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jeudi, 10 septembre 2020 11:27

Donald Trump : Prix Nobel de la Paix 2021 ?

Pour Christian Tybring-Gjedde – parlementaire norvégien, « cela va de soi au regard du rôle joué par le Président des Etats – Unis   dans l’accord de normalisation entre Israël et les Emirats arabes unis ».

 

Avec un autre élu, il avait déjà proposé Donald Trump pour le Nobel en 2018 pour le rapprochement – aujourd’hui dans les limbes – avec la Corée du Nord. Une information que le locataire de la maison blanche a accueillie avec enthousiasme, selon nos confrères de 20 Minutes Monde

Etre proposé pour le Nobel n’a pas valeur d’adoubement de la part de l’Institut Nobel norvégien. Ce dernier est tenu d’accepter toutes les nominations pour autant qu’elles aient été envoyées avant le 31 janvier par une personne habilitée à le faire, comme c’est le cas de Christian Tybring-Gjedde en tant que député

Jared Kushner, gendre et conseiller de Donald Trump, s’est félicité de cette nomination lors d’une conférence de presse. Tout comme le locataire de la Maison-Blanche qui a tweeté « Merci » en relayant un article annonçant cette initiative.

Dans la foulée, il a retweeté une série de messages sur le même thème : « Le président Trump a été très très honoré d’être nominé ce matin pour le prix Nobel de la Paix, a déclaré Jared Kushner. Je pense que c’est une chose vraiment formidable. »

A plusieurs reprises, Donald Trump a déjà évoqué le prestigieux prix, estimant être mal traité par rapport à son prédécesseur Barack Obama :

« Je pourrais obtenir le prix Nobel de la paix pour beaucoup de choses s’ils l’attribuaient de manière honnête, mais ce n’est pas le cas », avait-il lancé en septembre 2019 en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York…

Ils l’ont donné à Obama immédiatement après son arrivée au pouvoir et il n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle il l’avait reçu », avait-il déclaré. 

En recevant le prix Nobel, le 10 décembre 2009, le président démocrate avait reconnu d’entrée « la controverse considérable » suscitée par cette récompense surprenante à l’aube de son premier mandat.

Quatre présidents américains couronnés

Interrogé par l’AFP sur les raisons de son initiative, Christian Tybring-Gjedde a estimé que le milliardaire républicain le méritait, « surtout si l’on compare avec d’autres lauréats du passé ». « Que ce soit l’accord de Camp David de 1978 ou celui d’Oslo en 1993 : le prix de la paix a été donné aux protagonistes et cet accord est au moins aussi révolutionnaire pour le Moyen-Orient », a-t-il estimé.

Interrogé sur les chances du locataire de la Maison-Blanche d’être couronné de lauriers dans une Norvège généralement peu acquise à sa cause, Christian Tybring-Gjedde a souligné que c’était accessoire.

« Pour les lauréats du Nobel, que ce soit en mathématiques [il n’y a pas de Nobel dans cette discipline], littérature ou chimie, personne ne s’interroge sur leur personnalité, a-t-il fait valoir. Ce n’est pas la personnalité qui fait qu’on reçoit le prix, mais ce que la personne a effectivement réalisé pour instaurer la paix dans le monde».

Dans le passé, certains des cinq membres du comité qui attribuent le prix ont tenu des propos négatifs à l’égard de Donald Trump. Au-delà de Barack Obama, trois autres présidents américains ont déjà reçu le prix très convoité : Theodore Roosevelt en 1906, Woodrow Wilson en 1919 et Jimmy Carter en 2002, alors qu’il n’était plus en fonction.

 

N.R.M

 

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Dans une tribune, le militant du parti proche du pouvoir donne les raisons pour lesquelles le Chef de l’Etat Camerounais est passé à côté de cette distinction.

 

« Heureux soient-ils, ceux du royaume des naïfs qui avaient cru que quatre jours de rassemblement des larrons en foire au palais des congrès de Yaoundé seraient suffisants pour changer tout au Cameroun. 

Les résolutions de la grande palabre (Grand Dialogue National), me dit-on, sont sur la table du président de la République. Il faudra sans doute lui donner au préalable le temps de lire et relire toute cette paperasse. Il faudra aussi qu’il consulte qui il veut avant de donner des suites. Et enfin, il lui faudra dans un « délai raisonnable », (Va donc savoir ce qu’on loge dans « Délais raisonnables » et combien de temps) passer à la phase de mise en œuvre, « progressive » des recommandations !

«  Progressive » comme lors de la « mise en œuvre des institutions ! » 23 ans ont passé après l’adoption de la constitution de 1996 ! Le coupable de l’inertie est tout de suite désigné. L’inertie tant  décriée par le Président de la République est entretenue par ceux qui ont pris tout leur temps pour  l’endormir,  ces hommes ont nié l’effectivité d’un problème anglophone d’où est née la crise anglophone. 

Sur la pression du chef de l’Etat, Ils se  sont vite remis au travail  pour hypothéquer les résolutions de  ce conclave. La preuve : que nous reste-t-il de l’apaisement si vanté et si chanté pendant et après le Grand dialogue national ?

Il n’a pas fallu 7 jours,  pour que l’on comprenne que Cela avait tout l’air et n’était rien d’autres que des « journées portes ouvertes » avec pauses-cafés toutes les deux heures, des  enveloppes garnies, des va et vient des mécontents, des volumes de leurs enveloppes ; des séances photos-souvenirs, des accolades et des propositions obscures et incohérentes dans les commissions pour  montrer qu’on était là.  Et puis c’est tout ! Qui s’en souvient encore ?  L’apaisement était plus dans les poches et non dans les têtes. Et nulle part ailleurs !!! ».

 

Grand Dialogue National, Le  Mrc contre le Mrc, Le Nobel était –il possible ?

« Quand les portes du pénitencier se sont ouvertes pour libérer les  bagnards comme  Kamto et autres, J’ai poussé un ouf de soulagement. Je  comptais sur la fonction pédagogique de la prison pour voir arriver des gens bien plus civilisés que quand ils y sont entrés.

Erreur ! Les militants de son parti politique, sitôt les nez dehors, ont remis le couvert. Rien n’a changé. C’est peut-être la couleur du « pire est avenir » qui a changé. En retour, ceux qui chantaient les louanges de la décision du Chef de l’Etat pour la paix, l’apaisement et l’unité nationale se sont eux-mêmes transformés en Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC).

Tour à tour, René Sadi, Jacques Fame Ndongo, Grégoire Owona  se sont imposés des acrobaties langagières pour  présenter la pire image  du président de l’autre MRC (celui-là Mouvement des récalcitrants du Cameroun). C’est la guerre des MRC contre les MRC depuis des jours : « Le Mouvement des Récalcitrants du Cameroun » (MRC) du professeur Maurice Kamto, contre le  Mouvement des Répondeurs du Cameroun (MRC) du professeur Jacques Fame Ndongo.  

Ne me demandez pas où a été enterré l’apaisement que prônait Paul Biya,   Paul Biya dans le secret du soi disant GDN, et que les griots du palais nous avaient présenté comme le Grand Dialogue National ; comme un acte  d’une sagesse surhumaine ; Que médias d’Etat  avaient imposé dans l’opinion nationale  que Paul Biya aura forcément  le  prix Nobel de la Paix 2019. Sauf trucages  des urnes !  

Il y a bien eu trucages des urnes à Oslo, au siège de la Fondation Nobel.  Résultat : Paul Biya n’a pas obtenu le Prix Nobel  de la Paix 2019. J’avais vu l’échec venir. Quand j’ai vu ses neveux attaquer les bamouns et les bamilékés à Sangmélima, j’ai compris que le malheur de quelqu’un ne viendra jamais de loin. Quand j’ai lu les versets sataniques du père Ludovic Lado, j’ai compris que le « vivre ensemble » que Paul Biya veut, est dans les mains de Lucifer lui-même. Impossible d’aller le prendre là-bas... ».

 

Prix Nobel : Le Rdpc Contre le Rdpc

« Ils n’ont rien changé, ni dans le ton ni dans les prises de positions contre d’autres camerounais sur les plateaux de télévision et,  pire encore,  sur les réseaux sociaux. Les ennemis de Paul Biya sont resté leurs ennemis malgré  et après le Grand dialogue national.  On s’insulte, même mieux qu’avant le GDN. 

Personne au Rassemblement des Défenseurs du Pouvoir Camerounais (RDPC), de l’obscur militant du Comité de base au fond de la forêt, au haut cadre de la République, n’a entendu parler du Grand Dialogue National. Encore moins de l’apaisement. En face, leurs adversaires le leur rendent bien : « Le Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) n’a pas changé de lexique pour chahuter Paul Biya et sa bande. Le Grand  dialogue national  On ne le connaît pas  ici ! Comme on dit au quartier, « on va sauf que s’insulter, jusqu’à la gare ».

La presse  nationale n’a jamais été aussi créative pour créer la zizanie et la discorde  entre les camerounais. Jamais ! Nous assistons donc à une confrontation entre  le « Rassemblement des défenseurs du pouvoir camerounais (RDPC) » contre le « Rassemblement des détracteurs du pouvoir camerounais (RDPC) ». Ils  ne se parlent plus comme avant.  Ils s’insultent come des vendeurs de bouillons… ». 

 

Comment Pouvait-il avoir le prix Nobel dans une bagarre d’Ambaboys contre amba boys.

Voici le grand échec de l’apaisement du Grand dialogue national. Je ne sais pas où sont passés  les repentis que j’ai vu à la télé au palais des congrès ? Ceux qui sont encore en brousse ne les reconnaissent pas  et c’est là le danger. Des têtes tombent sous le coup de machette et les actes continuent en zone «  pacifié ». A Yaoundé ceux qui ont été abandonnés à Appart Hôtel à Melen Polytechnique et qui ont été expulsé sous l’escorte du SED samedi 26/10 2019 à 15heures 30 minutes étaient-ils de vrais Ambazonniens ?

Toujours est-il qu’ils revendiquaient leur part. On dit que les Amba boys n’existent plus, qu’ils ont été désarmés. Dans la zone anglophone   on confirme l’information.  Des témoins précisent  sur les réseaux sociaux que les Amba boys de service qui  commettent des crimes dans la zone anglophone  seraient de drôles de « combattants sécessionnistes » fabriqués, selon eux,  par un ministre de la République. Des amba boys contre des amba boys.

Avec tous ceci, comment Paul Biya aurait-il pu obtenir le prix Nobel de la Paix ? That is the question. GDN en deux : Quel gâchis. Bonjour le retour de manivelle !!! ».

 

N.R.M

 
 
 
 
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Le président camerounais Paul Biya, âgé de 86 ans, a félicité le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed pour avoir remporté le prix Nobel de la paix 2019.

 

Dans une dépêche datée du mercredi 16 octobre 2019, le président Biya déclare que ce prix prestigieux honore les peuples de la République fédérale démocratique d'Ethiopie et d'Afrique.

« Le Comité du Prix Nobel Alfred a récompensé votre travail remarquable pour la réconciliation, l'harmonie et la paix en Ethiopie, ainsi que votre implication personnelle dans la résolution de certains conflits armés qui déstabilisent notre continent », indique le télégramme officiel du Président Biya au Premier ministre Abiy.

Le télégramme du Président Paul Biya au dirigeant éthiopien intervient au moment où le Cameroun est aux prises avec une crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays depuis 2016. Les revendications corporatistes formulées par les enseignants anglophones et les avocats de common law en octobre et novembre 2016 se sont depuis transformées en conflit armé lorsque les manifestants ont rencontré le bras lourd de l'État.

Depuis, les soldats ont mené des batailles avec des hommes armés qui cherchent à faire des deux régions en conflit un État indépendant qu'ils appellent Ambazonie. Le Président Paul Biya s'est adressé à la nation le 10 septembre dernier et a ensuite convoqué un grand dialogue national de cinq jours qui s'est terminé le 4 octobre à Yaoundé. La nation retient maintenant son souffle sur ce que l'avenir lui réserve.

Paul Biya est le cinquième plus âgé des chefs d'État actuellement en fonction - 86 ans, 243 jours. Il dirige la nation camerounaise depuis le 6 novembre 1982.

Abiy Ahmed d'Ethiopie est devenu le premier dirigeant noir africain en exercice à remporter le prix Nobel de la paix le vendredi 11 octobre 2019. Un prix qui va stimuler l'un des rares véritables réformateurs du continent contre ses puissants ennemis nationaux.

Passant au-dessus de Greta Thunberg, l'écologiste adolescente qui avait été la favorite par excellence pour obtenir le prix, le Comité Nobel a plutôt choisi de décerner sa plus haute distinction à un pacificateur d'un moule plus traditionnel.

Le plus jeune dirigeant africain a été nommé lauréat de cette année en reconnaissance de « son initiative décisive pour résoudre le conflit frontalier avec l'Érythrée voisine », a déclaré Berit Reiss-Andersen, qui préside le Comité Nobel.

Quelques mois après être devenu Premier ministre en avril de l'année dernière, M. Abiy, âgé de 43 ans, a abandonné une revendication éthiopienne de longue date de territoire frontalier contesté et s'est rendu en territoire ennemi pour faire d'Isaias Afwerki, le dirigeant fort de l'Érythrée, une offre inconditionnelle de paix permanente.

Le traité de paix qui a suivi a mis fin à un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts dans des guerres de tranchées brutales pendant la phase active des hostilités de 1998 à 2000, a pris de l'ampleur périodiquement par la suite et a propagé l'instabilité dans la Corne de l'Afrique.

L'accord a suscité la jubilation dans les deux pays, les familles longtemps séparées ayant été réunies après la réouverture de la frontière, le rétablissement des liaisons téléphoniques et aériennes et le rétablissement des relations diplomatiques.

Le Comité Nobel a méprisé le président Isaias, refusant de lui offrir une part du butin.  Contrairement à M. Abiy, qui a libéré des milliers de prisonniers politiques et levé l'interdiction des partis d'opposition, le président érythréen reste l'un des dirigeants africains les plus autocratiques.

Nelson Mandela est le seul autre dirigeant noir africain à avoir reçu le prix Nobel de la paix, mais il l'a obtenu un an avant d'entrer en fonction en 1994. Il l'a partagé avec F.W. de Klerk, le président blanc de l'Afrique du Sud à l'époque.

 

Otric N. 

 

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Les Nations Unies ont félicité vendredi, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix 2019. Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué son rôle dans le rapprochement entre l’Ethiopie et l’Erythrée.

 

Les efforts d’Abiy Ahmed pour mettre fin au conflit entre son pays et l’Érythrée, quelques mois après son élection comme premier ministre en avril 2018, ont été reconnus. En effet, il a reçu la semaine dernière, le Prix Nobel de la paix 2019.

La présidente de la commission norvégienne qui décerne le Nobel de la paix, Berit Reiss-Andersen, a affirmé que certaines personnes pourraient penser qu’il est trop tôt pour lui remettre le prix, mais que « c’est maintenant que les efforts d’Abiy Ahmed ont besoin de reconnaissance et qu’ils méritent d’être encouragés ».

Notons que, depuis son arrivée au pouvoir, en avril 2018, Abiy Ahmed a mis en œuvre un rapprochement avec l’Erythrée, ancienne province éthiopienne. A l’issue d’une rencontre historique, en juillet 2018, à Asmara, la capitale de L’Erythrée, le Président érythréen, Isaias Afwerki, et lui-même ont mis fin à 20 ans d’état de guerre entre les deux pays ennemis. L’un des conflits les plus anciens de l'Afrique qui a fait 80 000 morts de 1998 à 2000.

Lire aussi : Le Prix Nobel de la paix 2019 décerné au Premier ministre Ethiopien Abiy Ahmed

« J'ai souvent dit que des vents d'espoir soufflaient de plus en plus fort en Afrique. Le Premier ministre Abiy Ahmed en est l’une des principales raisons », a souligné le chef de l’ONU dans une déclaration à la presse. « Sa vision a aidé l’Éthiopie et l’Érythrée à réaliser un rapprochement historique et j’ai eu l’honneur d’assister à la signature de l’accord de paix de l’année dernière. Ce tournant a ouvert de nouvelles possibilités de sécurité et de stabilité pour la région. Le leadership du Premier ministre Ahmed a donné un formidable exemple aux autres pays d’Afrique et au-delà cherchant à vaincre les résistances du passé et à accorder la priorité aux populations. » A-t-il ajouté.

La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a également adressé des félicitations chaleureuses au Premier ministre éthiopien. Elle a noté, dans un message sur son compte Twitter, que son engagement décisif pour la paix et le dialogue avait déjà été reconnu il y a cinq mois par le Prix Félix-Houphouët-Boigny, plus haute distinction de l’UNESCO pour la paix.

De même, le chef de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi, a salué aussi « une reconnaissance bien méritée pour ses efforts visant à apporter la paix dans sa région et au-delà ». Il s’est dit fier de le compter parmi les organisateurs du prochain Forum mondial sur les réfugiés.

Une fois de plus félicitations à Abiy Ahmed !

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il est l'artisan de la réconciliation avec l’Érythrée. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est le lauréat du Nobel de la paix 2019. Un prix dont l'Éthiopie se dit « fière en tant que pays », indique le bureau du Premier ministre.

 

« Nous sommes fiers en tant que nation », s'est réjoui le bureau de M. Abiy sur Twitter, publiant sur le réseau social un communiqué estimant que ce prix est la « reconnaissance » du travail du Premier ministre pour « l'unité, la coopération et la co-existence ».

« Depuis que le Premier ministre Abiy Ahmed a pris le leadership politique en avril 2018, il a fait de la paix, du pardon et de la réconciliation des éléments clés de sa politique et de son administration », a ajouté la même source.

Abiy est récompensé « pour ses efforts en vue d’arriver à la paix et en faveur de la coopération internationale, en particulier pour son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée », a déclaré la présidente du comité Nobel norvégien, Berit Reiss-Andersen. Le prix vise également à « reconnaître tous les acteurs œuvrant à la paix et la réconciliation en Ethiopie et dans les régions d’Afrique de l’Est et du Nord-Est », a-t-elle ajouté.

Le comité norvégien souligne en particulier le rôle du président érythréen, Isaias Afwerki. « La paix ne découle pas des actions d’un seul acteur. Lorsque le premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l’a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays », dit-il.

Depuis son arrivée au pouvoir en avril 2018, après plusieurs années de protestations anti-gouvernementales ayant mené à la démission de son prédécesseur, Abiy Ahmed a de fait initié un rapprochement au pas de charge avec l'Érythrée, ancienne province éthiopienne.

Lire aussi : Prix Nobel de la paix : Trois personnalités africaines nominées (PRIO)

A l’issue d’une rencontre historique, le 09 juillet 2018, à Asmara, la capitale érythréenne, le président érythréen, Isaias Afwerki, et lui-même ont mis fin à vingt ans d’état de guerre entre les deux frères ennemis. Réouverture d’ambassades et de postes-frontières, rétablissement des liaisons aériennes, multiplication des rencontres… : la réconciliation a été menée tambour battant.

Sur le plan intérieur, il a rompu avec l'autoritarisme de ses prédécesseurs, libéré des milliers de prisonniers politiques, créé une commission de réconciliation nationale et levé l'interdiction pesant sur certains partis politiques.

Mais ses efforts se heurtent à de nombreux obstacles. La paix avec l'Erythrée peine à porter ses fruits tandis que l'Ethiopie est le théâtre de violences intercommunautaires.

 

Otric N.

 

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Jeudi 26 septembre, le directeur de l’organisation « Peace Research Institute Oslo » (PRIO), Henrik Urdal, a publié la liste des candidats au Prix Nobel de la paix 2019. Trois personnalités africaines sont nominées cette année. Il s’agit de : les jeunes activistes Hajer Sharief (Lybie), Ilwad Elman (Somalie) et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.

 

Selon PRIO, 301 personnalités sont candidates au prix Nobel de la paix cette année, donc 223 individus et 78 organisations. Notons que, 301 est le quatrième plus grand nombre de candidats jamais enregistré. Le record actuel de 376 candidats a été atteint en 2016.

Dans la liste dévoilée par la « Peace Research Institute Oslo » figurent les noms de trois Africains :

 

  1. Ilwad Elman, 29 ans

La somalienne Ilwad Elman figure parmi les potentiels candidats susceptibles de remporter le Prix Nobel de la paix 2019. Née en Somalie, Ilwad Elman a passé son enfance au Canada avant de revenir en Somalie en 2010 alors qu’elle était âgée d’une vingtaine d’années. Avec sa mère, Fartuun Adan, elle a cofondé et dirige actuellement le centre « The Elman Peace and Human Rights Center » à Mogadiscio.

Le centre développe un certain nombre de programmes liés à la paix, allant du militantisme des jeunes et de l’éducation, à la paix à la formation, à la création d’emplois et à la lutte contre la violence sexiste. Lauréate de la personnalité africaine jeune de l’année aux Africa Youth Awards 2016, Ilwad Elman est membre du groupe consultatif du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix, ainsi que de nombreux autres groupes d’experts des Nations Unies. Elle est associée à l’initiative Extremely Together de la Fondation Kofi Annan.

Elle conduit également divers groupes de coordination en Somalie centrale et du Sud dont les membres sont des ONG locales et internationales, des agences des Nations Unies et des représentants du gouvernement et des chercheurs. Ilwad Elman a fait partie du programme de Barack Obama pour les jeunes leaders africains en 2014. Au cours de la même année, elle a été nommée ambassadrice en Somalie pour les jeunes afin de mettre fin à la violence sexuelle. En tant que militante sociale, Ilwad organise des événements TEDx en Somalie (Technology, Entertainment et Design).

 

  1. Hajer Sharief, 27 ans

Lauréate du « Student Peace Prize » en 2017, Hajer Sharief a co-fondé, à 19 ans, « Together We Build It », un réseau de la société civile œuvrant pour une transition pacifique et démocratique en Libye. En tant que membre de l’équipe de plaidoyer pour la jeunesse de « United Network of Young Peacebuilders », Hajer Sharief a fait campagne pour l’adoption et la mise en œuvre de la résolution 2250 du Conseil de sécurité.

Avec son organisation, Hajer Sharief travaille pour l’inclusion des femmes et des jeunes dans la paix en Libye. En 2013, elle a Co-créé le Réseau 1325 en Libye, un réseau d’organisations de la société civile encourageant les femmes à jouer un rôle actif dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits. Dans le cadre de l’initiative « Extremely Together » de la fondation Kofi Annan, elle a également aidé à mettre au point la toute première boîte à outils utilisée dans la lutte contre l’extrémisme violent menée par les jeunes. « Une question particulièrement importante pour un prix de la paix destiné aux jeunes, compte tenu de l’importance des discussions en cours sur la radicalisation des jeunes », a fait savoir Henrik Urdal.

Hajer Sharief a été membre du groupe d’experts des Nations Unies pour l’étude sur la jeunesse, la paix et la sécurité. Elle est également une championne d’ONU femmes sur les femmes, la paix, la sécurité et les droits de l’homme. L’activiste libyenne serait donc  particulièrement digne de remporter le prix Nobel de la paix, explique PRIO.

 

  1. Abiy Ahmed, 43 ans

Selon PRIO, l’Éthiopie figure parmi les pays se situant près du bas de l’indice de développement humain et l’ambitieux programme de réformes économiques et sociales d’Abiy Ahmed représente sans doute un programme de prévention des conflits plus vaste et à long terme. De même, ses initiatives visant à renforcer la collaboration économique et le commerce dans la région, notamment des accords garantissant l’accès de l’Éthiopie aux ports de Djibouti, du Soudan, du Somaliland et du Kenya voisins, permettent d’espérer un développement plus stable et plus prospère dans toute la Corne de l’Afrique.

Les deux activistes africaines sont en tête de liste avec le jeune activiste de Hong-Kong Nathan Law Kwun-Chung, 26 ans. « L’importance de l’activisme des jeunes est devenue de plus en plus évidente ces dernières années. Les jeunes fixent l’ordre du jour sur des questions d’importance cruciale pour la paix et la sécurité aux niveaux local et mondial, remettant en question les récits établis et la dynamique du pouvoir générationnel. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu « la contribution importante et positive de la jeunesse dans les efforts en faveur du maintien et de la promotion de la paix et de la sécurité  », a déclaré Henrik Urdal dans un communiqué publié par l’institution.

« Dans la résolution 2250 sur la jeunesse, la paix et la sécurité, adoptée en 2015. Ce thème n’est plus d’actualité depuis lors, et j’estime que les contributions des jeunes devraient être soulignées dans le Prix Nobel de la paix de cette année », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le prix Nobel de la paix récompense « la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix » selon les volontés, définies par le testament, d'Alfred Nobel. Cela comprend la lutte pour la paix, les droits de l'homme, l'aide humanitaire et la liberté. Le prix de l'année peut être partagé entre deux, voire trois personnalités ou institutions ayant rendu de grands services à l'humanité par la voie diplomatique. Il a été attribué pour la première fois en 1901.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01