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C’est désormais effectif depuis le 1er janvier 2020, le Cameroun n’exporte plus vers le pays de Donald Trump sans droit de douane. Il s’agit ainsi de l’entrée en vigueur des sanctions américaines à l’égard du pays dans le cadre de l’African Growth and Opportunity (Agoa).  

 

En octobre 2019, les Etats-Unis d’Amérique annonce la sortie du Cameroun de l’Agoa. Dans la foulée, plusieurs faits motivant la sanction du pays de Donald Trump. Dans le quotidien le Jour en kiosque ce lundi 06 janvier 2020, l’on apprend en effet, « violations persistantes des droits de l’homme commises par ses forces de sécurité. Ces violations comprennent les exécutions extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et la torture ».  

Le journal de Haman Mana dans sa parution précise, « une allusion à peine voilée aux bavures (exécutions sommaires, tortures, etc…) attribuées par des ONG aux forces de sécurité camerounaises dans le cadre de la lutte contre Boko Haram dans l’Extrême-Nord et dans les combats contre les séparatistes dans des zones anglophones ». 

Ousmanou Tata de la Hill Top Dynamic General, pense pour sa part que l’exclusion du Cameroun de l’Agoa doit porter préjudice non seulement sur le secteur agroalimentaire, mais également sur les investissements à l’extérieur du pays. « Il est pour le moment difficile d’évaluer l’impact de cette décision sur notre activité. Mais nous avons toujours été satisfaits des retombées que nous procure l’Agoa », confie-t-il. 

Selon un expert, le « Cameroun n’a pas su transformer cette opportunité en avantages réels comme l’ont fait les autres pays. Je note l’absence de réformes sur le plan politique et aucun appui opérationnel aux exportateurs pour un marché aussi exigeant », souligne-t-il. 

 

Innocent D H 

 

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Avec une pointe de sarcasme, l’homme, plus connu sous la casquette d’analyste économique a rédigé un texte dans lequel il affirme entre autres que : La pression des Etats-Unis sur le  Gouvernement du Cameroun devient de plus en plus intense. Un mois après la suspension du Cameroun de l’AGOA, ils reviennent en force, comme une terrible piqûre de rappel…

 

« Le Sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique Tibor Nagy a expliqué que les gens qui entourent Biya et lui font miroiter une victoire militaire se trompent, car selon lui, il n’y aura aucune victoire militaire au NOSO. Il a également demandé que le Gouvernement engage de véritables négociations avec les forces sécessionnistes en prenant notamment une solution qui satisfassent les modérés anglophones. Demandant qu’on transfère le pouvoir aux Anglophones, il a implicitement menacé d’appuyer la Sécession, en rappelant que face à l’entêtement du régime, certains Anglophones qui se sentaient d’authentiques Camerounais préfèrent désormais la séparation.

Ce monsieur qu’on a vu en compagnie des Sécessionnistes n’est pas à sa première sortie contre le régime de Biya. A la suite de la chute d’Omar Béchir du Soudan, il avait dit que le suivant sur la liste était Biya.

Ce n’est pas bon quand une puissance comme les USA est contre toi ! Et quand les Américains insistent sur une affaire, cela signifie que les choses sérieuses peuvent commencer à tout moment. Car ce ne sont pas des bluffeurs! Et peu leur importe la morale des autres : ils obéissent à leur morale à eux et non à celle de leurs victimes. Et cette terrible morale, c’est le rapport de force, habillé de leurs « valeurs démocratiques ».

Ceux qui ont voulu jouer au petit malin avec ça l’ont senti dans leur chair : parmi les plus récents, Kadhafi avec une balle logée dans le crâne, Saddam Hussein pendu, et bien d’autres l’ont subi de la pire manière ! Le Sud Soudan et l’Erythrée sont devenus indépendants quand les USA l’ont décidé !

Et tout ceci, devant la Chine, la Russie et autres puissances sur lesquelles ils accrochaient leurs folles espérances ! Mais aussi devant les meutes de pseudo-patriotes qui poussaient leur Gouvernement à l’erreur, dénonçaient les vrais patriotes qui appelaient à la prudence et à la raison, plastronnaient sur les armes qu’ils vont prendre pour combattre les Américains, mais ont pris la jambe dans leur cou dès la première bombe, au moment même où on immolait les dirigeants qu’ils prétendaient soutenir ou qu’on partitionnait leur pays.

Depuis 1961, le Cameroun a toujours eu une saine attitude de prudence, évitant de se présenter comme un ennemi d’un pays étranger. C’était la bonne attitude, car un pot de terre évite soigneusement les terrains qu’écument les pots de fer. 

Mais depuis le problème anglophone, nous avons changé de paradigme pour entrer en confrontation directe avec les puissances qui comptent. 

Un problème interne que nous aurions pu résoudre en interne, avec un peu de modestie ! Mais poussés par des idéologues intégristes et des dirigeants obtus, nous avons dilapidé toutes les occasions qui se sont présentées pour faire la paix. Appliquant les techniques éculées d’un autre temps, nous avons cru pouvoir éviter les réformes nécessaires de notre propre Etat en imputant aux autres et notamment aux Américains la déstabilisation politique du Cameroun. 

D’aucuns ont tenté une diversion en disant : « les Américains sont derrière les terroristes Ambazoniens ! » 

Comme si c’était un argument ! 

 

Bien sûr que ce soutien est possible ! Il est même probable ! Mais quand vous avez dit ça, vous avez résolu quel problème ? Vous avez dissuadés les Américains de soutenir les Sécessionnistes? D’ailleurs, si les Américains sont avec eux, cela signifie clairement qu’ils sont plus intelligents que le Gouvernement ! Notre Gouvernement n’a tout simplement aucune intelligence, car comment peut-on, dans un monde darwinien, se mettre à dos une puissance comme les USA ? Cela reflète un manque de jugement !

D’autres espèrent que la France va les soutenir. Mais la France ne vaut même pas l’Etat de la Californie et elle ne fait pas le moindre poids devant les USA. Certes, les USA ont toujours ménagé la France dans ses anciennes possessions coloniales et l’ont toujours laissée agir à sa guise. Mais justement, les Anglophones ne sont pas une ancienne colonie française ! Il n’y a donc aucune espérance que les USA laissent la France imposer ses solutions dans une colonie qui n’était pas la sienne ! Tout ce que peut faire la France, c’est laisser partir les Anglophones qui ne font pas partie de son ancien empire colonial, et rester imposer son ordre sur le Cameroun francophone !

Depuis 3 ans, nous avons dit et redit que le Cameroun n’avait pas les moyens politiques, économiques, financiers et diplomatiques pour venir militairement à bout de la Sécession anglophone. Et nous avons recommandé avec insistance de proclamer la Fédération, seul moyen d’enlever à la Sécession le très puissant argument sur lequel ils s’appuient pour légitimer leur action : « ils sont venus aux Francophones sur la base d’un Etat fédéral. Cette fédération a été supprimée de façon dolosive. Ils ne veulent plus de l’Etat unitaire ! Le Gouvernement ayant refusé de rentrer à la Fédération, ils ont pris les armes ! »

Libellées sous cette forme, il est impossible au Gouvernement de faire valoir sa thèse aux yeux des puissances du monde. En effet, dans un environnement où les pays les plus stables et les plus puissants sont justement des pays fédéraux, à qui peut-il faire accepter sa thèse de l’Etat unitaire qui assurerait mieux l’unité nationale ? Les gens qu’ils tentent de convaincre sont justement les témoignages vivants de la puissance et de l’unité d’un Etat fédéral ! Il va donc convaincre qui avec son Etat unitaire?

Lire aussi : Sortie du Cameroun de l’Agoa : La réponse du gouvernement à Donald Trump

 

En second lieu, dans le monde actuel, toute suppression d’autonomie d’un peuple apparaît comme une violation des droits des peuples à se gérer eux-mêmes, et surtout, l’indicateur majeur des régimes répressifs et dictatoriaux. On ne voit donc pas très bien comment le Gouvernement du Cameroun peut passer pour un pays de droit de l’Homme et de liberté quand il tente d’empêcher le débat sur le fédéralisme et affirme que la forme de l’Etat n’est pas négociable !

Ce phénomène s’aggrave avec la nature du régime en cours au Cameroun. Pour des raisons légitimes ou non, le pouvoir de Biya a déjà mis 37 ans avec un Chef d’Etat âgé officiellement de 86 ans. Ce n’est pas ce genre de régime que les pays Occidentaux écoutent avec aménité. Spontanément, avec de mauvais à priori, ils sont très mal disposés à écouter les arguments de tels régimes, aussi fondés soient-ils.

C’est dire que le Gouvernement a mal géré cette affaire. La suppression de la Fédération fut une faute, et même si on peut supputer que c’était pour de bonnes raisons, cela ne suffit pas à justifier la faute, car, comme on dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions. L’intelligence aurait commandé de revenir à une Fédération rénovée, de manière  présenter l’épisode de l’Etat unitaire comme un passage transitoire entre la vieille fédération basée sur des référents coloniaux à une nouvelle fédération basée sur des référents culturels locaux. 

Le problème anglophone était résolu de manière définitive, et simultanément, le problème plus général de la diversité camerounaise qui entretient une tension intercommunautaire de plus en plus explosive. 

Mais au lieu de suivre cette solution l‘intelligente, le régime s’est arc-bouté dans des postures idéologiques et un patriotisme puéril qui n’ont fait qu’aggraver la situation. Refusant de prendre la vraie mesure du problème anglophone, symptôme de l’échec radical de son Etat unitaire et ses unités nationales décrétées, il a passé son temps à louvoyer, en croyant gagner du temps. D’abord, en niant le problème à coups de discours dans les médias officiels, avec une insolence qui frisait la provocation ! Ensuite, en tentant d’empêcher le débat sur le fédéralisme ! 

Tant qu’ils croyaient aux armes, il n’était même pas imaginable qu’ils puissent accepter la moindre concession. Mais cette concession, cette reconnaissance du problème anglophone, ils ont fini par la faire, sous la pression des armes ambazoniennes qu’ils espéraient naïvement réduire en une semaine avec une escouade de gendarmes, ainsi que de la communauté internationale.

Lire aussi : Exclusion du Cameroun de l’AGOA : Paul Atanga Nji répond à Donald Trump 

 

Mais le pire est devant ! Le fameux Grand Dialogue National sur lequel on a fondé toutes les espérances a accouché d’une souris. Les Sécessionnistes en ont rejeté les résolutions et poursuivent leurs attaques sanglantes de manière plus acharnée. Plus que jamais, Rentrées Mortes et Villes Mortes restent de rigueur. Et même à l’étranger, ce Dialogue n’a eu aucun écho favorable auprès des puissances qui comptent, et qui réclament de poursuivre le dialogue initié par la Suisse, où participent les Sécessionnistes qui bénéficient d’ailleurs d’une grande sympathie pour leur cause.

En réalité, le Cameroun va à une Confédération à deux Etats, et il n’existe presque plus rien qui puisse empêcher cette terrible évolution. Une Confédération dans laquelle le Président confédéral n‘aura pratiquement aucun pouvoir dans la Zone anglophone, avec une armée qui sera partagée en deux, un budget en deux, le pétrole qui soutient à 40% les recettes extérieures et à 25% le budget de l’Etat par 2.

C’est aussi cela le prix de l’entêtement. Le régime de Biya a fait 37 ans, et comme tous les régimes qui ont trop duré, il a perdu tout sens de la prudence et a fini par croire qu’il pourra échapper à toutes les adversités à coups de ruse, de pourrissement et de petits pas.

Il est possible que le problème anglophone soit la fin. Et qu’à force de s’arc-bouter dans leur logique, ils finissent par perdre le pouvoir, la liberté et même la vie… ».

 

N.R.M

 

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« Retirer au Cameroun son éligibilité à l’AGOA procédait d’une décision souveraine du Gouvernement américain que nul ne peut lui contester, ce qui est contestable à nos yeux, ce sont les prétextes et raisons avancés pour expliquer ou justifier cette volonté du Gouvernement des Etats-Unis… »

 

Telle est l’entame de la communication faite ce Lundi, par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication qui a relevé que les raisons invoquées pour justifier la décision envisagée des autorités américaines, dont la mise en application sera effective à partir de Janvier 2020, ne correspondent guère à la réalité des faits sur le terrain, parce qu’elles procèdent, d’après le porte parole du gouvernement Camerounais soit :

- D’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

- D’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité

- Alors d’une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi, ou par quelques concitoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique, celui d’œuvrer à ternir l’image de leur Pays, à sa partition ou à sa déstabilisation, mais aussi d’œuvrer à compromettre les relations d’amitié et de coopération du Cameroun avec ses partenaires étrangers, dont les Etats-Unis d’Amérique…

Chaque Etat est doté des missions qui lui sont régaliennes et, le Cameroun ne saurait déroger à cette règle. C’est la principale raison pour laquelle la présence des Forces de Défense et de Sécurité dans les régions en crise, se justifie, à plus d’un titre : « Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi, qui ont pris les armes contre la République - Assurer la sécurité des personnes et des biens dans les Régions concernées… ».  

D’autant plus qu’en face, les « fais d’arme » de ceux qui sont résolus à mettre à mal, la tranquillité, la quiétude, le bien être, la cohésion sociale … sont innombrables :

- La décapitation de Madame Florence Ayafor, le 29 septembre 2019, par des hommes se revendiquant d’une République imaginaire de l’Ambazonie

- L’ensevelissement d’une femme vivante à Batibo, dans le Département de la Momo

- La découverte macabre le 20 octobre 2019 de la tête détachée du reste du corps, de l’Officier de Police, Paul Wane, en service dans la ville de Bamenda ;

- L’incendie de l’hôpital de district de Kumba, il y a quelques mois, avec un bilan de 04 morts, dont 02 brûlés vifs dans leurs lits de malades

- L’incendie dans la nuit du 30 au 31 octobre 2019, du Centre de Santé de Tole, dans la région du Sud-Ouest, qui a causé d’importants dégâts matériels

- L’institution des « villes mortes » et le boycott des écoles et des hôpitaux, privant ainsi, d’une part, des centaines de milliers de jeunes camerounais de l’accès à l’enseignement et du droit à l’éducation, et d’autre part, l’immense majorité de la population du bénéfice des soins de santé élémentaires…

Lire aussi : Lutte contre le terrorisme, l’insécurité : L’apport des Etats-Unis dans sa coopération avec le Cameroun

Dénonciation de deux poids, deux mesures

Et, le Mincom n’a pas manqué de le relever pour le regretter,  dans sa communication de ce Lundi, lorsqu’on connait les actions civilo-militaires, au profit des populations dans les régions concernées, « ou de la Région de l’Extrême-Nord, ou même le long de la frontière avec la République Centrafricaine, les dégâts collatéraux qu’on a pu enregistrer ici et là, ne sauraient en aucune façon, porter atteinte à l’honorabilité des Forces Armées Camerounaises, une image honorable qu’elles ont su montrer et préserver aussi bien sur le sol camerounais qu’à l’étranger… ».

Au regard du « jugement excessif, qui, de surcroît, semble occulter ou minorer les exactions horribles perpétrées par les hordes déshumanisées de séparatistes, et accablent péremptoirement les Forces Camerounaises de Défense et de Sécurité, le gouvernement du Cameroun rappelle qu’il est et demeure un Etat de droit, et à l’échelle de l’Afrique voire du monde, a tout lieu de tirer fierté de ses avancées en matière de démocratie, et plus précisément de respect des droits humains et des libertés… ».

 

Nicole Ricci Minyem  

 
 
 
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L’Ong qui prétend lutter pour la préservation des Droits de l’Homme a affirmé dans une publication que la décision de Donald Trump, est «  un signal d'alarme incitant le Président Biya à agir contre les violations ».

 

Ceux qui disent avoir mené cette enquête ajoutent que : « La décision du président des Etats Unis devrait inciter les autres partenaires internationaux du Cameroun à agir pour répondre publiquement aux graves préoccupations concernant les droits humains dans ce pays… ».

Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale et membre de cette organisation ajoute avec beaucoup d’assurance que : « Human Rights Watch a documenté de graves violations des droits humains commises par les forces de sécurité camerounaises depuis 2017, à la fois dans la région de l’Extrême Nord  et dans les régions anglophones.  Parmi ces abus, on compte des meurtres de civils, l’incendie de centaines d’habitations et le recours systématique à la torture et à la mise en détention au secret… ».

Autre exemple donné par Ilaria Allegrozzi

« La semaine dernière, les autorités ont interdit trois réunions prévues par le parti de Kamto, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Défiant l’interdiction, des centaines de sympathisants du MRC se sont rassemblés dans la capitale, Yaoundé, le 2 novembre, avant d’être violemment dispersés par la police anti-émeute. Des témoins ont affirmé que la police avait violemment battu et blessé au moins dix manifestants. Trente-trois membres et sympathisants du MRC ont été arrêtés, mais ont été remis en liberté le jour même… ».

Par ailleurs, Trump devant le congrès a affirmé que « le Cameroun  s’était abstenu de répondre aux préoccupations concernant les violations continuelles des droits humains par les forces gouvernementales camerounaises, notamment les meurtres extrajudiciaires, les détentions arbitraires et illégales et les actes de torture… ».

Pourtant, cet organisme dont la « défense des Droits de l’Homme » semble être l’objectif premier, apparaît uniquement lorsque ceux qui veulent mettre à mal l’intégrité, la paix et l’unité de ce pays dont les richesses suscitent de grandes convoitises sont invités à répondre de leurs actes.

Même lorsqu’il apparaît comme c’est le cas dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest que ce sont les camps des terroristes qui sont détruits par les Forces de Défense et de Sécurité, lorsque les preuves sont établies que les fonctionnaires et autres agents de l’Etat, les élèves, les mères de famille, des enfants innocents sont sauvagement assassinés par des hommes sans foi ni lois, qui utilisent des armes sophistiquées dont la provenance est ignorée par le camerounais lamda, les enquêteurs de Human Rights watch n’évoquent pas la « Violation des Droits de l’Homme, nenni ».

Il est évident, au regard de certains faits que des brebis galeuses existent au sein des Forces de Défense et de Sécurité mais, combien sont –elles ? Quel pourcentage représentent – elles, face à tous ces milliers de Jeunes Hommes et Femmes, ayant juré Honneur et Fidélité qui travaillent jours et nuits, pour que ce Cameroun reste debout et que les populations actuelles ne connaissent pas le génocide des années de l’indépendance, lorsque les leadeurs, les Grands Hommes de ce pays, ont été lâchement assassiné par ceux là qui sont des bien pensants aujourd’hui, mais qui ne rêvent que d’une chose, voir le Cameroun, Afrique en miniature tombé dans le chaos, afin de se le distribuer.

Lire aussi : Exclusion du Cameroun de l’AGOA : Paul Atanga Nji répond à Donald Trump

Certes, ce pays accuse un grand retard, à cause de la mal gouvernance, de la corruption et autres exactions que commettent ceux qui contribuent à sa destruction.

Mais, en écoutant Marthe Moumié, ainsi que ces grandes Dames dont les époux ont marqué l’histoire du Cameroun, le peuple notamment les jeunes, savent à quoi s’en tenir et, ils sont dans leur grande majorité engagés à ne plus laisser faire.

Donald Trump a certes décidé du retrait du Cameroun de l’Agoa mais à côté, combien sont –ils, ces pays  qui courtisent cette Afrique en miniature ? Bon gré, mal gré, le peuple camerounais va réussir à dépasser ses divergences et, se souvenir que dans le monde, le Cameroun est un pays unique qu’il faut préserver.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Intervenant par téléphone sur les ondes de la radio Equinoxe, ce membre du Comité central du Rdpc pense que le Président Paul Biya traverse une phase difficile. 

 

Juriste et politologue, le Pr. Messanga Nyamding observe un retard dans la mise en œuvre des résolutions issues du Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019 à Yaoundé. Un retard qui traduit selon lui, une difficulté du Chef de l’Etat. Il soutient de ce fait : « le Président est en difficulté actuellement, avec une opposition interne qui a des ramifications externes ». 

A propos de l’AGOA 

Dans son intervention, Messanga Nyamding est revenu sur la suspension du Cameroun de l’AGOA par les Etats-Unis. L’enseignant à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), soupçonne dans cette suspension, un agenda caché des Américains. Le Pr. précise que les Etats-Unis sont entrain d’envoyer un message fort en prenant la décision de sortir le Cameroun de l’AGOA dès janvier 2020. Il étaye son propos en disant : « je prends très au sérieux la menace des Américains qui doivent avoir un agenda caché (…). Quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ». 

Messanga Nyamding met également en cause la responsabilité de la diplomatie camerounaise dans cette décision. Il la considère d’ailleurs comme un échec. A en croire ses conclusions, « quand les USA prennent une telle décision, c’est simplement parce que le Cameroun a échoué dans le management international ». 

 

Innocent D H

 

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Les États-Unis d’Amérique ont fait signifier leur décision d’exclure le Cameroun de l’AGOA (Africa growth opportunities act), c’était le jeudi 31 octobre dernier. En effet, il s’agit d’une loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique, rendue applicable depuis 2000 sous l’administration Bill Clinton. 

 

La décision prise par Donald Trump aurait pour effet, la privation du Cameroun de certains avantages commerciaux. Il faut néanmoins relever à toute fins utiles qu’elle n’est pas totalement actée car le dossier devra suivre une certaine procédure, selon des experts.

Pour les autorités américaines, cette exclusion devrait entrer en vigueur en janvier 2020. Ces autorités justifient la décision par la conséquence de l’implication du Cameroun « dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnues internationalement », en référence aux actes qualifiés de barbares décelés dans les régions anglophones du Cameroun, victimes de conflits sécessionnistes.

Lire aussi : Suspension de l'Agoa : Interview avec Peter Henry Barlerin, Ambassadeur des Etats Unis au Cameroun

Le Ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, face à la presse s’est exprimé sur cette question. C’était en marge d’une réunion de sécurité qui a eu lieu le 1er novembre dernier, à Buea dans la Région du Sud-Ouest. Selon le membre du Gouvernement, les États-Unis se trompent de pays en affirmant de tels propos. Paul Atanga Nji déclare : « Peut-être cette décision ne concerne pas le Cameroun …Vous avez constaté vous-même que dans les Régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, les éléments de nos forces de défense et de sécurité, distribuent l’aide humanitaire ; vous les avez vus en train de sauver des vies humaines ; vous les avez vus en train de transporter les camerounais qui ont été sauvagement assassinés par des terroristes ; vous avez vu les forces de défense et de sécurité, dispenser des cours dans les écoles, offrir des tables bancs. Le monde entier a vu. Nos forces de défense et de sécurité sont professionnelles ». 

La situation réelle des responsabilités selon le Ministre

Le ministre Atanga Nji n’est pas passé par quatre chemins pour situer les responsabilités d’actes barbares dans la zone anglophone du Cameroun. Il a précisé : « dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les forces de défense et de sécurité accompagnent au quotidien les populations en leur accordant l’aide nécessaire et en protégeant les populations contre les atrocités et les actes barbares des sécessionnistes. Donc, je crois que, si on devait condamner, il faut plutôt condamner les sécessionnistes qui décapitent les populations dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

 

Innocent D H

 

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Le Président américain, Donald Trump a  annoncé ce jeudi  au congrès américain,  qu’il à l’intention de mettre fin  à la désignation du Cameroun comme  pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020.

 

La situation des droits de l’homme au Cameroun, préoccupe les pays alliés du Cameroun. Les Etats-Unis ont tiré la sonnette d’alarme ce jeudi 31 octobre 2019. En effet, le Président américain, Donald Trump a annoncé au congrès américain,  qu’il va suspendre l’aide américaine au Cameroun à cause des violations systématiques des droits de l’homme, a relayé le site de la Maison blanche. Une information  expliquée plus tard,  dans un communiqué de presse, par l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin.   

En effet, Donald Trump a expliqué que  conformément à  la loi de 1974 sur le commerce, il avait  intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme  pays bénéficiaire de l'Afrique subsaharienne au sens de la loi sur la croissance et les perspectives économiques en Afrique (AGOA). Les Etats-Unis reprochent à Yaoundé, « des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, en violation des conditions d’éligibilité énoncées à l’article 104 de la Loi sur les agglomérations et dans les agglomérations ».

Selon Trump, le pays n'a pas répondu aux préoccupations concernant les violations persistantes des droits de l'homme commises par les forces de sécurité camerounaises. Ces violations comprennent des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires et illégales et des actes de torture. « En conséquence, j’ai l’intention de mettre fin à la désignation du Cameroun comme  bénéficiaire au titre de l’AGOA à compter du 1er janvier 2020. Je continuerai d’évaluer si le Gouvernement camerounais commet des violations flagrantes des droits de l’homme internationalement reconnus, conformément avec les conditions d'éligibilité à l'AGOA », a déclaré Trump.

Dans son communiqué, Peter Henry Barlerin relève que les pays bénéficiaires des avantages de l'AGOA sont soumis, conformément à la loi américaine, à des examens réguliers afin d’évaluer les critères établis par le Congrès américain dans la loi qui qui encadre l’AGOA. Après ce processus d’examen complet,  le Président américain  a trouvé le Cameroun non conforme aux critères d’éligibilité en raison de son implication dans les violations flagrantes des droits de l’homme reconnus internationalement. Cependant, dit-il, le Cameroun  peut réintégrer  cette liste, lorsqu'il remplira à nouveau les critères. « Nous restons déterminés à travailler avec le Cameroun pour le faire », souligne t-il.

En 2018, le Cameroun a exporté approximativement 220 millions de dollars en biens et services vers les États-Unis. 63 millions de dollars de ces exportations l’ont été au titre de l’AGOA dont plus de 90% sous forme de pétrole brut, explique t-il. « Les États-Unis sont un partenaire et un ami engagé du Cameroun et nous allons continuer à poursuivre les liens commerciaux robustes et diversifiés en travaillant avec d’autres outils en notre possession pour la réalisation du potentiel énorme de cette relation au bénéfice de notre prospérité mutuelle et notre croissance économique », indique le diplomate américain.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01