, entraînant un ralentissement de la croissance économique mondiale. Au niveau régional, la période est également caractérisée par l'approbation des programmes du FMI avec les Etats membres de la CEMAC. L'exploitation pétrolière est également affectée par les problèmes de sécurité dans le bassin du lac Tchad et en République centrafricaine, ainsi que par la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.
Otric N.
Donald Trump avait d'abord réagi avec retenue suite à la publication samedi dans la presse de câbles diplomatiques qui auraient dû rester secrets et dans lesquels l’ambassadeur, Kim Darroch, dressait le portrait peu flatteur d’un président erratique à la tête d’une Maison Blanche chaotique.
Le milliardaire américain a opté changer et durcir le ton. Dans son tweet, on peut relever, " l’étrange ambassadeur que le Royaume-Uni a refilé aux Etats-Unis n’est pas une personne qui nous emballe, un type très stupide ". Il réitère par ailleurs ses attaques contre la Première ministre britannique au moment où le Royaume-Uni se prépare dans la douleur à l’après-Brexit.
La réaction des deux candidats à la succession de May
Ces deux candidats à la succession de Mme May ont réagi très différemment aux propos vengeurs du président américain.?Le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt a vivement dénoncé des propos " irrespectueux et faux ".
Boris Johnson quant à lui, a mis en avant ses " bonnes relations " avec Donald Trump. Interrogé sur les attaques de ce dernier visant Mme May, il s’est montré particulièrement conciliant vis-à-vis du locataire de la Maison Blanche: " J’ai moi-même fait des déclarations très critiques sur la façon dont les négociations sur le Brexit ont été menées ", dit-il.
Les deux rivaux ont été interrogés sur le sujet lors de leur débat de mardi soir sur la chaîne ITV. Par rapport à la question de savoir s’il maintiendrait l’ambassadeur Darroch en poste s’il devenait chef du gouvernement, M. Johnson a esquivé l'interrogation. Johnson a relevé que M. Trump avait été entraîné dans une controverse politique britannique, et " je ne pense pas que c’était nécessairement une bonne chose à faire pour lui ", a-t-il déclaré.
Lundi, M. Trump avait assuré que ses équipes n’auraient " plus de contact " avec le diplomate britannique en poste dans la capitale fédérale américaine depuis janvier 2016.
Le département d’Etat américain a cependant affirmé mardi n’avoir pour l'instant reçu aucun ordre de ne pas interagir avec l’ambassadeur britannique. " Nous continuerons à travailler avec tous les diplomates accrédités tant que n’aurons pas reçu d’autres instructions de la part de la Maison Blanche ", a déclaré Morgan Ortagus, porte-parole de la diplomatie américaine.
Innocent D H
Les critiques dans son propre camp, ont finalement eu raison de lui même. Theresa May a annoncé ce vendredi 24 mai qu'elle démissionne de son poste le 07 juin prochain. Mais au sein du parti conservateur, un frémissement est d'ores déjà observé. La campagne pour son remplacement dans ce parti débutera la semaine prochaine. Elle affirme néanmoins qu'elle reste en poste jusqu'à ce que sa démission aboutisse.
Le regret de Theresa May
La Première ministre britannique, exprime son "profond regret", de n'avoir pas pu réussir à faire sortir le Royaume-Uni de l'Union Européenne ( UE).
"J'ai fait tout ce que j'ai pu pour convaincre les parlementaires de soutenir mon accord avec l'UE", a indiqué Theresa May. Elle reconnait d'avoir eu raison de continuer à défendre le texte, malgré le rejet à trois reprises par les députés. Elle a d'ailleurs estimé : "le compromis n'est pas un gros mot". Pour sa part, il sera nécessaire que son successeur évite à tous les prix un "no deal".
La presse britannique avait prédit cette démission
La presse britannique avait prédit que la Première britannique annoncerait sa démission ce vendredi. Il faut indiquer que Theresa May avait présenté un plan de la "dernière chance" pour l'aboutissement heureux du Brexit, ouvrant la voie d'un second référendum, qui avait été finalement accueilli par de vives critiques, et surtout la démission de la ministre chargée des relations avec le Parlement, Andrea Leadsom.
Theresa May, au pouvoir depuis 2016, avait fait de son cheval de bataille, la mise en œuvre du Brexit. Elle a été plutôt critiquée pour son inflexibilité et avait été divisée par deux votes de confiance, auxquels, elle avait survécu.
Innocent D H
Il est clair que que le report de la sortie du Royaume-Uni de la zone euro, fait naître plusieurs options qui se dessinent par rapport à l'attribution des sièges qui se traduit par l'interrogation suivante: sortira, sortira pas ?
A y voir de prêt, l'avenir du Royaume-Uni dans l'UE reste encore marqué d'incertitudes. Le jeudi 11 avril, l'on vient d'assister à un nouveau report du Brexit. Les dirigeants de la zone euro et la Première ministre britannique Theresa May ont réussi à tomber d'accord sur un autre report dont le nouveau délai est fixé au 31 octobre. Les acteurs du processus devraient ainsi continuer à chercher des pistes pour faire adopter un texte de sortie aux députés britanniques.
Composition du Parlement européen dans le futur hémicycle et le processus du Brexit.
Les élections européennes sont sensées se tenir du 23 au 26 mai. Cependant, le nouveau report du Brexit suscite l'incertitude sur la composition du futur Parlement européen attendu.
Pour ce qui est de la démarche de l'UE, elle avait tenu à organiser ces élections dans une option de sortie du Royaume-Uni de l'UE à la fin du mois de mars 2019. La question de la ré attribution des sièges britanniques prévue par la Constitution pourrait être au cœur des préoccupations.
Les options de répartition des sièges possibles pour la France avec le repport du Brexit
Dans l'hypothèse où les Britanniques choisissent de ne pas voter pour de nouveaux députés. Le schéma mis sur pied par l'UE va s'appliquer. A cet effet, sur les 73 sièges britanniques actuels, 27 seront de nouveau attribués à d'autres pays (dont 5 pour la France qui passerait à 79 sièges) et 46 sièges seront gelés pour être attribués à d'autres pays en cas de nouvel élargissement.
Dans le cas où un accord n'a pas été trouvé avant le 22 mai au soir sur le Brexit, les citoyens britanniques seront tenus de se rendre aux urnes le 23 mai pour élire leurs députés européens. Cette hypothèse va s'appuyer sur la configuration du Parlement européen en 2014. 73 députés britanniques seraient élus. Et la France n'aurait donc que "74" députés européens, comme c'était le cas lors des dernières élections européennes.
Innocent D.H