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Des cours théoriques et pratiques seront dispensés aux élèves afin de leur permettre d’être à la pointe du numérique non sans bénéficier de ses multiples avantages dans un monde qui se veut désormais un village planétaire. 

 

Dans un monde qui se veut de plus en plus globalisé, l’apprentissage de l’informatique apparait désormais comme un passage obligé. Dans les établissements scolaires de la ville de Garoua, les responsables encouragent les élèves pour cette cause conformément aux programmes en vigueur. C’est le cas du lycée technique de Garoua où certaines spécialités exigent par nature la maîtrise de l’outil informatique. « Comme les spécialités fiscalité et informatique de gestion, géomètre topographe qui doivent forcément faire l’informatique. Au-delà, pour l’ensemble des élèves, l’établissement a mis en place des infrastructures et des équipements. Nous avons de façon spécifique deux salles informatiques d’une capacité de 25 machines au moins fonctionnelles. Nous avons une salle informatique avec des machines neuves de 15 ordinateurs qui ont été fournies par la haute hiérarchie. Il y a aussi les cours théoriques, puisque nous savons, une pratique sans théorie ne peut pas bien évoluer Sali », indique Sali Souaibou, proviseur.

A l’Enieg bilingue de Garoua, des actions sont également menées pour que l’institution ne soit pas à la traîne dans l’apprentissage de l’informatique comme l’explique le directeur, Bernard Boyogueno : « Des enseignements de didactique, c’est-à-dire comment apprendre à nos élèves maîtres à enseigner les TIC, à enseigner et apprendre à l’aide des TIC. Nous avons une modeste salle informatique et à côté de cela crée des fora WhatsApp et autres pour pouvoir permettre à nos apprenants d’échanger avec leurs enseignants au-delà des enseignements en présentiel ».  

Pour s’assurer pour que les cours théoriques et pratiques produisent des résultats probants, des évaluations sont régulièrement organisées. « Première évaluation au niveau purement théorique, mais les enseignants de cette discipline s’arrangent à ce que l’évaluation se fasse également de façon pratique à travers des échanges des travaux et des copies par voie internet, des groupes qu’ils auront créés et saisir des documents à déposer au niveau des enseignants par chaque élève-maître. Lorsque vous demandez à chaque élève-maître d’ouvrir sa bôite mail et d’échanger avec son enseignant, ça lui permet de se familiariser avec cette nouvelle technologie », rassure Bernard Boyogueno, directeur.

L’insuffisance du matériel informatique notée dans certains établissements scolaires de la ville de Garoua, ne fait pas pour autant disparaître l’engouement des élèves à apprendre l’informatique, car ils le savent bien, l’avenir ne se fera pas sans Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Innocent D H

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La cérémonie d’au revoir des boursiers a eu lieu le mercredi 14 août 2019.

Une fois de plus, la République de Chine a octroyé des bourses d’étude aux étudiants camerounais. Il convient de préciser que parmi lesdits étudiants, 45 bénéficient de la bourse du gouvernement chinois et 83 de la bourse de l’Institut Confucius. Selon Wilfred Gabsa Nyongbet, le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup), ces apprenants vont étudier un type de technologie nécessaire pour l’émergence du Cameroun.

Ravi de cette autre opportunité que la Chine donne aux étudiants camerounais, Wilfred Gabsa Nyongbet a déclaré lors de la cérémonie d’au revoir, qu’«il s’agit là d’une véritable démonstration de l’excellente amitié bilatérale entre nos deux pays». Il a ajouté par la suite que le Cameroun est prêt à poursuivre la collaboration dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Présent à la cérémonie d’au revoir susmentionnée, S.E Wang Yingwu l’Ambassadeur de Chine au Cameroun a déclaré que le nombre de bourses chinoises accordées aux étudiants camerounais en 2019 a atteint un niveau record depuis 2006. On a alors appris que rendu à ce jour, plus de 3 000 étudiants camerounais étudient actuellement en Chine. Parmi ces 3000, environ 300 sont bénéficiaires d’une bourse du gouvernement chinois.

Lire aussi : Partenariat : 12 étudiants camerounais bénéficient de bourses de la Corée du Sud

S.E Wang Yingwu a déclaré que «la Chine est prête à travailler avec le Cameroun pour renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation à un niveau plus élevé». Francis Yonkeu Nya, l’un des lauréats des bourses accordées a indiqué que «la Chine est avancée dans les secteurs technologiques, et il y a un transfert de savoir-faire dans sa coopération avec le Cameroun. Cette bourse me donne l’occasion d’étudier en Chine et d’appliquer ce que j’ai appris chez moi».

Il faut noter que la Chine fait partie des pays partenaires du Cameroun. Les domaines du partenariat avec notre pays s’étendent du secteur de l’éducation, les Télécommunications et le social comme les Bâtiments publics, les logements sociaux, l’électrification rurale, l’accès à l'eau potable.

 

Liliane N.

 

 

 

 

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La Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger a reçu sur sa table 1518 dossiers.

Les 1518 dossiers de diplômes obtenus à l’étranger, examinés minutieusement par la Commission suscitée, venaient de 30 pays et de 77 institutions. Ladite Commission a découvert que 44 de ces diplômes étaient faux. Les travaux d’examen se sont déroulés au cours des 92e et 93e sessions de cette Commission. Wilfried Nyonbet Gabsa le Secrétaire général (Sg) du Ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup) qui a présidé les assises, a indiqué que l’examen s’est fait sur la base de l’objectivité, la rigueur et la transparence.

Il convient de noter qu’avant que la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger se saisisse de ces dossiers, ils sont d’abord passés entre les mains des deux sous-commissions nationales. Elles ont siégé les 30 et 31 juillet derniers. Le Pr Yves Emvudu Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup a apporté des éclaircis sur la manière dont ils ont travaillé. «Nous avons effectué une mission au Tchad et les équipes techniques ont effectué des missions dans les différentes Universités d’Etat pour s’enquérir de l’authenticité des diplômes», a-t-il fait savoir.

C’est donc grâce à ce travail, que 44 diplômes ont été déclarés faux. Parmi ces 44, il y avait 40 Baccalauréat, 1 Master et 3 Brevet d’études du premier cycle. 8 dossiers sur les 1518 ont été rejetés. Les motifs étant que les institutions qui les ont délivrés sont non seulement délocalisées mais aussi, non autorisées par l’Etat. «La suite de ce travail réalisé, c’est d’informer le public, la Conac (Commission nationale anti-corruption Ndlr), les institutions universitaires et le grand public national et international que ces différents diplômes sont déclarés faux. Ce sont les diplômes qui n’ont pas été validés par les institutions qui ont eu à les délivrer», a déclaré le Directeur de la coordination des activités académiques au Minesup.         

 

Liliane N.

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Les axes prioritaires de cet évêché ont été déroulés le lundi 24 juin dernier par Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla à l’occasion de la 3e édition des états généraux de l’éducation.

 

Les états généraux de l’éducation sont devenus un rituel au diocèse de Mbalmayo, département du Nyong-et-So’o. Pour la troisième édition, comme à l’accoutumée, Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla, évêque de ce diocèse a d’abord confié le déroulement des travaux à Dieu à travers une messe pontificale en la cathédrale Notre-Dame du Perpétuel secours de Mbalmayo.

 

Au cours de cette eucharistie, le prélat a invité tous les maillons de la chaîne de l’éducation que sont les parents, les fidèles et les enseignants, à ne pas se dérober de leurs missions dans l’éducation des enfants. C’est pourquoi au cours de cette rencontre, Mgr Joseph-Marie-Ndi-Okalla s’est appuyé sur les associations des parents d’élèves pour le renforcement des capacités du personnel dans le cadre de la gouvernance administrative, pédagogique et financière des structures scolaires et les infrastructures pour une action efficace.

 

Avant le début des travaux, l’évêque de Mbalmayo dans son mot de bienvenue a dressé l’état de lieux de l’éducation dans son évêché. « Notre diocèse par ses écoles, ses collèges et institutions de l’éducation apporte sa contribution à l’Etat, à travers la transformation et l’édification des citoyens », a rappelé le prélat.  Avec ses propres ressources et grâce à l’évangile et à la foi, les maillons impliqués unissent leurs intelligences pour trouver des solutions aux problèmes de cet ordre d’enseignement.

 

Pendant les travaux, il a été question d’évaluer le chemin parcouru depuis la première édition au cours de laquelle l’on a défini la vision et les termes de référence. Ainsi, toute la communauté éducative sous la houlette de Mgr Joseph Marie Ndi-Okalla a ciblé les champs partagés avec les autres à travers la mutualisation des expériences et la révision de la ressource humaine qui est le premier capital, la pédagogie, la didactique qui est le cœur de l’éducation, les infrastructures et la maintenance. 

 

« Nous n’avons pas de laboratoire d’informatique, de science, nos salles de classe son mal fichus », a relevé l’évêque. La gouvernance managériale n’était pas en reste.

 

Otric N.

 

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C’est le constat fait par le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance qui était en conférence de presse ce dimanche. 

 

Des milliers de jeunes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis trois ans en raison de l'interdiction de l'éducation par des groupes armés du mouvement sécessionniste, a constaté le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF).

 

Lors d’un point de presse donné à Genève en début de week- end, le porte-parole de l’UNICEF, Toby Fricker a révélé qu’« au moins 74 écoles ont été détruites, tandis que les élèves, les enseignants et le personnel scolaire ont été exposés à la violence, aux enlèvements et à l'intimidation par des groupes armés dans les deux régions en crise… ».

 

Il poursuit dans la même logique : « Depuis 2018, plus de 300 élèves et enseignants ont été enlevés. Après des expériences traumatisantes, ils ont tous été relâchés par la suite. 80 % d’écoles ont été fermées, touchant plus de 600 000 enfants, à travers le Nord-Ouest et le Sud-Ouest…».

 

« Le ciblage de l'éducation met en danger l'avenir de toute une génération d'enfants », a déploré le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.

 

« Lorsque les enfants ne vont pas à l'école, ils courent un plus grand risque d'être recrutés par des groupes armés et sont plus susceptibles d'être exposés au mariage d'enfants, aux grossesses précoces et au traumatisme et à la détresse émotionnelle de longue durée que ces expériences entraînent », a-t-il souligné.

 

L’agence de l'Organisation des Nations unies consacrée à l'amélioration et à la promotion de la condition des enfants plaide pour que les écoles et les salles de classe puissent offrir aux enfants des espaces sûrs pour apprendre, pour être avec leurs amis et pour retrouver un sentiment de normalité dans leur vie quotidien : « Face à cette situation de crise, l'UNICEF appelle toutes les parties au conflit à protéger tous les enfants et leur famille et permettre l'accès humanitaire à toutes les personnes dans le besoin, conformément au droit international humanitaire. Le Fonds exhorte aussi à protéger et rouvrir les écoles et assurer des espaces d'apprentissage sûrs pour les enfants sans condition », a déclaré Toby Fricker

 

L’organisation annonce qu’elle a besoin de 20 millions de dollars pour répondre efficacement à l'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest cette année.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Mboke Ntual Godlive, vient d'effectuer une tournée dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas dans la région de l'Est au Cameroun pour toucher du doigt le niveau de réalisation de chantiers dans son territoire de compétence. Il a également pris part au conseil municipal de la commune.

 

L'administrateur civil principal, Mboke Ntual Godlive, s'est rendu ce vendredi dans l'arrondissement de Mboanz à Angossas pour s'imprégner du niveau d'avancement des projets financés par le gouvernement camerounais. C'est par le chantier de construction de l'hôtel de ville que l'hôte de Marie claire Tsitsol, maire de la commune d'Angossas a démarré son inspection. Ici, la fondation du bâtiment déjà achevée, les ouvriers s'activent dans la presse des parpaings en terre cuites, les fausses pour les toilettes déjà creusées... « Ce descente en ce lieu, me permet de m'assurer de la qualité des travaux qui sont faits. » précise Mboke Ntual Godlive, préfet du département du Haut Nyong sur le site.

Selon l'entrepreneur Roger Clair Metengo : « Le bâtiment en construction de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas est un bâtiment R+1. Actuellement nous sommes en pleine relance après arrêt des travaux. Cette mission de contrôle de l'hôtel de ville de la commune d'Angossas de construction est une invite à plus de professionnalisme et au respect du cahier de charge. Nous avons repris les travaux le lundi 12 février 2019. C'est la mission de promotion du matériel locaux (Mipromalo) qui exécute les travaux et le coût du projet est d'environ 209 millions de francs CFA ». Le chantier ne connaît aucun problème depuis la reprise des travaux le 12 février dernier. La seule difficulté dont fait face la maîtrise d'œuvre est « l'épineux » problème d'état de  route. 

Après l'hôtel de ville, le préfet Mboke Ntual Godlive, a visité le chantier de construction des salles de classe de l'école bilingue d'Angossas, deux bâtiments de quatre salles avec bureaux pour la direction et des toilettes. La durée des travaux actuellement fixée à trois mois, les travaux de construction sont à mis parcours de la consommation des délais et déjà à plus 70% de réalisation. « On a eut un retard sur les travaux suite au refus du propriétaire de l'espace préalablement retenu pour la construction de l'école bilingue d'Angossas. Une situation qui a obligé l'exécutif à la délocalisation du site pour ce nouvel emplacement », justifie Jean Alain Kanga, chef de chantier. Ce dernier emploie douze personnes pour la réalisation des travaux. 

Le lycée d'Angossas pourrait devenir lycée bilingue après la première promotion du First school leaving certificate cette année scolaire 2018/2019.

L'autorité administrative s'est ensuite rendue à l'école publique de Nkono pour toucher du doigt la construction d’un bloc de deux salles de classe avec bloc administratif équipé et un bloc latrine à trois compartiments. Projet financé par le Programme national de développement participatif (Pndp). Cet établissement est dirigé par Gustave Mathieu Mimbang depuis l'année scolaire 2017/2018. L'école compte trois enseignements dont le directeur et deux maîtres vacataires. Ceux-ci prennent en charge quatre-vingt-dix (90) élèves répartis de la Sil au Cours moyen deuxième année (Cm2).

La tournée s’est poursuivie par le chantier de construction de l'école maternelle de la ville. Cette école qui sera bientôt achevée, est constituée d’un bloc de deux salles de classe avec bureaux et douches modernes. Elle compte 54 élèves subdivisée en deux sections : « la petite section compte 34 élèves et la grande 20 ». Elle est dirigée par Eugénie Yanga Dang depuis septembre 2016, assistée de deux enseignantes vacataires.

C'est par l'École publique d'Angossos 2 que Mboke Ntual Godlive a achevé sa tournée. La construction de ce chantier est prise en charge par le Projet d'appui à la scolarisation dans les zones d'éducation prioritaire (Paspep). « Le Paszep consiste à construire un bloc administratif, deux blocs de salles de classe, d'un logement pour le directeur, d'un logement pour les enseignements, deux bloc latrines, une clôture de 400 mètre linéaire »., présente Meli Saha Franquine, technicienne de suivi du projet pour le compte de ECTA-BTP SARL. En

rappel, c'est l'établissement Lang service SARL, qui a gagné le marché de construction de cet établissement scolaire primaire publique et le Financement est de la banque islamique.

 

Bossis Ebo'o, de retour d'Angossas

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Sous le thème « connected Commonwealth », les lycées de la ville ont saisi le prétexte pour réitérer leur attachement à cette journée qui célèbre la victoire des pays regroupés au sein de cette organisation placée sous l’égide britannique.

 

Créé par la Grande Bretagne dans le but d’accompagner ses ex colonies vers le développement. Il est devenu une tradition, la célébration de de la journée du Commonwealth dans les pays membres. Membre de cette organisation des gentlemen depuis le 16 octobre 1995, le Cameroun marque chaque année pendant cette journée, un temps d’arrêt pour mener des activités marquant la célébration de la journée. Dans la région du Nord, les structures qui retiennent particulièrement l’attention, ce sont les établissements d’enseignement secondaires où diverses activités sont mises sur pied pour marquer d’une pierre blanche l’évènement.

Cas pratique, le lycée bilingue de Garoua, une table ronde a été organisée par les responsables de cet établissement. « Il est question pour nous d’édifier les élèves sur l’essence même du Commonwealth et les actions qu’il mène au quotidien, identifier les pays membres de l’association, présenter le but poursuivi par cette dernière et surtout procéder à l’analyse et l’explication du thème de la journée aux apprenants », selon Oumarou Souley, animateur pédagogique bilinguisme.

L’autre point majeur ayant ponctué les activités, il s’agit des quiz. Les apprenants ont fait des jeux questions-réponses pour jauger leur niveau de culture sur le Commonwealth et partager des idées avec leurs camarades.

Au sortir de ces séries d’activités, les encadreurs sortent mieux convaincus d’avoir su mettre à la disposition de leurs élèves, les rudiments nécessaires pour la connaissance et la compréhension des particularités du Commonwealth. La modératrice de la table ronde Ambala Charonne qui est une élève, assure avoir constaté que ses camarades étaient contents et repartent avec un background plus lourd sur la connaissance les pays membres cette organisation qui a une renommée internationale.

En ce qui concerne le Lycée bilingue de Garoua Ngalbidjé, l’occasion est trouvée de s’interroger sur la politique éducative en faveur de la valorisation du Commonwealth. A l’évidence, des efforts énormes sont consentis. « Des leçons sur cette journée sont dispensées depuis le matin pour justifier les élèves sur l’importance de la célébration », a ajouté Oumarou souley.

Au-final, le constat est clair que dans les établissements d’enseignements secondaires de Garoua, la journée du Commonwealth n’est pas passée inaperçue, preuve palpable, la palette d’activités qui ont meublé ladite journée.

 

Innocent D H

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L’office du Baccalauréat du Cameroun a rendu public le 28 février 2019, le classement comptant pour l’année 2018.

Pour certains observateurs, ce n’est pas surprenant de retrouver une énième fois, le collège Jean Tabi à la tête du classement des meilleurs établissements scolaires au Cameroun. L’établissement privé confessionnel de Yaoundé affiche un taux de réussite de 100%. D’après le palmarès des lycées et collèges rendu public par l’office du Baccalauréat du Cameroun (Obc), le collège Jean Tabi est suivi par le collège François-Xavier Vogt de Yaoundé avec un taux de réussite de 98,84%. Le collège Liberman situé dans la ville de Douala arrive en troisième position avec 98,75% de taux de réussite. Une fois de plus l’enseignement privé démontre sa suprématie au Cameroun.

Dans le classement de l’Obc, le premier établissement scolaire public occupe la 12e position. Il s’agit du lycée technique professionnel agricole de Yabassi dans la région du Littoral, qui affiche un taux de réussite de 88,61%. Après quatre collèges on retrouve le lycée de Djeu à Fongo Tongo, dans la région de l’Ouest. Il est classé 17e. Avec les lycées d’Apouh à la 22e place toujours à Fongo Tongo, de Bépanda à la 25e place et celui de Ndog-Passi à Douala, on totalise juste cinq établissements publics dans le top 30 de ce classement de 1201 établissements. Le dernier du classement est le lycée technique de Bahouan à l’Ouest.  Il présente un taux de réussite de 8,57%.

Selon les responsables de l’Obc, pour figurer dans le palmarès, l’établissement doit être agréé par le Ministère des Enseignements secondaires, appartenir à un ordre d’enseignement relevant du public, du privé laïc ou du privé confessionnel et avoir présenté au moins 60 candidats aux examens organisés par l’Obc, entre autres.

A titre de rappel, le collège Jean Tabi était premier au classement des établissements aux examens d’enseignement général et technique en 2017.

Cette fois-ci, l’Obc a également dévoilé dans son édition 2018 du palmarès de l’Obc des tableaux des meilleurs lauréats par examen. Le meilleur lauréat national est Aaron Clotaire Metchinjin du lycée de NkolEton à Yaoundé. Il a obtenu une moyenne générale de 18,00/20 au Baccalauréat C. Ornella Dimo Kitio, la meilleure fille sur le plan national avec 16, 61/20 au Baccalauréat C a également été mise en lumière. Tout comme Erica Audrey Mengue Nten, 10 ans, la plus jeune lauréate. Elle est issue du lycée classique de Sangmélima dans le Sud et est lau réate au Probatoire D avec une moyenne générale de 10,00/20. La doyenne, Marie Ngo Kapna, 58 ans, élève aux cours du soir « Télé Africa school » de Yaoundé et ayant présenté le Baccalauréat A4 Espagnol, n’a pas été oubliée.

En ce qui concerne le classement régional, l’Institut polyvalent bilingue la Pintade de Ngaoundéré dans l’Adamaoua, arrive en tête. Il est suivi du collège Jean Tabi du Centre et la région de l’Est vient en troisième position, avec le collège Bary de Batouri. Le collège Sonara de Limbé dans la région du Sud-Ouest, boucle le classement.

 

Liliane N.

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La révélation a été faite, le vendredi 23 février par le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa, au cours d’une cérémonie de remise de 1000 tables bancs aux différents établissements.

 Ce n’est plus un secret pour personne, dans l’arrondissement de Tcheboa dans la région du Nord. Plus de 25 000 élèves ont étudiés, assis à même le sol pour l’année scolaire 2018/2019 dans l’arrondissement de Tcheboa . Des écoles situées dans les localités  ont vu leurs effectifs triplés voire plus, du fait de l'accueil des élèves  des parents. Le déficit énorme en enseignant s’est encore aggravé par l’instabilité au poste des enseignants en cours d’intégration et des affectations effectuées en milieu d’année dans cet arrondissement.

«  Au total, il s’impose un besoin de  200 personnels administratifs dans le département du Tchéboa , 500  personnels enseignants, toutes disciplines confondues. Au niveau des infrastructures, certains établissements fonctionnent dans des locaux d’emprunt. Les besoins en construction s’élèvent à 350 salles de classe, 20 ateliers, 52 blocs administratifs, 200 logements d’astreints et en réfection de 34 salles de classe  et plus de 25 000  élèves étudiés au sol  », constate  un proche collaborateur du délégué d’arrondissement   des enseignements secondaires.

Pour résoudre une partie des problèmes dans son arrondissement , le vendredi 23 février 2019 le Maire de la Commune de Ngong, Ahmadou Ahiwa a remis plus de 1000 tables bancs aux différents établissements maternels, primaires et secondaires de cette unité administrative dirigée par le Sous-préfet Nkolo Eva Emmanuel : « Le don de 1000 tables sur fond Feicom n’est qu’un début de solution, nous recherchons encore d’autres sponsors pour améliorer les conditions d’apprentissage aux enfants »,indique le maire de la commune de Ngong avant de renchérit , « un banc prend trois élèves et si l’on fait le ratio, il nous faut au moins 8334 tables. En cette année 2019, sur fond propre de la Commune, il est prévu la confection de 600 autres ».

Le personnel enseignants n’est pas en reste, obligé de travailler debout des journées entières fautes de siège, dans ces écoles abandonnées à elles-mêmes depuis plusieurs années. Ces derniers se sont exprimés au cours de la dite  cérémonie de remise d’un don de tables-bancs effectué par la mairie de Ngong « C’est une bonne chose que nous puissions enfin voir un geste aussi minime soit-il.

Nous souhaitons surtout que les choses ne s’arrêtent pas là, que les pouvoirs publics nous viennent véritablement en aide, parce que nous évoluons dans des conditions vraiment difficiles » confie le directeur de l’école publique de Tcheboa.

 

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Malgré la volonté des autorités en charge de l’éducation au Nord, le bilinguisme  semble boycotté dans cette partie du pays.

 

Selon les autorités en charge de l’Education au Nord-Cameroun, les populations préfèrent le fulfuldé à l’anglais. L’anglais n’est pas la chose la mieux partagée dans la région du Nord où la langue officielle dominante reste le français. Ce constat a été fait il y a quelques semaines à Garoua, lors de la clôture de la semaine du bilinguisme, au collège Moderne de la Bénoué .

L’hymne national entonné en anglais a été proprement malmené. "C’est le Cameroun qui est bilingue et non les Camerounais. Même le français dépasse les élèves combien de fois l’anglais", relève ironiquement un enseignant du lycée Bilingue de Garoua . Le discours de lancement du délégué régional des Enseignements secondaires pour le Nord, a été partiellement rédigée en anglais.

Le délégué régional a servi en anglais à l’assistance des phrases détachées, le tout dans une lecture saccadée et émouvante. A l’analyse, la semaine du bilinguisme dans la région du Nord se réduit aux activités sportives, tables rondes, activités culturelles et autres ripailles pendant cinq jours. Même si l’inspecteur pédagogique régional chargé de la promotion du bilinguisme n’en est pas convaincu.

"La  région du Nord  compte plus de 20 écoles primaires bilingues, collèges et lycées. Chaque département dispose d’un établissement scolaire bilingue. C’est le signe de notre souci de la promotion du bilinguisme", déclare-t-il.

Toutefois, le quota d’heures allouées à la langue de Shakespeare dans les emplois du temps sont infines. Cinq heures de cours par semaine au Lycée de Pitoa. Par ailleurs, “Comment voulez-vous que les élèves soient bilingues lorsque ces derniers fuient les cours. D’abord qu’ils ont de la peine à s’exprimer en français. Ils préfèrent le fulfulde à tout. Bien sûr que le bilinguisme n’est pas l’affaire de tous les Camerounais, mais le cas de la région du Nord est grave", se plaint un enseignant de langue anglaise  à Garoua.

La préférence des citoyens de la région du Nord, voire de toute la partie septentrionale du pays pour le fulfulde, langue véhiculaire plutôt populaire, repose le problème du multilinguisme au Cameroun et, partant, de l’appropriation d’une ou de plusieurs langues nationales comme langue officielle à côté des langues coloniales importées. Il est peut-être temps, face à la résistance des peuples du Cameroun à se voir imposer certaines langues, d’envisager comment prendre en compte les réalités linguistiques locales pour réinventer une pédagogie fonctionnelle de pénétration des langues officielles. Mais pour le moment, on est bien obligé de constater que c’est encore le rejet de l’anglais dans  la région du Nord-Cameroun. Ce qui suscite des critiques d’observateurs avertis.

Dibe Hamadou , un parent d’élèves croit savoir qu’il n’existe d’établissement bilingue public que de nom à Garoua : "C’est deux blocs séparés. On enseigne en anglais dans l’un et en français dans l’autre. Cela ne promeut pas le bilinguisme". La proportion d’enseignants de langue anglaise dans la région du Nord-Cameroun est l’une des plus faibles du pays. Les écoles primaires ne disposent presque pas d’enseignant dans cette matière. "C’est chaque maître qui donne le cours d’anglais aux élèves. Ce n’est qu’au secondaire qu’ils peuvent véritablement connaître ce que c’est que l’anglais", confie un enseignant de l’école primaire.

 

Félix Swaboka

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01