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C’est sur le plateau de l’émission « Tour d’Horizon », diffusé jeudi 31 octobre 2019 sur Vision4, qu’Ernest Obama s’en ait prit à Maurice Kamto.

 

En effet, parlant de l’attitude de certains acteurs politiques qui depuis le drame de Bafoussam, ne sont pas descendus sur le terrain pour apaiser les populations, le directeur de vision4 n’a pas manqué de pointer du doigt le candidat déchu à la présidentielle d’octobre 2018, Maurice Kamto.

Le journaliste estime que le leader du MRC, pour avoir organisé une réunion mercredi 30 octobre, au moment où le pays est en larme, est « inhumain ». « Hier, j’ai regardé sur la toile, une réunion des femmes du MRC. Je me suis renseigné pour savoir si c’était un évènement qui s’est déroulé avant, on m’a rassuré que c’était un direct. En tant que journaliste, je me suis donné pour mission de savoir de quoi il s’agit. Subitement, monsieur Kamto a pris la parole pour annoncer un grand meeting le 02 novembre 2019. Il parait que c’est ce samedi. » a déclaré Ernest Obama.

« Comment on peut être aussi inhumain ? Je me demande comment on fait ! On a vu des candidats des élections présidentielles arrêter la campagne lorsqu’il y a un drame. Tout le pays pleure ! C’est le Cameroun qui pleure ces enfants qui restent orphelins, ces femmes qui restent veuves… Peut-on faire de la politique en déplaçant l’être du centre de nos préoccupations ? Je pense que, quel que soit l’agenda politique d’une formation politique, en pareilles circonstances, l’heure est au recueillement. » S’est-il indigné.

Lire aussi : Drame de Bafoussam : La xénophobie et le tribalisme exacerbés

Par la suite, le journaliste a remis en cause les origines ethniques de l'enseignant de Droit. « Je me suis demandé en voyant ces images si monsieur Kamto est vraiment Bamiléké. Parce que quoi qu’on dise, nous sommes tous Camerounais, mais chacun de nous appartient à une aire géographique. On peut pleurer Bafoussam, on a un pincement au cœur parce que c’est Bafoussam, mais celui qui est du village (du drame Ndlr) a un double pincement. Est-ce que Kamto est vraiment Bamiléké ? »

En poursuivant son propos, Ernest Obama a déclaré que Maurice Kamto par cette façon de faire, ne peut diriger le Cameroun. « On ne peut pas être ressortissant de l’Ouest Cameroun, après 43 morts, on organise un évènement qui est diffusé sur la toile. On ne peut pas être aussi inhumain, et prétendre diriger un pays et prendre en charge la vie de 25 millions de Camerounais. J’ai été très touché, et je me demande si Maurice Kamto a réellement les conseillers en communication qui lui disent quand il faut avancer un pas, quand il faut apparaître en public ».

Notons que, Maurice Kamto a annoncé pour ce samedi 02 novembre, un important meeting à l’esplanade du stade Omnisports de Yaoundé. Le but de ce rassemblement comme le précise Mutations en kiosque jeudi 31 octobre 2019, est de « remobiliser les électeurs dans la perspective des élections législatives et municipales prévues en 2020. » Le président du MRC se dit déterminé à tenir ces meetings même s’il doit retourner en prison. « Nous tiendrons nos meeting. S’il faut que je retourne à Kondengui, je retournerai à Kondengui », a-t-il lancé.

Affaire à suivre ...

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Dans un communiqué publié par son porte-parole, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que : « cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage ».

 

Tout en présentant ses condoléances et ceux des militants de cette formation politique, l’homme qui a passé neuf mois derrière les barreaux et qui annonce des meetings dans certaines villes du Cameroun (Yaoundé – Douala) les 2 et 9 Novembre prochain soutient que « c'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local ».

« Le Président Élu Maurice Kamto, a appris avec consternation ce matin au réveil la nouvelle de l’éboulement de terrain qui est survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre 2019 aux environs de 22 heures dans la ville de Bafoussam au quartier Ngouache IV bloc 6. Il a immédiatement dépêché sur place un des responsables du MRC dans la Région de l’Ouest sur les lieux. Il ressort du rapport établi par ce dernier qu’on dénombre à l’heure actuelle plusieurs dizaines de morts, près d’une cinquantaine de personnes disparues, et une dizaine de maisons ensevelies.

En attendant l'envoi sur place d'une délégation du Directoire National du Mrc, le Président Élu présente aux familles si durement éprouvées et aux populations de la ville de Bafoussam ses sincères condoléances et celles de tous les militants et sympathisants du MRC, auxquelles il associe l’expression de sa profonde compassion.

Le Président Élu rappelle que cette énième catastrophe survient à la suite de nombreuses autres similaires qui sont essentiellement le fruit d'une urbanisation anarchique de nos villes due à la démission depuis 37 ans au moins des personnes tenant sans partage, voire illégitimement, les pouvoirs publics étatiques et municipaux.

C'est là aussi une des conséquences tragiques palpables d'une décentralisation ratée notamment avec la nomination des délégués du gouvernement qui, parce que ne tenant pas leurs pouvoirs des populations, ne s'en soucient guère dans la mise en œuvre des politiques de développement local.

Le Président Élu souligne donc plus que jamais l'urgence de la mise en place d'une gouvernance locale fondée sur une véritable démocratie locale permettant aux populations de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux, et aux dirigeants ainsi choisis de savoir qu'ils doivent rendre compte de leur gestion aux populations qu'ils sont appelés à servir… ».

 

N.R.M

 

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Condamnés en mars 2019, suite à des marches blanches non autorisée, organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) le 26 janvier en protestation du hold-up électoral, 26 détenus ont retrouvé leur liberté. A-t-on appris.

 

Alors qu’ils avaient été condamnés à 12 mois d’emprisonnement ferme, pour les motifs d’« attroupement » et de « manifestation », 26 détenus ont retrouvé leur liberté. L’on apprend que parmi les personnes libérées, figure 12 militants du MRC et 14 épargnants de la MIDA. Ces dernières selon certaines sources, avaient marché le 26 janvier 2019 (à 200 m de la poste centrale où se trouvaient les militants du MRC) pour réclamer leur argent.

Ces libérations, selon les avocats du MRC, s'inscrivent dans le cadre des mesures d'apaisement annoncées récemment par le président de la République Paul Biya à l'issue du dialogue politique. « La libération des requérants fait suite aux requêtes de mise en liberté déposées par nos soins et probablement le climat d'apaisement s'y est prêté puisque le ministère public ne s'est pas opposé », a déclaré dans les colonnes du journal Le Jour en kiosque lundi, maître Sylvain Souop, coordonnateur du collectif des avocats constitués pour la défense des manifestants interpellés.

pour rappel, la première vague de militants du MRC libéré est sortie de prison avec le président national du parti Maurice Kamto, Me Michelle Ndocki, Alain Fogue et les alliés du parti à l’instar d’Albert Dzongang, Eric Christian Penda. Ils ont été remis en liberté après un arrêt de poursuites ordonné par le Chef de l’Etat.

Liste des 26 personnes libérées

1- NGALEU METOUMOU Annick Natacha

2- MEKAK MBAK Christian

3- NDZANA ENAMA Joseph

4- MOYIUM TOGUE Gladis

5- SIBANOU WEMWNI Alois

6- SOBGUI Jean Paul

7- OUMAROU François

8- MBENA Carisca

9- DJOUELA TANKOU Alice

10- NDAMENI Guilène Rolande

11-TCHEUFFA Jean Christophe

12- TCHUINKEU TATO Walter

13-MENYE ASSOLO Gaspard

14- KEMAYOU Erix

15- KETCHIEWOUO TCHAGANG Romuald

16- YEMGA Thomas Serges

17- NZEUGA KOUENGA

18- MEFFO Lucienne

19- MOPOH EBOHI ABOUB Parfait

20- TCHAPOCK Raoul Aimé

21- MOFOUOHO TCHIO José Junior

22- TCHUIYA NJIOWOU Agnès Flore

23- NGONO BELIBI Aîmé Alain

24- KAMTO FONGHOUO Thierry Landry

25- MOUGNOL Moïse

26- WENDOK NZENGA Thibault Joël

 

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Quelques jours après sa  libération,  le Président du mouvement patriotique pour un Cameroun nouveau a annoncé que son parti  investira des candidats sur l’ensemble du territoire national  lors  des  prochaines élections municipales et législatives.

 

L’ancien maire de la commune de Njombé-Penja, dans le département du Moungo, région du Littoral, Paul Eric Kingue entre de plein-pied dans les prochaines élections municipales et législatives qui auront lieu au Cameroun en 2020.

Libéré le 5 octobre dernier, après 8  mois de détention à la Prison centrale de Yaoundé, avec Maurice Kamto, le président et certains militants du  Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Paul Eric Kingue a annoncé sa candidature au poste du maire de Njombé-Penja lors de son retour dans sa municipalité. Une annonce motivée par l’accueil  chaleureux  que lui avaient réservé les habitants de sa commune.    

Dans un communiqué publié ce lundi 28 octobre 2019, le Président du  Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN), a réitéré la participation de son parti aux prochaines élections législatives et municipales au Cameroun. « Le MPCN investira les candidats sur l'ensemble du territoire national, sous réserve de la rencontre au sommet des alliés Maurice Kamto et Paul Eric Kingue, relative à la mise en œuvre des termes de la circonvention qui lie les deux partis », a déclaré le président du Mpcn.  A cet effet, il appelle ses militants et sympathisants à la retenue, et au silence face aux extrémistes manipulés à la solde des ennemis, et dont l’objectif vise à anéantir le rêve des camerounais.  

On se souvient en effet, que cet homme politique alors fraîchement élu maire, avait été arrêté en 2008 à son domicile et traduit devant le tribunal. L’Etat du Cameroun lui reproche d’être l’un des instigateurs des violentes émeutes qui avaient fait de nombreuses victimes  et d’avoir détourner près de  4,5 millions F Cfa,  destinés à la construction d’une addiction d’eau. Condamné à perpétuité, la Cour Suprême avait annulé le jugement de tribunal de Nkongsamba, l’arrêt rendu par la Cour d’appel du Littoral et ordonné la mise en liberté de Paul-Eric Kingué.

 

Marie MGUE  

 

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Dans un entretien accordé à Canal 2 international, l’allié du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirme que le président du parti Maurice Kamto peut vite être un otage. 

 

Paul Eric Kingue, l’ancien maire de Penja a été approché par Canal 2 international. Il a pour la circonstance, parlé du Pr Maurice Kamto, le président MRC, qu’il a connu en prison. Paul Eric Kingue, a souligné qu’en passant plus de temps avec une personne et pour avoir eu à partager la même cellule, il a appris beaucoup de chose sur l’Homme politique. Et parmi les choses apprises figurent en bonne place, les faiblesses de ce dernier. Selon l’ancien maire de Penja, « Maurice Kamto ferait un bon Président de la République. Seulement, il a un tempérament à changer ». Dans cette lancée, il déclare : « le Pr Maurice Kamto peut diriger le Cameroun. J’ai juste un peu simplement quelques craintes. Ces craintes, c’est le fait que par son tempérament, il peut trop vite être phagocyté. Il peut trop vite devenir l’otage. Si le Pr Kamto affirme un peu plus son caractère (…). Il y a encore quelques petites réserves. Sinon il ferait le meilleur président de tous les temps du Cameroun. Si ce côté était résolu ».

Cependant, Paul Eric Kingue fait mentionner que le Président du MRC reste quelqu’un qu’on gagnerait à côtoyer. Pour lui, il a appris beaucoup de Maurice Kamto. Avec fermeté, il déclare d’ailleurs : « quand vous dormez dans une chambre avec quelqu’un pendant neuf mois du matin au soir, vous connaissez ses émotions, vous connaissez ses peurs, vous connaissez tout et vice versa. Le Pr Maurice Kamto a beaucoup de qualités. Il est un personnage que chacun doit côtoyer même pour cinq minutes dans la vie. Maurice Kamto est un fleuve de connaissance. J’ai eu la chance d’apprendre auprès de lui, ce que j’aurai pu apprendre en faculté. Le Pr Maurice Kamto peut diriger le Cameroun ». 

Dans cet entretien avec Canal 2, Paul Eric Kingue précise son envie d’inscrire le partenariat avec le MRC dans la continuité dans le sens des élections municipales et législatives prochaines. 

 

Innocent D H

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Dans un communiqué signé par Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir, précise que ces partis politiques font preuve de mauvaise foi.

 

Le discours de sortie de prison de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pose des problèmes au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Le parti au pouvoir le fait savoir à l’opinion nationale, par la voix de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc.  Dans un communiqué rendu public, il dénonce l’appel à la poursuite de la résistance lancé par Maurice Kamto. Pour le parti au pouvoir, c’est un discours qui ne passe pas. La raison étant que le pays est dans l’attente de la mise en pratique des résolutions du grand dialogue national.

« Il en est ainsi des partis politiques qui entreprennent délibérément de relativiser l’importance du Grand Dialogue en tant que moment historique de fraternisation nationale, tout en minimisant, pour certains, la portée des gestes de magnanimité librement consentis autour de la rencontre par le Président de la République, Chef de l’Etat, en particulier la libération, de la centaine et plus de leurs responsables et militants, traduits devant les tribunaux compétents pour des infractions commises sur le territoire national et dans certaines représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger. En outre, par des déclarations à répétition et irresponsables de leurs cadres, les mêmes partis politiques appellent leurs partisans à se préparer à « reprendre la résistance », c’est -à-dire les violences et le désordre », peut-on lire dans le communiqué.

Lancer un appel à la résistance à l’heure actuelle, après les arrêts des poursuites ordonnés par le Chef de l’Etat, pour le Rdpc démontre la mauvaise foi de certains hommes politiques. Ne voulant pas rester indifférent, le parti invite ses militants, sympathisants et alliés à rester prudents et concentrés. Il recommande la patience pour la mise en application des résolutions du grand dialogue national.

« Le Secrétaire général du Comité Central recommande aux membres de la grande famille du RDPC et de ses alliés, ainsi qu’à tous nos compatriotes de bonne volonté, de ne pas se laisser distraire par tous ceux qui ne veulent pas le bien de notre pays. Nos militants doivent plutôt se mobiliser massivement pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales », a écrit Jean Nkuete.

 

Liliane N.

 

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Dans un communiqué publié le 18 Octobre dernier, Me Charles Patie Tchakounte, rappelle quelques notions et idéologies qui fondent le métier d’avocat au Cameroun. 

 

« Les Avocats ne peuvent revêtir leur robe qu’à des occasions consacrées par les usagers et traditions séculaires. Les domiciles privés ne sont d’aucune façon les lieux où la robe d’Avocat peut être portée, sauf situations très particulières sur autorisation expresse et préalable du Bâtonnier ».

Pour le président de l’Ordre, « la photo en cause désacralise la robe-attribut et symbole essentiels de la profession d’Avocat, ce que je reprouve avec une extrême fermeté… ».

Un rappel à l’ordre qui a fait le tour de la toile il y a quelques jours. Dans la cour du domicile privé du président du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, l’on a vu une vingtaine d’avocats qui l’entouraient et, certains ont tôt fait d’affirmer que cette formation politique veut créer une division du barreau du Cameroun et s’aligner derrière le candidat malheureux de la présidentielle du 07 octobre 2018.

Certains journaux, plus virulents, n’ont pas manqué de faire le lien entre le début de la crise sécuritaire dans les régions du Nord et du Sud-Ouest, avec les conséquences qu’on connait aujourd’hui et le rôle joué par les Hommes aux robes noires « Vous direz que c’est un peu tiré par les cheveux, mais, les avocats, depuis un certain temps, joue le rôle de pyromane dans ce pays, affirme Timothée Mendogo, rédacteur en chef d’un journal qui paraît à Yaoundé.

Il ajoute que « lors de la libération du leader du Mrc et de ses acolytes au tribunal militaire de Yaoundé, nous avons vu le collectif d’avocats de ce parti politique entonné un hymne antirépublicain. On ne refuse pas qu’ils soutiennent un homme politique mais, dans un prétoire, ils sont des hommes de loi et par conséquent, ils devraient s’abstenir d’afficher certains comportements… ».

 

Une polémique qui n’a pas besoin d’être

C’est du moins ce que pense Justin Noah, cadre du Mrc : « Ils ont décidé de porter les robes pour une photo de groupe avec leur client. Est-ce un crime ou un délit? Quand il s’agit du Mrc, tout change… ».

Par ailleurs, dans les réseaux sociaux, les personnes proches de cette formation politique ont fait circuler un document dont la rédaction et la signature sont attribuées au professeur Kamto. Dans ce  dernier, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun salue le travail abattu par les avocats qui les ont défendus depuis leur interpellation. Cependant, peut – on lire : « il y’a encore des militants, sympathisants et autres camerounais qui se sont trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment, qui croupissent encore dans les geôles. Tout doit être mis en œuvre afin d’obtenir dans les délais, leur libération… ».

 

Un document, qui s’il est authentique, aurait peut être dû parvenir à Me Charles Patie Tchakounte. Toutefois, ceux qui sont sur la photo avec Maurice Kamto doivent – ils être considérés comme des « hors la loi ? », des avocats « tribalisés et politisés ? ». La démarche du bâtonnier est – elle exagérée ?

Autant de questions et bien d’autres qui se posent et qui viennent mettre en exergue, les sentiments que Maurice Kamto et ceux qui le soutiennent engendrent au sein des différentes strates de la vie publique au Cameroun.

Supposées ou réelles, les relations entre le Mrc et ceux qui travaillent au quotidien à détruire de plus en plus ce pays ont suscité la méfiance et les positions comme celles adoptées par le bâtonnier pourraient y trouver leur raison d’être.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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jeudi, 17 octobre 2019 11:59

Maurice Kamto raconte sa vie en prison

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) mis aux arrêts fin janvier 2019, a été libéré le 5 octobre dernier. Maurice Kamto raconte ses jours au pénitencier de Kondengui.

 

Dans une interview accordée au quotidien Le Jour, le leader du MRC, Maurice Kamto déroule ses 8 mois passés en prison. D’entrée de jeu, il affirme : « en prison les journées se suivent et, contrairement à ce qu’on peut penser, ne se ressemblent, pas. Ce n’est pas une monotonie parfaite. Certains jours peuvent être plus paisibles que d’autres ».

Les occupations quotidiennes de l’homme en prison

S’agissant de ses occupations quotidiennes à la prison de Kondengui, Maurice Kamto, explique : « Les jours de visite des familles ne sont pas de même nature que les jours de non visite. Donc, en gros, je ne peux parler que de notre expérience, je ne sais pas comment les autres détenus vivaient. On se lève comme tout citoyen camerounais en fonction de l’heure à laquelle on s’est couché, bien entendu. Et puis généralement pour ceux qui aiment la lecture, c’est mon cas, après avoir écouté la radio on va se plonger dans les livres ».

« Pour ceux qui peuvent gratter quelques notes, parce que ça peut toujours être utile dans la réflexion on le fait, et généralement on discute. On échangeait beaucoup avec les amis, les codétenus. Et je crois que de ce point de vue ça a été une période qui nous a permis d’aller en profondeur dans certaines choses. Je ne peux pas donner plus de détails que ça », ajoute le leader du MRC dans les colonnes du journal Le Jour.

Lire aussi : Première sortie médiatique de Maurice Kamto : « Nous n’avons eu de pourparlers avec personne »

Globalement, depuis sa libération le 05 octobre 2019, Maurice Kamto reste attaché à ses principes cardinaux à savoir la conquête. L’on apprend d’ailleurs que de nouvelles manifestations pour contester la légitimité de Paul Biya sont en vue. 

 

Innocent D H

 

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Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun s’est exprimé ce matin sur les antennes de Radio France International (RFI). Le Pr Maurice Kamto a déclaré qu’il n’a jamais négocié sa sortie avec qui que ce soit.

 

C’est un autre magazine international qui a émis la rumeur au sein de l’opinion publique internationale. Jeune Afrique a publié dans ses colonnes des informations faisant état de ce que les membres du MRC qui ont été libérés à la suite de la décision d’arrêt de poursuites signée par le Chef de l’Etat, ont dû négocier leur sortie contre des contreparties de nature à discréditer leur  combat républicain. Cette position a été relayée sur des plateaux de débat télévisé par des responsables politiques de parti en vue. A l’instar de Armand OKOL qui a renchérit en disant avoir des preuves de ces allégations.

Seulement, il n’en est rien. Ce d’autant lus qu’à l’heure du numérique, et avec la volonté éprouvée de discréditer certains acteurs politiques, il aurait été très facile de montrer aux yeux du monde les preuves de ce que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun et ses alliés ont effectivement discuté et obtenu leur libération à la suite d’accords passés avec le pouvoir qu’ils considèrent comme illégitime. Manifestement, Maurice Kamto et ses alliés ont été libérés sans avoir marchandé leur intégrité.

C’est ce que le leader du parti de la renaissance a dit à Carine Franck sur RFI ce matin. « Je suis formel, nous n’avons eu de pourparlers avec personnes pour notre libération ». Maurice Kamto a saisi l’occasion pour rappeler que le combat de la revendication d’un Etat de droit se poursuivra selon des modalités qu’il fera savoir dans les jours à venir. Maurice Kamto ne voit aucun acte de magnanimité dans l’acte du Chef de l’Etat. « Il devait le faire et il l’a fait ». Lorsque la journaliste lui fait remarquer que ceci pourrait constituer un geste d’apaisement, Maurice Kamto répond : « Tant mieux ».

Par ailleurs, il s’est exprimé sur d’autres sujets à l’instar du Grand Dialogue National qui s’est déroulé à Yaoundé. Pour Maurice Kamto il s’agissait d’une rencontre unicolore, dont les résultats ne peuvent apporter de solutions durables à la crise. Et pour résorber la crise en cours il faudrait libérer les principaux acteurs encore en prison, comme Sisiku Ayuk Tabe. Sur l’avenir politique du Cameroun Maurice Kamto est clair, il faut réformer la gouvernance actuelle au risque de sombrer dans des divisions comme ce que le Cameroun connaît en ce moment.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le gouvernement japonais se dit disposé à accompagner le Cameroun dans ses efforts.

 

Le Cameroun continue de recevoir des messages de félicitations en rapport avec les actions posées pour mettre fin aux crises socio politiques, qui mettent en mal certaines régions du pays. Le Japon vient de s’inscrire dans la liste des pays partenaires au nôtre qui ont fait connaître officiellement leur position, par rapport à la gestion desdites crises. Dans un communiqué qui date du 11 octobre 2019, le gouvernement japonais à travers la secrétaire de presse Ohtaka Masato a salué les mesures visant l’apaisement du climat socio politique, qui ont été prises par les autorités.

Ces mesures pour lesquelles le pays est félicité sont entre autres, le récent arrêt de poursuites contre Maurice Kamto, ses alliés et les militants de son parti le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). En rappel, le Président de la République a instruit ledit arrêt de poursuites le vendredi 4 octobre 2019. Et le samedi 5 octobre 2019, il a été relaxé avec au total, 103 personnes. Parmi ces personnes, il y avait Michèle Ndoki, Alain Fogué, Christian Penda Ekoka, Paul Eric Kingue, Albert Dzongang respectivement cadres et alliés du Mrc. Avant d’ordonner la libération de Kamto et compagnie, le Chef de l’Etat a demandé que 333 détenus anglophones soient remis en liberté. Pour être précis, cette décision est tombée le jeudi 03 octobre 2019.

Lire aussi : Sécurité alimentaire : Le Japon offre 1,6 milliard de F pour le soutien des populations du septentrion et de l'Est

Dans son communiqué, le gouvernement japonais salue également la convocation et la tenue du  grand dialogue national. « Cette convocation fructueuse sur les situations qui prévalent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun», écrit  la secrétaire de presse Ohtaka Masato. Celle-ci indique que son pays «continue de suivre de près les situations en République du Cameroun, pivot de paix et de stabilité dans toute la région de l’Afrique centrale ».

 

Liliane N. 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01