La première ministre britannique trouve deux options possibles, soit le Royaume-Uni quitte l'UE avec un accord, soit il n'y aura pas du tout de Brexit.
Theresa May toujours à la recherche d'un consensus vient de tendre de nouveau la main à l'opposition travailliste. Objectif, obtenir une majorité parlementaire. Dans une telle perspective, la première ministre britannique n'envisage pas encore le " no deal ", une sortie de l'Union européenne le 12 avril. Elle a déclaré samedi 06 avril qu'il existe désormais une éventualité entre la sortie du Royaume-Uni de l'UE avec un accord ou alors pas de Brexit du tout.
Les échecs rencontrés par Theresa May sur la route de l'adoption de l'accord
La première ministre a connu au moins trois échecs dans ses efforts de faire adopter l'accord de Brexit par la Chambre des communes. Pour ce qui est des députés appartenant à son parti conservateur et ceux du parti unioniste démocrate ( Dup) d'Irlande du Nord qui détiennent la majorité parlementaire, ont voté contre le texte. Seul espoir de May, convaincre l'UE de consentir le report de la sortie du Royaume-Uni de l'UE au 30 juin 2019.
Des pistes de négociation avec l'opposition
Des entreprises sont mises en œuvre par la première ministre pour permettre dans le même temps la sortie de l'impasse parlementaire qu'elle vit aujourd'hui. Sa première cible le Labour, parti d'opposition. " Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d'accord: nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l'UE avec un bon accord et protéger nos emplois ", tels sont les propos de Theresa May contenus dans un communiqué diffusé par ses services. Une base donc pour un compromis avec la majorité parlementaire, seul tremplin pour un Brexit en bonne et due forme.
En dépit de tout, rien est encore sûr. Plus le temps passe, plus le risque d'un recommencement total du Brexit pèse sur la première ministre britannique.
Innocent D.H