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Le dévolu a été jeté sur Ernest Mouen Dibounje.

 

Le Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) a choisi Ernest Mouen Dibounje, pour remplacer Herve Emmanuel Nkom, sur la liste du parti au pouvoir dans la circonscription électorale. Pour la petite histoire, Ernest Mouen Dibounje est le Chef de 3e degré du village Kotto à Douala 5e. C’est un retraité de la CCC. Il s’est reconverti dans les affaires.

Comme de nombreux militants du Rdpc, Hervé Emmanuel Nkom a déposé son dossier de candidature pour les élections législatives de 2020. Malheureusement pour ce militant du parti au pouvoir, lors de l’audience du contentieux, le Conseil constitutionnel l’a déclaré inéligible. La raison avancée pour justifier sa disqualification a porté sur sa double nationalité. Réagissant des heures après cette décision de la haute instance, le concerné a déclaré « je respecte la décision sans recours du Conseil constitutionnel. C’est injuste mais j’accepte. Le Conseil constitutionnel, ce n’est pas la Cour suprême. Le Conseil constitutionnel est une instance politique. Il juge des opportunités politiques».

De passage sur la chaîne Canal 2, invité à l’émission «L’Arène», Hervé Emmanuel Nkom a fait des révélations sur son éviction. Il a indexé le Social democratic front (Sdf) comme étant à la base de son inéligibilité aux prochaines élections législatives. Le militant du parti au pouvoir rapporte qu’ayant été appelé à Yaoundé, il est « tomber sur trois parlementaires de l’Assemblée nationale. Parmi lesquels Josuah Osih, le Vice-président du Social democratic front ». Et de poursuivre «ce dernier me tire et me fait savoir qu’il est très malheureux de l’action introduite par Nintcheu et sa bande… ».

Toutefois, on retient que la décision du Conseil constitutionnel n’a pas plu à tous les hommes politiques du pays, fussent-ils de l’opposition. Alice Sadio  la présidente nationale de l’Alliance des forces progressistes a déclaré qu’elle apportait son soutien à Hervé Emmanuel Nkom. Elle s’est offusquée du traitement réservé aux détenteurs de la double nationalité au Cameroun.   

 

Liliane N.

 

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Selon Me Christian Ntimbane Bomo, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence

 

« Monsieur Emmanuel Nkom, ayant produit un certificat de nationalité dans son dossier de candidature, celui-ci reste valable jusqu'à son annulation par la juridiction compétente.

Le Conseil constitutionnel n´a pas compétence pour connaître des contestations relatives à la nationalité. Elles sont de la compétence exclusive du juge civil de droit commun.

Article de 41 de la loi de 1968 portant code de nationalité. La juridiction civile de droit commun est seule compétente pour connaître des contestations sur la nationalité  

Déclarer que Monsieur Emmanuel Nkom est de nationalité française alors qu´il a produit un certificat de nationalité camerounaise, en bonne et due forme, et postérieur au décret le naturalisant français est aussi une mauvaise appréciation de la règle de droit dans la mesure où, en obtenant un certificat de nationalité camerounaise après avoir obtenu la nationalité française, le juge compétent a jugé qu´il méritait la nationalité camerounaise qu´il avait perdue.

La délivrance du certificat de nationalité est une décision judiciaire sous forme gracieuse dont la remise en cause ne peut se faire que dans les règles de procédure prévues à cet effet. Il n´est pas de la compétence du juge constitutionnel d´annuler ou de réformer les décisions rendues par les juridictions de l´ordre judiciaire. Le Conseil constitutionnel n´est pas un degré de juridiction encore moins une cour suprême.

Le juge constitutionnel confronté à cette contestation de la nationalité du sieur Nkom aurait constaté qu´il s´agissait d´une question préjudicielle qui l´obligeait à surseoir à statuer et à renvoyer la question sur la validité de la nationalité camerounaise de Monsieur Nkom devant le juge civil compétent à savoir le tribunal de Grande instance, matériellement compétent en matière d´état de personnes.

Article 41 (2) Code de nationalité. L'exception de nationalité camerounaise et l´exception d’extranéité constitue devant toute autre juridiction autre que la juridiction civile de droit commun une question préjudicielle. 

En conclusion, le juge constitutionnel a outrepassé sa compétence… ».

Pour Cabral Libii, Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, il est temps d’arrêter Ce cirque.

Sur son compte tweeter, il a écrit ceci

« Les réactions sur le cas Hervé Emmanuel Nkom, sont symptomatiques de l'immobilisme au Cameroun. On est pour ou contre une chose selon que ça règle des comptes, ça satisfait notre intérêt ou pas. Ainsi va: la justice, la nationalité, la mangeoire, le recrutement, le marché public... ».

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre

Le cadre politique fait cette sortie aux micros de nos confrères de Abk. Une radio locale de la capitale économique du Cameroun.

 

Emmanuel Nkom est connu pour sa grande gueule. Ce jeudi,  il réagit à l'actualité au Cameroun sur Abk radio, ceci en posture d'invité de la matinale. Depuis le début de la  constitution des listes de candidatures pour les élections locales de 2020, on assiste à des plaintes diverses. Certains candidats accusent les autorités de refuser de signer les documents. Dans cette mouvance, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) est au premier plan.

Dans tous les coins et recoins du pays  ils se plaignent du comportement des sous-préfets. Depuis ce jeudi, une vidéo fait le tour de la toile à ce sujet.  On y découvre le Pr Fogue, trésorier du Mrc dans une rixe avec un individu devant une sous-préfecture. Pour Emmanuel Nkom, cette attitude est irresponsable.

« Le Pr Fogue a le droit de défendre sa boutique mais pas le droit de salir la République. Les autorités procèdent aux contrôles avant de signer les documents et pour le cas de ces élections locales, les autorités ne vont pas déroger à la règle. L'administration n'est pas un organe du Rdpc », clame ce dernier sur Abk radio. Une posture qui contraste avec les réalités du terrain. Dans le fond, les militants du Mrc ne sont pas les seuls à se plaindre du jeu trouble des sous-préfets. Le parti de Cabral Libii dénonce aussi cette attitude.  

Chemin faisant il en profite pour jeter quelques fleurs au vieux lion, président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. « Au Rdpc, nous avons la chance d'avoir un homme comme Paul Biya. Si vous allez à une élection, acceptez les résultats d'avance, même si vous êtes perdant », commente le banquier à la retraite. 

Un pied de nez aux militants du Mrc, qui contestent la victoire de Biya à la présidentielle d'octobre 2018. L'homme politique croit ainsi que la posture du parti de Maurice Kamto en ce moment entre dans cette lancée. Montrer aux yeux du monde que l'administration est à la solde du pouvoir, conclusion, même signer un document relève de la magie.

 

N.O

 
Published in Parti politiques






Sunday, 05 June 2022 11:01