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Mfoungo

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La cérémonie de signature dudit accord a eu lieu le 18 avril 2019, dans la ville de Yaoundé.

 

C’est un nouveau pas enregistré dans le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Le 18 avril 2019, Alamine Ousman Mey le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire a procédé à la signature de l’accord de mise en œuvre dudit projet avec Wang Dong le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun. Au cours de cette cérémonie qui s’est tenue en présence de l’Honorable Théodore Datoua par ailleurs en charge de la commission du suivi des travaux, Alamine Ousman Mey dans son discours circonstanciel, a indiqué la nature des travaux qui vont être fait.

«…Les travaux en quelques mots consisteront en la construction d’un bâtiment principal abritant les bureaux de l’hémicycle et ses salles auxiliaires. Ils consisteront également en la construction d’une salle de banquets, de bâtiments des pompiers, des locaux techniques et d’une guérite appropriée…», a-t-il déclaré. Le conseiller aux affaires politiques de l’Ambassade de Chine au Cameroun pour sa part a indiqué qu’après la phase de la signature de l’accord de mise en œuvre de ce projet, vont suivre la conception et la validation du plan de construction.

« Dans la prochaine étape, la partie chinoise procédera à un appel d’offres pour sélectionner l’entreprise de construction…Nous espérons que la partie camerounaise fournira au plus vite le titre foncier du terrain et d’autres documents pertinents, et facilitera l’importation d’installations et de matériels et la construction ultérieure. Je suis convaincu qu’avec les efforts conjoints des deux parties, la première pierre de l’immeuble sera posée avec succès pendant l’année courante », a déclaré Wang Dong.

A titre de rappel, le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale est financé par le gouvernement de la République populaire de Chine à hauteur de 641 millions de Yuans RMB, soit environ 54,5 milliards de FCFA. « Ceci dans le cadre d’un don sans contrepartie, objet des accords de coopération économique et technique, signés en 2015, 2016 et 2018 », a rappelé le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

 

Liliane N.

Le produit servira aux besoins généraux d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et au refinancement des obligations existantes de la holding

 

Ecobank Transnational Incorporated (ETI) maison mère du Groupe Ecobank basée à Lomé, vient de lever 450 millions de dollars dans le cadre de sa première euro-obligation, qui a été sursouscrite.

Cette émission mondiale porte sur un billet non garanti à 5 ans (144A/RegS) coté sur le marché principal de la Bourse de Londres. L’obligation arrivera à échéance en avril 2024 et a été émise avec un coupon de 9,5%, les intérêts étant versés semestriellement à terme échu.

Le produit servira aux besoins généraux d’ETI et au refinancement des obligations existantes de la holding.

L’émission a suscité l’intérêt des investisseurs du monde entier, notamment du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Europe, du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique.

À l’occasion de cette première émission d’euro-obligation, M. Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe, ETI, a déclaré : « Il s’agit à nouveau d’une première pour Ecobank et je suis très optimiste quant aux perspectives du Groupe à un moment où nous poursuivons la deuxième phase de notre stratégie quinquennale baptisée « Feuille de route pour le leadership ». Nos efforts d’amélioration de l’efficacité opérationnelle et financière portent leurs fruits, et cette émission témoigne des mesures que nous prenons pour renforcer notre établissement et créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes. »

M. Greg Davis, Directeur Financier du Groupe, a également commenté l’opération : « Le succès de cette euro-obligation reflète l’appétit des investisseurs institutionnels de premier ordre sur ressources propres à l’échelle mondiale et la confiance dont bénéficient toujours notre établissement et les marchés auxquels nous avons choisi de prendre part. »

Le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures

 

 

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a entériné, lundi 15 avril 2019, le Document de stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale (DSIR) 2019-2025, approuvant ainsi les opérations multinationales de la Banque dans cette région sur la période indiquée.

Le DSIR 2019-2025 s’appuie sur les enseignements tirés de la mise en œuvre d’initiatives de développement régional antérieures. Il énumère également les projets de la Banque destinés à accélérer les échanges commerciaux intra-régionaux, la croissance économique inclusive et la mutation structurelle de la région de l’Afrique centrale. Il orientera les opérations régionales de la Banque dans sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo (RDC) et République centrafricaine –, qui regroupent une population totale de quelque 130 millions de personnes.

Les objectifs de coopération, d’intégration et de développement économique de la stratégie régionale 2019-2025 pour l’Afrique centrale seront atteints sur la base de deux éléments essentiels : le premier renforce les infrastructures régionales (car axé sur les réseaux d’électricité, les transports et les TIC), tandis que le second permet d’apporter un soutien aux réformes du développement des échanges commerciaux intra-régionaux et des investissements transfrontaliers ; il contribue également au renforcement des capacités institutionnelles des organisations régionales, en particulier celles de la CEEAC et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Sur le plan géographique, l’Afrique centrale représente le point de connexion du continent, car elle partage ses frontières avec toutes les autres régions. La paix civile et les progrès économiques, sociaux et politiques de la région reposent sur les promesses plus larges d’une coopération continentale et d’une intégration économique. 

En 2018, le taux de croissance du PIB en Afrique centrale a doublé, passant de 1,1 % à 2,2 % par rapport à 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %. La croissance de la région a été principalement tirée par les cours internationaux des matières premières, notamment le pétrole. D'autres pays de la région de la CEEAC ont continué d’être confrontés au cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, à la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles, et au déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC.

« L’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent. L’application de la stratégie d’intégration pour l’Afrique centrale encouragera les autorités régionales et nationales à veiller à ce que les programmes et les initiatives transfrontaliers soient intégrés à la planification et à l’administration des ressources publiques », a déclaré Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique centrale de la Banque.

La mise en œuvre du DSIR pour l’Afrique centrale nécessitera des investissements d’un montant de 4,421 milliards de dollars américains, ce qui correspond à 30 opérations régionales menées sur une période de sept ans. Environ 88 % des fonds prévus devraient être consacrés au renforcement des infrastructures régionales. Les éléments du plan relatifs au développement des infrastructures et des capacités institutionnelles contribueront également au renforcement de la résilience des pays de la région. Des opérations spécifiques renforceront également la résilience à l’insécurité alimentaire, permettront la réintégration socio-économique des groupes vulnérables et préserveront les écosystèmes du bassin du Congo.

« L’appui permanent de la Banque africaine de développement à l’Afrique centrale est indispensable à la réussite de l’intégration économique des pays de la région. Le nouveau Document de stratégie d’intégration régionale poursuit cette tradition d’opérations de soutien dans des secteurs économiques essentiels. À terme, il donnera un grand coup d’accélérateur aux échanges commerciaux intra-régionaux et au processus de mutation structurelle qui est indispensable à l’environnement politique et économique », a affirmé Moono Mupotola, directeur du Développement régional et de l’intégration régionale à la Banque.

Le DSIR est conforme au nouveau Cadre stratégique pour l’intégration régionale (CSIR) de la Banque, approuvé en mars 2018, et à sa Stratégie décennale d 2013-2022. Il s’aligne également sur les priorités régionales de la CEEAC et de la CEMAC et sur les cinq grandes priorités de la Banque, ses High 5.

La néphrologie sénégalaise et africaine vient d’être honorée à Melbourne en Australie avec l’élection du Dr Abdou NIANG, Professeur Titulaire des Universités à la Vice–Présidence de la Commission DIALYSE de la Société Internationale de Néphrologie (ISN).

 

C’était lors de l’Assemblée générale qui s’est tenue le 14 avril 2019. Le Pr Niang qui est aussi le chef du service de Néphrologie de l’Hôpital Dalal Jamm de Pikine en banlieue dakaroise va présider automatiquement dans deux ans cette importante commission qui a pour mission de développer la dialyse dans les pays à faible revenu dans le cadre de la thérapie intégrée des maladies rénales.

C’est la première fois qu’un néphrologue africain va présider cette commission au sein de l’ISN créée en 1960.

« A travers cette élection, c’est l’école de néphrologie sénégalaise qui est honorée, reconnue comme pilier de formation de la néphrologie africaine avec plus de 120 néphrologues formés en 10 ans provenant de 21 pays d’Afrique, » a déclaré le Pr Abdou Niang.

« Sont aussi récompensés les efforts importants du gouvernement sénégalais qui offre la gratuité de la dialyse dans le secteur public et subventionne le secteur privé par une convention de partenariat permettant de faire passer le nombre de malades dialysés de 50 à 1.000 et le nombre de centres de dialyse de 2 à 20 en une décennie, » a-t-il conclu

Elle s’est entretenue à Yaoundé avec les femmes camerounaises leaders d’associations et représentantes de la société civile, le mercredi 17 avril 2019.

 

C’est dans les locaux d’Onu-Femmes que Leymah Gbowee la co-lauréate du prix Nobel de la paix 2011 a échangé avec les femmes camerounaises. Son expérience de la guerre civile dans son pays le Libéria et le fait d’avoir été témoin des affres et des ignominies conséquence de ce conflit, l’ont aidé à trouver les mots justes et adéquats pour encourager les camerounaises à se lancer davantage dans la recherche de la paix. «Vous devez faire passer l’avenir du Cameroun avant tout», a-t-elle lancé à ses interlocutrices.

Leymah Gbowee activiste et responsable de l’organisation pacifiste « Women of Liberia Mass Action for peace » a insisté sur le fait que la vie est sacrée, sur la douleur qu’on ressent lorsqu’on perd un être cher et proche ou même lorsqu’on s’en sort avec une fille violée du fait de la guerre. Pour elle, il revient aux femmes camerounaises de faire feu de tout bois, pour éviter que le pire arrive au Cameroun. Avec Mme Marie Madeleine Kalala ancien membre du panel des sages de l’Union africaine et pionnière du réseau des femmes leaders d’Afrique, elles ont appelé les camerounaises, les participantes à l’échange, à se battre pour maintenir la paix, à avoir une part active dans la résolution des conflits au nom de leur «amour pour l’humanité ».   

Pour Mme Marie Madeleine Kalala pour parvenir à la résolution des conflits, il faut promouvoir le dialogue et mettre la violence de côté. En ce qui concerne la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, Leymah Gbowee suggère de poursuivre avec le dialogue. « Que ce soit du côté civil ou du gouvernement, nous remarquons qu’il y a une réelle envie de s’entendre et d’aller à la paix. L’idéal c’est de se mettre ensemble pour pouvoir examiner les pistes de solution en rapport avec les réclamations qui sont faites », ajoute-t-elle.

Les femmes camerounaises présentes à cet échange ont été plutôt réceptives et ont accueilli avec joie le message de Leymah Gbowee et de Mme Marie Madeleine Kalala. Elles ont pris l’engagement avec le réseau des femmes leaders d’Afrique à œuvrer pour le retour et le maintien de la paix au Cameroun. «Les femmes camerounaises doivent être unies pour mettre un terme à ce conflit. Nous sommes les seules à pouvoir trouver des solutions à nos problèmes et nous devons surtout prôner la paix», a déclaré l’une des participantes, Mme Liliane Atanga enseignante à l’Université de Bamenda.

 

Liliane N.

Intervenue ce jeudi matin lors de la plénière du parlement européen, la députée française a défendu avec fermeté l’idée selon laquelle il n’est aucune nécessité de s’ingérer dans les affaires intérieures du Cameroun.

 

Député française et membre du parlement européen, Dominique Bilde s’est prononcée sur la situation sociopolitique du Cameroun. Elle a démontré par divers arguments pourquoi une éventuelle ingérence dans le conflit en cours dans plusieurs régions du pays n’est pas nécessaire.

Dominique Bilde a commencé son propos par « un hommage aux forces armées camerounaises ainsi qu’aux civils engagées dans une lutte sans merci contre Boko Haram […] Le Cameroun n'a besoin ni de notre ingérence, ni surtout, de notre condescendance ». Avant de donner cette conclusion, elle a présenté le pays dont il est question, le contexte dans lequel on se trouve et orienté le sens d’une éventuelle aide accordée au Cameroun. Elle n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ce pays qui, malgré sa situation interne critique, n’a cessé d’accueillir des milliers de réfugiés nigérians et d’autres pays voisins en crise. Tout d’abord, l’engagement du Cameroun à éliminer la menace terroriste autant à l’intérieur de son territoire qu’au-delà.

Les mesures mises en place par le Cameroun pour faire face à la crise en cours dans les régions anglophones montrent à suffisance, d’après elle, que le Cameroun peut faire mieux et se libérer de cette crise. Il s’agit notamment de la création de la « Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), l’ouverture élargie au droit anglo-saxon au sein de la Cour suprême comme de l’Ecole nationale de l’administration et de magistrature (Enam) et au recrutement de professeurs bilingues. « Ce pays gage de stabilité dans une région tiraillée par des tensions multiples se prête mal aux simplifications outrancières. Les dissensions entre francophones et anglophones sont moins le fait d’antagonismes profonds que d’intérêts économiques bien compris », ajoute-t-elle.

L’intégrité nationale est une réalité au Cameroun et Dominique Bilde n’a pas manqué de le relever. Les populations venant de tous les horizons du pays vivent en parfaite harmonie partout où ils se trouvent.

 

Dans leur Résolution, ledit Parlement européen sur le Cameroun, Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants.

 

« Le Parlement européen,

- vu la déclaration du Haut représentant Mogherini sur la détérioration de la situation politique et de la sécurité au Cameroun du 5 mars 2019 et la déclaration du porte-parole de la Haute représentante sur la situation au Cameroun du 31 janvier 2019,

- vu la déclaration des experts des Nations unies sur la répression des manifestations du 11 décembre 2018,

- vu la déclaration de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples sur le statut des droits de l'homme au Cameroun du 6 mars 2019,

- vu la loi antiterroriste du Cameroun de 2014,

- vu la déclaration universelle des droits de l'homme,

- vu le pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966,

- vu l'accord de Cotonou, en particulier son article 96,

- vu la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples de 1981,

- vu la constitution du Cameroun,

- vu les articles 135, paragraphe 5, et 123, paragraphe 4 de son règlement.

 

Considérant que la constitution du Cameroun a été modifiée en 2008 afin de supprimer les limites de mandat; considérant que des élections présidentielles ont eu lieu au Cameroun le 7 octobre 2018;

Considérant que le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, a été déclaré vainqueur des élections; alors que c'est son septième mandat;

Considérant que les élections ont été entachées d'irrégularités et de manipulations des résultats, comme le relève notamment le rapport du département d'État américain du 13 mars 2019;

considérant que les partisans et alliés du parti de l'opposition, le Mouvement de la Renaissance camerounaise (MRC), dirigé par Maurice Kamto, ont manifesté à Douala, Yaoundé, Dschang, Bafoussam et Bafang;

Considérant que les forces de sécurité de l'État ont réprimé les manifestations avec une force disproportionnée, notamment des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc;

considérant qu'environ 200 personnes, dont Maurice Kamto et d'autres dirigeants de l'opposition, ont été arrêtées arbitrairement en janvier et placées en détention sans avoir immédiatement accès à un avocat;

Considérant que ces partisans de l'opposition, dont le dirigeant, ont été inculpés de crimes comprenant insurrection, hostilités contre la patrie, rébellion, détérioration des avoirs publics ou classés, outrage au président de la République et rassemblements à caractère politique;

 

Attendu que ces membres et sympathisants de l'opposition sont jugés par des tribunaux militaires et passibles de la peine de mort;

Considérant que l'Union européenne s'oppose à la peine de mort, dans tous les cas et sans exception;

Considérant que la communauté anglophone est confrontée à une discrimination structurelle et croissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest;

Considérant que les forces de sécurité camerounaises ont violemment réprimé les manifestations et les manifestations séparatistes de la communauté anglophone en 2017;

considérant que la situation s'est rapidement détériorée et que des violences se sont abattues dans les deux régions, notamment des enlèvements, des pillages, une force aveugle, des destructions de villages, des meurtres commis par des groupes armés et des exécutions extrajudiciaires perpétrées par des forces gouvernementales, notamment des soldats camerounais, des gendarmes et des membres du bataillon d'intervention rapide;

Considérant que cela a entraîné des centaines de milliers de personnes déplacées à l'intérieur du pays;

Considérant que le conflit en cours, y compris l'enlèvement d'enfants, empêche l'accès aux services de base dans le nord-ouest et le sud-ouest, y compris les soins de santé et l'éducation;

Considérant que le gouvernement camerounais n'a pas autorisé le bureau des droits de l'homme des Nations unies à se rendre dans les régions touchées;

Considérant que les États-Unis ont suspendu leur assistance militaire au Cameroun en réponse aux violations persistantes des droits de l'homme et des droits civils;

Considérant que le Cameroun est confronté à de graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises par Boko Haram dans la région de l'Extrême-Nord;

Considérant que le Cameroun est confronté à une crise humanitaire touchant plus de 600 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays, environ 350 000 réfugiés à la suite de conflits voisins au Nigéria et en République centrafricaine et à 1,9 million de personnes menacées d'insécurité alimentaire dans le pays;

 

Déplore la violence et la discrimination à l'encontre de la communauté anglophone;

Se déclare particulièrement préoccupé par les allégations selon lesquelles les forces gouvernementales seraient responsables d'homicides, de recours excessif à la force et de tortures;

Demande au gouvernement de prendre immédiatement toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à la violence et à l'impunité dans le pays;

Constate avec inquiétude la détérioration de la situation des personnes déplacées dans leur propre pays;

Demande en particulier que le gouvernement du Cameroun et la communauté internationale prennent des mesures immédiates pour protéger la sécurité et l'accès sans entrave aux soins de santé et à l'éducation des enfants;

Regrette profondément le climat répressif qui règne au Cameroun face aux partis d'opposition et à leurs partisans, à la société civile et aux mouvements de citoyens;

Condamne l'arrestation et la détention de Maurice Kamto et d'autres manifestants pacifiques;

 

Rappelle que les civils ne devraient pas être jugés par des tribunaux militaires;

Demande aux autorités camerounaises de libérer immédiatement Maurice Kamto et les manifestants, ainsi que toutes les accusations à caractère politique;

Demande en outre au gouvernement camerounais de mettre fin à tout harcèlement et toute intimidation des militants politiques, y compris l'interdiction des rassemblements politiques pacifiques, des manifestations et des manifestations, et de prendre des mesures pour réprimer les discours haineux;

Rappelle que la peine de mort n'a pas été utilisée au Cameroun depuis 1997;

Constate qu'il s'agit d'un jalon dans la voie de l'abolition totale du pays; réitère l'opposition absolue de l'Union européenne à la peine de mort et demande au gouvernement camerounais de confirmer qu'il ne demandera pas la peine de mort pour les militants politiques et les manifestants;

Exprime sa préoccupation devant le fait que la loi antiterroriste de 2014 est utilisée abusivement pour restreindre les rassemblements pacifiques;

Demande au gouvernement de prendre d'urgence des mesures pour que ces droits soient protégés pour tous les Camerounais, notamment en levant l'interdiction des manifestations dans les MRC et en lançant un réexamen des dispositions de la loi antiterroriste;

Rappelle qu'une société civile dynamique et indépendante est essentielle pour faire respecter les droits de l'homme et la primauté du droit; exprime sa préoccupation devant l'interdiction des activités du Consortium de la société civile anglophone du Cameroun;

Demande instamment au gouvernement de lever l'interdiction et de garantir un espace ouvert dans lequel la société civile peut opérer;

 

Condamne en outre, à cet égard, la criminalisation de l'homosexualité au Cameroun et demande instamment au gouvernement de garantir aux organisations de la société civile LGBTI un espace leur permettant de mener leurs activités en toute sécurité;

Demande instamment au gouvernement camerounais de construire une démocratie authentique, représentative et dynamique;

Demande par conséquent au gouvernement de réunir tous les acteurs politiques en vue d'un réexamen consensuel du système électoral, dans le but de garantir un processus électoral libre, transparent et crédible;

Demande instamment que ce processus ait lieu avant de nouvelles élections, afin de promouvoir la paix et d'éviter les crises postélectorales;

Exprime sa préoccupation devant le refus d'accès des Nations unies aux régions du nord-ouest et du sud-ouest et invite le gouvernement camerounais à garantir un accès immédiat et sans restriction;

Appuie les appels lancés par la communauté internationale au gouvernement pour qu'il ouvre des enquêtes indépendantes sur les informations faisant état d'atteintes aux droits humains commises par les forces de l'État;

Prie instamment le gouvernement de coopérer étroitement avec les Nations unies à cet égard;

Demande en outre instamment au gouvernement camerounais d'organiser de toute urgence un dialogue inclusif en vue d'une solution pacifique et durable à la crise dans les régions anglophones;

Prend note de la décision des États-Unis de réduire leur assistance militaire au Cameroun en raison d'allégations crédibles d'allégations de violations flagrantes des droits de l'homme par les forces de sécurité ;

Demande à la Commission européenne de procéder à une évaluation du soutien de l'Union européenne aux services de sécurité à cet égard et de faire rapport au Parlement européen;

Charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, à la vice-présidente de la Commission européenne / haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, au représentant spécial de l'UE pour les droits de l'homme, au Conseil ACP-UE, aux institutions de l'Union africaine, le gouvernement et le parlement du Cameroun.»

 

L’Archevêque de Paris, Monseigneur Michel Aupetit, a communiqué ce mardi un message à l’endroit des prêtres et des fidèles de la ville de Paris. Dans son message, l’Archevêque remobilise les troupes. Il rappelle que c’est certainement une interpellation de Dieu à rebâtir l’église du Christ. Allusion faite aux nombreux scandales qui « incendies » l’église catholique ces derniers temps. Par ailleurs, le prélat donne des indications sur le lieu de tenue des activités cultuelles en attendant la reconstruction du toit endommagé.

 

Chers Frères,

Nous sommes traversés d’une immense tristesse. Notre-Dame de Paris, notre belle cathédrale où chacun de nous a vécu des moments si forts de grâce et de communion, est en partie détruite par le feu. Nous sommes devant un grand mystère au cœur de la Semaine Sainte pendant laquelle nous accompagnons le Christ dans sa Passion et dans sa mort pour fêter enfin sa Résurrection glorieuse au jour de Pâques. Nous savons déjà, devant l’immense émotion et l’incroyable solidarité qui se sont manifestées, que tout sera reconstruit. Mais nous comprenons aussi, à l’exemple de saint François d’Assise, que nous devons entendre l’appel du Seigneur à rebâtir l’Église, son Église tout entière. C’est la suite du Christ, la diffusion vécue de son message, et l’élaboration d’un monde fondé sur l’amour, à son image, qui édifiera la société de fraternité à laquelle tous les hommes aspirent. Je sais que vous avez donné votre vie pour cela et que vous restez fidèles au-delà des multiples épreuves que nous traversons. Soyez en remerciés du fond du cœur.

Bien sûr, notre Semaine Sainte va s’en trouver profondément perturbée. C’est à Saint-Sulpice que se déroulera demain la messe chrismale à 18h30. Nous nous retrouverons pour une communion fraternelle autour d’un buffet dans les locaux généreusement mis à notre disposition dans la mairie du 6e arrondissement. Je remercie à cette occasion M. le Maire et tous ceux qui m’ont adressé des messages de sympathie et de soutien. Un remerciement tout spécial doit aller au courage des pompiers qui ont pu sauver la cathédrale d’un désastre total.

En communion avec chacun d’entre vous, dans la charge que nous a confiée le Seigneur Jésus, je vous redis mon amitié fraternelle et mon affection. Tournons notre regard vers Marie notre mère, sentinelle de l’espérance.

Notre Dame de Paris, priez pour nous

Michel Aupetit 

Archevêque de Paris

Le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné, a réceptionné vendredi dernier à Ntui, un don en équipements médical de la Fondation Chantal Biya destiné à ce centre de réinsertion sociale.

 

La délégation conduite par Habissou Bidoung Mkpatt, secrétaire générale de la Fondation, a remis un don constitué de lits d’hospitalisation, matelas, tables, draps, moustiquaires, coffres de rangement et denrées alimentaires, entre autres.

« Cet élan de cœur, qui fait partie de la réponse positive de la présidente-fondatrice de la FCB, Chantal Biya, épouse du président de la République, au ministère des Affaires sociales, s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de modernisation de l’ICE Betamba », commente le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

« C’est l’occasion pour nous d’exprimer notre profonde gratitude et notre reconnaissance à la première dame qui une fois de plus a montré son humanisme, sa passion à œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie des personnes socialement vulnérables », a indiqué Pauline Irène Nguéné dans les colonnes du journal.

Selon le membre du gouvernement, « aujourd'hui, c’est un autre pan. Après les orphelins, les enfants sourds-muets, nous avons les enfants inadaptés sociaux, des enfants en conflit avec la loi, des enfants délinquants. C’est très important pour nous, ça nous galvanise et je pense que c’est l’occasion aussi pour susciter l’intérêt des autres partenaires ».

A en croire Cameroon Tribune, l’Institution camerounaise de l’enfance (ICE) de Betamba qui compte à ce jour 30 pensionnaires, avait un problème de modernisation. C’est pourquoi, un plan de réhabilitation et de rénovation complète des infrastructures et équipements ainsi que la révision de la structure technico pédagogique ont été mis sur pied.

En plus de l’unité de santé moderne qui sera ouverte aussi bien aux pensionnaires qu’aux populations de la communauté, l’institution est aujourd'hui dotée d’une salle polyvalente, d’un atelier de menuiserie, d’un dortoir appelé "Pavillon des agneaux", et de certaines salles de classes.

Pour ce qui reste à faire, «nous avons démarré les travaux de réhabilitation. Le pavillon des brebis sera terminé d’ici le mois de juin. La construction d’un bloc de trois salles de classe, la réhabilitation de l’atelier maçonnerie, vannerie et la construction d’un bloc administratif R+1 seront achevés au mois d’octobre 2019», a expliqué le Colonel Jackson Kamgaing, directeur du Génie militaire en charge des travaux.

Les travaux de réhabilitation du Centre qui s’étend sur une superficie de 104 hectares, sont évalués à plus de deux milliards de FCFA, pour un délai d’exécution estimé à 36 mois.

 

Otric N.

Il s’agit de la Fondation CN World qui œuvre pour le développement et la protection des enfants.

 

Cette Fondation appartient à Eric Cielenou. Elle a remis le 11 avril 2019 à l’Académie nationale de football (Anafoot) dirigée par Carl Enow Ngachu, un important don composé de 40 maillots en deux jeux, 30 paires de bas, 35 sacs pour les entraînements pour jeunes, 56 paires de godasses et des ballons. « Je suis venu à l’Anafoot pour rendre une visite de courtoisie à mon ami Enow Ngachu. C’est un ami d’enfance. Je réponds un peu à son appel par rapport aux équipements pour les enfants. Les enfants étant la priorité, nous devons leur donner le pouvoir qu’il faut, nous devons les accompagner, les protéger. Nous devons utiliser le renforcement positif et surtout les encadrer et avoir un suivi », a déclaré Eric Cielenou.    

Ravi du don que bénéficie l’Anafoot, Carl Enow Ngachu a déclaré face à la presse « lorsque je l’ai sollicité, il m’a dit pourquoi pas. Je lui dis merci et surtout pour ce qu’il fait pour la jeunesse, parce qu’il ne fait pas ce don seulement pour l’Anafoot. Tous les centres de formation qui participent à son tournoi rentrent toujours avec quelque chose. C’est bien, ce qu’il fait pour la jeunesse camerounaise. Ca prouve qu’il y a des gens qui aiment cette jeunesse, qui ne doit pas nous décevoir, que nous devons accompagner pour faire en sorte que son rêve se réalise ».

Il faut dire qu’en fait la Fondation CN World a organisé un tournoi qui s’est déroulé à Yaoundé. Ledit tournoi a pris fin le weekend dernier. Il s’est achevé avec des finales de basketball au terrain annexe du palais des sports et à la garde présidentielle.

Pour revenir à l’Anafoot, il convient de souligner qu’au mois de janvier dernier, cette académie avait reçu un don des Lionnes indomptables. Gaëlle Enganamouit, Aboudi Nchout Njoya Ajara, Edjangue Siliki, Isis Sonken et Raïssa Feudjio ont remis  au Directeur général de l’Anafoot, un matériel devant servir lors des formations des pensionnaires. Ledit matériel était composé de chasubles, des maillots, des shorts. «Il s’agit d’accompagner l’Anafoot, de soutenir nos jeunes sœurs qui ont un  rêve, celui d’être comme nous, leur modèle. Il est donc question de les accompagner dans cette aventure qui ne fait que commencer», avait déclaré Aboudi porte-parole de la délégation.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01