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Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.

 

« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun. 

Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !

«  Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant  décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour  l’endormir,  ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone. 

Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se  sont vite remis au travail  pour hypothéquer les résolutions de  ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?

Il n’a pas fallu 7 jours,  pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des  enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour  montrer qu’on était là.  Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ?  L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».

 

Grand Dialogue National, Le  Mrc contre le Mrc, Le Nobel était –il possible ?

« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les  bagnards comme  Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je  comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.

Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).

Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona  se sont imposés des acrobaties langagières pour  présenter la pire image  du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le  Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.  

Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya,   Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte  d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat  avaient imposé dans l’opinion nationale  que Paul Biya aura forcément  le  prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages  des urnes !  

Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel.  Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel  de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».

 

Prix Nobel : Le Rdpc Contre le Rdpc

« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et,  pire encore,  sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré  et après le Grand dialogue national.  On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN. 

Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand  dialogue national  On ne le connaît pas  ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».

La presse  nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde  entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre  le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils  ne se parlent plus comme avant.  Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ». 

 

Comment Pouvait-il avoir le prix Nobel dans une bagarre d’Ambaboys contre amba boys.

Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés  les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas  et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone «  pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?

Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone   on confirme l’information.  Des témoins précisent  sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui  commettent des crimes dans la zone anglophone  seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux,  par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.

Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».

 

N.R.M

 
 
 
 
Published in Tribune Libre

Le militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais à travers une lettre ouverte, dit ce qu’il pense des assises de Yaoundé.

 

« Le Président Paul Biya dans une envolée verbale mémorable, contre des surexcités politiques  avait posé la question :«  qui sont-ils, ceux-là qui... » 

A la veille de l'ouverture du Grand Dialogue National,  une  litanie de questions s’impose à moi, sans  espoir de réponse.  Qui sont-ils, ceux-là qui...constituent  la délégation de Mon parti le RDPC au GDN ? De quelle moralité, légalité, légitimité, crédibilité jouissent-ils  auprès de l'opinion publique ? Où sont leurs faits d'arme politiques ?

Ce sont ceux-là même, qui étaient à Foumban pour l’unification ? Ce sont les mêmes qui ont accompagné le Président Ahidjo en 1972 pour la réunification, à la suite d’un referendum qu’on a qualifié de « tromperie ».Les mêmes qui étaient à la tripartite,  où  on accusa Biya d'avoir usé de la ruse.

Voici les mêmes qui repartent au Grand Dialogue National.  Sans mandat de la base. Je me pose  des questions sur la légitimité et la légalité de ces Généraux sans troupe. Sur ce courage de vendeurs  de cercueil de ces  compatriotes,  qui ont accepté  d’aller chanter l’hymne aux morts, pour un problème  dont ils ont nié l’existence pendant trois années. Je me pose des questions sur la moralité de ceux-là qui se découvrent des talents de « patriotes ». Toutes ces personnalités me font craindre l’accomplissement du rêve de certains : que  la palabre se déroule dans le tumulte et le désordre ; et se termine dans le chaos et la confusion.

 

Questions sur la  légitimité des représentants

Des individus  se sont réunis en petits comités  dans les domiciles des plus influents de leurs fratries politiques, clanique ou ésotérique, et ont publié des listes des « délégations » au Grand Dialogue National. Comme ils en ont l’art  pour la fabrication des « motions de soutiens », et des  «  appels du peuple ».Au nom de qui iront-ils s’exprimer ?   

Comment n’a-t-on pas pensé à expliquer à  cette baronnie de caciques, que le Grand Dialogue n'est pas le congrès du RDPC. Qu’il ne s’agit pas  d’une réunion du Comité central du RDPC. Encore moins d’un meeting de soutien à Paul Biya au palais de Congrès de Yaoundé. Le mode opératoire de la formation des délégations en ces occasions-là,  aura été le même.  Sans honte ni pudeur, on prend les mêmes, et on recommence. Ils ont tout simplement  dupliqué le fichier, sans mises à jour du logiciel. Comme à l’Enam, on retrouve des morts invités au dialogue.

Le Président voulait un dialogue franc, sincère, inclusif sans exclusion ; sans sujet tabou. Avec des hommes de cœur, sans rancœur,  pour apaiser les cœurs blessés, meurtris.  A la recherche de la recherche de la paix des cœurs. Et non un dialogue de fous, de sous, de saouls, et de sourds.  Mais que peut le président contre la Légion Nkuété ? Cette garnison  déterminée à conduire son  coup d’Etat contre la base militante? Coup d’Etat perpétré par une caste de généraux sans troupes du parti et la Haute administration, qui lui ont tout arraché et confisqué. Et qui n’attendent plus que son  requiem. 

Pour qui,  par qui et au  nom de qui s’agitent-ils, ces « militants » de la 25ème heure et pour quels intérêts? Alors que ce sont eux qui ont trompé le chef de l’Etat, en niant l'existence d'une la crise anglophone. Maintenant que la crise est reconnue et fait objet d’une grande palabre, pour qui,  et au  nom de qui siègent-ils au Palais des Congrès ? Si ce n’est pour attiser la crise par les mêmes méthodes qu’ils avaient utilisé pour l’entretenir. Leur souhait secret : que  cette crise ouvre,  oui  ouvre   une porte de sortie du pouvoir  au président de la République. Un rêve qu’ils caressent couchés sur l’argent volé au contribuable.

Non, nous le peuple, n’avons envoyé personne au GDN ! Encore le coup classique des  délégations dans le RDPC ! Sans honte ni pudeur, ils ont exclu des  groupements  associatifs qui subissent les  effets collatéraux de ce que les dignitaires du régime ont orchestré et alimenté. Un empressent suspect pour  aller s’occuper des  problèmes dont ils ne connaissent ni l’ampleur, ni la peur des compatriotes déplacés qui  dorment à 21 dans des chambres pour 3. D'autres à la belle étoile, avec pour compagnons la famine, l’insécurité et l’incertitude.  Loin,  bien loin de ces « membres de délégations » qui jouent pompeusement les intelligents au palais  des Congrès. 

 

Questions sur la légalité des représentants

Qui sont-ils, ceux-là ? Avec deux passeports de deux nationalités différentes, sont-ils qualifiés pour parler des affaires du Cameroun à ce niveau de gravité ?  Non ! Il aurait encore été plus sincère d’admettre dans la salle,  les représentants de la Communauté internationale, les sécessionnistes, les ambazoniens et autres... Autrement, c’est de la comédie nationale. Les méthodes qui ont  soutenu la gestion de cette crise jusqu'ici, jettent du doute dans la notion de loi au cours de ces assises. Va-t-on tordre le cou à la loi quand on accueillera le « terroriste » militant Mark Baretta, officiellement invité par le premier ministre au Palais des congrès ? L’amnistie des combattants de la cause de l'ambazonie de la diaspora, officiellement attendus au GDN commence à quel moments ?

Avant, pour qu’ils puissent venir sans risques d’être inquiétés par la justice et les forces de désordre, pardon que dis-je  de l’ordre ?  Pendant la  palabre, pour qu’ils puissent s’exprimer librement et en toute franchise constructive, en dehors du maquis ? Ou alors après les assises, selon la pertinence de  leurs propositions pendant la palabre ? 

Selon certaines informations qui planent au dessus de la crise anglophone, des financiers et artificiers des groupes de faux « amba boys », qui commettent des  exactions dans les deux régions,  sont membres et mêmes organisateurs techniques du GDN. Qu’elle est la légalité de ceux-là qui arment,  alimentent des tueurs dans la nuit ? A ces sapeurs-pompiers auprès du chef de l’Etat, dans la journée ; et  pyromanes, la nuit, auprès des sécessionnistes.

 

Question de personnalité

Comment peut-on se sentir digne, noble et fier, au Palais des Congrès,  sans se souvenir, pendant l’exécution de l’hymne national, de sa responsabilité personnelle dans l’enlisement de la crise anglophone ?  Quelle personnalité peut-on avoir,  quand on oublie que l’on a trompé le chef de l’Etat,  pendant des long mois,   sur le risque d’une crise, son déclenchement effectif et toutes les vérités de cette crise ? Quelle personnalité peut-on avoir,  dans ce pays, quand on oublie que l’on a écumé les plateaux  de radio et de télévision pour faire du négativisme sur le problème anglophone ? Ces questions n’auront jamais de réponses, je sais. D’ailleurs, qui aura le temps d’y répondre ?

L’agitation avant, pendant les assises et pendant les quelques semaines qui vont succéder à la palabre, sera sûrement pris en compte dans l’attribution des postes ministériels dans le remaniement gouvernemental de début décembre. Les autres n’ont les  cœurs qu’aux jetons de présence. Qui se souviendra j’ai été  le premier  (contre tous) à évoquer l'idée d'un dialogue?

Au Palais des Congrès,  il y beaucoup d’argent à prendre, et à détourner. Comme d’habitude. Je comprends l’agitation suspecte  des « hautes » personnalités de la République autour du Grand Dialogue National. Une affaire de sous, de saouls, de fous et de sourds. Pourtant une affaire  de tous. Pour tous » !

 

N.R.M

 

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01