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Au terme des assises du Grand Dialogue National tenues à Yaoundé du 30 septembre au 04 octobre 2019, les acteurs du dialogue se sont accordés sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la décentralisation par la création des régions avec un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

 

Le processus de décentralisation a connu un coup d’accélérateur au lendemain des travaux du Palais des Congrès de Yaoundé. La preuve, au sortir des salons feutrés du Palais des Congrès, un important texte a été préparé et déposé au cours de la même année 2019 sur la table de l’Assemblée Nationale et du Sénat. Notamment, la Loi 2019 / 024 du 24 décembre 2019 portant code général des collectivités territoriales décentralisées. Un texte qui définit le cadre juridique général de la décentralisation territoriale, le statut des élus locaux, les règles d’organisations et de fonctionnement des Collectivités Territoriales, le régime spécifique applicable à certaines Collectivités Territoriales et le régime financier des Collectivités Territoriales Décentralisées.

Cette mesure était une exigence majeure des camerounais délégués pour le dialogue, mais aussi du peuple profond qui veut voir l’administration se rapprocher davantage d’eux. Les camerounais depuis un bon bout de temps soupirent après une gestion participative aux décisions de la République. Les atouts de la décentralisation en faveur des populations sont nombreux.

Sa mise en œuvre effective comme on le constate maintenant va définitivement permettre aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) de promouvoir la démocratie participative, la gouvernance et le développement locaux sur les plans social, éducatif, sanitaire, sportif, culturel, économique, artisanal et touristique. Une belle émulation en perspective pour les populations de tous les coins du pays.

Un an après sa tenue, le Grand Dialogue National peut se targuer d’avoir fait avancer d’un bon important le processus de démocratisation du Cameroun. On a pu constater, toujours dans le cadre du processus de décentralisation, la création des Mairies de ville qui vient remplacer les communautés urbaines. Et dans quelques jours, ce sera le tour de la concrétisation de la création des régions à travers l’élection du personnel exécutif desdites régions.

Ici aussi, il faut souligner que le régime spécial des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est également respecté. Un dispositif qui va certainement faire fondre l’argumentaire séparatiste. Car les populations ont désormais entre les mains le pouvoir de décider des voies et moyens pour développer leurs contrées sans besoin d’’attendre que les décisions viennent du pouvoir central.

Elections régionales : Mise en garde des « politiciens véreux et sans scrupules » ayant pour ambition de déstabiliser le processus électoral  

 

Stéphane NZESSEU

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Ce Comité sera présidé par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

C’est hier lundi 23 mars 2020, que l’information a été rendue publique. Paul Biya le Président de la République du Cameroun vient de décider de la création du Comité de suivi du Grand dialogue national. Ce comité aura à sa tête Joseph Dion Ngute le Premier Ministre par ailleurs chef du gouvernement. Il aura pour mission principale le suivi des recommandations du Grand dialogue national.

 

A titre de rappel, il faut dire que le Grand dialogue national avait été convoqué par le Président de la République. Celui-ci avait donné tous les pouvoirs à Joseph Dion Ngute qui a effectivement piloté le comité d’organisation et dirigé les assises. Ces assises se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. Elles se sont tenues à Yaoundé. 

 

Les recommandations de ces assises qui ont été arrêtées, sont entre autres, “accorder un statut spécial aux régions du Nord-ouest et Sud-ouest, conformément à l’article 62 alinéa 2 de la Constitution; prendre des mesures spécifiques pour assurer un statut égal au français et à l’anglais dans tous les aspects de la vie nationale; renforcer l’autonomie des collectivités territoriales décentralisées; améliorer les infrastructures des services judiciaires dans tout le pays; renforcer le programme d’assistance humanitaire afin de mieux satisfaire les besoins des déplacés internes; mettre en place un plan spécial de reconstruction en faveur des zones touchées par la crise; diffuser largement l’offre d’amnistie faite par le chef de l’Etat aux combattants qui déposent les armes et s’insèrent dans le processus de réintégration; et désigner une équipe chargée de prendre langue avec les membres radicalisés de notre diaspora”.

On note que certaines de ces recommandations ont été appliquées. Entre autres, on peut citer le recrutement des interprètes et traducteurs dans la Fonction publique; la loi sur la décentralisation.

 

Liliane N.

 

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Après les révélations du Président Emmanuel Macron sur ses échanges avec le Chef de l’Etat camerounais, et précisément du fait des pressions qu’il dit avoir exercé sur son homologue camerounais, on se pose bien la question de savoir : Qui gouverne finalement le Cameroun ?

 

Au cours de ses échanges avec l’activiste Calibri Calibro, Emmanuel Macron a fait des révélations sur les points de pression qu’il exerce sur le Chef de l’Etat camerounais. En observant ces différents points où s’exercent la pression française, comparé aux dernières actualités au Cameroun, on est en droit de croire que le Chef de l’Etat du Cameroun ne décide pas par lui-même.

Premiers aspect, le Président français dit avoir fait pression sur Yaoundé pour qu’il prenne en main la question de la crise anglophone. Cette pression aurait engendré le Grand Dialogue National. Une rencontre précipitée, mal organisée, fortement financée et dont les résolutions jusqu’aujourd’hui n’ont pas de conséquences pratiques. Un dialogue qui n’a pas intégré l’autre partie en conflit. Un dialogue qui n’a fait qu’exacerbé les crimes sur le terrain des opérations. D'ailleurs, ce dialogue sera repris au Kenya, organisé cette fois par la société civile africaine. Car de toutes évidence, ce dialogue n’était pas l’émanation de la volonté réelle de Paul BIYA.

Autre point de pression révélé par Emmanuel Macron, la décentralisation. Au jour d’aujourd’hui les tenants du pouvoir se bombent le torse en brandissant la nouvelle loi sur la décentralisation comme un mérite et une conséquence de la volonté politique de leur chef à vouloir d’une administration plus dynamique et proche des administrés.

Mais nous apprenons qu’il n’en est rien. Puisque c’est Emmanuel Macron qui a coup de pression l’a amené à organiser une certaine mise en œuvre de la décentralisation. Et cela peut bien se comprendre. Car il ne faut pas l’oublier, le projet d’un Cameroun décentralisé est inscrit dans la constitution depuis 1996. Et de 1996 à 2019 (soit 23 ans), Paul BIYA tergiversait et s’accommodait des lenteurs diverses, entre transfert de compétences et de ressources, on n’a jamais obtenu un résultat qui laisse croire à une réelle volonté de décentralisé.

De plus, la question est à nouveau sur la table depuis la survenance de la crise anglophone, mais le Chef de l’Etat n’a jamais rien dit ou voulu comme avancé sur la question. Pour que subitement, l’Assemblée nationale produise un texte plein de fautes et d’erreurs que l’opposition et certains corps de métiers ont amené à corriger. C’était ça, ou alors la France diminuait ses enveloppes pour l’aide au développement au Cameroun. Attendons voir sa mise en œuvre, en espérant qu’il n’y aura plus besoin de pression à ce niveau aussi.

Allégations d’Emmanuel Macron : La Présidence de la République du Cameroun réagit enfin

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans un communiqué rendu public ce Lundi, Ferdinand Ngoh Ngoh, Secrétaire Général recadre cet apatride de calibri calibro et réaffirme que le Cameroun est un Etat indépendant qui n’a de leçons à recevoir de personne

 

La Présidence de la République du Cameroun exprime sa profonde préoccupation au sujet du contenu de l’échange, abondamment relayé dans les réseaux sociaux, entre le Président de la République Française et un activiste, le 22 février 2020 à Paris.

La Présidence de la République du Cameroun rejette fermement tant les allégations mensongères dudit activiste que les propos surprenants du Président de la République Française.

La Présidence de la République du Cameroun tient à rappeler que :

- Les Camerounais dans leur immense majorité, ont à l’occasion de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 renouvelé massivement leur confiance au Président Paul BIYA, pour les guider dans la lutte pour la paix, la sécurité, le développement, la consolidation de l’Etat de droit, de la démocratie et de l’Unité nationale;

- Le Président de la République du Cameroun est comptable de son action devant le seul Peuple camerounais souverain et non devant un dirigeant étranger fût-ce d’un pays ami ;

- Le Président de la République est pleinement engagé dans l’accomplissement de la lourde et exaltante mission que Dieu Tout Puissant et le Peuple souverain lui ont confiée et n’a pas besoin pour ce faire de pression extérieure ;

- Depuis la survenance de la crise dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Il n’a ménagé aucun effort pour y trouver des solutions pacifiques. Ces efforts ont culminé avec la tenue du Grand Dialogue National dont les recommandations sont progressivement mises en œuvre ;

- Le Chef de l’Etat a donné des instructions claires et fermes pour que les Forces de Défense et de Sécurité accomplissent toujours leur devoir avec professionnalisme et pour que les allégations relatives à d’éventuelles exactions fassent systématiquement l’objet d’enquêtes et le cas échéant, de sanctions appropriées.

La Présidence de la République réitère l’appel lancé le 10 septembre 2019 par le Chef de l’Etat aux pays qui abritent les promoteurs de la haine et de la violence au Cameroun, d’agir contre ces criminels et leur demande de se garder de se laisser instrumentaliser par leur propagande mensongère.

La Présidence de la République demande aux Camerounais de garder leur calme, de vaquer tranquillement à leurs occupations et de continuer, comme par le passé, à œuvrer au renforcement des liens d’amitié historiques qui existent entre le Cameroun et la France ». /-

Lire aussi : Révélations de Macron : Paul BIYA a libéré KAMTO pour obtenir le droit de venir à Lyon

 

 

N.R.M

 
Published in Institutionnel

C’est la révélation forte faite ce samedi au Salon de l’agriculture à Paris. Interpellé par l’activiste camerounais et fondateur de la BAS (Brigade Anti Sardinards), Calibri Calibro, le Président Français, Emmanuel Macron a démonté les arguments propagandistes du parti au pouvoir qui laissait croire que la libération de Kamto était une démarche conciliante dans le processus du Dialogue National.

 

Finalement, Paul BIYA n’a pas libéré les opposants politiques de gaieté de cœur, encore moins dans le but de créer un climat d’apaisement politique au Cameroun à l’heure du Grand Dialogue National. Au contraire, ce serait une autre démarche égoïste du tenant du pouvoir central de Yaoundé. Les propos d’Emmanuel Macron sont sans équivoques :

« J’ai mis la pression sur Mr Paul BIYA pour qu’il traite de la question de crise anglophone et de ses opposants. J’avais dit, que je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant que Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce que je lui ai mis la pression. Et là la situation est en train de se redégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le Président BIYA et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les situations qui se passent au Cameroun et qui sont intolérables. » Comme quoi, le Chef de l’Etat camerounais semblait plus préoccupé par son désir de faire un tour à Lyon. Et on peut comprendre pourquoi il n’a pas lui-même pris part aux activités liés au Grand Dialogue National.

Dans a foulée le Président français précise le rôle de son pays dans l’accompagnement des processus démocratiques au Cameroun et en Afrique. « La France est dans un rôle très compliqué en Afrique. Nous sommes un Etat de Droit et nous défendons l’Etat de droit partout. Mais quand en Afrique nous disons qu’un dirigeant n’est pas démocratiquement élu, les africains disent de quoi venez-vous mêler, vous n’avez pas à nous faire la leçon. (…) Pour le Président BIYA je lui ai dit il doit rouvrir le jeu, il doit décentraliser, il doit libérer les opposants politiques, il doit faire respecter l’Etat de droit. Ce n’est pas la France qui peut faire de la démocratie au Cameroun à la place des camerounaises et des camerounais. »

Avant de laisser partir Emmanuel Macron, Calibri Calibro a énoncé les noms d’autres opposants politiques encore en prison au Cameroun. Et le Chef de l’Etat français a sur le champs pris demandé que lui soient transmis les noms de ceux-ci. Les prochains jours vont davantage nous renseigner sur les rapports entre Macron et Paul BIYA.

Lire aussi : Déstabilisation du Cameroun : Le gouvernement demande à ses partenaires de ne pas donner du crédit aux activistes

 

Stéphane NZESSEU

 

Published in Diplomatie

 

C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête

 

Le Contenu de son message

« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.

Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».

 

La vérité doit être dite

L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais  depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.

Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.

 

Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais

Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.

Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».

Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la  justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».

 

Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile 

Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué. 

"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.

Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".

 

La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis  le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…

La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.

Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Défense

L’information est contenue dans un communiqué diffusé ce jeudi, 30 janvier 2020 sur le site web de l’Assemblée nationale française. Des éléments permettent ainsi de renseigner sur la position de la France qui s’inquiète de la situation des droits de l’Homme dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun. 

Cette posture de la France sur le site internet de son Assemblée nationale, montre clairement que le pays d’Emmanuel Macron souhaite la fin de la crise au Cameroun qui dure depuis trois années, s’inquiétant de la situation des droits de l’homme dans la partie anglophone dans les deux régions anglophones du pays. Dans le communiqué diffusé ce jeudi, l’on découvre que la chambre parlementaire française condamne avec véhémence les graves violations des droits de l’Homme qui y ont enregistrées. « La France est profondément préoccupée par la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun qui continue à se dégrader », lit-on sur le communiqué. 

Pour une résolution définitive de cette crise persistante, la France se dit prête à apporter tout le soutien qu’il faut au Cameroun dans le processus de dialogue. Il est important pour l’opposition camerounaise de pouvoir respecter la loi dans ses modes d’expression, fait savoir l’Assemblée nationale du pays d’Emmanuel Macron. Pour la France, il s’agit d’une position partagée par l’ensemble des membres de l’Union européenne (UE). 

L’Hexagone reste convaincue que face à la crise anglophone, la solution durable ne peut qu’être politique. Elle propose la poursuite d’un dialogue inclusif avec l'opposition tout en prenant en compte l'approfondissement du processus de décentralisation afin que les populations à la base puissent convenablement participer à la gestion des affaires publiques les concernant.  

 

Innocent D H

Published in Politique

Entre mission de paix conduite dans les régions anglophones, descente dans les espaces marchands et habitations sinistrés sans oublier les participations aux évènements organisés hors du Cameroun, le calendrier de Joseph Dion Ngute a été assez chargé.

 

Joseph Dion Ngute comptabilise déjà un an comme Premier Ministre. A l’heure où d’aucuns essaient de dresser son premier bilan, certains de ses collaborateurs lui donnent une note assez satisfaisante. C’est le cas du dénommé Jean Pierre Ndzana, journaliste en charge de la Communication au Premier Ministère qui déclare « Joseph Dion Ngute, c’est également une conduite particulière du travail gouvernemental dont il assure la coordination et le suivi. Des conseils de cabinet aux descentes sur le terrain, le style du Premier Ministre marque par le contact direct et l’obsession du résultat ».

Mission de paix au Noso

Joseph Dion Ngute en 2019 a largement accordé son temps à la crise anglophone. D'ailleurs juste après son arrivée à la tête du gouvernement, il a conduit une mission de paix au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso). Sur le terrain et en s’adressant aux femmes et aux jeunes, Dion Ngute a indiqué que la mission de paix a été initiée par Paul Biya le Président de la République. «Unissons-nous pour la paix. Le Cameroun est plus grand que nos différences. Arrêter la violence. Asseyons-nous et ayons un dialogue constructif. Oh mon peuple, lève-toi! C’est l’heure de la paix. Plus de violence. Trop c’est trop. Je viens au nom du Président Paul Biya pour vous inviter à la table du dialogue et de la réconciliation », a déclaré le Premier ministre.

Grand dialogue national

Choisi par le Chef d’Etat, Joseph Dion Ngute est celui qui a piloté le Grand dialogue national. D’ailleurs c’est lui qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ces assises qui se sont déroulées du 30 septembre au 4 octobre 2019. En prononçant son discours de fin d’année, Paul Biya a salué son travail ayant participé à la réussite du dialogue tant demandé. Réagissant suite à cela, il a exprimé sa gratitude au Président Biya, dans une interview publiée dans les colonnes de Cameroon tribune. « Je suis extrêmement flatté et je voudrais exprimer ma reconnaissance au Chef de l’Etat qui a mentionné le petit rôle que j’ai pu jouer dans le Grand dialogue national qu’il a bien voulu convoquer, et dont les résultats sont en train de définir le calendrier politique de notre nation », a-t-il déclaré.

Marchés et espaces sinistrés

Le Premier Ministre n’a pas que travaillé pour les questions relatives à la crise anglophone. On l’a vu sur le terrain, en moment de sinistre. Par exemple le 17 mars 2019, il s’est rendu au marché Congo, victime d’un incendie. Ayant mesuré l’ampleur des dégâts, le chef du gouvernement avait indiqué que ledit marché sera construit au plus vite en Partenariat public-privé. Joseph Dion a été également vu à Gouache, la localité de la ville de Bafoussam qui a connu un éboulement de terrain. A la cérémonie d’hommage aux victimes de ce drame, il a été le représentant du Président Paul Biya.

International

Pour ce qui est de l’international, le chef du gouvernement, a représenté le Chef de l’Etat au Japon. C’était lors de l’intronisation de l’Empereur Naruhito. Il était également son représentant en Ethiopie pour le 32e sommet de l’Union africaine, au Kenya pour le 9e sommet des pays ACP, au Gabon pour le 9e sommet extraordinaire de la CEEAC etc…L’ancien Ministre délégué auprès du Ministre des Relations extérieures chargé des relations avec le Commonwealth est arrivé à la tête du gouvernement en remplacement de Philemon Yang qui comptabilise une décennie passée à ce poste.

 

Liliane N.  

 

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Après la promulgation de la loi sur le Code général des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) par le Chef de l’Etat rendu public le 24 décembre 2019, Grégoire Owona, le ministre camerounais du travail et de la sécurité sociale félicite Paul Biya. En outre, il appelle tout le monde à se mettre au travail pour « une implémentation harmonieuse de ce texte de loi ».  

 

Sur son compte twitter, Grégoire Owona salue l’acte posé par le Président de la République Paul Biya à travers la promulgation de la loi sur le Code général des CTD. « Le PR (Président de la République Ndlr) Paul Biya a ce 24 déc (décembre Ndlr) 2019, rendu public le texte qui fixe les bases claires du statut spécial des régions du NW & SW (Nord-Ouest et Sud-Ouest, ndlr). Par cette promulgation, on peut dire que les fruits confirment la promesse des fleurs. BRAVO au Chef de l’Etat ! Tous au travail pour une implémentation harmonieuse », peut-on lire sur le compte du secrétaire général adjoint du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). 

Ce tweet fait suite pour le rappeler, à la promulgation mardi dernier de la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Il s’agit d’un projet de loi déposé au Parlement, après la tenue des assises du Grand dialogue national. Les assises dudit dialogue ont fait la part belle aux questions de décentralisation et de résolution de la crise anglophone qui a d’ailleurs été la base de ce Grand dialogue national. De ce dernier, il a été retenu comme l’une des principales recommandations, le statut spécial à accorder aux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

Précisons pour une fin utile que le Code général des Collectivités territoriales décentralisées a consacré un chapitre à ce statut spécial. 

Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation

 

Innocent D H

 

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Les parlementaires du Social democratic front ont souhaité que ce projet de loi soit rejeté.

 

Les Députés du Social democratic front (Sdf) n’ont pas caché leur position, en ce qui concerne le Code général des collectivités territoriales décentralisées. Ils n’ont pas voulu voter ce projet de loi. La raison étant que celui-ci, dans son chapitre parlant du statut spécial à accorder aux régions anglophones, ne répond pas aux conclusions du Grand dialogue national. Avant l’adoption du texte à l’Assemblée nationale, l’Honorable Paul Nji Tumasang a même demandé que les Députés rejettent tout simplement ce texte. Il a par ailleurs demandé que la chambre basse du parlement, procède à la modification de la Constitution pour une meilleure prise en compte de ce caractère spécifique des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Allant dans la même lancée que l’Honorable Paul Nji Tumasang, Mbaya Awudu Cyprian un autre député du Sdf a interrogé Georges Elanga Obam le Ministre de la décentralisation, sur le fait d’avoir apporté le projet de loi à l’Assemblée nationale. Son interrogation n’a pas plu à Cavaye Yéguié Djibril le président de la chambre. Ce dernier a estimé que le Député du Sdf en prenant la parole a eu un ton discourtois. En réponse à la réaction du Pan, l’Honorable a indiqué être offusqué par rapport au refus d’amendement du texte.

«Chaque fois qu’un désordre se produit dans cette chambre, c’est toi qui l’organise. En tout cas, nous sommes contents que tu partes (allusion faite au refus par l’honorable Awudu de participer aux prochaines élections législatives en raison de la crise dans les régions anglophones, Ndlr)», a déclaré le Pan.

Lire aussi : Session parlementaire extraordinaire : Le premier projet de loi est soumis à l’attention des élus de la Nation

Pour mieux faire comprendre leur position, au cours des discussions générales les Députés Sdf ont indiqué que leur problème n’est pas lié à la langue. Il est plutôt lié à leur identité, la tendance à l’assimilation par le système francophone des Camerounais d’expression anglaise. Ils estiment que le projet ne saurait conduire à l’apaisement et à ramener la paix. En conséquence, ils ne peuvent en être les porte-paroles auprès de leurs populations.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01