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L’artiste musicien s’est exprimé ce matin sur les antennes de la radio ABK émettant à dans la capitale économique du Cameroun. Au cours de son intervention, le compositeur émérite se dit déçu que les hommes politiques marchent sur les morts pour assouvir leurs intérêts égoïstes et électoralistes.

 

Jusqu’ici, c’est le premier artiste qui se prononce ouvertement sur la question concernant sa participation aux élections municipales et législatives à venir. Sans appartenir à un parti politique précis, le chanteur à texte a tenu à dire son opinion sur cette crise qui détruit depuis plusieurs années les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Une crise aux conséquences graves : plus de 3500 morts, des millions de déplacés tant interne qu’externe. De nombreuses familles divisées, voire éradiquées.

Henri Dikongue n’est pas indifférent face à ce tableau horrible de crimes et de destructions. C’est fort de tout cela que l’auteur du titre à succès « c’est la vie » s’est indigné de ce qu’on puisse parler d’élections dans un tel contexte. C’est entre autre pourquoi le chantre de la vie qu’il est a choisi de s’aligner sur la position du Mouvement pour la renaissance du Cameroun pour dire non à la tenue des élections législatives et municipales dans tout le Cameroun tant que cette crise n’est pas entièrement résolue.

L’artiste a dit précisément : « Je n'irai pas voter le 09 Février 2020 pour les municipales et les législatives. Je n'en ai pas envie, c'est mon droit. Et en plus, je veux la paix, je veux l'union. » Même s’il n’interdit à personne d’autres d’aller à ces élections, il croit profondément que tout acteur qui qu’il soit et qui est friand de paix et d’unité devrait pouvoir adopté la même attitude que lui.

Il n’est pas dans la logique du boycott politique et politicien, il s’e défend d’ailleurs. Il veut s’inscrire dans une démarche humaniste et humanitaire, en invitant les uns et les autres à avoir en mémoire tous ces enfants qui pleurent et qui sont perdus du fait de cette crise. Henri Dikongue regardera ces élections de chez lui, mais le cœur contrit et l’âme en peine. A l’idée de voir certains acteurs politiques faire semblant de procéder à des votes dans ces parties du pays. Un acte qui manifestement consacrera la division du pays en deux entités complètement distincte.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Premier vice-président du MRC s’allie naturellement à l’appel lancé par son président national. Mamadou Mota depuis sa cellule à la prison centrale de Nkondengui, fait savoir que pour la paix et l’unité du Cameroun, il n’est pas bon d’aller aux élections du 09 février.

 

« Ceux qui aiment ce pays n’iront pas voter et appelleront le peuple à ce que le pouvoir de Biya ne soit pas au-dessus de l’unité de notre nation. L’anglais et le français ont semé en nous l’amour du Cameroun qui s’identifie à ces langues que nous avons d’ailleurs fièrement adoptées. Notre peuple compte plus que nos envies personnelles et égoïstes.Le sang a coulé dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. On ne fait pas la guerre à son peuple » dixit Mamadou Mota.

Le vice-président du MRC est claire, impossible d’aller à l’élection avec autant de morts et des parties de territoires en lambeaux. Il faut intégrer !!les autres camerounais. Pour Mota et les cadres du MRC ce serait consacrer la partition du pays que de prendre part à une élection dans les conditions actuelles. Ce que le parti de la renaissance ne souhaite pas cautionner. Il le dit clairement « la politique qui a fragilisé certains partis aujourd’hui reculés dans les villages (ndlr il parle du SDF) est cette acceptation d’un compromis qui n’a pas de sens. Comment acter la sécession ? comment acter un système électoral taillé à la mesure du dictateur, un prêt à porter, souillé pour la démocratie ? »

Lire aussi : « Le président Maurice Kamto a définitivement montré qu’il est un homme d’État », Olivier Bibou Nissack

Dans sa sortie épistolaire, le premier vice-président du MRC lance à son tour un appel à la jeunesse camerounais. « Jeunes gens, jeunes filles c’est notre avenir qui importe et non maintenir des grabataires dans une situation qui leur offre de sacrifier nos futurs enfants comme dans l’ancien empire aztèque. Le RDPC et ceux qui l’incarnent sont des Aztèques qui immolent leurs enfants sur l’autel de leur envie et de leur pouvoir. »

Maintenant que l’appel est lancé, sera-t-il entendu par cette jeunesse qui voyait en cette élection l’occasion d’accéder aux fonctions de responsabilités politiques et de se voir un peu plus responsables de l’avenir du Cameroun. Un rêve qui vient brutalement d’être brisé par le parti de Mamadou Mota. Serait-ce possible pour cette jeunesse à qui le président Kamto avait demandé de se préparer pour ces élections, et qui l’a fait avant de recevoir ce revers, serait-il possible qu’elle continue d’adhérer aux appels de ce parti politique ? On le saura dans les prochains jours.

 

Stéphane NZESSEU

 

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L’Enseignant des Sciences de l’information et de la communication croit savoir que Maurice Kamto a joué très gros.

 

« Hier 25 Novembre 2019, Maurice Kamto, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) est arrivé au siège de son parti à Odza, quartier de la périphérie sud de Yaoundé, il était 10h. Il affichait un air grave, identique à celui qui couvait son visage lorsqu’il alla défendre devant le Conseil constitutionnel, «  sa victoire » à l’élection présidentielle d’Octobre 2018.

Pour cette circonstance, le président du Mrc était accompagné de Grégoire Jiogué et d’Alain Fogue. Ces deux – là font partie de son cercle politique restreint. Ils lui prodiguent des conseils, ils sont aussi ses oreilles et parfois sa bouche. Ils vantent leur proximité avec le président du Mrc, au point d’agacer et de frustrer la pyramide du parti.

Le second des deux ne fait pas mystère de la confiance que lui témoigne le président du Mrc. Il se targue par moment que dans la préséance, il passe avant les vices – présidents du parti.

Maurice Kamto était devant le Directoire du Mrc. Jadis instance de réflexion  et de décision, le Directoire a été transformé pour la circonstance en « commission nationale des investitures des candidats » pour les élections législative et municipale.

Le patron du Mrc prend la parole. Il distille critiques et récriminations. Il ne supporte pas que les décisions du Mrc en interne, atterrissent en quelques secondes dans les réseaux sociaux. Il accuse certains présidents régionaux d’avoir monnayé les investitures. Il menace : «  Ceux qui ont posé ces actes immoraux, rembourseront jusqu’au dernier centime », fulmine t –il. Il égrène des griefs, tirés de son antienne :   

Le Code électoral n’est pas toiletté

Le Conseil constitutionnel reste inféodé au pouvoir en place

Le Nord Ouest et le Sud Ouest sont des zones en guerre, sans droit, donc sans élection.

Face à cette situation, Maurice Kamto imperturbable et solennel annonce : « Je vous donne la position du parti : le Mrc n’est pas là pour distribuer des postes aux politiques, mais pour le bien être des Camerounais…Nous allons opérer le changement dans la paix …pour cela, le Mrc ne part pas aux élections… ».

La vingtaine des délégués qui travaillaient dans la salle est tétanisée. Il n’y avait pas eu réunion préalable pour informer les délégués. Certains avaient voyagé depuis l’Extrême Nord.

 

Curiosités

En ouvrant les travaux, on avait constaté que le constant Alain Fogué avait curieusement choisi d’aller dispenser ses cours à Soa, arguant que s’il n’y va pas, le Recteur le traiterait de « démissionnaire ».

Grégoire Jiogué avait tout simplement disparu. Bibou Nissack, le porte parole du Mrc, après les déclarations de Kamto, il se confie à certains de ses camarades : « Je suis au courant de cela depuis une semaine : nous n’irons pas aux élections. Il fallait garder le secret… », révèle t –il.

Le tocsin de Maurice Kamto a sonné. Il a raisonné très fort. L’écho continue de porter le son. Les effets ne manqueront pas de se faire ressentir. Certains membres du Directoire du Mrc, n’hésitent pas à parler «  d’autocratie », au sein de leur parti. Les faits relatés plus haut font croire que Maurice Kamto n’a pas agi sur un coup  de tête, même s’il n’avait pas consulté sa base, sa décision a été prise avec un comité très restreint des fidèles.

Tiriane Noah, la 2ème vice présidente qui a porté sur ses épaules le parti pendant les 9 mois de prison de Maurice Kamto, celle – là encore qui dirigeait les investitures avec habileté, elle a été tenue à l’écart du secret.

Reste maintenant le cas de millions de militants mobilisés pour provoquer un redessinage du paysage politique national. Ils seront démobilisés, peut être même trahis.

Maurice Kamto a confié à ses camarades du Directoire : « Je peux convoquer un congrès extraordinaire du Mrc et annoncer ma démission… ». Il estime qu’un parti qui critique, qui aspire à gouverner, devrait avoir un comportement différent de celui dont il condamne les agissements.

Un président de parti qui choisit cependant la politique de la chaise vide, sait ce que cela pourrait lui coûter. Quand il brandit par la même occasion l’épouvantail d’une probable démission, il pousse le bouchon encore loin.

Les Camerounais dans leur immense majorité, veulent vivre autre chose. Le Mrc semblait être à ce rendez – vous, sans autocratie ni chantage. Ce qui s’est passé à Odza le 25 Novembre nous fait croire que Maurice Kamto a joué très gros, pour son parti et pour son avenir politique… ».     

 

N.R.M

 

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Le Docteur Richard Makon entre autres casquettes, Juriste conseil et Expert / Consultant chez Media & Law Conseils laisse entendre que la décision du leader du Mrc a fait naître en lui, deux sentiments. 

 

Respects et Regrets

« La décision du MRC de ne pas prendre part aux prochaines élections législatives et municipales est à ce jour, et sans aucun doute possible, l'événement politique majeur de cette fin d'année 2019.

Si le but de cette décision était de tester son importance et évaluer son emprise dans l'espace politique national, on peut affirmer, sans conteste possible aussi, qu'il s'agit là d'un coup de maître.

Ce boycott fera parler plus que les résultats à venir, et fera du MRC l'absent le présent au monde ! 

Mais au-delà de ces considérations liminaires, au demeurant anecdotiques, ce sont les raisons avancées par le Président du parti qui retiennent l'attention de tous : « la solidarité du parti avec les populations affligées du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Si cette raison est « la vraie » raison de ce boycott, sincèrement on peut difficilement faire plus noble, car cette décision acte le passage d'une solidarité passive à solidarité active et agissante. Notre pays en a bien besoin par ces temps sombres !!!

Sur le motif de « l'inéquité et de l'iniquité des règles électorales », le boycott du MRC se justifie aussi largement, dans la mesure où il s'inscrit en fidélité des récriminations que le parti fait depuis plusieurs années maintenant. Sur ce point, le MRC est donc cohérent avec lui-même ! 

Cependant on ne peut ne pas regretter cette décision, bien que légitime, qui prive notre pays d'une occasion de pacifier sa scène politique par la vertu des urnes, par le seul mérite de la compétition politique malgré les agitations inconséquentes de quelques Sous-préfets corrompus en mal de sensations... 

Si le boycott est évidemment une stratégie de résistance pertinente et une démarche politique raisonnée, ce boycott ci interroge somme toute sur la stratégie du parti, qui s'est imposé ces dernières années comme un acteur politique majeur, dans un contexte de préparation de l'alternance au sommet de l'Etat.

Anyway, c'est cette complexité qui fait tout l'attrait de la politique... ».

 

Pour le Professeur Eric Mathias Owona Nguini, politologue camerounais le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais et les leaders des autres formations politiques doivent voir dans la décision du Mrc, un piège

« Le retrait envisagé du Mrc n’est pas seulement le constat avéré de ses défaillances patentées, ni le constat allégué des déficiences supposées du système électoral : Il semble augurer de manœuvres anti – institutionnelles liées à la détention d’informations privilégiées et spéciales sur des actions extérieures funestes à venir contre le contrôle gouvernant des institutions étatiques et la sécurité nationale, visant une insurrection internationalement assistée ainsi que d’informations sur les épées de Damoclès politico – judiciaires pesant sur la tête de certains de ses meneurs.

Ce serait une erreur pour Le RDPC et les autres formations politiques de parti qui envisageaient se sévères luttes concurrentielles avec Le Mrc lors des élections législatives et municipales prévues pour le 9 Février 2019, de pavoiser en raison du boycott annoncé par ce parti.

En effet, le parti dirigé par le Pr Maurice Kamto, ne eut pas seulement se retirer pour les raisons officiellement évoquées

1°- la crise persistante du Nord-Ouest et du Sud-Ouest mobilisée pour justifier l’existence d'une situation peu favorable à la tenue d'élections correctes.  

2° - Le code électoral tenu pour essentiellement inique.

Le boycott annoncé du Mrc semble plutôt être porteur d'un pari politique extra-électoral et extra-institutionnel. De manière claire, le parti-tontine et son état-major semble avoir choisi la voie de la rupture par l’insurrection. On ne peut imaginer autre chose quand on voit les implications de ce boycott en termes de représentativité institutionnelle : Absence totale dans les conseils municipaux et l'hémicycle (Parlement: Assemblée Nationale + Sénat) ; Absence induite lors d’éventuelles élections régionales ; impossibilité de mobiliser la légitimité institutionnelle pour construire une candidature pour l’élection présidentielle théoriquement prévue en 2025).

Qu'une formation politique qui disait « Faire la politique autrement » et qui a suscité un espoir d'alternance chez nombre de Camerounais se retire du jeu institutionnel de manière absolue n'a rien de rassurant. Sauf à croire que le leader du Mrc a décidé de saborder sa formation, cette décision cache ses vraies motivations.

Le Mrc semble avoir certaines informations concernant des mesures de déstabilisation du Cameroun par des grandes puissances étatiques mondiales qui lui ont donné des gages sur des actions imminentes de renversement du Président Paul Biya et de son Régime... ».

 

N.R.M.

 

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Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, ex-détenus avaient nourri des ambitions pour ces prochaines élections législatives et municipales.

 

C’est un coup de poignard que les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) sortis de prison ont reçu. En un laps de temps, ils ont vu leur rêve se briser. Pourtant la semaine dernière et au début de celle-ci, ils étaient encore tout feu tout flamme à l’idée de se porter candidat aux élections législatives et municipales. Pour eux, c’était un moyen pour obtenir la récompense de leurs mois passés en détention. Dans la ville de Bafoussam par exemple, les militants ex-détenus du Mrc se sont réunis le 21 novembre 2019, pour choisir ceux d’entre eux qui devraient les représenter dans les listes que le Mrc devait présenter aux législatives et municipales de l’année prochaine.

C’est ainsi que le dénommé André Téné s’était retrouvé comme tête d’une des listes. « Tous les anciens détenus du Mouvement pour la renaissance du Cameroun [Mrc] m’ont proposé comme titulaire de la liste Mrc aux législatives dans le département de la Mifi. C’est une grande satisfaction pour moi… J’ai déjà déposé mon dossier de candidature. Donc, je suis en règle. Nous les ex-détenus Mrc qui avons fait la prison avons décidé de nous rencontrer pour porter notre dévolu sur ceux parmi nous qui pourront se présenter aux législatives et municipales. Nous avons fait la prison, nous avons souffert ; je pense que le bon moment est venu de récolter les fruits de cette souffrance », avait-il déclaré André Téne dans les colonnes du quotidien Mutations édition du 22 novembre 2019.

André Téné et les autres militants du Mrc ex-détenus ne pourront donc plus récolter les fruits de leur souffrance. Car Maurice Kamto le président national du parti a annoncé que le Mrc ne prendra plus part aux élections législatives et municipales 2020. Le motif tourne autour de la crise anglophone.

 

Liliane N.

 

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Dans un message publié sur son mur Facebook mercredi 27 novembre, Michèle Ndoki, a annoncé son intention de demander des explications à Maurice Kamto, après le retrait brusque du parti, à la course au municipales et législatives 2020.

 

Le président du mouvement pour la renaissance  du Cameroun (MRC), Maurice Kamto doit désormais rendre des comptes suite à sa décision de ne pas engager son parti aux prochaines élections. Dans les rangs, les hostilités viennent d’être lancées par Michèle Ndoki qui, a manifesté son intention de demander des explications à son « père ».

C’est ainsi qu’elle a publié successivement deux post un peu humoristiques  en moins de 24 heures. Cependant, les messages sont plutôt clairs. « A tous ceux qui se demandent comment je réagis à l’annonce du boycott des élections par le MRC veuillez noter deux points ouvrez les guillemets mon père ne veut pas le mariage virgule je ne me marie pas fermez les guillemets point », a d’abord posté l’avocate.

« A la ligne. Maintenant que ma future belle-famille a été chassée virgule je vais aller dans la chambre de mon père réclamer des explications sur ce retournement soudain virgule que mon fiancé et moi on comprenne point », est revenue en charge, Michèle Ndoki.

Lire aussi : Législatives et municipales de 2020 : Cabral Libii met le flou sur sa participation à ces élections

L’avocate, communément appelée « la fiancée du peuple », candidate à la députation pour la commune de Douala 1er, un peu plus déçu, veut savoir les raison du désistement du MRC. Et comme elle, le journaliste Sam Séverin Ango qui a rejoint les rangs du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il y’a peu, a exprimé sa déception. « Je suis quelque peu déçu (…) Pour l’instant ce qu’il nous reste à espérer c’est qu’il y ait à minima le renvoi de cette élection. »

Rappelons que, c’est lors d’une déclaration à la presse le 25 novembre, que, Maurice Kamto a surpris non seulement ses adversaires mais aussi son propre parti en annonçant que le MRC n’allait pas prendre part aux élections législatives et municipales du 9 février 2020. Maurice Kamto a précisé que le MRC n’ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l’instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest. « Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun », a insisté Maurice Kamto. L’autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’information est passée inaperçue dans le flot du discours prononcé par le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun lundi dernier devant la presse. Qui en voudrait à la vie du leader de l’opposition camerounaise à l’issue de la dernière présidentielle ?

 

« Des informations dignes de foi font état d’un projet d’élimination physique de moi et de deux leaders alliés et de certains cadres du MRC. Le MRC tout en prenant à témoin l’opinion publique de ces menaces, tiens à dire aux extrémistes du régime qui sont aussi bien des politiques que des membres de sécurité, que ces menaces n’ont aucun impact sur notre détermination. »

C’est dans ce fragment du discours du patron du directoire du MRC qu’est contenue l’accusation grave de tentative d’élimination physique du Maurice KAMTO et certains de ses militants. Face à cette accusation dont la gravité n’est plus à démontrer, il est important de tirer la sonnette d’alarme et d’attirer comme il le dit l’attention de l’opinion publique nationale et internationale pour qu’une pareille chose n’arrive pas.

Peut-on vraiment en arriver là ?

Il est vrai que cela est inédit dans l’environnement politique camerounais, qu’un adversaire de premier plan soit physiquement éliminé par des méthodes barbares. Mais de même sue cela ne s’est jamais produit, il faut aussi reconnaître qu’on n’est jamais arrivé à ce niveau de diffusion de la haine entre les populations sur la scène politique camerounaise. Depuis quelques mois, l’escalade du tribalisme et des exclusions sociales a atteint un niveau inquiétant. Des scènes du genre, Obala, Sangmelima puis Ebolowa, sont suffisamment tristes pour souligner le niveau d’animosité dont peuvent faire preuve les populations entre elles.

Plus encore, la violence est de plus en plus palpable sur le champ politique. Hors mis la violence verbale, il y a une violence physique perpétrée par des militants sur leurs frères du village du fait de leur appartenance à d’autres mouvements politiques. Pour preuve, nous rappelons l’assassinat d’un militant du parti Univers (sympathisant du Candidat Cabral Libii) lors de la présidentielle. Et il y a encore quelques jours, des militants du CRN ont été violemment attaqué par des militants du RDPC. Cette violence s’observe aussi au travers de l’acharnement et de la brutalité que mettent en œuvre certains gendarmes et policiers quand il s’agit d’interpeller des marcheurs du MRC.

Maintenant de là à porter atteinte à la vie du leader du MRC, il faut nécessairement chercher un cran plus haut. Il faudra fouiller parmi ceux des politiques qui ont sorti les longs couteaux pour préparer la succession de Paul Biya et qui voient en Kamto un adversaire sérieux.

Lire aussi : Politique : Le MRC annule sa participation aux élections municipales et législatives 2020

 

Stéphane NZESSEU

 

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La présidente du CPP, Edith Kah Walla, se réjouit de la décision de Maurice Kamto de ne pas aller aux élections municipales et législatives 2020.

 

Hier lundi 25 novembre 2019, Maurice Kamto a annoncé, le désistement de son parti aux législatives et municipales 2020. Les raisons de cette résignation selon le MRC sont : la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé. Une annonce qui fait beaucoup jaser.

Ayant eu vent du renoncement du MRC, la femme politique Kah Walla s’en réjouit. « Le CPP a appris l’annonce faite ce lundi 25 novembre 2019 par le Président du MRC, Pr. Maurice Kamto, de ne pas participer au simulacre électoral organisé par le régime dictatorial de Yaoundé. Cette décision qui convoque la situation critique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi que le processus électoral toujours biaisé est pleine de bon sens. C’est fort des raisons désormais convoquées par le MRC que le CPP, en 2018, a décidé de ne pas prendre part à l’élection présidentielle et a réitéré sa non-participation à de fausses élections qui sont prévues en février 2020 », a-t-elle écrit.

« Cette décision s’inscrit dans la logique que le mouvement Stand Up For Cameroon a initiée depuis plusieurs années en faveur d’une Transition Politique pour Refonder tant l'État que la Nation du Cameroun. C'est le moment de rappeler que le mouvement Stand Up For Cameroon a été lancé par les partis UPC-Manidem, CPP, MRC et Univers le 31 mars 2016. Les sirènes électorales du Régime Biya ont entre-temps séduits plus d'un. Il est important que le présent désistement de participation aux élections ne soit pas juste une tactique politicienne, mais une réelle prise de conscience politique, qui se traduira en acte concret de travail en concertation et en partenariat avec les autres forces pour une véritable Transition Politique au Cameroun. » A-t-elle ajouté.

Par la suite, Kah Walla appelle les autres formations politiques d’opposition, les associations et groupements, bref, l'ensemble des Camerounais(es) qui souhaitent véritablement la refondation du pays à en faire de même. « Le CPP et ses partenaires du mouvement Stand Up For Cameroon appellent tous les autres formations politiques, les associations et groupements, l'ensemble des Camerounais / es qui souhaitent véritablement la refondation du pays à rejoindre la seule voie qui peut nous permettre de l’obtenir : celle de le Transition Politique, démocratique et non-violente. »

Une  transition politique qui comprend selon elle les étapes suivantes : Le départ de ce régime dictatorial par la volonté du peuple souverain, l’organisation d’un véritable dialogue national inclusif et souverain pour bâtir une nouvelle fondation de l'État et de la Nation, la conduite des réformes des institutions (Exécutif, Législatif, Judiciaire) et des systèmes clés (Système électoral, système éducatif, etc.), l’organisation d’élections libres et transparentes pour un nouveau départ.

Pour Edith Kah Walla, le CPP continuera de manière active et déterminée son combat pour la résolution des crises que connaissent notre pays et la mise en place d’un État véritablement démocratique et Républicain. « Le CPP espère que dans cette conjoncture nouvelle, d’autres forces auront le courage et la lucidité d’agir de concert en vue d’atteindre prioritairement cet objectif salutaire pour le Peuple Camerounais.Vouloir le changement c’est bien. Agir pour le changement c’est mieux. Agir pour une vraie refondation du pays, c’est ce dont l'ensemble des citoyens camerounais ont besoin ! Agissons ensemble pour sauver notre pays ! » A-t-elle conclut.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’annonce vient d’être faite à Yaoundé par les autorités du parti de la renaissance. Une décision importante, mais dont les conséquences sont importantes pour la survie de ce parti.

 

La nouvelle se susurrait déjà depuis ce matin de lundi dans certains salons feutrés de la ville de Yaoundé : le MRC sera non partant pour les législatives et municipales à venir. Et dans l’après-midi, au cours d’une conférence de presse, le Président du MRC l’a officiellement annoncé. « Le MRC a décidé de ne pas prendre part aux élections du 09 février », dixit Maurice Kamto.

Une décision inattendue au regard des dernières mobilisations des militants de ce parti, en vue des élections à venir. Ces derniers jours, on a vu le Pr Alain Fogue parcourir les sous-préfectures de Yaoundé pour voler au secours des membres du parti bloqués dans leurs procédures de constitution de dossier. L’exemple récent, c’est cette intervention musclée au sein de la Mairie de Yaoundé 3e pour obliger le patron des lieux à signer pour ses militants l’attestation de domicile, pièce nécessaire dans la constitution de leur dossier de candidature. Par ailleurs, on a vu Olivier Bibou Nissack annoncer sa candidature pour la députation dans les Bamboutos ainsi que la 2e vice présidente Tiriane Balbine Noah. Le candidat Célestin Njamen préparait déjà sa campagne pour les municipales dans le Wouri. Tous ces élans et bien d’autres sont désormais stoppés net.

Le MRC boycotte les élections du 09 février prochain

Comme le SDF en 1992, Maurice Kamto vient de reproduire l’histoire. Après une élection présidentielle où il est arrivé en deuxième position (élection qu’il dit d’ailleurs avoir gagné), Maurice Kamto pose le même acte que le Chairman à l’époque, le boycott des élections locales. Une décision grave que le Président du MRC justifie en ces termes, « en prenant cette décision politique grave, le MRC reste fidèle à lui-même au regard de l’actualité et de la situation du pays. Fidèle parce que organiser des élections au pays sans rétablir la paix et créer les conditions pour une meilleure participation des populations, c’est donner le message selon lequel ces populations ne sont pas des camerounais, ce sera consacrer la partition de fait du pays. »

Le directoire du MRC vient de prendre une décision qui certainement anéanti les espoirs politiques d’une importante classe de militants du MRC sur l’ensemble du territoire. Ce lundi soir, de nombreux rêves se sont éteints après la décision de Maurice Kamto.

 

Stéphane Nzesseu 

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Le patron du SDF dans la région du Littoral a été au centre d’une folle rumeur ces derniers jours. Les jeux autours des candidatures pour les municipales et les législatives entrainent un tel remous qu’aucune information n’est à négliger. Ce d’autant plus que tout devient possible. Et ils sont très nombreux qui sont prêts à tout pour se garantir une nouvelle élection aux fonctions de Sénateurs ou de conseillers municipaux.

 

Les cas de démissions sont nombreux ces derniers jours au sein du SDF. Plusieurs élus ont jeté l’éponge et décidé de ne pas se lancer dans la course des nouvelles élections. Les principales raisons, c’est l’impossibilité de tenir une élection dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest. Ces élus, pour l’essentiel de ces circonscriptions en crise, estiment qu’il est suicidaire de vouloir se maintenir candidat en étant originaire de ces régions. 

C’est dans le flot de ces démissions que celle de l’honorable Jean Michel Nintcheu aurait été annoncée. Mais le concerné a réagi ce vendredi sur les antennes de la radio ABK. Pour préciser qu’il n’en était rien. Toutefois, il dénonce l’arrivée dans le parti de certaines personnalités qui sont investis par la hiérarchie au détriment de certains militants dont l’engagement devait être récompensé par une investiture. De plus, il conteste certains choix de sa hiérarchie dans les personnes devant compétir dans certaines circonscriptions à reconquérir. Des choix impopulaires. Le patron politique du SDF dans la région du Littoral dénonce également ce phénomène de transhumance politique qui a cours depuis la convocation du corps électoral pour les législatives et les municipales de 2020.

La transhumance politique est un phénomène naturel en politique. Il consiste simplement pour un acteur politique de changer de cheval politique afin de s’assurer un meilleur positionnement afin de se garantir de meilleures prébendes. Ceci en vue d’une élection à venir ou alors il s’agit d’alliance politique de circonstance pour de meilleurs positionnement sur l’échiquier politique. Le phénomène peut parfois être conditionné par la loi. Notamment dans le cadre de l’élection présidentielle au Cameroun. Quand on sait que pour candidater il faut pouvoir être investit par un parti politique qui a déjà un représentant au parlement ou dans les municipalités. De toutes façons, transhumance ou pas, les cartes sont entre les mains des citoyens de chaque circonscription. Et pour obtenir les voix, il faudra convaincre. 

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01