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mercredi, 08 septembre 2021 14:09

Ngaoundéré: 06 rebelles centrafricains interpellés

Ils ont été appréhendé par la Gendarmerie le 1e septembre dernier alors qu’ils s’apprêtaient à orchestrer des enlèvements avec demande de rançon dans cette partie du Cameroun.

La police camerounaise vient de mettre la main sur quelques membres du groupe rebelle centrafricain 3R (Retour Réclamation Réhabilitation), qui sème la terreur en République Centrafricaine. Il s’agit d’Hamadou Bouba, capitaine du groupe, Mamadou Abdoul Aziz, Abdoul Aziz Nassir, Aliou Dang Assabé, Amine Hamat et Hassan Ibrahim.

Ils ont été arrêtés alors qu’ils se trouvaient en terre camerounaise, précisément à Ngaoundéré dans le but de se ravitailler en vivre, denrées et matériels nécessaire pour leurs activités. Pour se faire, ces derniers selon Cameroun tribune en kiosque ce mercredi avait misé sur des enlèvements avec demande de rançon.

Pour s’assurer d’un mouvement fluide, ils avaient tous des cartes nationales d’identité camerounaise et centrafricaine. D’après Cameroun tribune, ces derniers ont été appréhendé par les éléments de la Gendarmerie nationale de Ngaoundéré le 1er septembre dernier alors qu’ils s’apprêtaient à enlever un certain Modibo.

« C’est sur exploitation de renseignement d’une personne digne de bonne foi, nous signalant la présence de certains immigrants clandestins dans la ville de Ngaoundéré avec intention de procéder aux enlèvements des individus que nous avons mené cette opération avec succès » a confié le Colonel Jean Pierre Kagombé Keffien, commandant de la légion de Gendarmerie de l’Adamaoua aux confères de Cameroun tribune.

Après son incursion dans un domicile au quartier Bali a Ngaoundéré, les éléments du bureau de lutte contre la grande criminalité ont interpellés Hamadou Bouba et Mamadou Abdoul Aziz tous deux de nationalité centrafricaine et camerounaise respectivement. Après ouverture d’une enquête et exploitation de ces deux suspects, la police a mis la main sur les quatre autres rebelles.

Pendant la perquisition des différents domiciles, les forces de défense ont retrouvé de faux documents, des registres d’actes de naissance vierges, des cachets de plusieurs autorités de la république, de la justice ainsi que de faux diplômes.

Déférés dans les locaux de la gendarmerie, ils vont comparaitre devant le tribunal militaire pour répondre des actes d’infraction internationale, tentative de trouble à l’ordre publique, faux en écriture publique et authentique, et immigration clandestine avec complicité.

 

Ariane Foguem

Published in International

Dans un communiqué rendu public le 15 mars dernier, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) invite les populations aux audiences publiques du 22 au 27 mars 2021 à l’effet de plancher sur l’étude d’impact environnemental en vue de la construction de cette huilerie. La Société de développement du coton (Sodecoton) veut ainsi accélérer ses investissements dans les unités de transformation.   

 

Dans le sillage de l’accroissement de sa capacité de production de coton, de manière à atteindre au moins 400 000 tonnes en 2025, le mastodonte agro-industrielle de la partie septentrionale du Cameroun est déterminer à booster ses investissements. L’entreprise donne un coup d’accélérateur à son projet de construction d’une nouvelle huilerie dans la ville de Ngaoundéré.

Il s’agira ainsi, de la 3ème huilerie de la Sodecoton qui sera construite à Tchabal Margol-Ngaoundéré, après celles de Garoua et de Maroua. Elle sera dotée d’une capacité de trituration de 300 tonnes de coton par jour. A en croire le communiqué rendu public par le Minepded, le projet engloutira environ 25 milliards de francs CFA. Des informations puisées à bonnes sources, l’entreprise cotonnière a initié depuis 2019, des négociations avec des bailleurs de fonds parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD).

Selon le top management de la Sodecoton, l’usine d’huilerie qui verra le jour à Ngaoundéré permettra « de répondre aux besoins toujours croissants d’amélioration de la trituration et satisfaire à moindre coût le marché de la partie méridionale du Cameroun ». Il sera également question de doper incidemment la production des aliments pour le bétail, apprend-on.

Rappelons que la Sodecoton a procédé le 6 mars 2021 à la pose de la première pierre de sa 10ème usine d’engrenage de coton dans la localité de Gouna, région du Nord Cameroun.

Innocent D H

 

 

Published in Entreprises

Il s’agit d’un voyageur qui est parti de Douala. Il a fait escale à Yaoundé avant de continuer avec le bus de transport inter urbain Touristique Express. Le quidam se savait malade et avait fait le choix de fuir la quarantaine pour « aller mourir chez les siens » va-t-il fait savoir aux forces de l’ordres.

 

C’est aux portes de la ville de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua, que le bus infecté a été intercepté par un barrage de police. Le bus est parti ce lundi de Yaoundé avec à son bord un passager qui venait de Douala et qui avait l’ambition d’aller dans le septentrion camerounais, dans son village pour y passer ses derniers jours, et avoir la chance d’être inhumé sur les terres de ses ancêtres. Le bus était déjà dans le petit village de Nandeke, à l’entrée de Meiganaga. Le passager suspecté d’être atteint de coronavirus a avoué avoir fui un lieu de quarantaine où il était en observation après son retour d’un pays étranger.

Une fois que les autorités ont mis la main sur le bus, ils ont demandé que le bus retourne sans autre forme de procès, avec tous ses passagers, sur la ville de Yaoundé. Cet après-midi de lundi, le préfet du département du Mbéré a personnellement fait le déplacement jusqu’à ce bus de transport. Il était accompagné par une bonne partie des responsables administratifs du département, mais aussi des forces de maintien de l’ordre et les responsables des municipalités environnantes.

Ils n’ont pas pris de risque inutile. Il fallait à tout prix renvoyer les 50 passagers du gros porteur à Yaoundé. Question de ne pas mettre en danger les populations du septentrion. Ce que les autorités ont fait dans un premier temps, c’est de désinfecter les passagers et leurs bagages, le véhicule et toutes les personnes intervenantes par les soins des agents spécialisés du service d’hygiène de la Mairie de Meinganga.

De l'eau a été remise aux infortunes compagnon de voyage de ce passager dont le comportement est tout simplement inqualifiable. Sur ordre du Préfet du Mbéré, le véhicule a été renvoyé manu militari sur Yaoundé avec une escorte de Gendarmes mis avec diligence à la disposition des forces de défense par le Commandant de Compagnie de la Gendarmerie (COCOM). Ils ont aussi utilisé le pickup de la Mairie dans le convoi. De cette façon, le Mbéré s’est constitué en barrière à cette maladie. Il est bon que toutes les autorités redoublent ainsi de vigilance pour limiter la propagation de ce virus.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Corona Virus

Selon nos sources sur place à Ngaoundéré, la grève de ce lundi 16 mars 2020, « fait suite au ras-le-bol que les conducteurs de motos taxi ont voulu exprimer à la suite des mesures instituées par les pouvoirs publics, celles réprimant leur circulation dans la ville après 20 heures, qui dure depuis plusieurs mois ». Un mouvement d’humeur qui a donné lieu à un violent affrontement avec les forces de maintien de l’ordre et s’est soldé par la disparition de deux conducteurs de motos taxi, nous a-t-on confié. 

 

Les heurts entre la Police et les motos taxi dans la ville de Ngaoundéré ont entrainé la mort de deux motos taximen. Informé de la situation, le Gouverneur de l’Adamaoua Kildadi Taguieke Boukar a effectué une descente sur les lieux pour s’enquérir de la situation. L’autorité administrative a accusé l’opposition notamment l’UNDP d’être à l’origine de la manœuvre, renseignent nos sources. 

Dans la foulée, les ressortissants de la région de l’Adamaoua jugent peu courtois les propos du N°1 de la région. Certains d’entre eux ont même souhaité le départ de ce dernier car pensent-ils, l’autorité « voudrait envenimer la situation qui est déjà tendue en accusant l’opposition d’être à la manœuvre ». 

Ce mardi, la vie a repris son cours normal dans la ville de Ngaoundéré, le calme est revenu, à en croire nos sources qui précisent également que le Gouverneur a appelé les grévistes à se retenir, il promet que leurs réclamations seront prises en compte à brève échéance. 

 

Innocent D H 





Published in Société

L’argent va servir à financer les études détaillées et les travaux de renouvellement de cette ligne longue de 330 km inaugurée en 1974 et jamais renouvelée depuis lors. L’information a été donnée par le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Arnaud Demoor à l’ouverture de l’atelier de validation des études de faisabilité et d’avant-projet sommaire de ce projet, organisé le 06 mars dernier. 

 

Un peu plus de 360 millions ce chiffre le montant du financement des études par un don de l’UE via la facilité de coopération technique. Il s’agit d’un instrument financier qui permet la maturation des projets en blending (mix prêt-subvention), note-t-on.  De l’argent retenu pour assurer cette réalisation de la ligne ferroviaire Belabo-Ngaoundéré. Dans le cadre de l’aide publique accordée au Cameroun par l’UE, les 43 milliards de la Banque européenne d’investissement (BEI) viennent se greffer à un don de 15,44 milliards de FCFA et la convention de financement a été signée le 21 février 2019 à Yaoundé. 

Pour la réalisation de ce projet, il est révélé que 58,44 milliards de FCFA sont déjà disponibles sur les 100,84 milliards nécessaires. En ce qui concerne le financement manquant, il pourrait venir de l’Agence française de développement (AFD), apprend-on. 

Buts du récent atelier

L’atelier du 06 mars dernier, a permis principalement de procéder à l’analyse de la faisabilité du renouvellement de la voie ferrée entre Belabo et Ngaoundéré. Il visait également, à informer le Gouvernement camerounais sur la meilleure solution d’investissement afin de mieux répondre aux demandes de trafic actuelles et à venir sur ladite voie, tout en prenant en considération les paramètres aux plans institutionnel, financier, social et environnemental. Étaient aussi au cœur des assises de Yaoundé, l’analyse de plusieurs variantes d’aménagement et la proposition d’une solution au ministère en charge des Transports sur la base d’une analyse multicritères. 

La réhabilitation annoncée de cette voie ferrée est compatible avec les priorités de la Commission européenne, notamment à travers les impacts attendus que sont entre autres, l’augmentation du trafic de passagers grâce à la facilitation des conditions de mobilité, les économies sur les frais d’exploitation et la durée du voyage, l’amélioration de la sécurité des transports, la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui sera rendue possible par le transfert modal du routier vers le ferroviaire, fait savoir Arnaud Demoor.  

 

Innocent D H 

 

Published in Agro-Industrie
vendredi, 31 janvier 2020 09:27

Le Rdpc se déchire à Ngaoundéré 2ème

Entre le président de section et la tête de liste aux élections municipales, le torchon brûle.

 

C’est sous le regard impuissant des militants qu’Ali Bachir président de la-section Rdpc Vina-sud 1 B, et Alhadji Aboubakar tête de liste aux municipales dans le 2ème arrondissement de Ngaoundéré, se déchirent. Selon notre source, la cause de la mésentente entre les deux leaders du parti au pouvoir porte sur l’organisation et la planification des équipes de campagnes du parti sur le terrain, depuis le lancement des opérations de charme. 

D’après des indiscrétions, le climat est délétère entre Ali Bachir et Alhadji Aboubakar depuis la période des investitures. Et la situation n’est pas sans conséquence aujourd’hui où les partis politiques sont lancés dans la phase de la campagne électorale. Il se trouve qu’il y a actuellement deux équipes de campagnes avec des contenus de messages différents.

Chacun des deux acteurs du conflit ayant son équipe, du côté du Député Ali Bachir, on reproche à Alhadji Aboubakar le fait de vouloir s'accaparer de la section Rdpc en rencontrant les militants à la base sans l’autorisation du président de la section. «Nous reprochons à la tête de liste des candidats aux municipales d’outrepasser ses prérogatives. Il n’est pas le président de la section Rdpc et n’a pas qualité d’aller organiser une réunion avec les sous-sections. Nous avons dit au député de mettre de l’ordre», déclare dans les colonnes du quotidien Le Jour, un membre de la section Rdpc ayant requis l’anonymat. 

Du côté l’équipe de campagne de la tête de liste du Rdpc aux municipales, il est dit qu’il est question de rendre le parti compétitif. « Nous avons plusieurs quartiers et notre objectif est de faire du porte à porte comme l’a indiqué le comité central du Rdpc. Malheureusement, on est saboté par des proches du député. Alors que dans la liste, il y a la présidente de la section OfRdpc et le président de la section OjRdpc et plusieurs membres de la section Rdpc », a expliqué Salissou, un proche du candidat tête de liste du Rdpc.

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques
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C’est une information qui est contenue dans le rapport 2018 de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés.

 

Dans son rapport annuel, la Commission nationale des Droits de l’homme et des Libertés (Cndhl) traite aussi de l’insurrection de la secte terroriste Boko Haram. Dans ledit rapport, la Cndhl rapporte que pour la seule année 2018, il y a eu près de 650 millions de FCFA versés aux preneurs d’otages dans le Grand Nord, de manière cumulative.

Il convient de rappeler que l’année dernière, le kidnapping ou la prise d’otage avec demande de rançon dans le Grand Nord a été un véritable problème pour les autorités. Le phénomène a été le plus ressenti dans la région de l’Adamaoua. Il est passé de la ville de Ngaoundéré et des villages environnants où se trouvent les bergers avec leurs troupeaux, pour s’installer dans le centre urbain. Il était devenu difficile de passer tout un mois sans qu’il n’y ait d’enlèvement avec demande de rançon.

On avait alors noté que les troubles sociopolitiques dans les pays frontaliers à la région de l’Adamaoua ont favorisé et permis la circulation des armes légères et de moyens calibres. Cela a conduit à la multiplication des actes d’insécurité tant au niveau du centre urbain que dans les localités reculées de la région.

Les cibles les plus prisées par les kidnappeurs étaient les bergers et leurs familles. Toutefois, l’action de la « chasse à l’homme » organisée à chaque rapt par les éléments de la 31è Brigade d’Infanterie Motorisée (BRIM) de Ngaoundéré, a contribué à renverser la tendance. Il y a eu des résultats satisfaisants. Cependant ces kidnappeurs ont à présent fait des populations des zones urbaines, leur grande cible.

Sur la demande de rançon on a noté que les kidnappeurs le font soit par correspondances téléphoniques soit de façon écrite. Ladite demande est généralement adressée au responsable de la famille. Après cela, des menaces d’ôter la vie à la victime sont faites pour exiger que la rançon soit versée dans le délai prescrit.

 

Liliane N.

 

Published in Défense

Les flammes se sont déclarées en cours de journée de ce lundi 25 11 2019. Il est pratiquement midi lorsque les populations voient le feu embraser avec violence les étales et les restes de matériaux provisoires qui jonchent le site.

 

Ce n’est pas la première fois que cela arrive en l’espace de quelques jours. Il y a une semaine seulement, des flammes réduisaient en cendre le tiers des installations de la place du Ngondo. Mais cette fois ci, plus que la dernière fois, l’incendie sera bien plus violent. En attendant le résultat des enquêtes qui détermineront les origines de cet autre incendie, nous creusons une autre piste de réflexion.

D’après des personnes vivant à Ngaoundéré et proches de l’organisation du Ngondo, les dignitaires locaux ont mal à partir avec l’idée de la tenue dans leur environnement d’une manifestation comme celle du Ngondo. Non pas qu’ils soient contre la culture Sawa, mais contre le libertinage manifeste dans lequel baigne les festivités du Ngondo dans la ville de Ngaoundéré. Pour les patriarches du coin, les activités autour de la célébration du Ngondo donnent à leurs progénitures d’ingurgiter de litres important d’alcool, et se livrer à la débauche. Pour plusieurs habitants de la ville de Ngaoundéré, la place du Ngondo est un symbole de dépravation. Et ils l’ont souvent fait savoir.

Il semble donc possible que ce soit une main criminelle qui ait mis le feu à cette esplanade. Ce qui n’était pas le cas lors du premier incendie il y a une semaine. En effet, il a été démontré que la dernière fois, c’est la mégarde d’une vendeuse de beignet qui a un moment négligé le feu sous sa friteuse. Ce qui va embraser une partie infime des hangars de la place. Certainement que cet épisode aura donné des idées à la main criminelle qui aura mieux préparé son coup et s’assurer que cette fois, que ce soit l’ensemble de la place qui croupisse sous le feu.

Les sapeurs-pompiers qui pour une fois sont arrivés à temps n’ont rien pu faire face à la furie des flammes. Ce d’autant plus que les hangars en bois et en chaume étaient très inflammables. C’est donc impuissants qu’ils ont assisté à ce drame qui a réduit plus du tiers du marché en cendres. De toute façon, le message semble être bien passé cette fois. Reste à savoir quelle sera la réaction des organisateurs de cette rencontre culturelle.

 

Stéphane Nzesseu  

Published in Faits divers
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Après 04 jours d’interruption en raison d’un mouvement de grève des transporteurs routiers, la circulation a repris sur le corridor Ngaoundéré-Ndjamena.

 

Le corridor Ngaoundéré–Ndjamena est de nouveau opérationnel. Les premiers camions ont rallié le Tchad lundi dernier.  Les camionneurs ont repris la route, après quatre jours de mouvement d’humeur.  A l’origine de la colère de ces transporteurs  qui desservent ce pays voisin du Cameroun, les multiples postes de contrôle mixte installés  sur le corridor Douala – Ndjamena, et les traitements discriminatoires infligés aux transporteurs camerounais, sur le sol tchadien. « Les transporteurs camerounais se sont plaints de certaines discriminations au niveau des frontières », explique Moustapha Kamile, chef de Bureau de Gestion du Fret Terrestre (BGFT), Garoua–Moundou au micro de la Crtv télé.

 

Selon le chef de secteur Douane du Lagons et Tandjile au Tchad, Mahamat Abdelkader Mahamat, cette situation a engendré de nombreux problèmes pour les usagers. « Le Tchad a besoin du Cameroun, tout comme le Cameroun  a besoin du Tchad  », explique-t-il. Pour sortir de cette crise, une réunion de crise a été convoquée au Tchad. Une concertation entre le Bureau de Gestion du Fret Terrestre du Cameroun et le bureau national des frets du Tchad. Les deux parties sous l’encadrement des autorités des deux frontières, ont examiné  les griefs portés par les camionneurs, auxquels des solutions ont été  trouvées. « On remercie les responsables camerounais, pour avoir résolu ce  problème avec promptitude. Du côté du Tchad, nous avons pris toutes nos dispositions pour que ces distorsions disparaissent », explique Mahamat Abdelkader Mahamat.  Il faut noter que la libre circulation des biens et personnes est encadrée par les textes de la Cemac.

 

Outre ces tracasseries observées du côté tchadiens, les transporteurs camerounais dénoncent  également les abus sur les corridors Douala – Ndjamena et Douala –Bangui. Une situation qui a conduit  les centrales  Syndicales de transport routier  qui desservent  ces  corridors, a annoncé un préavis de grève qui a été suspendu à l’issue d’une concertation avec les ministres de Commerce et des Transports, dimanche 09 juin dernier.   

 

Ces syndicalistes dénonçaient dans ce préavis de grève, les tracasseries des services mixtes de contrôle, le non-respect des contrats par certains opérateurs économiques et la concurrence déloyale des Français et Chinois. Selon leurs données, près de 105 milliards F Cfa sont perdus chaque année sur ces corridors à cause les tracasseries des services mixtes de contrôle.

 

Marie MGUE

 

Published in Société

Après dix ans de concubinage et alors que l’adjudant Edouga refuse de lui passer la bague au doigt, Thérèse décide de mettre un terme à cette relation,  Ce qui lui a coûté la vie

 

Les faits

 

D’après Adolarc Lamissia, notre confrère de le Jour, la scène s’est déroulée samedi dernier, aux premières heures du jours. Les deux amants se sont rencontrés dans une discothèque. Dans un accès de jalousie, le sous officier s’en prend violemment à la jeune dame, qu’il soupçonne d’infidélités et à qui il reproche ses sorties nocturnes.

 

Lors des échauffourées, l’homme en tenue casse une bouteille de vin sur la tête de son ex et cette dernière, prise de panique et voulant se mettre à l’abri, réussit grâce à l’intervention des autres personnes présentes sur les lieux, à s’enfuir et à trouver refuge auprès de sa sœur qui réside quartier Bideng.

 

Sa sœur qui entend les cris de sa cadette lui ouvre la porte : «  Elle est arrivée avec du sang sur la tête et du sang partout sur  le corps. Nous avons essayé de faire un pansement rapide, le temps d’attendre le levée du jour pour la conduire à l’hôpital… ».

 

Malheureusement, son assassin, à l’affût, ne lui donnera pas l’opportunité d’aller suivre des soins. A 5h, il débarque chez la sœur de Thérèse, ivre et en faisant du bruit : « J’ai d’abord refusé de lui ouvrir la porte. Après une heure, il est revenu et, croyant que ce sont les voisins. Dès qu’il est entré, il a tiré sur ma sœur à deux reprises qui s’est écroulée ici au salon et est morte sur le champ… ».

 

Dans son récit, Adolarc Lamissia, notre confrère du Jour précise qu’après son crime,  l’adjudant Edouga a retourné l’arme contre lui, et a tenté de se donner la mort avec son arme de service, un PA mais, il ne réussit à qu’à se faire une légère blessure au niveau du coup.

 

Alerté par les cris de détresse de la sœur de Thérèse et par les coups de feu, les voisins viennent aux nouvelles et, craignant peut être qu’on ne s’en prenne à lui, le sombre individu fait appel aux éléments de l’équipe spécialisée d’intervention rapide de la police (Esir).

 

Le procureur de la République, les autorités militaires et les forces de sécurité en service à Ngaoundéré sont descendus sur les lieux et, pendant que la victime était amenée à la morgue, son assassin a été conduit à l’hôpital et, les médecins qui l’ont ausculté affirment que son pronostic vital n’est pas engagé.   

 

 

Une enquête ouverte

 

En quête d’informations, notre confrère a rencontré une source proche du parquet de N’Gaoundéré qui lui a dit que c’est ce lundi que l’on a programmé  la première audition de celui qui est entré au sein de l’armée camerounaise, par on ne sait quel moyen et qui, au lieu de s’en prendre aux membres de la secte terroriste qui écument les régions du grand Nord, a tourné son arme de service contre celle qui avait accepté de partager sa couche pendant dix ans.  

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01