Dans un communiqué rendu public il y’a quelques heures, l’honorable Cabral Libii tout en décrivant les faits tels qu’ils se sont déroulés a conclu d’une manière qui ouvre la voie à plusieurs expectatives
« Maintenant que l'écume du buzz commence à se dissiper et que les lampions s'éteignent peu à peu sur la scène du concours de beauté analytique, précisons déjà en entame que Honorable Nourane Fotsing n'a jamais forcé un barrage de police de ses mains, ni par personne interposée, étant au volant comme l'atteste les images, elle courait déjà le risque d'endommager son véhicule.
Précisons aussi que lorsqu'elle s'est présentée et qu'elle a demandé à bénéficier de la même faveur faite à un véhicule quelques minutes avant, car en effet, la police avait levé la barrière pour laisser passer un autre véhicule devant elle, un agent de police de sexe féminin avait déjà levé la barrière pour lui accorder cette faveur. Mais les collègues de cette dernière ont remis la barrière...
Ce qui s'est passé à Bafoussam impose que toutes les conséquences soient rigoureusement tirées. Et elles le seront ».
L’honorable Nourane Fotsing a t –elle voulu dénigrer le travail abattu par la Police Nationale ?
C’est ce point de vue que semblent défendre ceux qui accusent la Député de la Nation en affirmant qu’ « elle n’est pas au dessus de la loi ».
Il y’a toutefois lieu de se poser quelques questions.
En se référant à certains communiqués, Les fidèles musulmans qui affichent les airs de spectateurs autour de l’Honorable Nourane Fotsing et les policiers pendant l’altercation ont – ils abandonné leur prière en entendant les cris ?
S’il y’a des véhicules qui sont passés avant que la Député du Pcrn ne s’engage elle aussi dans cette voie, qu’est ce qui s’est passé pour que tous les policiers adoptent le comportement qui a été le leur alors qu’elle était encore assise dans son véhicule ?
Fidèle musulmane elle aussi, est – on fondé de croire qu’elle est tellement imbue de sa personne qu’elle a décidé qu’en ce jour important pour les gens de sa communauté religieuse, elle a pris la résolution de piétiner les règles, violer la loi et troubler la prière de ses pairs ?
Le respect : Une denrée rare voire inexistante chez certains
Et pourtant, dans la société, chaque personne est importante et mérite d’être respectée ; A-t-on véritablement besoin de crier, de menacer, de se mettre en nombre important pour faire valoir qu’on est un représentant de la Loi ?
La courtoisie, la politesse, la civilité ne sont – elles pas des armes plus puissantes lorsqu’on tient absolument à prouver qu’on est très important et qu’on a droit au respect ?
Nicole Ricci Minyem
Cette mission de la Confédération africaine de football doit définitivement lever le doute sur la capacité des villes de Garoua et de Bafoussam, à abriter tous les acteurs d'une poule de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.
Au terme de cette autre inspection de la Confédération africaine de football (CAF), les camerounais seront situés sur le maintien ou pas de Garoua et de Bafoussam comme sites retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021. Depuis hier 1er juillet 2021, la mission de la CAF accompagnée de Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) par ailleurs président du Comité d’organisation de la CAN (COCAN) se trouve à Garoua dans la région du Nord. Cette mission est conduite par le Sénégalais Bowte Sarr, chef de service de la Logistique et l’Egyptienne Inas Ahmed Aly Fahmy, responsable des voyages de l’institution panafricaine. Elle va séjourner au Cameroun jusqu’au 6 juillet 2021.
A Garoua, la mission de la CAF évalue jusqu'à ce vendredi les hôtels. En faisant son évaluation, elle va s’assurer de la prise en compte de ses recommandations. Ce sera la même chose à Bafoussam, ville située dans la région de l’Ouest. Il faut rappeler qu’en mai dernier, la délégation conjointe CAF-FIFA qui avait sillonné les établissements hôteliers des six villes retenus pour la compétition, avait quand même noté que les capacités d’accueil des hôtels à Garoua et Bafoussam ne sont pas encore optimales.
Il faut préciser que la mission de la CAF est arrivée au Cameroun juste après la démission du ghanéen Anthony Baffoe du poste de vice-président de l’instance faitière du football africain, pour des raisons personnelles.
Liliane N.
Martial Tchami est soupçonné d’avoir assassiné son voisin de treize (13) coups de couteaux avant de prendre la fuite espérant ainsi échapper à la justice.
Malheureusement pour lui, cette échappée aura été de courte durée. Il a été rattrapé ce mercredi par les enquêteurs qui depuis le début de sa cavale, l’ont pisté et, il a été ramené vers la ville de Soa, lieu dans lequel le crime a été commis.
Dès sa descente du véhicule, le bourreau de Fabrice Mbom, la victime âgée de 21 ans a échappé de peu à la vindicte populaire, face à une population enragée qui voulait à tous les prix en découdre avec lui, et lui réserver le même sort que celui qu’il avait appliqué au jeune homme assassiné le 05 Juillet dernier.
Martial Tchami – meurtrier raconte les faits
« Le soir là je dormais. Après ça, j’ai sursauté au lit. Je me suis levé et je suis allé toquer chez Amson. Je lui ai dit que je veux couper le voisin. Il m’a demandé de ne pas le faire. Mais je l’ai fait lorsqu'il est allé à la douche. Je lui ai donné de nombreux coups de couteaux…Lorsque je me suis rendu compte qu’il ne bougeait plus, j’ai été pris de panique et, je suis d’abord allé au chantier. Et après, je suis allé chez mon grand à qui j’ai expliqué la situation. Et le matin, mon ami m’a dit que la personne est morte, et il faut que je fuis…
On se chamaillait souvent. Un jour, je suis rentré, et on m’a dit que je l’ai agressé. Un autre jour, les policiers sont arrivés chez lui. En sortant pour aller aux toilettes, les policiers m’ont vu et ils ont dit voilà le deuxième. Et on m’a interpellé ».
Le film de son arrestation relaté par le commandant de brigade Soa
« Il est allé se cacher à Bafoussam chez son frère jumeau. Hier en fin d’après-midi, j’ai dépêché une équipe de deux collaborateurs, après avoir avisé la brigade de recherche de la ville de Bafoussam qui s’est elle aussi déployée à son niveau. Le filet tendu, nous avons procédé à des recoupements et certain qu’il s’agit bien de lui, nous avons procédé à son arrestation… ».
Les félicitations de l’autorité administrative
Cette autre arrestation, après celle du présumé assassin de la jeune étudiante quelques heures auparavant, a amené le sous-préfet de la Commune d’arrondissement de Soa à féliciter les éléments de la brigade de gendarmerie : « J’adresse mes très vives et chaleureuses félicitations à l’ensemble des forces relevant de l’arrondissement de Soa, et particulièrement de la brigade. Je me dois de saluer la diligence avec laquelle cette opération a été menée ».
Nicole Ricci Minyem
Le personnel de l’hôpital protestant de Bafoussam a organisé des manifestations pour exprimer leur mécontentement.
Le climat est actuellement délétère à l’hôpital protestant de Bafoussam. L’information est relayée dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce 11 juin 2020. Il se trouve que le personnel de cette formation sanitaire privée, revendique 12 mois passés, sans salaire. Las de vivre cette situation, les employés ont décidé de manifester dans leur lieu de travail.
Ils “ont érigé des barricades à l’entrée principale de ce centre et devant le bureau du médecin chef le mardi 09 juin 2020 passé avant une marche pacifique au marché C de Bafoussam, situé à quelques pas de là afin de manifester leur mécontentement”, rapporte Le Jour.
Toutefois, il faut savoir qu’avant ces manifestations, le personnel de l’hôpital protestant de Bafoussam a adressé une lettre de dénonciation à la direction de la santé de l’Eglise évangélique du Cameroun (Eec). Cependant, cette correspondance n’a pas connu de suite, pourtant elle a été envoyée à la date du 22 mai 2020. Le 02 juin 2020, il y a eu aussi un préavis de grève déposé à la direction de l'hôpital.
Les employés de l’hôpital protestant de Bafoussam n’entendent pas baisser les bras. Ils entendent entrer en possession de leur salaire du mois de juin 2019 au mois de juin 2020. Ils sont décidés de faire une grève illimitée.
Cependant, il faut souligner qu’après leur récente manifestation, celle du 09 juin 2020, il y a eu une réunion de crise. Elle a été convoquée par le président de la région synodale de l’Eec pour la Mifi à Bafoussam. Le personnel en colère a été rassuré sur le fait qu’il entrera en possession de ce qui lui revient. Ces assurances n’ont pas suffi à les faire baisser la garde.
Liliane N.
Samedi 09 mai 2020, au cours d’une perquisition, un élément de la gendarmerie nationale tire malencontreusement sur le jeune Cyrille Epanga. Le jeune homme va mourir sur le champ. Une situation qui va mettre la ville sens dessus dessous.
Ce lundi matin, la ville de Bafoussam a toutes les allures d’un champ de mine. On peut distinguer des endroits dont les traces du noircis donnent de se rendre compte qu’il y a eu des incendies. Pour la plupart bien rattraper par les forces de l’ordre. De l’autre côté, au niveau du carrefour SOCADA, les amas de cailloux sont encore bien visibles.
Qu’il s’agisse de l’entrée de l’abattoir, ou de l’hôpital régional et d’autres points sensibles de la ville de Bafoussam, on peut encore distinguer des traces de barricades et autres signes d’échauffourées. Le visage de la ville de Bafoussam ce matin trahit la virulence des accrochages entre hommes en tenues et populations dans la journée de samedi. Tensions qui se sont poursuivies ce dimanche 10 mai 2020.
Que s’est-il passé dans la matinée de ce samedi ?
Tout est parti de la mort de Cyrille Epanga. Un jeune étudiant âgé d’une vingtaine d’années. Il a succombé à une blessure par balle malencontreusement reçue lors d’une opération de perquisition. La brigade de gendarmerie de Ndiangdam, sous la conduite de son commandant, menait une enquête pour retrouver des malfrats qui avaient, quelques jours plus tôt, agressé et dépossédé un officier de gendarmerie, de son arme à feu.
C’est en pourchassant les membres d’un gang suspecté que l’incident malencontreux se serait produit, selon les premiers éléments de l’enquête rapporté ici par les éléments de la gendarmerie pourtant mis en cause. La nouvelle de la mort de Cyrille Epanga, a donc donné lieu à un mouvement d’humeur. Une foule en furie a multiplié des assauts pour détruire certains édifices publics de la ville.
Les éléments des forces de sécurité étaient principalement visés. Certains, à l’instar de l’adjudant Efangono seront pris à partie par la foule. Le professionnalisme des forces de maintien de l’ordre, et l’intervention des autorités administratives avec en tête le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, et le préfet de la Mifi, Chaïbou, permettront de calmer cette foule en furie.
Le préfet de la Mifi a programmé pour ce lundi une réunion de crise avec les différents groupes impliqués, afin de faire la lumière sur cet incident malheureux. En attendant une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances réelles du décès de ce jeune camerounais.
Stéphane NZESSEU
Hamidou Njouyap et ses comparses accusés de kidnapping ayant entraîné la mort d’une fillette âgée de autre ans ont été interpellés à Bafoussam et méditent actuellement sur leur sort dans les geôles de la gendarmerie territoriale de ce côté
Il s’agit de quatre individus qui, au cours des derniers mois, se sont spécialisés dans l’enlèvement des enfants à des fins connus d’eux seuls. Leur instinct criminel n’a pas épargné les membres proches de leurs familles. C’est ainsi que la petite Rayna Ousna a en toute confiance accepté de suivre son « tonton » qui l’a attiré en lui promettant quelques friandises. Malheureusement, c’est son cadavre qui sera découvert quelques heures plus tard après les investigations menées par les fins limiers de la gendarmerie territoriale.
Le dénommé Mounga, proche parent, raconte les faits
« Le père est rentré le soir après une journée de travail et il a constaté que ni l’enfant, ni son épouse ne sont présents dans la maison. Les recherches aux alentours, l’appel des membres de la famille et les réponses reçues par ci par là, nous ont fait comprendre qu’il y a quelque chose qui cloche. C’est à ce moment que nous avons décidé d’interroger les autres enfants de la concession. Ce sont ces derniers qui nous ont fait comprendre que Hamidou a appelé la petite fille en lui promettant de lui donner les bonbons ».
D’après nos confrères de Actu Cameroun, il s’avère que d’: « autres témoignages vont révéler que le jour de son forfait, le bourreau a été aperçu avec un grand sac de couleur noire. La famille a dès lors décidé de convoquer une réunion de crise et exigé la présence de tout le monde… ». Mais, Hamidou Njouyap est absent et ne répond pas au téléphone. Toutes les initiatives prises pour mettre la main sur lui s’avèrent vaines. C’est à ce moment que tous prennent la décision de porter plainte auprès de la gendarmerie de l’Ouest, afin de signaler la disparition de la petite Rayna Ousna.
Les enquêtes ont permis aux enquêteurs de se rendre compte que ces malfrats ont établi leur quartier général dans la localité de Koutaba, département du Noun, région de l’Ouest Cameroun et, les populations ont pendant longtemps vécu dans la terreur parce qu’au-delà du kidnapping, Hamidou Njouyap et ses compères n’hésitaient pas à détrousser ceux qui malencontreusement se trouvaient sur leur chemin et certains viols de femmes et jeunes filles leurs sont en outre attribués.
Ils sont tous passés aux aveux complets
Le Sous-Lieutenant Salifou Mboula - chef bureau de la lutte contre la grande criminalité à la Légion de gendarmerie de l’Ouest s’est confié au micro de nos confrères : «Notre enquête a permis d’interpeller le premier suspect, le nommé Hamidou, oncle de la victime. L’exploitation de ses déclarations vont permettre d’interpeller les nommés Alias Kabila et Alias Aska, respectivement le 21 et 22 Avril 2020. Tous passeront aux aveux complets d’enlèvement et d’assassinat de la petite pour des fins inadmissibles…».
Alors que ses assassins vont répondre de leurs actes en purgeant des peines que l’on espère très très lourdes, Rayna Ousna a quant à elle été conduite à sa dernière demeure, en laissant dans le cœur de ses parents, un vide que rien ne pourra jamais combler mais aussi, un sentiment de culpabilité parce qu’ils vont se dire qu’ils n’ont pas su protéger leur enfant des griffes de ce prédateur qui vivait en leur sein.
Nicole Ricci Minyem
Les propriétaires de ces débits de boissons n’ont pas respecté la mesure relative à la fermeture de leurs portes à partir de 18 heures.
Dans l’arrondissement de Bafoussam 1er, dix bars ont été fermés sur ordre d’Aboubakar Garba le Sous-préfet. L’autorité administrative a décidé que ces débits de boisson mettront la clé sous le paillasson jusqu’à nouvel ordre. Dans les trois autres arrondissements de la région de l’Ouest, on trouve près de 20 lieux de vente de boissons qui ont été mis sous scellés. Le reproche qui leur est fait et ayant conduit à leur fermeture est le non-respect de la mesure gouvernementale de lutte contre le Coronavirus qui concerne leur secteur d’activité. Ladite mesure prescrit la fermeture de ces lieux de vente de boissons à partir de 18 heures.
Les propriétaires des débits de boissons aujourd”hui fermés n’ont pas bénéficié de la tolérance administrative comme ils espéraient. La raison étant que le Cameroun connaît une grave crise sanitaire qui coûte de milliers de vies à d’autres pays du monde. Le gouverneur de la région de l’Ouest et les autres autorités administratives entendent amener les populations à respecter les mesures gouvernementales et celles de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) prescrites pour lutter contre le Coronavirus. C’est ainsi que selon nos sources, des patrouilles sillonnent dès 18 heures, Bafoussam pour s’assurer que les débits de boisson ont bel et bien fermés.
A titre de rappel, Bafoussam est la 3ème ville du Cameroun touchée par la pandémie du Coronavirus.
Liliane N.
Le personnel du centre de santé de Baleng serait mis en quarantaine à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Ces personnes ont été en contact avec un malade infecté et l’une d’entre elles a déjà été contaminée, apprend-on.
Les sources sus évoquées font savoir que ces informations sont tenues du délégué régional de la Santé publique pour l’Ouest. « Un cas positif au Covid-19 a été confirmé au Cma de Lafe-Baleng », confie l’autorité sanitaire. Celui-ci, informe par ailleurs, ce cas « est un personnel de santé en service dans ledit centre ». Les informations font également état de ce que ce personnel a été infecté par le 3ème cas positif de Covid-19 au Cameroun pendant le séjour de ce dernier du 18 au 23 mars 2020 au Cma.
« Tout le personnel de cette structure a été exposé », pense le délégué régional qui préconise d’ailleurs, « la mise en quarantaine de tout le personnel » du Cma de Lafe-Baleng. Le délégué demande ainsi, le prélèvement systématique de l’ensemble du personnel de cette structure et la désinfection du centre. Il invite par ailleurs tous les patients ayant été consultés dans ce Centre de se faire connaître.
Il faut dire que la ville Bafoussam, cité capitale de la région de l’Ouest où le troisième patient a été transféré est actuellement l’un des foyers de propagation du Covid-19 au Cameroun. Ce dimanche, deux cas y ont été détectés à en croire les sources sanitaires.
Notons que selon un tweet du ministre de la Santé publique (Minsante) ce 30 mars 2020, le Cameroun a enregistré 3 nouveau cas de plus, soit un total de 142. Le Dr. Manaouda Malachie précise également, que nous comptons une dizaine de malades guéris et que le Gouvernement s’active dans la lutte contre la propagation du coronavirus. Le Minsanté ne se lasse pas de sensibiliser les populations, « pour vous protéger et protéger les autres, soyons responsables. Respectons les règles d’hygiène et ne sortons que si c’est vraiment nécessaire », écrit-il.
Innocent D H
Dans un récent tweet du ministre de la Santé publique (Minsante), le Cameroun vient d’enregistrer de nouveaux cas testés positifs au Coronavirus. Manaouda Malachie, continue d’ailleurs d’appeler les Camerounais à l’observance des mesures barrières pour stopper cette maladie dont la vitesse de propagation connaît désormais une accélération.
Selon le tweet du ministre, 26 échantillons viennent d’être tetés. Parmi ceux-ci, 16 sont positifs (9 cas à Douala, 6 à Yaoundé et 1 à Bafoussam), soit un total de 56 cas à ce jour. Face à cette vitesse désormais accélérée de propagation du Coronavirus au Cameroun, le Minsante continue d’appeler l’attention de tous sur le respect des mesures barrières pour sauver « notre vie et la vie de nos proches », écrit le Minsante.
Ce matin du 23 mars 2020, les informations puisées à bonnes sources font savoir que le Cameroun vient d’enregistrer un premier décès confirmé. Il s’agit d’un habitant de Bonapriso à Douala. Et dans une publication sur son compte twitter à la suite de ce décès, l’ancien lion indomptable du football, Patrick Mboma s’exclame, « affreuse nouvelle ! Un appel de ma mère ce matin pour m’annoncer que je viens de perdre mon oncle Achille Essome Moukouri à 05 heures. A tous ceux qui pensent au Cameroun que ce ne sont que des récits, je vous supplie, restez confinés. C’est la seule chose à faire ! » mentionne-t-il.
Invité vendredi dernier sur les ondes de ABK radio, Manaouda Malachie s’est prononcé sur quelques problèmes qui entachent la gestion de la pandémie au Cameroun. « Je n’ai pas perdu le sommeil à cause du coronavirus, mais nous sommes juste à pied d’œuvre pour combattre cette maladie. Le Gouvernement a édicté treize mesures qui peuvent impacter notre vie, mais nous demandons de nous y conformer. J’ai fait un tour à Yaoundé hier soir, j’ai vu des bars ouverts, avec des clients. Ces personnes se mettent en danger et mettent en danger la vie d’autrui », déplore Manaouda Malachie.
Coronavirus : Le confinement, une mesure efficace pour lutter contre la propagation de la pandémie
Innocent D H
Des informations relayées par Business Jeune Magazine, le malade testé positif au Covid-19 est un homme de la quarantaine. Il serait parti de l’Italie pour le Cameroun, il y a de cela une semaine, apprend-on.
Le constat est clair, le nombre de personnes atteintes au Coronavirus évolue très rapidement. Nos confrères de Business Jeune Magazine viennent d’annoncer un cas de Coronavirus enregistré à Bafoussam dans la région de l’Ouest du pays. A en croire, ce magazine, le malade est un homme de la quarantaine arrivé de l’Italie, il y a une semaine.
La même source informe que 03 cas de Coronavirus sont enregistrés à l’Hôpital Laquintinie de Douala. Pour l’heure, l’identité des patients reste encore à filtrer et l’information n’a pas encore été confirmée par le ministre de la Santé publique. Si le membre du Gouvernement venait à le confirmer, le nombre de victimes du Coronavirus au Cameroun passerait à plus de 10, se référant aux chiffres officiels actuels.
Entre temps, le Gouvernement camerounais ne ménage aucun effort pour contrecarrer la propagation du Coronavirus sur l’ensemble du territoire national. Treize mesures ont été annoncées ce mardi par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute à l’issue d’une réunion de crise tenue à Yaoundé.
Parmi ces mesures l’on note, « les frontières terrestres, aériennes, et maritimes du Cameroun sont fermées : tous les vols passagers en provenance de l’étranger sont suspendus. A l’exception des vols cargos et des navires transportant des produits de consommation courante ».
Innocent D H