L’ancienne secrétaire de la fédération départementale MRC du Nde Maître PETNGA Épouse TCHOUMI est désormais la nouvelle présidente régionale du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (Mpcn) de Paul Éric kingue.
Dans la décision numéro 102/PN/MPCN du 07 novembre 2019, l’ancienne secrétaire de la fédération MRC du Nde a été nommée présidente de la fédération régionale du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) dans la région de l’ouest.
Notons que depuis la libération le 05 octobre 2019 du Pr Kamto et Cie par un acte du président de la République, Paul Biya, au lendemain de la tenue du Grand Dialogue National (GDN), le climat est loin d’être serein entre Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et Paul Éric Kingue, leader du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN). La pomme de discorde serait la décision par Maurice Kamto et ses partisans de rejeter les clauses qui liaient ces deux formations politiques.
Dans ses sorties épistolaires sur les plateaux de radios, de télévisions, et sur les réseaux sociaux ces derniers temps, l’ancien maire de Njombe Penja, s’insurgeant contre le manque de la personnalité chez les cadres du MRC, rappelle à tout va, le principe de la coalition. “Si un parti investi les candidats dans une localité, l’autre doit s’abstenir et se contenter de soutenir la liste du parti allié”, indiquait Paul Éric Kingue. À ce titre, le président du MPCN a formulé le vœu de déposer les listes dans tout le Moungo, au regard de son implantation dans ce département. Ce que les cadres du MRC ont rejeté à bloc. Se sentant outré et trahi, Paul Éric Kingue va tourner le dos à cette fameuse alliance pour laquelle il a passé neuf mois en prison, non sans inviter les siens à un déploiement sans précédent sur le terrain. Lui qui fut le directeur de campagne du Pr Maurice Kamto à la présidentielle du 07 octobre 2018.
Marcel Ndi
Le Tribunal de Grande instance du Mfoundi à Yaoundé, a renvoyé jeudi dernier, le procès de Mamadou Mota au 28 novembre 2019.
Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Mamadou Mota, sera encore au Tribunal de Grande instance du Mfoundi à Yaoundé, le 28 novembre prochain. Ce nouveau report a été prononcé au cours de l’audience de jeudi 20 novembre 2019. Le Tribunal devait, à cette séance, se prononcer sur la demande de remise en liberté immédiate (habeas Corpus) de cet homme politique. Mais quelques minutes ont suffi aux juges, pour reporté l’affaire dans une semaine. Le tribunal a demandé au plaignant, d’apporter des pièces complémentaires dans son dossier, entre autres, le certificat d’appel, les décisions rendues dans d'autres juridictions.
A en croire le premier vice-président de ce parti d’opposition camerounais, présidé par Maurice Kamto, ce procès est une « manœuvre » du pouvoir, dans le but de l'écarter des prochaines élections législatives et municipales, prévues en février 2020, dans sa région natale, l’Extrême-Nord. Mamadou Mota a été arrêté le 1er juin 2019 à Yaoundé, dans le cadre de la marche pacifique initiée par son parti avec certains militants. Cet opposant politique a également écopé de deux ans de prison dans une autre affaire en fin septembre 2019 pour « Rébellion en groupe ». Il était poursuivi par le tribunal de première instance d’Ekounou, à Yaoundé pour son implication dans la mutinerie intervenue à la prison centrale de Yaoundé le 22 juillet dernier. De nombreux détenus de la crise anglophone avaient manifesté ce jour là, à l’intérieur du pénitencier de Yaoundé, pour exiger l’amélioration de leurs conditions de détention et leur jugement.
Marie Mgue
Ils ont été choisis par d’autres militants ayant passés les neuf mois de détention comme eux.
Dans les listes du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), on va retrouver ses militants qui ont été détenus pour les marches organisées en début de cette année 2019. Etant sortis de prison au moment où les partis politiques se préparent pour les élections législatives et municipales de 2020, ces ex-détenus se sont aussi lancés dans la mouvance. Ayant décidé de prendre part au double scrutin qui aura lieu le 9 février 2020, ils se sont rassemblés pour choisir ceux d’entre eux qui devront compétir.
A Bafoussam, la rencontre a eu lieu le 21 novembre 2019. «Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi», déclare André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.
Le militant qui fait partie des ex-détenus du Mrc dans la région de l’Ouest, fait savoir qu’être candidat aux élections législatives et municipales de 2020, est en quelque sorte une récompense pour le temps qu’ils ont passé en détention.
« J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », ajoute-t-il.
Tout comme lui, d’autres militants ont été désignés au cours de la rencontre susmentionnée. Ils vont compétir pour les municipales à Bafoussam 1er, Bafoussam 2e, Bafoussam 3e et dans d’autres villages de la Mifi.
Liliane N.
Le cadre politique fait cette sortie aux micros de nos confrères de Abk. Une radio locale de la capitale économique du Cameroun.
Emmanuel Nkom est connu pour sa grande gueule. Ce jeudi, il réagit à l'actualité au Cameroun sur Abk radio, ceci en posture d'invité de la matinale. Depuis le début de la constitution des listes de candidatures pour les élections locales de 2020, on assiste à des plaintes diverses. Certains candidats accusent les autorités de refuser de signer les documents. Dans cette mouvance, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est au premier plan.
Dans tous les coins et recoins du pays ils se plaignent du comportement des sous-préfets. Depuis ce jeudi, une vidéo fait le tour de la toile à ce sujet. On y découvre le Pr Fogue, trésorier du Mrc dans une rixe avec un individu devant une sous-préfecture. Pour Emmanuel Nkom, cette attitude est irresponsable.
« Le Pr Fogue a le droit de défendre sa boutique mais pas le droit de salir la République. Les autorités procèdent aux contrôles avant de signer les documents et pour le cas de ces élections locales, les autorités ne vont pas déroger à la règle. L'administration n'est pas un organe du Rdpc », clame ce dernier sur Abk radio. Une posture qui contraste avec les réalités du terrain. Dans le fond, les militants du Mrc ne sont pas les seuls à se plaindre du jeu trouble des sous-préfets. Le parti de Cabral Libii dénonce aussi cette attitude.
Chemin faisant il en profite pour jeter quelques fleurs au vieux lion, président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. « Au Rdpc, nous avons la chance d'avoir un homme comme Paul Biya. Si vous allez à une élection, acceptez les résultats d'avance, même si vous êtes perdant », commente le banquier à la retraite.
Un pied de nez aux militants du Mrc, qui contestent la victoire de Biya à la présidentielle d'octobre 2018. L'homme politique croit ainsi que la posture du parti de Maurice Kamto en ce moment entre dans cette lancée. Montrer aux yeux du monde que l'administration est à la solde du pouvoir, conclusion, même signer un document relève de la magie.
N.O
Annoncée pour se tenir ce samedi au petit stade de Bonamoussadi, le meeting de Maurice Kamto a été interdit par le sous – préfet de Douala Ve ainsi que par le Préfet du Wouri. Hier soir, le parti de la renaissance a annoncé qu’ils vont reprogrammer le meeting pour une date ultérieure.
Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun avait, après la décision d’annulation par le sus préfet de Douala Ve, choisi la voie républicaine de la justice pour contester la décision de l’autorité administrative. Le juge a rendu sa décision en fin de journée de ce vendredi 8 novembre. En somme, le juge dit :
« Statuant publiquement (…), ordonne la jonction de la demande principale et la demande additionnelle pour cause de connexité. Constate la pertinence du risque de trouble à l’ordre public allégué par le sous préfet de Douala Ve. Constate la pertinence des considérations tenant au risque de trouble à l’ordre public invoqué par l’autorité administrative.
En conséquence, rejette la demande du MRC. Le condamne aux dépens. »
Une décision qui ne fait pas les affaires du parti de la renaissance. Les responsables du parti ont qualifié cette décision de politique dans un communiqué signé du secrétaire général du MRC. De toute façon, le parti de Maurice Kamto fait le choix de l’apaisement en annonçant que le directoire procédera à une reprogrammation du meeting à une date ultérieure.
Par ailleurs, le MRC dénonce la volonté systématique des acteurs de l’administration publique à nuire de toutes les manières au parti. Des agissements qui portent un coup à la démocratie camerounaise et discrédite le pays de Paul Biya auprès des partenaires internationaux.
Le contenu du communiqué signé par le Secrétaire Général du MRC, Alain Foguet.
« A la suite d’une interdiction illégale de son meeting pacifique prévu le samedi 9 novembre 2019 par monsieur le sous – préfet de Douala Ve, le MRC avait saisi le tribunal de grande instance du Wouri qui a rendu ce vendredi 8 novembre 2019 une décision politique et inique.
Le MRC prépare dès à présent une reprogrammation de ce meeting à une date ultérieure qui sera communiquée très prochainement.
Le MRC appelle l’opinion publique nationale à constater avec lui la stratégie sordide du régime visant à l’éliminer du jeu politique par de basses manœuvres de diabolisation et de terrorisation des populations, à défaut de l’interdire purement et simplement. »
Douala sera calme ce samedi.
Stéphane NZESSEU
C’est dans le cadre de l’émission « LA VERITE EN FACE ». Un programme hebdomadaire d’entretien entre trois journalistes et une personnalité de la scène publique camerounaise ou internationale.
L’information filtre des coulisses de l’émission que dirigent le trio, Cédric Noufele, Jonathan Navila et Duval Fangoua. Le Professeur Maurice Kamto est attendu à Douala dans la journée du samedi 09 novembre 2019, à la faveur du meeting convoqué par le MRC au petit terrain Bonamoussadi.
LA VERITE EN FACE est une émission d’entretien avec des acteurs de la scène politique camerounaise. Il s’agit d’un interrogatoire musclé et sans complaisance des ténors de la rédaction centrale d’Equinoxe TV de Douala. Pendant près de deux heures, un invité répond aux questions des journalistes qui tournent le plus souvent autour de l’actualité, la marche du Cameroun et des questions de développement. L’une des particularités de ce programme est le bilinguisme de sa conduite. En effet, la présence de Jonathan Navila est une belle ouverture qui permet de relayer les points de vue de toutes les sensibilités de la nation.
Cette sortie dans le cadre de l’émission LA VERITE EN FACE du Professeur Maurice Kamto sera la toute première en télévision depuis sa libération le 5 octobre dernier. Jusqu’ici, le Président Kamto s’est abstenu de se répandre dans les médias. Hors mis quelques interventions sur RFI il y a quelques semaines et sur la Radio Tiemeni Siantou (RTS une radio urbaine à Yaoundé), il n’a fait aucune apparition et il ne s’est pas encore exprimé sur deux heures de temps comme cela sera le cas ce dimanche.
Encore faudrait–il qu’il n’y ait rien qui vienne empêcher la tenue du programme. En effet, des doutes pèsent sur la possibilité pour Maurice Kamto d’accéder à la ville de Douala. Plus encore, les pontes du régime de Yaoundé peuvent utiliser des moyens de pression parallèle pour interdire soit la production de l’émission ou encore sa diffusion sur les antennes de la télévision équinoxe. Le dernier exemple en date est le malheureux évènement survenu au Professeur Edmond Biloa, Vice recteur de l’Université de Yaoundé 2, qui a été sommé par la hiérarchie de son parti de quitter le plateau de l’émission Equinoxe Soir le 05 novembre dernier. On n’est pas à l’abri d’un autre scandale.
De toute façon, la télévision équinoxe s’apprête à faire des records d’audience jamais atteint ce dimanche.
Stéphane NZESSEU
Le sous-préfet de Douala 5e et le Préfet du Wouri viennent d’interdire le meeting de ce samedi 09 novembre, annoncé par le MRC pour se tenir dans la capitale économique. Une interdiction justifiée par le risque de trouble à l’ordre publique selon l’autorité administrative.
Il a fallu qu’ils s’y mettent à deux cette fois pour interdire le meeting du MRC dans la ville de Douala. D'abord le sous-préfet de Douala 5e qui reçoit la déclaration de la manifestation publique du parti de Maurice Kamto à Bonamoussadi ce samedi 09 novembre 2019. Réagissant à cette déclaration, le sous-préfet va signer un arrêté interdisant ce meeting le 31 octobre 2019. Chose curieuse, il va produire un deuxième document le 07 novembre pour réitéré cette interdiction. Comme pour se rassurer son interdiction a bel et bien été enregistrée et intégrée par les militants du MRC.
A la lecture des justificatifs énumérés par le sous-préfet de Douala 5e , on tombe des nues et on est poussé à se demander si on est dans une véritable république ou une dictature hitlérienne. Tenez, l’autorité administrative évoque comme raison d’interdiction du meeting politique d’un parti politique légal et de notoriété au Cameroun,
- L’absence de l’accord du gestionnaire propriétaire du site retenu pour ladite manifestation ;
- Des individus aux intentions douteuses peuvent infiltrer vos rangs pour poser des actes de nature à troubler l’ordre public.
Or, il n’existe aucun document prouvant les allégations du sous-préfet à l’endroit du gestionnaire du petit terrain de Bonamoussadi qui a bel et bien donné son quitus pour la tenue de ce meeting. Par ailleurs, lorsqu'un sous-préfet juge que des personnes aux intentions douteuses peuvent entrer en scène, on est bien surpris qu’il ne choisisse pas de mobiliser les forces de maintien de l’ordre pour encadrer la manifestation. Au contraire, dans l’article 2 de l’arrêté, il choisit de mobiliser « toutes les forces de l’ordre » pour réprimer quiconque irait à l’encontre de cette décision.
La sortie du Préfet du Wouri sera tout autant inquiétante pour la démocratie au Cameroun. L’autorité administrative estime pour sa part que le stade de Bonamoussadi n’est pas approprié pour un tel meeting. Et au lieu de prescrire un autre site, il choisit lui aussi d’interdire avec violence. Voici le contenu de sa note.
« Le Préfet du Wouri a l’honneur d’informer l’opinion publique, que les responsables locaux du parti dénommé Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui projettent d’organiser un meeting dans la journée du 09 novembre à Douala, n’ont pas pu obtenir un espace ouvert approprié pour ce type de manifestation.
En conséquence, ledit meeting, bien que déclaré ne peut avoir lieu ou se tenir à la date sus indiquée. Le Préfet invite à cet effet, les responsables et militants de cette formation politique à s’abstenir d’entreprendre toute démarche improvisée qui viserait à créer soit des attroupements peu contrôlés sur la voie publique, soit des vacarmes en des lieux non autorisés. »
Les administrateurs camerounais semblent politisés et font très mal à la démocratie.
Stéphane NZESSEU
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun était dans la capitale régionale de l’Ouest ce jeudi. Maurice Kamto est descendu s’incliner devant les victimes de la catastrophe de Gouache. Mais cela n’a pas été possible du fait de l’affluence qu’a entraîné sa présence dans la ville de Bafoussam.
Jamais une telle affluence ne s’était vue dans la capitale régionale de l’Ouest Cameroun. Même les derniers meetings du RDPC n’ont pas mobilisé le tiers des populations sorties ce jeudi à Bafoussam. Ils sont tous venus animés du seul désir de toucher du doigt le candidat sorti deuxième de l’élection présidentielle de 2018. Sans aucun mot d’ordre préalable, dans la spontanéité, des foules se sont massés le long des rues lors du passage du Président Maurice Kamto dès son arrivée à Bafoussam.
En effet, les populations ont stoppé le cortège qui avait à son bord Maurice Kamto dès l’entrée de la ville. Comme s’étant passé le mot, ils ont fait descendre leur leader pour une marche inédite dans les rues de Bafoussam. Des camerounais de diverses origines chantant et scandant des slogans à l’honneur de Maurice Kamto. Arbre de la paix à la main, ces citoyens ont improvisé une procession longue de plusieurs kilomètres, dans le but de conduire le Président Maurice Kamto vers le site de la catastrophe de Gouache.
La liesse est générale, pas d’escorte policière ou militaire, pas de casse, pas de désordre particulier dans la ville. Les militants et sympathisants du MRC et de son patron politique ont volontairement constitué une haie d’honneur pour encadrer la procession vers le lieu du sinistre. Cohésion parfaite entre marcheur de circonstance, conducteur de moto taxi et autres automobilistes s’étant introduit dans le décor en route vers Gouache. Cela ne s’est jamais vu à Bafoussam.
Lire aussi : Eboulement de terrain à Bafoussam : Maurice Kamto accuse le laxisme du gouvernement
Durant des heures, mototaxi, commerçants, jeunes et moins jeunes ont cessé leurs activités pour se mettre dans la file de Maurice Kamto et des siens. Le passage de la grande procession dans plusieurs quartiers de la ville amenait certains travailleurs à délaisser leurs bureaux pour venir vivre ce moment historique pour la solidarité nationale et le vivre ensemble. La communion était parfaite entre le peuple venu très nombreux et l’homme politique Maurice Kamto. D'après des chiffres avancés par certains observateurs, à l’instar de Boris Bertolt, ces manifestants pouvaient se compter à plus d’un million de citoyens. La visite de Maurice Kamto à Gouaché avait tous les allures d’un meeting bien que n’en n’étant pas un.
Stéphane NZESSEU
Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.
« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun.
Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !
« Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour l’endormir, ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone.
Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se sont vite remis au travail pour hypothéquer les résolutions de ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?
Il n’a pas fallu 7 jours, pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour montrer qu’on était là. Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ? L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».
« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les bagnards comme Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.
Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).
Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona se sont imposés des acrobaties langagières pour présenter la pire image du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.
Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya, Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat avaient imposé dans l’opinion nationale que Paul Biya aura forcément le prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages des urnes !
Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel. Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».
« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et, pire encore, sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré et après le Grand dialogue national. On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN.
Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand dialogue national On ne le connaît pas ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».
La presse nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils ne se parlent plus comme avant. Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ».
Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone « pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?
Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone on confirme l’information. Des témoins précisent sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui commettent des crimes dans la zone anglophone seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux, par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.
Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».
N.R.M
L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est « un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».
Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».
Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord et dans les régions anglophones. Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».
« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».
Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».
Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.
Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».
Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.
Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.
Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.
Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.
Nicole Ricci Minyem