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Une attaque conduite par des éléments de l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) sur la ville de Diffa s’est soldée par un échec cuisant ce vendredi, 28 mai 2021.

 

Vendredi dernier, des terroristes profitant de l’assèchement du lit de la rivière Komadougou, se sont rués violemment sur la capitale du Manga avec la ferme intention de tout décimer sur leur passage.

Cependant, aux premiers coups de feu, la riposte plus que foudroyante des forces de défense et de sécurité a, très rapidement, réduit leurs dispositifs d’attaque en miettes, les mettant en déroute dans une confusion inouïe.

Venus à bord d’une quinzaine de véhicules et scindés en trois groupes, ils sont entrés des côtés ouest, sud et sud-est de la ville de Diffa et ont ouvert le feu avec des armes lourdes et légères, visant les positions occupées par les éléments de nos forces de défense et de sécurité.

La réaction prompte et énergique de ces derniers les a fait battre en retraite dans un désordre généralisé en direction du Nigéria tout proche. Les moyens aériens des Forces armées Nigériennes se sont très vite invités dans la danse et ont poursuivi les terroristes à coup de bombes et de rafales de mitrailleuses lourdes.

A l’issue des combats, on déplore du côté de nos FDS, la mort de 2 gendarmes et de 2 policiers sans oublier 2 autres gendarmes et 1 policier qui ont été blessés. Du côté des assaillants, le bilan serait lourd au vu des moyens utilisés pour les chasser hors de notre territoire.

Sur les lieux des combats, en effet, 3 cadavres de terroristes ont été retrouvés par les soldats de l’Armée Nigérienne. Cependant, tout laisse croire que les assaillants auraient emportés dans leur fuite le maximum de leurs homologues neutralisés. Dans bien des cas, à chaque attaque, il faut le souligner, ils ramassent les corps de leurs éléments tombés pendant les combats.

Il est, alors, difficile pour les forces de défense et de sécurité de connaître le nombre exact des assaillants qu’elles ont neutralisés à chaque affrontement contre les terroristes.

On s’en souvient, lors de l’attaque de la position du Secteur 4 de la Force Mixte Multinationale (FMM) par les terroristes de Boko Haram à Bosso, le 17 mai dernier, les sources sécuritaires ont donné comme bilan des assaillants tués, deux morts.

Or, ce bilan était bien plus lourd puisque les éléments de l’ISWAP ayant conduit l’attaque ont été aperçus dans une localité proche de Damasak, en train d’enterrer plus d’une trentaine de cadavres parmi lesquels celui d’un de leurs commandants.

D’après certaines sources, c’est pour, probablement, venger leurs morts que ces derniers ont organisé cette expédition sur la ville de Diffa, expédition qui s’est soldée par leur défaite cuisante face aux FDS.

Pour l’heure, en plus des 3 morts retrouvés par les soldats des suites de l’attaque de ce 28 mai 2021, 3 véhicules, une arme de type 14.5mm,  une autre de 12.7mm, un RPG 7, deux fusils Ak47, un mortier de 60 mm, quatre chargeurs d’AK47, une charge de RPG7, deux drapeaux de terrorisme, deux Motorola, un téléphone portable Android, des comprimés stupéfiants, des Seringues, un sac et une importante quantité de munitions ont été récupérés sur le théâtre des hostilités.

A toutes ses armes et autres matériels saisis ou abandonnés par les terroristes, il faut ajouter ces 7 véhicules, dont un est monté d’une arme de calibre 14.5mm et deux autres de mitrailleuses lourdes de 12.7mm, qui ont été détruits par les avions des Forces Armées Nigériennes (FAN).

 

N.R.M

 

Published in International

L'état environnemental, géographique et sécuritaire de la zone a été examiné le 13 novembre 2019 au Ministère des Relations Extérieures pour l'adoption des mesures adéquates.

 

La sauvegarde des ressources naturelles, de l'eau et des terres autour et à l'intérieur du bassin du lac Tchad pour le bénéfice de l'humanité reste une priorité pour les quatre pays membres (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) qui se partagent cette superficie. Au fil des ans, des raisons environnementales, démographiques et sécuritaires ont eu un impact négatif sur le bassin, entraînant sa dégradation, situation qui a contraint les pays membres à se réunir au Nigeria en juin 2016 dans le cadre du Dialogue régional sur la protection du bassin du lac Tchad et à discuter de la protection de la zone. Des recommandations ont été faites et compte tenu de l'enjeu actuel de la situation dans le bassin, un comité interministériel s'est réuni au ministère des Relations extérieures le 13 novembre 2019 pour évaluer les résolutions émises lors du deuxième dialogue régional sur la protection du bassin.

Coprésidés par le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Monde Islamique, Adoum Gargoum et le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie, du Plan et du Développement Régional, Jean Tchoffo au nom de son Ministre en présence du Représentant Résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les responsables ont également recherché les voies de la protection du territoire. 
 
"Nous avons examiné la situation mondiale dans le bassin du lac Tchad et en particulier la partie occupée par le Cameroun. Comme vous le savez, la situation géographique n'est plus la même, puisque le lac s'est dégradé de 10 % au fil des ans et qu'il est donc difficile de satisfaire les besoins de la population puisqu'il alimente environ 40 millions d'habitants dans les quatre pays ", a-t-il déclaré, notant que la population autour du lac a également augmenté avec les actes criminels de Boko Haram obligeant les gens à se déplacer.  
 
"Il y a environ 100 000 réfugiés nigérians au Cameroun et environ 300 000 déplacés internes qui ont fui les villages frontaliers en raison de l'insécurité. C'est à ce stade que le Président de la République a demandé la mise en place d'un comité interministériel pour évaluer la situation et trouver des solutions en collaboration avec les pays concernés et les organisations internationales", a-t-il ajouté.
 
Pour Jean Tchoffo, la population continuera d'être sensibilisée à la protection de l'environnement avec le gouvernement du Cameroun et des partenaires assurant le développement et la sécurité de la région.

N.O
 
Published in Institutionnel
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Le groupe terroriste nigérian, Boko Haram, a tué au moins trois militaires de la Force Mixte Multinationale, samedi 06 avril 2019, dans l’attaque d’une position de l’armée camerounaise entre Ardebe à l’Extrême-Nord du Cameroun et Dambore au Nord-est du Nigeria, ont rapporté des sources militaires.

 

« Les insurgés sont arrivés en grand nombre dans des véhicules et transportaient des armes lourdes », a expliqué un officier de la Force Mixte Multinationale (FMM). « Ils ont engagé des soldats dans une bataille qui a duré plus d’une heure. Leur force de frappe a été si puissante que nous avons perdu trois militaires », a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias nationaux, quatre autres militaires ont été blessé et l’une des victimes est portée disparue : « un véhicule des forces de défense et une arme lourde ont été emporté par les terroristes qui se sont repliés au Nigéria ». Les assaillants étaient équipés de « matériel militaire », sans doute dérobé au cours de précédentes attaques de bases des forces de la coalition, selon une autre source militaire contactée, qui donne un bilan similaire de victimes.

La région de l’Extrême-Nord est régulièrement la cible des combattants de Boko Haram depuis 2013, bien que les attaques aient connu leur pic entre 2014 et 2015. Dans un rapport publié en août 2018, l’Organisation Non-gouvernementale (ONG) International Crisis Group indiquait que le groupe terroriste Boko Haram était « affaibli » - certains hauts gradés de l’armée camerounaise envisageant même la fin du conflit en 2020 - mais qu’il constituait « toujours une menace » dans la région de l’Extrême-Nord.

Pour construire une paix durable, préconise l’ONG, le gouvernement camerounais doit se saisir de deux enjeux sécuritaires majeurs : le devenir des anciens membres, y compris combattants, du mouvement jihadiste, et celui des comités de vigilance. Pour les anciens membres de Boko Haram, le gouvernement devrait distinguer les militants dangereux, pour lesquels une procédure judiciaire formelle et probablement une incarcération s’imposent, d’autres individus pour lesquels des travaux communautaires et des confessions publiques semblent plus appropriés, et soutenir les communautés prêtes à réintégrer ces derniers.

Concernant les comités de vigilance, il devrait mieux assister ceux qui sont encore nécessaires pour lutter contre Boko Haram, intégrer certains au sein de la police municipale et démobiliser les autres. Les membres des comités accusés d’abus devront faire l’objet d’enquêtes et les décisions de justice devront être rendues publiques.

Des milliers de Camerounais ont rejoint Boko Haram entre 2012 et 2016, parfois par conviction idéologique, souvent par opportunisme ou sous la contrainte. Certains ont été tués dans des combats, d’autres arrêtés par les forces de sécurité et un nombre inconnu, sans doute des centaines ou un millier, font encore partie du mouvement jihadiste, fait savoir International Crisis Group.

L’insurrection de Boko Haram et sa répression par l’armée ont fait plus de 20 000 morts et quelque 2,6 millions de déplacés depuis 2009 dans la zone du Lac Tchad selon les Nations Unies.

 

Otric N.

Published in Défense






Sunday, 05 June 2022 11:01