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Ce fervent militant du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), fraîchement sorti de prison à la faveur de la décision du Président Paul Biya, exprime déjà ses ambitions politiques. Célestin Djamen, a annoncé sur Equinoxe TV, son vœu de conquérir la mairie de Douala 5ème lors des prochaines élections municipales.

 

Invité à l’émission de Equinoxe télévision intitulée « La vérité en face », Célestin Djamen a fait savoir : « Je serai candidat à la mairie de Douala 5ème (…). Je pense qu’il y a un challenge énorme à relever dans cet arrondissement qui est la première commune du Cameroun. Il est temps aujourd’hui, de relever ce défi, parce que pour le MRC, l’on doit ouvrir la possibilité de voir que les Camerounais peuvent mener la politique autrement ».

A titre de rappel, Célestin Djamen, militant du Mrc, parti de Maurice Kamto a recouvré la liberté la semaine dernière à la faveur de la décision du Chef de l’Etat Paul Biya prononçant l’arrêt des poursuites judiciaires en instance contre certains militants et responsables du parti. Djamen aura passé, avec d’autres militants et responsables du MRC, 9 mois en prison.

La mairie Douala 5ème qui est l’objet de la convoitise du militant MRC, est dirigée par Gustave Ebanda, militant du RDPC.  Se prononçant sur la situation actuelle de cette municipalité, Célestin Djamen trouve qu’elle a du mal à bien fonctionner. D’ailleurs, il déplore cette réalité : « pour ceux qui connaissent Douala 5ème, la mairie n’a pas de siège. Ce siège est en chantier depuis mathusalem ; il n’y a pratiquement pas de salle de fêtes, les hôpitaux sont inexistants, et les routes sont dans une insalubrité inacceptable ».

 

Innocent D H

Published in Politique

Le patron du collectif des avocats de la défense du MRC, après la libération des responsables du directoire du parti, monte au créneau pour revendiquer la libération des autres militants encore incarcérés ainsi que de Mamadou Mota.

 

Le président de la République a décidé au soir du 04 octobre dernier, de l’arrêt des poursuites judiciaires devant le tribunal militaire des militants du MRC. Seulement, ce ne sont pas tous les militants du MRC incarcérés du fait de leur participation aux marches blanches qui sont sortis de prison. Pour Me Sylvain Souop la décision de libération des militants du MRC intervient avec beaucoup de retard. D’après lui, il n’aurait même pas été nécessaire d’arrêter ses clients. Puisque le communiqué du Secrétaire Général de la Présidence de la République fait savoir que ces camerounais ont été arrêtés pour des faits liés à la contestation de l’élection présidentielle. Ce qui paraît complètement différent des chefs d’accusations retenus pour les conduire devant le tribunal militaire de Yaoundé. Plus encore, il faut remarquer que pour les mêmes faits certains militants sont poursuivis devant les tribunaux civils tandis que d’autres comparaissaient devant le tribunal militaire. Et ce sont précisément ces membres du MRC poursuivis au civil qui ont été oubliés par la décision du Chef de l’Etat.

L’arrêt des poursuites devrait aussi prendre en compte ces autres militants arrêtés pour les mêmes raisons que ceux qui viennent d’être relaxé par le Chef de l’Etat. Ceux qui sont encore en prison sont au nombre de 120.

Lire aussi : Grand Pardon National : Paul BIYA ordonne la libération des militants du MRC 

Sur le cas Mamadou Mota, Maître Sylvain Souop estime qu’il devrait lui aussi pouvoir retrouver la liberté. « La loi dit que l’arrêt des poursuites peut être ordonné en tout état de la procédure. C’est-à-dire que, même si on est devant la cour de cassation, les poursuites doivent être arrêtées. Mamadou Mota étant traduit devant le tribunal militaire, ayant été condamné parcequ’il était en prison dans le cadre d’une poursuite devant le tribunal militaire, Mamadou Mota ayant fait appel, la décision n’est donc pas définitive. De notre point de vue, Monsieur Mamadou Mota, est concerné par la procédure d’arrêt de poursuites. » Répondait Me Sylvain Souop à camerouninfo.net.

La défense du MRC ne compte pas s’arrêter tant que le dernier de ses militants n’aura pas recouvré la liberté. Ils sont environ 92 qui ont bénéficié de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire, en plus de Mota qui devrait être concerné ils sont en tout 93 responsables.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Depuis l’arrestation du directoire du parti le 28 janvier 2019, le parti a connu un ralentissement conséquent dans le déploiement de ses activités sur le terrain. Malgré les actions du 1er Vice président puis de la 2e vice présidente, le parti de la renaissance connaîtra une réelle perte de vitesse sur le terrain.

 

Avant la sortie de prison des leaders du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun samedi dernier, le parti faisait face à de nombreuses incertitudes. En l’absence de Maurice Kamto sur le terrain des opérations le parti était quasi paralysé et des conflits de personnes commençaient à miner la cohésion entre les responsables de la communication du parti. Il était difficile de se projeter en tant que parti.

Incertitude sur la participation aux prochaines échéances électorales.

Lors d’une conférence de presse donnée au siège de parti au quartier Odza en Août dernier, la 2e vice présidente avait du mal à répondre aux questions des journalistes présents sur la participation ou non du MRC aux échéances électorales en vues. Il ressortait de ses hésitations que le parti de Maurice Kamto n’envisageait aucune stratégie de déploiement dans l’optique de conquérir des sièges au parlement ou dans les municipalités. Il était presque impossible de concevoir une élection sans ses capitaines d’opération sur le terrain.

Par ailleurs, les intérimaires de Maurice Kamto n’ont pas le même aura et la même popularité que lui. C’est ce qui pourrait expliquer les descentes limitées de ses vices présidents sur le terrain pour des actions de mobilisations en son absence. Les quelques essais menés par ses successeurs ont été pratiquement des échecs d’un point de vue de la mobilisation populaire. On peut en dire autant pour les actions de mobilisation financière à l’endroit des réfugiés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Qu’il s’agisse de l’opération Ardoise Rose ou de l’opération de collecte des denrées alimentaires pour les populations des régions en crise.

Le retour de Maurice Kamto est un bol d’air frais pour le parti. Sa libération a redonné espoir à de nombreux sympathisants de ce parti qui revolent l’espoir renaître. Le parti de la renaissance peut maintenant vivre une autre renaissance. Le premier chantier du directoire sera de mettre en place une stratégie gagnante pour les prochaines échéances régionales, législatives et municipales prévues pour février 2020. En espérant que le MRC consente à y prendre effectivement part.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Tribune Libre
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Me Sylvain Souop le coordonnateur de l’équipe de la défense indique que ces procédures ont été engagées tant en interne qu’à l’international.

 

A en croire les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto et autres, est la résultante de nombreuses procédures qui ont été engagées. Sylvain Souop qui souligne que juste 92 de leurs clients ont été remis en liberté, indique que la libération n’est qu’en réalité qu’une application de la loi. Pour celui-ci, même s’il y a lieu de se réjouir de la remise en liberté de Maurice Kamto et autres leaders du Mrc, il y a aussi lieu de se demander la raison pour laquelle, ils ont premièrement été arrêtés, et amenés à passer neuf mois en détention.

« Nous sommes heureux  qu’ils soient libres. Nous restons un peu sur un goût d’inachevé parce que nous estimons que nos clients n’auraient jamais dus être en prison. C’est un combat gagné. C’est en raison des procédures que nous avons engagé qu’on est arrivé à l’arrêt des poursuites. Certes il s’agit d’une prérogative du Chef de l’Etat mais vous allez remarquer que depuis qu’ils sont arrêtés nous n’avons cessé de faire des procédures. Actuellement nous sommes à 600 procédures avec nos clients, tant en interne qu’à l‘international. C’est vous dire si quelque part nos procédures ont pu servir, peut-être éclairer le Chef de l’Etat pour qu’il prenne cette décision», déclare Me Sylvain Souop dans une interview accordée au quotidien Le Jour paru en kiosque le 7 octobre 2019.

A titre de rappel, après avoir décidé de libérer 333 personnes détenues dans le cadre des événements qui ont trait à la crise anglophone, le Président de la République a aussi ordonné un arrêt de poursuites contre Maurice Kamto président du Mrc et autres leaders et militants de son parti politique. Ces derniers ont été libérés le samedi 5 octobre 2019.

 

Liliane N. 

 

Published in Parti politiques
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Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l'Union africaine (UA) a dévoilé la posture de la prestigieuse organisation dont il conduit, suite importantes mesures d'apaisement du climat sociopolitique prises par le Chef de l'Etat Son Excellence Paul Biya. Référence est ainsi faite, à la libération de certains détenus séparatistes et la cessation des poursuites contre des opposants du Mrc.

 

Le tchadien Moussa Faki Mahamat, Président en exercice de la Commission de l'UA « se félicite des mesures d’apaisement prises par le Président Paul Biya notamment la libération de prisonniers et la cessation de poursuite judiciaires », apprend-on de sources bien informées.

En outre, il « salue la tenue du Grand Dialogue National au Cameroun consacré à la recherche de solutions à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Moussa Faki Mahamat dans le même ordre d'idée invite « à une mise en oeuvre effective de ses résolutions ».

La Commission de l'UA par l'entregent de son Président appelle par ailleurs toutes les composantes de la Nation camerounaise, tant de l’intérieur que de la diaspora, à saisir cette opportunité historique pour œuvrer, dans un esprit de compromis à la préservation de la paix, la stabilité, la concorde et l’unité nationales, gages d'un développement harmonieux.

En rappel, le Président de la République Paul Biya avait convoqué un Grand dialogue national dans son adresse à la Nation du 10 septembre 2019. Dialogue qui a eu lieu du 30 septembre au 04 octobre et a permis de regrouper des acteurs de toutes les sphères de la Société camerounaise autour d'une même table sur des questions engageant la vie de la Nation. Le président Biya, avant même la fin des assises a pris des actes dans le sillage de l'apaisement. Il a décidé de l'arrêt des poursuites contre 333 séparatistes, jeudi dernier. Un jour après Paul Biya, va plus loin en décidant d’accorder la liberté à Maurice Kamto et 102 autres membres du Mrc. 

 

Innocent D H

 

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Les Etats-Unis trouvent que la libération des détenus anglophones est un bon point pour la résolution de la crise socio-politique, qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Les américains n’ont pas tardé à réagir après l’annonce de l’arrêt des poursuites contre 333 personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone. Par la voix de Tibor Nagy, le Secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires africaines, on sait qu’ils ont vu d’un bon œil, cette décision du Président de la République, qui procède ainsi au relâchement desdites personnes. « C’est un premier pas encourageant vers un dialogue pacifique dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun », a-t-il écrit dans un tweet.

Cette position de celui qu’on surnomme « Monsieur Afrique », devrait réjouir les autorités du Cameroun et présenter une autre lecture que les Etats-Unis font de la gestion de cette crise. Car faut-il le rappeler, une certaine presse locale a souvent pointé du doigt les américains en indiquant que ceux-ci ont un jeu trouble dans la gestion de la crise anglophone. D’ailleurs la semaine dernière l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun a réagi suite à de pareilles allégations avancées par certains journaux.

La représentation américaine basée au pays, a tenu à apporter des éclaircis sur le rôle qu’il joue dans le grand dialogue national qui a été convoqué par Paul Biya le Président de la République. Le communiqué rendu public et parvenu à notre rédaction, précisait que les américains ne sont que des observateurs neutres du processus. En parlant du grand dialogue national, l’Ambassade faisait savoir que le souhait des américains est que par ces assises, les parties impliquées dans la crise, entre autres renonce à la violence.

Pour revenir à Tibor Nagy, il faut rappeler que lors de sa dernière visite au Cameroun, en audience au Ministère des Relations extérieures, en plus de parler de la crise, il avait évoqué le cas de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, qui étaient encore aux arrêts. Il avait alors demandé que le leader du Mrc soit libéré. En partant du pays, il avait été fait à titre exceptionnel dans l’ordre de la valeur, Dignité de grand officier par le Chef de l’Etat.

 

Liliane N. 

 

Published in Diplomatie

Accueilli en héros dans son domicile par les militants et les sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, l’homme qui doit sa liberté à une décision du Chef de l’Etat Camerounais fait un discours dans lequel le mot «  paix », revient à plusieurs reprises

 

« Je vous avais dit une chose, je ne vous trahirai jamais. La lutte que nous menons c’est une lutte politique, elle se fait dans la paix et elle se fera toujours avec moi dans la paix. Je vous ai dit dès le départ et dès la création de notre mouvement que nous réaliserons au Cameroun le changement dans la paix... Maintenant s’ouvre un nouveau chapitre de notre lutte...

Le grand chantier de la lutte politique pour le respect des droits humains fondamentaux de liberté des citoyens camerounais pour un système électoral fiable qui vous permet de choisir les dirigeants que vous voulez pour notre pays, ce chantier là est devant nous et je compte sur vous pour que nous menons jusqu’au bout ce chantier de manière pacifique.

Je vous ai toujours dit, je ne marcherais jamais sur le cadavre des camerounais pour accéder au pouvoir. Le jour que par la volonté de Dieu et votre engagement et détermination, vous me porterez aux affaires, alors j’irais diriger le Cameroun. Vous l’avez déjà fait le 7 Octobre 2018, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite. Il y’a deux vertus cardinales en politique, deux choses, il faut savoir pourquoi on se bat et il faut avoir la résistance. Si vous savez pourquoi vous vous battez, quelque soit la durée du combat, vous aurez la victoire. Rentrez chez vous en paix ».

 

Un message dont ne font pas échos, ceux qui ont été ses compagnons de prison au cours des derniers mois.

Devant une multitude de personnes venue l’accueillir, Albert Dzongang, ancien député du Rdpc et ex candidat à l’élection présidentielle et aujourd’hui allié du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a affirmé « le président Ayuk Tabe avec qui j’ai pris mon petit déjeuner ce matin m’a dis « Dis aux Camerounais que là où il y’a la justice, personne ne pleure…».

Une attitude qui a suscité beaucoup de réactions dans les réseaux sociaux et ils sont nombreux, qui ont tôt fait d’établir le lien entre le Mrc et  les ambazoniens.

« En qualité de quoi Ayuk Tabe peut–il envoyer un message aux Camerounais, lui qui est soupçonné de détournements de déniés publics et qui, devant la justice de ce pays, a revendiqué son appartenance à l’état imaginaire de l’ « ambazonie » ? s’interroge Jean Pierre Log.  

Pour Augustin Eyei, « Mrc – Bas – Ambazonie, leviers impérialistes des occidentaux pour leur main mise sur les richesses du Cameroun… Le Mrc sur le champ politique et l’ambazonie sur le champ militaire. Ces deux forces ont une même caisse noire à l’extérieur. La République est témoin que ceux qui égorgent sont érigés en modèles au Mrc. C’est pour cela que la prise du pouvoir dans l’espoir d’un chaos était un objectif… J’hallucine, le mec évoque Ayuk Tabe !!!  

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Parti politiques

C’est par un communiqué signé du Secrétaire Général à la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh, que l’opinion publique nationale et internationale a appris la bonne nouvelle de l’élargissement par le Chef de l’Etat de certains militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun.

 

C’est l’euphorie sur les réseaux sociaux. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Dans un premier temps, tous les internautes qui entrent en contact avec l’information se réjouissent et jubilent de la libération de Maurice Kamto et de ses proches alliés dont Christian Penda Ekoka, Albert Ndzongang, Paul Eric Kingue et Valsero. Mais un rappel à l’ordre intervient pour souligner le mot « certains » incrustés dans le communiqué rendu public au nom du Chef de l’Etat. Cette précision jette un flou sur l’identité de ceux qui pourraient éventuellement sortir des geôles des prisons du Cameroun au nom du MRC. Un flou davantage entretenu par le communiqué qui précise que seront libérés, les responsables et les militants du parti.

La décision de l’arrêt des poursuites devant le tribunal militaire pour les membres du MRC est en soi un acte de détente politique. Un acte d’invite au pardon et d’apaisement des tensions entre les différentes populations camerounaises. Paul BIYA s’inscrit résolument comme un véritable mendiant de la paix. Après la décision d’arrêt de poursuites contre les prisonniers de la crise anglophone, cette nouvelle décision scelle la nouvelle ère du pardon national. A la suie du Grand Dialogue National, voici le Grand Pardon National.

Les implications sociopolitiques de cette décision sont très importantes. Considérant que Maurice Kamto est sorti 2e à la dernière élection présidentielle, il va sans dire qu’il est de fait la deuxième personnalité politique au Cameroun. Ceci dit, une bonne frange de la population qui s’identifie à lui et à son parti, et qui vivaient une certaine frustration du fait de son embastillement en violation de toutes les règles de procédures légales, se voient ragaillardis dans leur engagement politique.

Une autre conséquence est la bonne image que le Chef de l’Etat camerounais souhaite refléter sur le plan international. Paul Biya qui a quelques soucis avec certains partenaires internationaux qui voyaient mal une démocratie, comme se veut être le Cameroun, avec le principal opposant au pouvoir en place en prison. Une situation inconfortable pour le pouvoir de Yaoundé quand on considère tous les ressorts engagés par les avocats de Maurice Kamto  dans de nombreuses organisations internationales.

Maintenant, les camerounais attendent la libération effective pour acter de la réelle volonté de pacification de Paul BIYA.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Institutionnel

Après son passage dans les services du premier ministère afin de déposer leurs propositions en vue du grand dialogue national, le MRC s’évertue à se défendre quant à la nouvelle qui circule et fait savoir que les représentants du parti de Maurice Kamto ont reçu « un peu d’argent de taxi » au sortir de l’immeuble étoile.

 

C’est par un communiqué que le porte parole de Maurice Kamto fait savoir à l’opinion publique nationale et internationale que les membres du parti qui ont rencontrés le Premier Ministre Dion Nguté n’ont reçu aucun copeck du gouvernement.

De toute évidence, il y a de l’argent qui circule ans les couloirs du premier ministère, de grosses enveloppes sont remises aux consultés, question d’amortir les frais de déplacements pour l’immeuble étoile.  C’est ce qui ressort des témoignages de plusieurs des personnalités qui ont fait un tour au premier ministère ces derniers jours. D’ailleurs, les membres du bureau du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun sont à couteaux tirés à cause du mauvais partage de 2 millions de fcfa reçu à l’immeuble étoile.

Mais selon Bibou Nissack, le MRC est le seul consulté à faire l’exception. D’après un communiqué rendu public pour se défendre, le porte parole de Maurice Kamto dit que le MRC n’a rien reçu. « Nous tenons à faire savoir à l’opinion publique que la délégation conduite par madame Tiriane Noah n’a reçu, ni demandé, le moindre paiement en nature ou en espèce suite à sa rencontre avec Monsieur Dion Nguté. Il est dès lors totalement mensonger de prétendre le contraire » dixit le porte parole du président Kamto.

Bibou Nissack va plus loin en détournant l’attention pour la porter sur les services du premier ministère : « il est donc attendu des services de l’immeuble étoile que des clarifications soient faites à très brève échéance, en vue de faire publiquement savoir qui a éventuellement été payé suite à ces consultations conduites à la primature, les montants payés, et la mention de la rubrique sous laquelle figure de tels paiements. » Un détournement d’attention qui peut s’assimiler à de la pure distraction de la part de a communication du MRC.

Mais pourquoi s’évertue-t-il tant à démontrer que son part n’a rien pris ? Tout simplement parce que si cela était avéré, ce serait le coup de grâce à ce parti en proie à de nombreux soubresauts internes et externes depuis l’arrestation de son directoire.

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Parti politiques

Mardi 10 septembre, le président Paul Biya a annoncé, lors d’un discours à la nation, la tenue d’un dialogue national dédié à la crise anglophone. Au cours de son allocution, le chef de l’Etat a précisé les contours de cette concertation vivement attendue par l’ensemble de l’opinion publique locale et internationale, afin de mettre fin aux violences qui paralysent les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt trois ans. De fait, pendant cinq jours (du 30 septembre au 4 octobre), sous la coordination du Premier ministre Joseph Dion Ngute, se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé le «grand dialogue national».

 

C’est désormais officiel. Du 30 septembre au 04 octobre 2019, se tiendra, au palais des congrès de Yaoundé, sous la coordination du premier ministre, le grand dialogue national annoncé par le président camerounais Paul Biya. Le but de cette rencontre étant de trouver des compromis à la crise anglophone qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et qui, depuis plus de deux ans, a entraîné la mort de plus de 2 000 personnes, selon International Crisis Group.

Parmi les thèmes qui seront abordés au cours de ce dialogue, il y aura : le bilinguisme, le retour des déplacés, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants ou encore la décentralisation… Peut-on lire sur le site internet de ce grand dialogue national.

Quant aux participants, les consultations se poursuivent. Si quelques figures anglophones ont salué la démarche, les principaux leaders indépendantistes en exil ont déjà fait savoir qu'ils ne participeraient pas à ces assises. Dans une note adressé samedi 14 septembre au Premier ministre, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a fait savoir qu'il n'y prendra pas part non plus, sans la libération préalable de ses membres emprisonnés dont Maurice Kamto.

En revanche, le Social Democratic Front (SDF), le premier parti d'opposition, assure qu'il sera là. « Nous entendons profiter de toutes les ouvertures possibles pour faire avancer la paix », a déclaré Joshua Osih, le vice-président du parti. En attendant le jour-j, le premier ministre enchaîne les consultations avec toutes les forces vives appelées à participer à ce grand dialogue national.

Il faut noter que, le 01er octobre, date d’anniversaire de la réunification des deux Cameroun (francophone et anglophone) interviendra en plein dialogue.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société
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Sunday, 05 June 2022 11:01