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mardi, 14 janvier 2020 07:33

Paul Atanga NJI menace à nouveau le MRC

Le ministre de l’Administration territoriale s’en est pris de nouveau au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et à ses militants. Dans un style qui lui est propre, il a réitéré quelques menaces déjà entendues à l’endroit de Maurice Kamto et de son parti.

 

En ouvrant la première conférence semestrielle des gouverneurs de région ce matin à Yaoundé, le ministre de l'administration territoriale a remonté les bretelles aux partis qui sont selon lui agissent "contre le développement " en refusant d'aller aux élections. Allusion à peine voilée au parti de Maurice KAMTO qui boycotte le double scrutin législatif et municipal du 09 février prochain ajoutant que le boycott des élections est "anti constitutionnel" au Cameroun.

Paul Atanga NJI est clair. Parlant en des mots à peine voilés, il va sans ambages prévenir le MRC de ce qui l'attend. Il affirme : « Malgré les écarts de comportement de certains acteurs politiques qui prônent le boycott du double scrutin du 09 février 2020, l’Etat respecte leur choix, car ils sont libres de participer ou de ne pas participer à une élection. Par contre, ce qui est inacceptable et intolérable, c’est de dire par exemple que « je n’irai pas aux élections et je ferai tout pour empêcher les autres Camerounais d’exercer leur droit de vote le jour de scrutin. Face à de tels comportements rétrogrades et obscurantistes, les muscles de l’Etat se mettront en branle et toute velléité de désordre venant de quiconque, indépendamment de son statut social, sera traitée avec fermeté et conformément aux lois de la République. »

Une condescendance à nul autre pareil…

Le ministre de l’Administration Territoriale a poussé plus loin le bouchon en disant publiquement que ceux qui sont pour le boycott des élections travaillent pour « le satan ». Et pour se justifier, Mr le ministre est allé convoquer la Parole de Dieu. Notamment le livre de Romain 13 Versets 1-5, qui parle de la soumission à l’autorité et de la crainte du magistrat. Dans le même état d’esprit, Paul Atanga NJI dévoile sa condescendance et son extrême orgueil.

Le ministre vit certainement dans un nuage doré. Il fait savoir que « ce que les rapports reçus à ce jour des Gouverneurs de Région démontrent clairement que ceux qui prônent le boycott des élections ne représentent même pas 0.0075% de l’électorat national. Il est donc évident que l’immense majorité des Camerounais répondra à l’appel lancé par S.E. Paul BIYA lors de son message du 31 décembre 2019 et prendra massivement part aux élections du 09 février 2020. »

Manifestement, Paul Atanga NJI n’a pas tiré les leçons de cette crise. Au contraire, son discours belliqueux tend toujours à raviver les rancœurs et la violence.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Une Brigade anti BAS se revendiquant être du côté de Paul Biya entend empêcher le meeting du Mouvement pour la renaissance du Cameroun prévu pour le 1er février 2020.

 

Maurice Kamto pourrait bien rencontrer des problèmes le 01er février prochain. Alors qu’il s’apprête avec les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Europe pour le giga meeting annoncé depuis le mois de décembre 2018, on apprend par voie de communiqué que la Brigade anti BAS envisage de se mobiliser pour empêcher la tenue du giga meeting de Paris. Il faut préciser qu’il s’agit d’une Brigade qui dit lutter contre celle dénommée «Brigade anti-sadinards».

Cette Brigade enveut à la Bas pour les évènements relatifs au saccage de certaines représentations diplomatiques du Cameroun en Europe. Lesdits évènements s’étaient produits l’année dernière. A cela elle mentionne dans son communiqué, les différents séjours du couple présidentiel perturbés. « La BAS a déchiré, brûlé et piétiné le drapeau, cassé les Ambassades et a perturbé les séjours du Chef de l’État camerounais, son excellence monsieur Paul Biya, Président de la République démocratiquement élu », peut-on lire dans ledit communiqué publié le 8 janvier 2020.

La Brigade anti BAS dirigé par le dénommé Emmanuel Mbombog Mbog Matip pose une condition au Mrc. Si le parti ne souhaite pas voir son giga meeting de Paris perturbé, la Bas doit faire des excuses nationales. Pour Emmanuel Mbombog Mbog, c’est Maurice Kamto le président national du Mrc qui a fondé la Bas. Dans le cas où cette exigence ne sera pas respectée, « le meeting de Maurice Kamto sera perturbé le 01er février 2020 à Paris par les patriotes, les nationalistes et les républicains de la diaspora », précise-t-il dans son communiqué.

Le giga meeting du Mrc est un évènement important pour le parti et son président. Car Maurice Kamto devait profiter de cet instant pour évoquer les questions qui tiennent le parti à cœur. Ces questions sont relatives à l’élection présidentielle de 2018, la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la non-participation du Mrc aux élections législatives et municipales de 2020.

 

Liliane N.

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Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.

C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Kamto et ses militants arrêtés

A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.

Le Grand dialogue national

On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.

Les élections législatives et municipales

On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.

Réaménagement ministériel    

C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.

 

Liliane N.

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vendredi, 27 décembre 2019 07:37

Le Mrc prépare un grand meeting à Paris

La section Europe du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rendu public un communiqué dans lequel, il est dit que le meeting annoncé, aura lieu le 1er février 2020.

 

C’est une annonce en grande pompe que fait la section Europe du parti politique de Maurice Kamto. Le communiqué signé par ladite représentation fait le tour de la toile, depuis l’après-midi de ce 26 décembre 2019. On apprend dudit communiqué, que le grand meeting sera organisé à Paris la capitale de France. Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dit attendre plus de 100 000 personnes dans cet évènement.

Pour ce qui est de l’ordre du jour de ce grand meeting, on apprend que Maurice Kamto le président national du Mrc va s’adresser à la diaspora camerounaise. Il profitera de cet évènement pour adresser ses remerciements à celle-ci, pour les voix qu’elle lui a accordées lors de l’élection présidentielle de 2018. Maurice Kamto entend comme on peut bien l’imaginer entretenir les camerounais de France sur la crise socio-politique qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ce sera certainement l’ouverture par laquelle l’ancien candidat à la Présidentielle de 2018 pourra passer pour parler de la non-participation de son parti aux élections législatives et municipales de 2020. Il faut rappeler que le Mrc a justifié son boycott des prochaines élections locales par le fait qu’entre autres, la crise anglophone demeure non résolue.

Selon le communiqué signé par Henri Djoko, après ce grand meeting, le Pr Maurice Kamto va mettre le cap sur en Amérique du Nord. Dans ce continent, il se posera aux Etats-Unis et au Canada. Il va rencontrer dans ces deux pays,  la diaspora camerounaise qui y réside. Les rencontres se feront du 5 au 11 février 2020.

On apprend qu’au cours de toutes ces rencontres, on pourra avoir une forte grande mobilisation de personnes, qui sera manifeste par des charters annoncés dans plusieurs capitales des villes européennes.

 

Liliane N.

 

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Le leader du Mouvement pour la  Renaissance du Cameroun, actuellement en France a opposé une fin de non recevoir, à tous ces individus qui, en détruisant l’image du Cameroun ainsi que celle du Président de la République, garant des Institutions.

 

Une décision qui a suscité la colère de « ses complices », telle que le démontre la sortie d’Amer Kmer

« Il est temps que les femmes de la diaspora commence à conjuguer en même temps que nous. Kamto refuse catégoriquement de recevoir la Bas mais, c’est la vie, le voyoutisme ne paye pas. On ne peut pas faire confiance aux hommes politiques. Je ne vais pas parler de Kamto par rapport aux élections, je vais parler de monsieur Kamto par rapport au désastre qu’il a causé au sein de la diaspora. Et, je vais vous révéler l’hypocrisie des Hommes politiques.

Aujourd’hui, la Bas ne lui sert plus à rien, c’est tout à fait normal, il n’en n’a rien foutre. Ce qui m’amène à inviter les membres de la Bas à comprendre un tout petit peu que la politique que nous avons au Cameroun est une politique d’escroquerie, d’entourloupe.

La preuve est là aujourd’hui. Nous avons monsieur Kamto qui débarque en France et refuse de voir les membres de la Bas. Il les renie. A force de courir derrière Paul Biya, le chassement (Genève, Lyon, Paris, Allemagne), le monsieur débarque en France, il vous ignore complètement. Le déshonneur,  le désastre. Vous courez derrière quelqu’un qui vous dit qu’il est président élu alors que nous avons me Ndocki qui, en mondo vision, reconnait le Président Paul Biya comme Président élu et que fait–elle en plus, elle veut entrer dans ce gouvernement. Elle a reconnu devant vous qu’ils savaient déjà qu’ils ont perdu les élections, mais, il fallait aller à la Cour Constitutionnelle. La manipulation.   

Ca me fait mal au cœur, de voir comment ces hommes politiques se jouent de notre diaspora. Comment ces hommes politiques continuent de décrédibiliser la diaspora au plus profond. Le soi disant bus du Mrc  dont l’achat a été lancé par mon frère Max, le Mrc ne reconnait pas ça.

Vous êtes nombreux, qui n’aurez plus la possibilité de repartir au Cameroun et, je vous pose cette question, pourquoi vous ne bloquez pas le professeur Maurice Kamto en France. Au nom de Kamto, vous avez dévalisé les ambassades, au nom de Kamto, vous êtes nombreux qui ne verrez plus vos parents, la souillure.

J’ai mal à votre place. Vous avez cherché à en faire un fond de commerce et pourtant, il vient vous renier en France. Aujourd'hui, vous vivez dans quel monde ?

Je pense que le moment est venu de faire le chassement de Kamto. Cabral ne va pas venir en France, Joshua ne va pas venir en France, mais la personne qui vous a mis dans la merde, c’est le professeur Kamto. Ce n’est pas Cabral qui vous a envoyé cassé les ambassades, ce n’est pas lui qui vous a demandé d’engager ces actions de chassement contre le Chef de l‘Etat. Ce n’est non plus Joshua. Ils ne vous ont rien fait. Ils sont restés logique dans leurs idées.

Celui qui vous a demandé de faire tout cela, c’est le Professeur Kamto. Bertille Okami, tu n’as pas pu enterrer ta mère.   Mes frères de la Bas, on vous purge avec quoi ? Je vous pose la question.

C’est lui et ceux qui veulent entrer au gouvernement prendre feu qui ont mis le feu au sein de la diaspora et aujourd’hui, ils sont incapables de demander l’amnistie pour vous. Messieurs de la Bas, vous êtes des lâches. Vous ne voulez pas regarder ceux qui vous ont mis droit au mûr parce qu’aujourd’hui, les vérités sont dites, vous avez peur et vous êtes incapables de vous réveiller.  

On vous a dit que cette histoire de hold up c’est de la manipulation, une perversion de la part de monsieur Kamto. Vous avez refusé d’écouter. Kamto demande de rencontrer le Président Paul Biya mais, réveillez vous bon sang…Vous comprenez maintenant que le professeur Kamto n’a jamais été un opposant, il a été envoyé pour semer le trouble au sein de l’opposition camerounaise…

Je vous invite à demander pardon au peuple Camerounais, en écrivant au bas de votre courrier : Nous avons été manipulés. Je vous tends encore la main. Tous les pays africains veulent vivre une alternance, pas celle fabriquée par le gouvernement en place comme c’est le cas avec Kamto et Ni John Fru Ndi. Cette alternance, ce sont les Jeunes. Démontrons au gouvernement Camerounais que la Jeunesse est prête, à laisser la corruption, à se mettre au travail… ».

 

N.R.M 

 

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Mgr Abraham Kone le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun a fait cette déclaration à l’occasion de la tenue, de l’atelier d’évaluation de l’état de jouissance des droits de l’homme, des libertés publiques par les Camerounais ainsi que des conditions de détention dans les prisons au Cameroun.


Comme la plupart des partis politiques de l’opposition, la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (Cenc) dénonce le Code électoral. Mgr Abraham Kone son président n’est pas passé par quatre chemins pour dire qu’avec ledit Code, on n’a pas la garantie d’un scrutin fiable. «Le Code électoral ne garantit pas la transparence et l’authenticité des résultats des urnes», a-t-il déclaré le 10 décembre 2019.
 
En écoutant cette déclaration du président de la Cenc, on pourrait croire que celui-ci s’est passé le mot avec certains partis politiques de l’opposition. Car il s’agit là d’une dénonciation brandie par des formations politiques qui de ce fait et pour autres raisons, ont refusé de prendre part aux élections législatives et municipales de 2020.
Dans la liste desdites formations, on retrouve en tête d’affiche, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto. En annonçant la non-participation de celle-ci au double scrutin du 9 février 2020, il a critiqué entre autres l'absence d'une réforme du Code électoral. «Avec le système électoral actuel, les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets, à savoir : fraudes massives, vol des résultats et nouvelle crise post-électorale», a-t-il déclaré.
 
Il n’y a pas que les partis politiques qui dénoncent l’actuel Code électoral, des Organisations non gouvernementales (Ong) le font aussi. Par exemple, il y a le Mandela Center qui l’a fait en demandant que les élections législatives et municipales soient reportées. Parce que précise l’Ong, en l’état actuel des choses, il est impossible que les élections soient transparentes et libres.
 
Liliane N.
 
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C’est au travers d’une décision rendue publique ce 10 décembre que le chef de terre fait savoir aux membres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qu’ils ne sont pas la bienvenue dans sa localité.

 

La décision dit expressément : « Est interdite dans l’ensemble de ‘Arrondissement de Yokadouma pour des raisons suscitées, la tenue de la réunion du parti MRC projetée dans la ville de Yokadouma pour la journée du mardi 10 décembre 2019. » Une décision prise ce même mardi matin par le tout nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Yokadouma, ESSIE ZE GUY REGIS. Une décision difficile à comprendre quand observe les faits, les circonstances de tenue de ce qui n’était aucunement une réunion publique mais une simple rencontre privée dans un domicile privé.

En effet, une délégation du directoire du MRC est depuis deux jours dans la localité de Yokadouma. Une délégation conduite par Maître Emmanuel SIMH, 3e vice-président du MRC et avocat au barreau du Cameroun. L’objectif de la délégation est simple. Après l’annonce de la non-participation du parti aux échéances à venir, il est de bon ton que le directoire se rapproche des membres dans diverses localités pour expliquer le bien-fondé de l’acte pris par le président Maurice Kamto et saisir l’occasion pour apaiser les tensions nées de cette décision brusque de ne plus prendre part aux élections législatives et municipales. C’est donc cette action politique et de sensibilisation que le sous-préfet se croit le devoir d’interdire.

Que pourrait cacher cette décision du sous-préfet ?

La vérité est que dans les contrées comme Yokadouma, il ne se passe pas souvent des activités qui permettent de se mettre en scène. Or, cela est bien connu, le MRC fait vendre. Alors pour exister le sous-préfet peut se livrer à des actes aussi gratuit qu’incompréhensible. C’est très souvent aussi l’occasion de démontrer à la hiérarchie qu’on existe et qu’on fait bien son travail. D’un autre côté on se demande s’il n’y a pas une consigne donnée par le ministre de l’administration territoriale aux différents responsables administratifs déconcentrés de ne permettre sous aucun prétexte une quelconque manifestation du MRC dans une partie du triangle national. Des conjectures qui seraient proches de la vérité quand on lit tout l’acharnement du ministre Atanga NJI à l’endroit des membres et même du parti de la renaissance. Malheureusement il faut dire que c’est de la publicité gratuite pour un parti qui aurait pu s’en passer.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le ministre de l’Administration territoriale semble avoir fait des partis d’opposition et singulièrement du MRC, son principal cheval de bataille. Ses prises de positions et de décisions tendent à laisser croire au sein de l’opinion publique qu’il en veut personnellement à certains acteurs politiques.

 

Depuis sa nomination comme ministre de l’administration territoriale, le ministre Paul Atanga NJI semble avoir décidé de faire de la déstabilisation de certains partis politiques son principal cheval de bataille. Et le principal parti auquel a décidé e s’en prendre monsieur le ministre est le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Entre coup de gueules à l’endroit des militants et dirigeants de ce parti, et des prises de décisions contestables mettant à mal certains membre du MRC, ou visant les intérêts de ce parti qui comme tous les autres participent à l’épanouissement politique des citoyens camerounais.

Les derniers actes et dernières prises de paroles en date le prouve à suffire. D’abord, l’acte de destitution d’un Chef traditionnel, du fait de son appartenance à un parti politique et suite à ses activités politiques dans la vie du parti en question. Paul Atanga NJI a fait preuve d’une violence inouïe en prononçant à l’endroit de Sa Majesté Effa une sanction lourde sans au préalable être passé par les étapes intermédiaires de sanction que sont les avertissements, les blâmes, suspensions avant la destitution. De plus, à titre de comparaison, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les régions en crise, il y a de nombreux chefs traditionnels qui seraient alliés aux sécessionnistes. Mais Paul Atanga NJI estime que ces ralliements avec des forces qui combattent l’armée régulière sont mineures. Et qu’aucune de ces autorités traditionnelles ne méritent ne serait-ce qu’un avertissement.

Le 02 décembre 2019, au cours d’une conférence de presse, le ministre déclare : « Nous faisons face à toutes sortes d’impostures. Un parti annonce qu’il ne prendra pas part aux élections législatives et municipales dans les conditions de sécurité actuelle. Or, je me rends compte que les militants de cette formation politique ne peuvent même pas faire le plein d’une cabine téléphonique. » des propos manifestement moquant à l’endroit d’un parti politique qui est arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle avec plus de 14% des suffrages exprimés. Une volonté manifeste de dénigré de la part d’un ministre de la république qui devrait être l’exemple de la neutralité et le garant de l’équilibre dans le jeu démocratique. A côté de ces propos, le ministre a très régulièrement proféré des menaces à l’endroit des militants du MRC. Des propos qui ont le plus souvent participé à radicaliser certains camerounais. A la fin on se demande bien quelles sont ses intentions réelles ? Promouvoir la démocratie ou la saborder ?

 

Stéphane NZESSEU

 

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La décision du boycott des élections municipales et législatives du 09 février 2020 a laissé dans le désarroi ses valets. Mais le professeur n’avait pas une autre issue de secours que la …fuite, la fuite en avant.

 

« La fuite est une défense. Lorsque l’on est acculé, quand on a perdu toutes ses ressources y compris sa science, son honneur et sa dignité, quand on a perdu le sens des valeurs, la peur du gendarme, quand on a plus de place chez les Hommes normaux, on fuit pour ne pas affronter le pire. On fuit pour que plus rien de grave n’arrive encore. Il reste que c’est une attitude propre aux lâches, aux inconséquents et à ceux qui ont des choses à se reprocher.

La fuite pour ne pas rendre des comptes

Maurice Kamto a des comptes à rendre à ceux qu’il a bluffés. Ceux à qui il a donné des assurances quant à sa victoire contre Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle lui demandent des comptes, quand on lui demande des comptes, il crie au règlement de comptes. Et pourtant il doit rendre de grands comptes. Toutes ses sommes secrètement rassemblées dans les milieux aussi obscures que leurs objectifs devaient être remboursées par l’octroi de marchés publics à la pelle (fictifs et affectifs), des largesses fiscales et des tolérances douanières. Il leur en avait fait la promesse. Comment peut-il tenir ses engagements face aux pressions que vous exercez sur le président de facebook sur les pages des réseaux sociaux. D’où la fuite. La fuite en avant. Mais il n’ira pas loin, car les compromissions ont été tellement énormes dans ce mensonge qu’il n’est pas exclu que Maurice Kamto fasse l’objet d’un grand procès pour « escroquerie, abus de confiance aggravée, faux et usage du faux ».

La fuite pour ne pas dire la vérité

On demande tant de choses à Maurice Kamto. Dans l’espoir qu’il aura la bonne science de dire la vérité et toute la vérité au peuple camerounais. Quels sont ses liens avec la « Brigade anti sardinards » ? Les informations circulent faisant état d’une complicité intellectuelle avec ces loubards et ces sans-papiers, pour détruire l’image de Paul Biya à chaque sortie sur le sol européen ou en Amérique. La déliquescence de ce mouvement, qui se disloque de l’intérieur et de l’extérieur, laissant découvrir ses hideux secrets et ces monstrueux commanditaires peut donner l’envie de fuir à ceux qui rôdaient dans les environs de la Bas.

Quels sont ses rapports avec les mouvements sécessionnistes ? Quels pactes ont-ils signé en secret pour mener deux luttes parallèles ? Avant de se retrouver, plus tard, pour le partage du butin. Pendant leurs séjours concomitants à la prison centrale de Kondengui, Maurice Kamto et Sissiku Ayuk Tabe auraient souvent été vus en de longs apartés. Simple bon voisinage entre bagnards ? Je ne le crois pas. Dès son élargissement, Maurice Kamto a exigé la libération des leaders ambazoniens dont et surtout Sissiku Ayuk Tabe. Alors que son propre Vice-président au MRC, Mamadou Motta était en prison (et y est toujours) pour des motifs plus gentils que ceux pour lesquels les leaders sécessionnistes sont emprisonnés.

Quels sont ses liens (secrets et obscures) avec des lobbies ethno fascistes qui veulent fracasser la notion de vivre ensemble » si chère à tous les camerounais ? Le tribalisme ne s’était jamais aussi bien porté au Cameroun. Pourquoi refuser d’en parler et de fuir à toutes jambes quand une loi sur les propos tribaliste est en gestation au parlement ?

La peur d’avoir à dire combien d’argent il a reçu de la « Tontine » était devenu lancinante, intenable et le temps s’approchait déjà. N’est-ce pas en fin d’année que l’on « casse « les tontines ?

La fuite pour avoir menti

Il a menti. Et il en a honte. Il a dit avoir des PV. Il a dit qu’il a gagné. Il a dit qu’il était le président élu. Il a dit qu’il prêtera serment. Il a menti. Il a menti à ceux qui ont rejoint son camp et sa valetaille, et qui sont aujourd’hui malheureux et honteux. Il a menti en disant qu’il n’ira pas aux élections couplées du 09 octobre 2020 par ce que le code électoral était vicié. Pourtant, c’est avec ce même code électoral qu’il a « gagné » l’élection présidentielle d’octobre 2018. Et qui a fait de lui le « président élu » de la Rue publique du Cameroun. En prenant pour prétexte la crise anglophone, il a menti. En octobre 2018, la situation en zones anglophones était à son pire, ou tout au moins la même.

Pourtant, il est allé à l’élection et à été « élu ». Alors même que les têtes des civils et soldats roulaient dans la poussière dans le Ndian, la Mezam, le Ngonk-Etuna, le Lebialem et la Manyu.

Pour avoir menti qu’il n’a jamais négocié quoique ce soit, à titre personnel et intéressé avec le pouvoir de Paul Biya, Maurice Kamto sentait sa fin politique proche. Mais sauf une rupture abusive et malveillante du pacte, les spécialistes des manœuvres souterraines au Rdpc ne dévoileront aucun détail de ce qui se chuchote. D’ailleurs pourquoi en dire plus, puisque l’ennemi a déjà été mis à terre, vaincu et corrompu.

La fuite d’un commerce sans bénéfice

Les meetings et les marches blanches ne font plus recettes. Disons même que personne n’en veut plus. Autant les sous-préfets que les tontinards personne n’achète plus cette marchandise. Maurice Kamto a piteusement fait faillite dans la boutique des marches et des revendications populaires des victoires volées. Il fallait qu’il trouve un autre créneau pour rester sur le marché, même s’il fallait faire un sacrifice. Il a vendu le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pour se relancer dans une autre affaire : le boycott des élections couplées du 09 février 2020.

Et il paraît que cela paie en termes d’enrichissement personnel et d’appauvrissement du parti. Mais pour Maurice Kamto, ce qui compte c’est son gain personnel et non ceux de Penda Ekoka, Sam Severin Ango, Dzongang, Sihm, Ndoki, Lipot, Célestin Djamen, Fogué… On dirait qu’il y a longtemps qu’il admirait le président éternel du Sdf, qui s’est bâtit une fortune personnelle avec un ou deux boycotts d’élections a Cameroun.

Fuir, fuir, fuir…

Oui, qu’il fuit et s’en aille au loin. Là où il était placé avant de fuir, on verra les signes de quelqu'un qui tremblait. Quelqu'un qui tremblait parce que la constitution des listes et des dossiers allait être une épreuve douloureuse, les élections une tourmente et l’après élections un enfer. Non ! Il ne pouvait pas. Et maintenant, qu’il se taise ! D’ailleurs, point besoin de lui dire de se taire : sans députés, ni sénateurs ni conseillers municipaux, dans quel marché ira-t-il désormais vendre le Mrc.

J’oubliai qu’il serait en train de négocier pour entrer dans le prochain gouvernement, après les élections de février 2020, comme Bouba Bello en 1997 après un boycott. Toujours l’urgence de la fuite. La politique a des exigences d’anticipation, cette anticipation passe par la fuite. « Errare humanum est, perseverare est diabolicum ». Que Paul Biya, le peuple, et Dieu vous le pardonnent. Et ça, ça va se savoir…

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Après avoir rendu public il y a dix jours, sa décision de ne pas participer aux élections du 09 février 2020, le MRC vient de passer à une autre étape dans sa dynamique de boycott. Il s’agit de la démarche dite d’explication de la décision à ses bases dans les régions. 

 

Maurice Kamto, le président du MRC vient d’envoyer dans les dix régions que compte le Cameroun, des missions d’explication de sa politique de boycott. Les différentes délégations chargées d’exécuter cette mission sont composées des membres du directoire du MRC. 

Objectif principal recherché à travers ce déploiement, porter la bonne information aux militants de cette formation politique qui se trouvent à la base (dans les régions). Il faut préciser que la décision d’envoi des missions d’explication a été prise le 29 novembre dernier. 

Dans la note interne du MRC, il est clairement indiqué que ces délégations ont pour devoir, « expliquer aux membres des bureaux des fédérations régionales, départementales, et communales la décision prise par le MRC de boycotter les prochaines législatives et municipales ». Le communiqué ajoute par ailleurs que chaque délégation du Directoire est appelée à l’élaboration de son agenda de travail, et le président du parti Maurice Kamto doit en être informé. 

Un délai de 07 jours est accordé aux différentes délégations pour mener leurs missions. Toutefois, des exceptions concernent particulièrement les régions de l’Adamaoua, du Nord et l’Extrême-Nord. 14 jours sont impartis pour les missions à mener par ces délégations. 

A la tête de ces missions, l’on retrouve des noms connus. Joseph Marie Biloa Effa, conseiller spécial de Maurice Kamto, conduit la délégation du Centre. Emmanuel Simh pilote la mission dans la région de l’Est. Dans les régions du Nord-Ouest et du Littoral, les délégations sont placées respectivement sous la responsabilité de Christopher Ndong et d’Albert Dzongang. 

Parmi les arguments soutenus par Maurice Kamto pour légitimer le boycott des prochaines élections locales par son parti, il y a selon lui l’impossibilité de tenir des élections pendant que les deux régions anglophones du pays sont en proie à un conflit sécessionniste. Il ajoute également l’exigence de modification du code électoral, comme préalable de participation du MRC à toute élection. 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01