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De son point de vue, une telle action, suivie par le départ volontaire des membres du Gouvernement, des élus locaux et autres responsables à tous les échelons sera le déclencheur d’un “ dialogue inclusif”  

 

“ Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph Dion Ngute, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones; 

 

Au coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…

 

De sa sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants…”.  

 

Une sortie qui suscite comme d’habitude quelques interrogations: 

 

Lorsque toutes ces personnes auront démissionné afin de “ sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…”, qui sera en face des ambazoniens et autres terroristes pour mener ledit dialogue?

 

La démission de ces différentes personnalités va -t -elle amener les individus qui financent cette guerre d’arrêter avec leurs sombres desseins?

 

Le départ volontaire de ces élites va - t -il inciter les populations à dénoncer les membres de leurs familles qui couvrent ces terroristes lorsqu’il faut tuer les soldats? 

 

Après l’assassinat du gendarme Mvogo, combien d’autres crimes ont - ils été commis de ce côté sans qu’on ne voit le tollé général causé après la regrettable perte de la petite fille qui était malheureusement décédée après le coup de feu tiré par le jeune soldat?

 

Et en fait, comment peut - on rester à Yaoundé et rédiger les communiqués alors qu’en tant que leader politique “ très aimé” par le “peuple”, on peut facilement se rendre sur le terrain des opérations et amener les terroristes à déposer les armes?

 

Les responsabilités doivent être clairement établies afin que tous ceux qui bénéficient d’une manière ou d’une autre de cette situation insécure assument et payent, en fonction des Lois en vigueur au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

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Ce jeudi, 14 octobre 2021 en soirée, dans un communiqué, le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) s’est prononcé sur les tristes évènements survenus à Buea, région du Sud-Ouest ayant occasionné la mort d’une enfant de quatre ans. Maurice Kamto condamne avec véhémence un acte qu’il qualifie « d’assassinat ».

 

Dans sa publication, le Président du Mrc indique que, la mission première des forces de défense et de sécurité est de protéger les populations. En effet, Maurice Kamto écrit : « Une de plus dans la sale guerre que le pouvoir poursuit aveuglément contre sa propre population dans les deux régions anglophones de notre pays. Ce jour, notre fillette à tous, un ange, la petite Caroline, a été tuée par un élément des forces de sécurité dont la mission première est de protéger la population, et par-dessus tout, les enfants et autres personnes vulnérables », dénonce-t-il.

Profitant de cette tribune, l’opposant politique camerounais, présente ses condoléances ainsi que celles du Mrc à la famille de victime. « En cette occasion où la douleur étreint la Nation, j’adresse à la famille si cruellement frappée, en mon nom propre, celui des militants et sympathisants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), ainsi que celui du Peuple de la Résistance, mes condoléances les plus attristées et profondément émues », exprime Maurice Kamto.

L’ancien candidat à la présidence de la République, qui déplore également, « la mort du soldat lynché par la foule en colère », plaide pour l’arrêt définitif de « la guerre fratricide » dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Rappelons que ce jeudi, 14 octobre 2021 en matinée, à la suite d’une altercation, un gendarme aurait dégainé et tiré sur un véhicule dont le conducteur aurait refusé de s’arrêter au poste de contrôle. Ce qui qui aurait entraîné sur le coup, la mort d’une très jeune écolière. Le gendarme aurait subi ensuite la furie d’une foule en colère qui va le battre à mort.

Innocent D H

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Le fait que ses militants et sympathisants lui attribuent en permanence le titre de président élu, légal et légitime au Cameroun ? Les discours de haine et de division qu’ils tiennent en permanence lorsqu’ils organisent ce genre d’évènements ? Ou alors la barbarie dont ils ont fait montre en agressant violemment et sauvagement une dame qui portait le drapeau du Cameroun ?

 

Autant de questions qui taraudent les esprits, surtout lorsqu’on se souvient que quelques heures avant le début de cette marche, le président du mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un texte dans lequel il se désengageait de toutes les exactions qui pourraient se produire devant les représentations diplomatiques du Cameroun en France et dans d’autres pays.

Juste devant les ambassades

Un détail que ceux qui se sont empressés de féliciter la tête de proue du Mrc n’ont pas voulu ou pu voir ; La preuve, les adeptes de cette formation politique ont tôt fait de leur rappeler qui ils sont réellement car, au-delà de tout ce qui a été entendu et qui n’est en fait qu’un « already heard », l’image qui est la matérialisation concrète du comportement de ces gens depuis 2018 est celle de la bousculade brutale de cette dame blanche.

Prise à partie par une demi-douzaine de colosses, arborant des polos estampillés « kamto », ils n’ont à aucun moment tenu compte du fait qu’ils avaient en face d’eux un être fragile et qu’on aurait pu congédier de manière plus subtile, plus courtoise et avec élégance.

Quelques unes des personnes ayant condamné cet acte, ont expliqué qu’ : « Au Sujet de la femme blanche donc tu fais allusion, il se trouve d’après les renseignements à notre disposition que cette femme (Sdf connue sur la place de la République à Paris comme étant toxicomane notoire a été payée pour faire la marche comme tant ‘autres personnes africaines où européennes ; Mais seulement, elle voulait avoir la moitié de la somme, c'est-à-dire  15 €, et c’est la même somme qui devait revenir à son copain ; Sauf que kamoua la panthère n’a pas voulu leur donner le moindre franc avant les marches. Voilà donc où sont parties les hostilités… ». Est-ce cela que félicite Maurice Kamto ?

Par ailleurs, comment analyser la présence des ambazoniens et de leur drapeau à côté de ceux qui portaient le Vert – Rouge – Jaune national, au cours d’une marche où des individus traitent le Président de la République d’assassin ?

 

Nicole Ricci Minyem   

 

 

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Dans un communiqué publié sur sa page facebook, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun estime que l’administration judiciaire dans le Noun a violé l’un des principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus

 

Il a profité de cette occasion pour accuser la Justice d’être au service du pouvoir en place

 

Son communiqué

 

« Le 3 mai dernier, les populations de Foumbot, dans le Département du Noun, ont exprimé leur colère en descendant dans la rue et incendiant le Tribunal de première instance de la ville. Le bilan matériel est important et le bilan humain n’est pas moins lourd : une personne tuée par balles et de nombreux blessés.

 

Au nom du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et en mon nom propre, j’exprime à la famille du défunt toute notre compassion émue et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

 

Les populations ont manifesté suite au décès d’un prévenu à qui il a été illégalement refusé le droit de se soigner. C’est le lieu de rappeler les Principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus adoptés par l’Assemblée Générale des Nations-Unies dans sa résolution 45/111 du 14 décembre 1990, qui disposent en leur point 9 que «les détenus ont accès aux services de santé existant dans le pays, sans discrimination aucune du fait de leur statut juridique ».

 

D’autres textes internationaux ratifiés par notre pays protègent également les droits des détenus. Nous demandons au gouvernement en place de prendre dans les meilleurs délais les mesures nécessaires pour faire respecter dans notre pays les droits de tous les détenus sans discrimination, ainsi que leur dignité humaine.

 

 

Le Mrc rappelle qu’il n’y a pas de paix qui tienne sans justice, le respect de l’Etat de droit et de la dignité humaine. Nous attirons l’attention en particulier sur les dérives de notre justice qui s’est mise résolument au service des tenants du pouvoir politique et bafoue sans vergogne les lois de la République, notamment des dispositions du Code de procédure pénales sur l’habeas corpus ou celles qui visent à faire de la liberté la règle et de la détention l’exception.

 

Récemment encore, sept militants du Mrc ont été déportés nuitamment et illégalement de la prison de Mfou à celle de Yoko à plus de 200km de Yaoundé ; des centaines d’autres sont détenues ici et là sans jugement pour leurs opinions politiques, la quasi-totalité d’entre eux étant traduits devant les tribunaux militaires.

 

C’est ce genre de dérives qui ont amené les populations de Foumbot, excédées, à exprimer leur ras-le-bol d’une manière qui a échappé à tout contrôle. Jusqu’à quand le régime en place continuera-t-il à ne laisser à nos populations désespérées que le choix de la violence pour se faire entendre ?

 

Le Mrc demande donc au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour que les magistrats et tous les acteurs de la chaîne judiciaire soient tenus à l’application rigoureuse de la loi, en l’occurrence du Code de procédure pénale, et que soient mises en œuvre, chaque fois que cela est possible, les peines alternatives prévues dans notre Code pénal ».

 

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Après avoir considéré comme « Légères » et « irresponsables » les paroles de Maurice Kamto justifiant le manque de 215,6 millions de FCFA constaté entre les montants collectés et les données affichées sur la plateforme de collecte des fonds de l'opération Survie Cameroun, le président du comité de gestion de cette action semble remettre une couche afin de démontrer qu’il y a eu détournements.

 

« On ne feint pas indéfiniment, on se révèle bien des fois à soi-même et toutes les fois, avec le temps, aux autres. Nos ambitions sont éprouvées par …le temps, cet implacable et impartial juge froid, et nos convictions sont passées au crible de notre sincérité, de nos motifs et motivations. Le temps, qui ne s’arrête pas, met en lumière nos versatilités et nos égos.

Il y a effectivement un temps pour tout : un temps pour la dissimulation de la vérité, et un autre pour sa manifestation ».

Une sortie qui a réveillé les passions sur la toile, entre les militants du Mrc et ceux qui n’ont jamais accordé leur confiance au président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Même si de leur point de vue, la sortie de Christian Penda Ekoka pourrait autant s’adresser à sa propre personne qu’à Kamto Maurice. 

Morceaux choisis

« C’est une évidence depuis la nuit des temps, que les Saints ne sont pas sur terre. Et qu’en tant que humain hélas ! On est à la fois imparfait et perfectible. Mais comment le devenir, si on ne se casse pas de temps en temps la figure » ?

« La vérité se construit avec le temps parce qu’elle est volatile, se cache et se fait plutôt découvrir. Bon vent à vous qui après avoir contribué à cette mascarade de Survie Cameroun, avez repris vos esprits… ».

« Il ne se fait jamais trop tard et ce message prouve qu’aujourd’hui, vous aurez su faire la part des choses, même si l’on doit regretter que ce soit à cause de ce que certains pourront considérer comme réflexion, parce que  le partage de l’argent a été mal fait. Il ne se fait jamais tard lorsqu’on veut fixer les bases d’une société transparente, sous contrôle permanent dans laquelle les dirigeants recherchent le quitus de gestion… ».

En rappe, Maurice Kamto pour répondre à ceux qui n’ont eu de cesse de demander l’audit de la gestion de Survie Cameroun qui avait pour objectif de lutter contre la propagation du corona virus, a entre autres affirmé que :

« Le Consortium conclut qu’un bug informatique est à l’origine de l’écart constaté entre les chiffres affichés par les plateformes de collecte en ligne et le montant cumulé des sommes collectées par les opérateurs Stripe et PayPal et versées sur le compte bancaire de SCSI.

Le bug informatique en question n’a affecté que les montants affichés sur le site internet de SCSI. Tous les dons effectués en ligne ont pu être reçus dans leur intégralité par Stripe et PayPal et entièrement reversés à SCSI.

En conséquence, aucune perte financière de quelque nature que ce soit n’a été subie ni par SCSI ni par les donateurs ».

 

Nicole Ricci Minyem

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Ce dimanche 13 décembre 2020, le membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (Rdpc), était invité à l’émission « Droit de réponse » sur les antennes de Equinoxe Tv. Au sujet de la libération de Maurice Kamto, le Pr Messanga Nyamding met en garde le président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Rdpc) sur d’éventuels comportements visant à défier l’autorité de l’Etat.  

 

Sur le plateau de Droit de réponse ce dimanche à Equinoxe Tv, le Pr Messanga Nyamding lance : « Je vous met en garde. Si vous recommencez, tant pis pour vous ! Si Kamto recommence, il part en prison ». Une mise en garde qui s’apparente ainsi à un coup de gueule en destination du Pr Maurice Kamto, le leader du MRC.

Pierre Emmanuel Binyam, qui représentait le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à Droit de réponse, a soutenu pour sa part : « Au Rdpc, vous avez dit que nous sommes des talibans. Oui nous sommes des talibans parce que nous sommes dans la résistance ».

De son côté, Me Lavoisier Tsapi, représentant du Social democratic front (Sdf) a dit à Messanga Nyamding sans contours ni détours que le parti de la balance se réveille enfin de son sommeil profond. « Monsieur Messanga Nyamding, le Sdf s’est réveillé vous allez dorénavant avoir face à vous plusieurs fronts », a-t-il expliqué. Le Parti du chairman Ni John Fru Ndi qui était d’ailleurs réuni ce samedi, 12 décembre 2020 dans le cadre d’un conclave de son comité exécutif. Une occasion de jeter les jalons d’une nouvelle feuille de route de cette formation politique de l'opposition.

Innocent D H  

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Pour l’avocat, Me Christian Ntimbane Mbomo, le gouvernement se sert de la fin des élections régionales pour justifier, la levée d’assignation à résidence surveillée de Maurice Kamto. L’homme de droit estime que la fin des régionales n’est qu’un prétexte.

 

A en croire les écrits du Me Christian Ntimbane sur sa page Facebook, Maurice Kamto a été libéré parce que le gouvernement n’avait plus de choix, ayant été menacé par la France à travers son Président Emmanuel Macron et son ministre des Affaires étrangères Jean Yves Ledrian. « C’est vraiment la France qui commande ce régime. À la suite de la menace de Macron et de son ministre Ledrian, la séquestration de Maurice Kamto est levée, et en de mots à peine voilés, René Emmanuel SADI, le Ministre de la communication du régime, annonce les libérations prochaines des autres prisonniers politiques. La fin des régionales est un faux prétexte, pour éviter l’humiliation » a-t-il publié.

Le 25 novembre dernier, le ministre français des Affaires étrangères avait déclaré devant la Commission des Affaires étrangères de son pays, « Nous avons des positions très claires sur la nécessité de faire en sorte que la démocratie fonctionne au Cameroun. J’ai eu l’occasion de dire à plusieurs reprises que je ne serais pas allé au Cameroun, si monsieur Maurice Kamto n’avait pas été libéré (en octobre 2019, NDLR). J’ai attendu qu’il soit libéré pour me rendre au Cameroun. A l’époque où je suis allé, nous étions dans une phase d’accalmie, des libérations étaient intervenues, dont celles de Maurice Kamto. Mais la situation s’est de nouveau tendue, vous avez raison de le dire, depuis le mois de septembre. Nous souhaitons que les autorités camerounaises prennent des initiatives, des gestes d’ouverture, pour rétablir la confiance sur la scène politique intérieure et qu’elles libèrent les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations à caractère politique. Le président de la République (Emmanuel Macron, NDLR) l’a rappelé dans son interview il y a quelques jours à Jeune Afrique. Ces messages sont très fermes à l’égard des autorités camerounaises ».

Récemment, le Président français Emmanuel Macron avait également dans un entretien accordé à notre confrère Jeune Afrique, donné sa position sur la situation socio-politique tendue au Cameroun.

Innocent D H 

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Lors d’une récente sortie, l’avocate a demandé à Maurice Kamto et à ses autres camarades de tourner la page d’Octobre 2018 et de se préparer pour les combats futurs.

 

Une position qui n’a pas plu à Jean Bonheur Tchouafa  qui estime que depuis 2013, toutes les « victoires » du Mouvement de la Renaissance du Cameroun ont été volées

 

« Chère Amie Politique et vaillante combattante, nul besoin de te réitérer tout le respect et l'admiration que j'ai pour toi et pour le sacrifice de ta personne au service de la renaissance. Je suis convaincu de ton amour pour le Cameroun, c'est certainement à ce titre que tu as déclaré il y'a quelques heures : « Nous devons le bâtir et ça ne se fait pas en avançant la tête tournée vers l'arrière. Octobre 2018 était un tournant décisif dans l'histoire de notre belle Nation.

 

 Il y en a d'autres à négocier. Regardons droit devant et resserrons les rangs, pour les aborder correctement » Je pense chère AP, qu'il n'est pas efficient de bâtir un futur sans tenir compte du passé qui en plus traîne un important et déterminant passif. Permets-moi de te rappeler le passif du passé.

 

En 2013, le Mrc a remporté les législatives (7 sièges) dans le Mfoundi en plein cœur de Yaoundé. Le Mrc a également remporté les mairies de Deuk dans le Mbam Inoubou, de Baham dans les hauts plateaux, de Monatélé dans la lekié et quatre mairies parmi les sept mairies que compte la capitale Yaoundé.

 

Au sujet de notre victoire dans le Mfoundi, le feu patriarche Emile Onambélé Zibi, dans les colonnes du quotidien le Jour, N°2058 du 11 novembre 2015 déclarait : « Le RDPC n’a pas pu avoir 40%. Pour gagner, ça s’est passé ailleurs». Le MRC conserve jusqu'à date les procès verbaux issus des bureaux de vote et qui nous donnent vainqueur mais la loi électorale dispose que chaque représentant de parti politique reçoit un procès verbal à la fin du dépouillement mais dispose paradoxalement que seul le procès verbal d'Elecam fait foi en cas de contentieux, ce qui est Inacceptable.

 

Nous avions purement et simplement été spoliés de nos victoires en 2013. Maurice Kamto avait fait une sortie au lendemain de ce scrutin couplé municipales et législatives du 30 septembre 2013 pour dire qu'il n'acceptera plus jamais les fraudes massives, sauvages et barbares du Rdpc. Cela lui avait value une convocation à la police judiciaire au motif qu'il avait tenu des propos séditieux.

 

En effet, après avoir été spoliés de manière flagrante de nos victoires lors du double scrutin du 30 septembre 2013, le président Maurice Kamto tint une conférence de presse le 22 octobre de la même année au siège du Mrc à Odza à Yaoundé et déclara : « Le pouvoir est désormais placé devant un choix crucial pour l’avenir politique du pays : engager très rapidement des discussions politiques sérieuses en vue de doter notre nation d’un système électoral crédible, garantissant le respect scrupuleux de l’expression de la volonté populaire ainsi que les engagements internationaux de notre pays, ou procéder à l’achat massif des armes pour affronter le peuple ».

 

Cette déclaration lui avait disais-je value une convocation officielle et non pas officieuse par un ministre mais plutôt par le Dgsn. C'était le 7 novembre 2013 et le président Maurice Kamto s'était fait accompagné par son conseil, feu Me Sylvain Souop et s'était alors vu opposé des vraies menaces par Martin Mbargua Nguelle qui l'accusait de tenir des propos séditieux non seulement pour les propos cités ci-dessus mais pour avoir martelé qu'il n'acceptera plus jamais que le pouvoir vole la victoire du peuple camerounais.

Après ce scrutin, le Mrc s'est lancé dans une campagne nommée « pétition pour un code électoral consensuel : sauvons la paix au Cameroun en exigeant dès maintenant la Réforme consensuelle du Code électoral pour des Élections Libres, Transparentes et Démocratiques ! »

 

À cet effet, le Mrc avait écrit à tous les partis politiques de l'opposition pour les inviter à s'asseoir ensemble pour mettre sur pied un secrétariat pour coordonner les actions de l'opposition notamment la lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel.

 

Jusqu'à date, moins de cinq partis politiques ont ne serait ce que accusé réception. Dans cette lutte pour l'adoption d'un code électoral consensuel, tu dois certainement te souvenir de la jambe cassée du Prof Alain Fogue. Jambe cassée par le capitaine Ekani devant l'Assemblée Nationale pour avoir distribué les flyers invitant les parlementaires à se pencher sur la question et invitant les populations à signer notre pétition, il avait d'ailleurs été molesté avec plusieurs autres camarades notamment le secrétaire général adjoint du parti, Roger Justin Noah qui avait perdu connaissance et Arnaud Parfait Manga Kede.

 

Le Mrc ne s'était pas limité à la seule pétition qui avait d'ailleurs récolté près d'un demi million de signatures physiques, et 1500 signatures numériques, Internet n'étant pas très répandu à cette époque, le Mrc avait en effet compilé sur CD (numérique) et dans un document physique les différents manquements ayant émaillé le scrutin du 30 septembre 2013 et nous avons fait des propositions pour l'amélioration du code électoral et les avons transmis à l'assemblée nationale à travers notre député d'alors, Hon Soub Lazare, à la primature, à la présidence de la république, à Elecam, au Minat aux Ong bref à toutes les parties prenantes ne serait ce que de manière implicite au processus électoral au Cameroun.

 

Tout cela est resté sans suite. Nous avons compris que le combat se gagnera sur un autre terrain : l'implantation nationale de notre formation politique. Aujourd'hui, nous sommes le parti politique le plus implanté au Cameroun.

 

Le Rdpc nous suit de près pour la simple raison qu'il profite de la présence de l'administration sur l'étendue du territoire et les administrateurs comme l'avait relevé Mgr Kleda sont de fait des militants du Rdpc pour éviter des représailles. Chère AP, connais tu Ngan-ha? Voilà en pièce jointe une image de la plaque qui mène à Ngan-ha, je l'ai prise autour de 23h en septembre 2018 lorsque nous accompagnons le président Maurice Kamto y tenir son meeting.

 

C'est dans le département de la Mvina. Connais-tu Tello? Koza? Idool, Nyambaka? Bellel? Gaoui? Mbe? Martap? Bascheo? Dembo? Nassarao, Mayo-Oulo? Bibemi? Moulvoudaye? Vêlé? Doukoula? Djabtoo? Dziguilao? Etc. Ce sont des villages situés dans les profondeurs du pays et dans lesquels le Mrc est implanté et où Maurice Kamto a rempoté le scrutin du 7 octobre 2018.

 

C'est juste à titre illustratif pour mieux se fixer les idées. Nous avons déjà été spoliés de notre victoire aux législatives et aux municipales de 2013 ensuite une fois de plus mais de trop aux présidentielles de 2018 et tu demandes aux enfants de ta terre de bâtir sans plus regarder en arrière alors que nous n'avons pas encore soldé le passif du passé.

 

Chère AP, l'avant-veille, les camarades de Paul Biya ont volés nos victoires dans les joutes électorales locales, la veille Paul Biya lui-même cette fois avec un Twitt, un post sur Facebook, moins de dix minutes de meeting, une infinité de photos, vole la victoire de Maurice Kamto et tu nous demande de bâtir quel Cameroun exactement et avec qui concrètement ?

 

Mais il faut reconnaître que le président Maurice Kamto veut avancer. Il veut bien laisser son dû au voleur mais réclame une contre partie : « Solder le passif du passé essentiellement par l’adoption d’un code électoral et par la résolution de la crise anglophone » Lui-même Maurice Kamto le déclare dans la vidéo ci-jointe.

 

Chère AP, humblement je te pose cette question pour finir : pourquoi est-ce que nous avons été en prison ? Qu'avons nous exactement gagné après tant de sacrifices ? Je pense en toute humilité que les marches qui nous restent à gravir dans la réclamation sont plus efficientes que l'abandon de cette réclamation pour bâtir sur le sable ».

 

N.R.M

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Dans un document publié ce 15 avril, il laisse entendre que : « le président élu du MRC a saisi par un moyen laissant trace, le président et le Bureau de l’Assemblée nationale afin qu’il demande au Conseil constitutionnel de constater la vacance de la présidence de la République ». 

 

Dans un document intitulé « Halte à la politique -Fiction : la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun », rendu public en date du 15 avril 2020, le secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) décrypte le texte du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. 

Le Pr. Jacques Fame Ndongo, secrétaire à la Communication du Comité central du RDPC retient deux paradigmes. Il s’agit de la forme (recevabilité de la saisine) et du fond. 

Pour ce qui est de la forme, le cadre du parti souligne, « M. Kamto a saisi le président de l’Assemblée nationale. C’est une démarche nulle et de nul effet ». Pour étayer son argument, il s’appuie sur l’article 81, alinéa 1 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui dispose que « les pétitions doivent être adressées au président de l’Assemblée nationale par un ou plusieurs députés ». 

Fame Ndongo, pense que sur cette base, aucun citoyen ordinaire n’a le droit de saisir le président de l’Assemblée nationale ou le Bureau. « C’est un impératif exclusif. Le verbe « devoir » est dirimant et non pas facultatif ou permissif (les pétitions doivent…). Et le mode « indicatif » relève de l’effectivité et non de la virtualité ou de l’optatif », décrypte le secrétaire à la Communication du Comité central.  

Celui-ci, fait dans le même temps observer qu’au Cameroun, il n’y a pas de la loi d’initiative populaire (comme dans quelques rarissimes pays). Poursuit-il, les experts précisent que le « constitutionnalisme démotique » (demos=peuple en grec) n’existe pas au Cameroun.

« Nous sommes dans un régime de démocratie représentative. Cela signifie que les citoyens s’expriment directement, en matière de Droit constitutionnel, soit par l’élection de leurs représentants, soit par voie de référendum. La saisine par M. Kamto (citoyen ordinaire) du président de l’Assemblée nationale est donc nulle et de nul effet. S’il était député, il aurait pu saisir le président de l’Assemblée nationale. Mais on le sait, avec des « si », on mettrait Paris dans une bouteille », note Fame Ndongo. 

 

Second paradigme

Quant au second paradigme, c’est-à-dire le fond, Jacques Fame Ndongo mentionne, la présidence de la République n’est pas vacante au Cameroun. « Les conditions juridiques pouvant induire le déclenchement du constat de vacance de la présidence de la République sont les suivantes : le décès, la démission ou l’empêchement définitif (article 6, alinéa 4 de la Constitution) », croit savoir le membre du Bureau politique du RDPC.

Pour lui, aucune des hypothèses émises par Kamto n’est avérée, vérifiée ou validée. En conséquence, la « démarche du président élu du MRC est sans fondement juridique », il en veut pour preuve, « aujourd’hui, le Président de la République, Chef de l’Etat, a signé un décret portant commutation et remise des peine, et un autre texte portant nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ». 

Le Pr. Jacques Fame Ndongo rappelle, « on ne peut pas être mort, démissionnaire ou définitivement empêché et exercer pleinement ses responsabilités constitutionnelles. C’est le principe aristotélicien du tiers exclu (A ne peut pas être non A ; ou bien, si A est différent de B, A ne peut pas être B). Ce qu’il fallait démontrer (CQFD). Halte à la politique fiction », relève-t-il.  

Il convient d’indiquer à titre de rappel qu’après la création de l’association « Survie Cameroon-Survival Initiative », le 27 mars dernier par le président du MRC pour la collecte de fonds de lutte contre le Covid-19, le Pr. Jacques Fame Ndongo lui a opposé une réplique. Celui-ci, estimait dans une sortie en date du 28 mars, qu’il ne s’agit ni plus, ni moins d’un stratagème insurrectionnel.  

 

Innocent D H

 

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Annoncée pour se tenir ce samedi au petit stade de Bonamoussadi, le meeting de Maurice Kamto a été interdit par le sous – préfet de Douala Ve ainsi que par le Préfet du Wouri. Hier soir, le parti de la renaissance a annoncé qu’ils vont reprogrammer le meeting pour une date ultérieure.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun avait, après la décision d’annulation par le sus préfet de Douala Ve, choisi la voie républicaine de la justice pour contester la décision de l’autorité administrative. Le juge a rendu sa décision en fin de journée de ce vendredi 8 novembre. En somme, le juge dit :

 « Statuant publiquement (…), ordonne la jonction de la demande principale et la demande additionnelle pour cause de connexité. Constate la pertinence du risque de trouble à l’ordre public allégué par le sous préfet de Douala Ve. Constate la pertinence des considérations tenant au risque de trouble à l’ordre public invoqué par l’autorité administrative.

En conséquence, rejette la demande du MRC. Le condamne aux dépens. »

Une décision qui ne fait pas les affaires du parti de la renaissance. Les responsables du parti ont qualifié cette décision de politique dans un communiqué signé du secrétaire général du MRC. De toute façon, le parti de Maurice Kamto fait le choix de l’apaisement en annonçant que le directoire procédera à une reprogrammation du meeting à une date ultérieure.

Par ailleurs, le MRC dénonce la volonté systématique des acteurs de l’administration publique à nuire de toutes les manières au parti. Des agissements qui portent un coup à la démocratie camerounaise et discrédite le pays de Paul Biya auprès des partenaires internationaux.

Le contenu du communiqué signé par le Secrétaire Général du MRC, Alain Foguet.

« A la suite d’une interdiction illégale de son meeting pacifique prévu le samedi 9 novembre 2019 par monsieur le sous – préfet de Douala Ve, le MRC avait saisi le tribunal de grande instance du Wouri qui a rendu ce vendredi 8 novembre 2019 une décision politique et inique.

Le MRC prépare dès à présent une reprogrammation de ce meeting à une date ultérieure qui sera communiquée très prochainement.

Le MRC appelle l’opinion publique nationale à constater avec lui la stratégie sordide du régime visant à l’éliminer du jeu politique par de basses manœuvres de diabolisation et de terrorisation des populations, à défaut de l’interdire purement et simplement. »

Douala sera calme ce samedi.

 

 

Stéphane NZESSEU

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Sunday, 05 June 2022 11:01