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La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), se prépare à mettre en circulation de nouvelles coupures de billets de banque. Cette nouvelle gamme viendra ainsi remplacer les anciens billets officiellement mis en circulation le 24 novembre 2003. Il s’agit des petites coupures (500, 1 000 et 2 000 FCFA) et des grosses coupures (5000 et 10 000) utilisées actuellement dans le circuit économique des pays de la CEMAC.

 

C’est dans la résolution numéro 7 de la session ordinaire du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), tenue mercredi 02 octobre 2019, au siège de la Banque centrale à Yaoundé, la BEAC que l’information été révélée.

De fait, le Comité ministériel de l’UMAC  a indiqué, avoir pris acte  du lancement des travaux de conception d’une nouvelle gamme de billets BEAC. « Conformément à l’article 33 des statuts de la BEAC,  il engage le gouvernement de la Banque à finaliser les travaux nécessaires à la création et à la mise en circulation progressive de cette nouvelle gamme, dans les meilleurs délais possible », a-t-il précisé.

Une décision qui n’enchante pas certains. Car pour eux, il serait bénéfique à tout le monde que les six pays de la CEMAC pensent à quitter le Franc CFA et non mettre en circulation une nouvelle gamme de billets de banque. « Informer les utilisateurs les causes du changement de la monnaie ? Au moment où les pays ouest africains cherchent à se débarrasser du FCFA, vous cherchez à nous imposer le FCFA en émettant la nouvelle ! C'est ridicule », écrit un internaute.

« C'est bien réfléchit mais ce qui m'intrigue c'est de tenir coûte que coûte, vaille que vaille au Franc CFA par la France et les soient disant chefs d'État Africains. Si la France ne gagne rien dans le mécanisme du franc CFA, elle allait abandonner depuis longtemps. Imaginable, de voir qu'un pays souverain (France) fabrique la monnaie d'un autre pays souverain. Que ces dirigeants Africains aillent en enfer. Ils auront du mal à expliquer l'histoire monétaire de leur pays à leurs enfants. Ayons la capacité d'analyse et de réflexion pour le bonheur du peuple qui nous a fait confiance ». Renchérit un autre.

Rappelons que, la BEAC est l’institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), regroupant le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée Équatoriale.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le processus de sélection d’une entreprise pour  la mise en place d’une unité de production de bitume a été lancé par le ministère des Travaux publics (Mintp). 

 

« Cet appel à candidatures a pour objet principal, la sélection d’une entreprise ou d’un consortium avec lequel le gouvernement va s’engager dans le processus de production et de distribution de bitume au Cameroun et vers les sous-régions CEMAC et CEDEAO », indique Emmanuel Nganou Djoumessi  dans le document publié dans la presse. 

Cette unité permettrait, selon le gouvernement, de réduire le coût des travaux routiers, de créer des emplois directs et indirects, de réduire les importations, d’améliorer le solde de la balance commerciale et de développer la chaîne de valeurs. Elle arrive dans un contexte où le pays est obligé d’importer ce matériau auprès d’opérateurs étrangers, à un coût qui se chiffre à des milliards de FCFA, fait observer Eco Matin.

D’où, la nécessité d’en produire au niveau local. Car, la consommation du bitume est croissante pour les besoins infrastructurels au Cameroun, ainsi que pour ceux de la sous-région. Il faut également dire que la mise en service de cette unité participerait à l’autonomisation des travaux en régie du Mintp

Les travaux en régie aideront au gouvernement d’intervenir en urgence et éviter les longues procédures de passation des marchés. Sur le terrain, plusieurs interventions en urgence ont déjà été réalisées.  C’est le cas de la réhabilitation 27 km de route sur l’axe Edéa-Kribi. Elle devra étendre les travaux sur 116,2 Km pour près de 20 millions FCFA.

Rappelons que les travaux en régie sont applicables aux administrations et aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD). Les prestations éligibles à l’exécution en régie concernent notamment les études, travaux ou contrôle d’infrastructures routières qui revêtent un caractère urgent, stratégique ou exceptionnel; les études, le contrôle et les travaux des autres infrastructures; la poursuite des études, du contrôle ou des travaux d’infrastructures suite à la résiliation d’un marché public dont l’exécution était confiée à un cocontractant.

L’initiative de la réalisation en régie des projets d’infrastructures routières incombe au Maître d’Ouvrage et son coût ne peut excéder 10% des dotations budgétaires affectées à chacune des opérations avec des seuils de  250 millions FCFA lorsque le projet doit être réalisé par le Mintp et 100 millions FCFA par les CTD.

 

Otric N.

 

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L'appel a été lancé lors de la 37ème session du Collège pour la surveillance multilatérale, tenue à Douala, le 30 août 2019.

 

Les Etats membres du bloc économique de la CEMAC ont été instamment invités à élaborer et à mettre en œuvre des politiques qui facilitent la diversification de leurs économies et à mettre en place des programmes triennaux de convergence. L'appel a été lancé lors de la 37ème session ordinaire du Collège de la surveillance multinationale tenue à Douala les 29 et 30 août. Elle a été faite par le Chef du Département de l'Economie, de la Monnaie et des Finances, Clément Belibanga, qui a également prédit une amélioration de l'économie de la sous-région.

Il a noté qu'il y a eu une augmentation de 16,2 % des recettes budgétaires et une baisse de 3,6 % des dépenses budgétaires pour le bloc économique, mais a regretté que les progrès aient été essentiellement poussés par une augmentation des prix du pétrole, au lieu d'une diversification de l'économie.

Le Cameroun a été félicité pour avoir présenté son programme triennal de convergence fin décembre 2018 qui a été adopté par le Conseil des ministres de l'UEAC à N'Djamena cette année. Le Congo suivrait la suite, tandis que d'autres pays ont été appelés à suivre l'exemple du Cameroun.

Les participants ont examiné la mise en œuvre des programmes triennaux par les différents pays membres, le rapport final sur la surveillance multilatérale pour 2018 et les perspectives pour 2019 et 2020. Ils ont également évalué la situation économique et financière de la sous-région et l'état de conformité avec les critères de convergence de la CEMAC. Ils ont également examiné l'état des relations entre les pays membres et le FMI et d'autres mesures visant à soutenir les programmes.

La réunion s'est déroulée dans un contexte de baisse des prix des matières premières exportées par les pays de la CEMAC, de tensions économiques et d'incertitude concernant Brexit, entraînant un ralentissement de la croissance économique mondiale. Au niveau régional, la période est également caractérisée par l'approbation des programmes du FMI avec les Etats membres de la CEMAC. L'exploitation pétrolière est également affectée par les problèmes de sécurité dans le bassin du lac Tchad et en République centrafricaine, ainsi que par la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun.

 

Otric N.

 

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La vulgarisation de ce nouvel instrument  juridique auprès des usagers s’est poursuivie au cours d’une rencontre  le 30 juillet 2019 à Douala sous la bannière de la banque SCB Cameroun.

 

La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.

 

C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.

 

Lire aussi : Monnaie : Comprendre la nouvelle législation sur les opérations de change 

 

Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques  telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».

 

Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.

 

L'Objectif recherché par la SCB

 

SCB  dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.

 

Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières. 

 

Innocent D H

 

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Les responsables des institutions financières au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont été informés de la nouvelle législation relative aux opérations de change, situation qui avait suscité de nombreux malentendus avec la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC).

 

Après avoir participé mercredi dernier à Yaoundé à un atelier sur le sujet, les parties prenantes comprennent maintenant que le changement était d'assurer la stabilité externe de la monnaie locale en optimisant les transactions financières externes, de manière à limiter les flux financiers illégaux et à maximiser l'entrée de devises étrangères traçables. Ce qui a motivé la révision des législations existantes jusqu'alors sur les devises étrangères.

 

La mesure vise à contribuer à la stabilité extérieure de la monnaie, en s'adaptant aux nouveaux développements, notamment les nouvelles méthodes de paiement électronique, qui devraient doubler la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

 

Les courtiers financiers qui effectuent des opérations à partir de la sous-région CEMAC sont également tenus par la nouvelle législation d'informer la banque centrale et les autres autorités compétentes sur la nature de leurs transactions (biens ou services, cadeaux...). Toutefois, les expatriés résidant au sein de la CEMAC peuvent envoyer une partie de leurs revenus chez eux sur présentation des papiers de résidence. 

 

Présidant l'événement, le gouverneur de la BEAC et président de la Commission bancaire de l'Afrique centrale, Abbas Mahat Tolli, a exhorté les parties prenantes à œuvrer pour une mise en œuvre optimale de la réglementation pour le bien de la population et des économies respectives.

 

Il a été révélé que la nouvelle règle, les montants effectués de la sous-région par voyage et par personne, que ce soit en espèces, par virement bancaire ou par carte prépayée, ne doivent pas dépasser 5 millions FCFA. Et s'il doit dépasser ce seuil, l'exportateur doit présenter des justifications convaincantes, faute de quoi l'administration douanière devra confisquer l'excédent et le remettre à la banque centrale. Avant la nouvelle règle, les personnes ne pouvaient pas voyager avec des devises d'une valeur de 200 000 FCFA.

 

Les statistiques montrent que la nouvelle législation a connu une augmentation des réserves de change, passant de 605,2 milliards à plus de 1,376,1 milliards en cinq mois environ.

 

Otric N. 

 

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Selon la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, le Fond Monétaire International (Fmi) invite ces Etats à ajuster leurs codes miniers et pétroliers à la réglementation des changes.

 

Il s’agit du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad. La même source indique que « Les codes pétroliers et miniers des États de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale contiennent des dispositions contraires à la réglementation des changes… Les entreprises pétrolières et minières dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises ».

 

C’est la raison pour laquelle l’on constate cet allègement de devises au niveau de la sous région et l’affaiblissement de la monnaie que les Etats utilisent.

 

Pour le Fond Monétaire International, « les volumes des avoirs illégalement détenus par les entreprises et autres entités hors de la zone Cemac s’élèvent à 2800 milliards de FCFA. Ce montant équivaut pratiquement au volume des réserves de change contenues dans le compte d’opérations des six États de la Cemac au 30 juin 2019… ».

 

Pour répondre à la nouvelle réglementation, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale conseille aux entreprises pétrolières et minières installées dans la Cemac de s’ajuster à ces directives et, d’adapter leur mode de fonctionnement à la réglementation des changes, qui prévoit le rapatriement de leurs avoirs extérieurs.

 

Au regard de la complexité de ce secteur, la Beac propose, d’après le site d’informations Investir au Cameroun, que des mesures soient prises pour faciliter les activités de ces entreprises, tout en respectant les dispositions de la réglementation des changes. Elle pense notamment à la possibilité d’ouverture de comptes on shore ou off shore en devises si nécessaire.

 

L’on se souvient qu’une nouvelle loi régissant le secteur pétrolier a été promulguée par le Président de la République du Cameroun le 25 avril 2019. Cette loi s’inscrit dans le sillage des réflexions engagées par le gouvernement afin d’améliorer la compétitivité du secteur des hydrocarbures. D’après le Ministre en charge des Mines, le nouveau code pétrolier vise à « relancer l’exploitation des hydrocarbures, améliorer le niveau de leur production, accroître les revenus de l’Etat et l’épanouissement des populations riveraines des champs pétroliers.

 

Elle a comme principales innovations :

 

La simplification des procédures des régimes fiscaux, douaniers et de change en faveur des compagnies pétrolières

 

L’Autorisation d’exploiter de manière conjointe des gisements faisant l’objet de contrats distincts, moyennant des accords d’unitisation approuvés par l’Etat

 

L’Obligation de transparence et de développement des communautés riveraines des champs pétroliers, conformément aux engagements internationaux

 

L’Aménagement d’un dispositif d’incitations particulières dédiées aux compagnies pétrolières en cas de circonstances exceptionnelles.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Un projet de construction d'un hôtel quatre étoiles à Douala, dans la région du Littoral, sera bientôt opérationnel, à la suite d'un accord conclu entre la Banque de développement des États de l'Afrique centrale (BDEAC) et la Banque commerciale du Cameroun (CBC).

 

Le projet, d'une valeur supérieure à 4,5 milliards de FCFA, comportera entre autres structures, 125 chambres standard, cinq chambres pour personnes handicapées et 20 suites, dans le but de relancer l'économie du pays. Selon un communiqué officiel sur le projet, il devrait réduire le chômage en créant plus de 200 emplois.

 

"Ce projet contribuera à renforcer le produit intérieur brut du pays et à réduire le chômage grâce à la création d'environ 122 emplois directs au cours de sa phase de mise en œuvre et de 156 emplois directs au cours de sa phase d'exploitation", peut-on lire.

 

Ce projet devrait non seulement créer des emplois, mais également dynamiser le secteur du tourisme et des loisirs au Cameroun. Il sera situé à proximité de Limbé, dans la région du Sud-Ouest présentée comme une plaque tournante du tourisme dans la zone côtière du Cameroun.

 

Alors que le Cameroun se prépare à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations 2021, il est prévu que l'hôtel serve de lieu de repos pour les touristes et accueille d'autres équipes prenant part à la compétition. La région du Littoral compte actuellement 134 hôtels, quatre hôtels de quatre étoiles, des hôtels classiques et 11 hôtels de trois étoiles. La région du centre est en tête de liste des hôtels au Cameroun, avec environ 172 hôtels et le seul hôtel cinq étoiles du pays est l’hôtel Hilton.

 

La construction de cet hôtel s’inscrit en droite ligne des priorités nationales du Gouvernement Camerounais dont l’un des axes majeurs est d’attirer plus de touristes extérieurs et d’accroître la part de ce secteur de 6,8 à 10 % dans la production nationale.

 

Par ailleurs, Cette vision gouvernementale cadre parfaitement avec le Plan Stratégique 2017-2022 de la Banque, et notamment l’axe visant la diversification des économies par la capitalisation des avantages comparatifs des Etats membres de la CEMAC.

 

En outre, cet hôtel vient renforcer le parc hôtelier existant tout en générant des avantages socio-économiques divers. Enfin, ce projet contribuera au renforcement du produit intérieur brut du pays et à la réduction du chômage à travers la création d’environ 122 emplois directs pendant sa phase de réalisation, et de 156 emplois directs pendant sa phase d’exploitation.

 

Il y a lieu de rappeler que la BDEAC est l’Institution du financement du développement de la CEMAC. Ce faisant, elle participe au financement des projets publics et privés relevant des secteurs d’activités variés tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le négoce, les technologies de l’information, l’éducation et la santé, la gestion des ressources naturelles, les services, l’industrie hôtelière et touristique et l’immobilier.

 

Otric N.

 

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Ou sont passé les pièces de monnaie ? C’est la question que tous les camerounais se posent en longueur de journée. La piste d’un trafic vers l’Asie est évoquée par certains, par contre pour d’autres, les « opportunistes » les revendent aux commerçants. Et pour résoudre cette situation, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli, au cours d’une conférence donnée le 4 juillet, a annoncé la livraison de nouvelles pièces de monnaie, selon le journal Le Jour.

 

Pour résoudre le problème de la rareté des pièces qui sévit le quotidien des camerounais depuis un certain temps, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, a annoncé au cours d’une conférence de presse donnée à Douala le 04 juillet dernier qu’il y aura une livraison de nouvelles pièces de monnaie. « Nous nous sommes effectivement penchés sur cette question. C’est d’ailleurs le vice-gouverneur qui s’en est occupé, et des commandes ont été passées »,avait-il précisé comme le rapporte le journal le Jour. Et le vice-gouverneur de la BEAC, Dieudonné Evou Mekou, d’ajouter que les livraisons de ses pièces sont prévues pour le mois de novembre 2019.

 

Répondant à la question de savoir où vont les pièces, le gouverneur avait déclaré : « je n’en ai pas connaissance de façon précise. Nous avons appris qu’il y a des comportements de certaines entreprises qui non seulement transfèrent des pièces de monnaie FIFA, mais exportent ces pièces ». Tout en précisant que : « nos services mènent des enquêtes avec les autorités des pays membres de la Communauté des États de l’Afrique centrale (Cemac) pour déterminer l’ampleur de ce phénomène afin de nous doter des moyens pour la circonstance. C’est un sujet sur lequel nos équipes sont à pied d’œuvre pour déterminer l’ampleur, les circuits, et l’historicité ».

 

En attendant les résultats des enquêtes sur le terrain, Abbas Tolli, rassure que « Dès novembre 2019, les pays de la Cemac seront ravitaillés en pièces de monnaie, pour conjurer la pénurie actuelle ». Mais, selon l’économiste Hubert Kamgang, cette nouvelle est loin d’être rassurante. « Ce problème est plus profond », a-t-il déclaré. « La rareté de la petite monnaie n’est que la partie visible, par le commun des mortels de la répression monétaire. Il y a répression monétaire quand la monnaie ne joue pas son rôle économique qui est de faciliter les activités économiques. Le Cameroun serait victime de la répression monétaire. Cette répression empêche notre économie de sortir du sous-emploi massif et plus généralement de se transformer pour faire du Cameroun, l’équivalent des dragons et tigres d’Asie. » Avait-il conclut dans les colonnes du journal le jour du 08 juillet 2019.

 

Affaire à suivre ...

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon certains analystes, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et ses compatriotes veulent fouler aux pieds, les accords de l’intégration sous régionale et continentale qu’ils ont pourtant ratifié en érigeant un mur entre ce pays et le Cameroun.

 

Pour Annie Claire Ntamack, analyste politique, « un mur comme frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale est une véritable honte, une infrastructure comme celle là est aux antipodes des conventions et traités internationaux, sans oublier les principes de l’Union Africaine de même que ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, des instances internationales à laquelle les deux pays appartiennent… ».

 

Point de vue que partage Michael Didama, journaliste Tchadien et promoteur du site Tchadinfo.com « C’est une mauvaise idée, au moment même où l’Afrique porte sous les fonds baptismaux, la ZLECA à Niamey. Les murs finissent toujours par s’écrouler. Les Africains doivent avoir un seul objectif : La construction de l’Unité Africaine. La ZLECA est un grand bond vers cet objectif. Tous comme la monnaie unique Ouest Africaine, l’éco, qui entre en vigueur en 2010. Je ne connais pas les raisons profondes et souveraines qui président à la construction de ce mur mais, je soutiens que le 21ème siècle est celui de l’Afrique. Celui d’une Afrique intégrée, unie et une… ».

 

Il ajoute que : « Le FCFA est appelé à disparaître un jour, sous le coup de butoir de l’intégration africaine. L’Eco est un premier pas vers la fin de ce FCFA, même si certains chefs d’Etat Ouest Africains sont sceptiques ou même réticents quant à l’avènement de cet Eco qui fera sûrement écho en Afrique Centrale… ».

 

Que recherche véritablement la Guinée Equatoriale ?

 

Les nombreuses sollicitations engagées au niveau de la représentation diplomatique de ce pays a Yaoundé sont restées lettres mortes. Néanmoins, au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le Chef de l’Etat Camerounais il y’a quelques semaines, le Ministre d'Etat équato-guinéen chargé de l'Intégration régionale, Baltasar Engonga Edjo'o a, devant la presse, affirmé que l’entretien a porté sur des sujets liés au renforcement de l’intégration au sein de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), dont le Chef de l’Etat est  le Président en exercice… ».

 

Comment dès lors expliquer et comprendre l’idée de construction d’un mur qui va séparer le Cameroun et ce pays ? D’autant plus que depuis de nombreuses années, le pays dirigé par Obiang Nguema Mbasogo s’adonne au jeu de la fermeture et de l’ouverture de la frontière au niveau de Kyé Ossi. Au mois de Janvier 2019, devant les plaintes des commerçants, les autorités équato guinéenne ont décidé de l’ouvrir deux fois par semaine, afin de permettre les échanges très denses entre les deux pays.

 

En plus de cette «  danse Bafia » à laquelle s’adonnent le président équato – guinéen et ses compatriotes, l’on ne compte plus le nombre d’expulsions subies par les camerounais qui ont pourtant abandonné depuis des lustres, leur pays pour s’installer dans ce pays.

 

Les prétextes donnés  par Malabo pour justifier leurs actes

 

Le coup d’état manqué et l’arrestation en 2017, par la police camerounaise d’un groupe de présumés mercenaires d’origine centrafricaine soudanaise et tchadienne, accusés  d’avoir voulu renverser le régime de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Malabo est l’un des motifs sur lequel s’appuient les autorités de ce pays, pour justifier leur refus d’implémenter l’intégration sous régionale. Elles exigent du Cameroun, la fermeture des voies clandestines de contournement du principal poste frontalier de Kye-Ossi, mais aussi l’usage des couloirs normaux par les opérateurs économiques et les transporteurs…

 

Ce qui est fait, affirme Ditcheu Robert, commerçant, qui indique par ailleurs que : « Je vends des liqueurs au Cameroun, je les achète en guinée équatoriale. Je suis dans ce commerce depuis bientôt sept ou huit ans et, nous avons toujours subi les mêmes problèmes. Vous vous souvenez, en 2018, lorsqu’ils ont décidé de fermer la frontière, nous avons subi de nombreuses pertes, malgré le fait que nous nous plions à tous les contrôles qu’ils mettent partout et sous n’’importe quel prétexte. Ces gens veulent vivre en vase clos et, ils vont tout mettre en place pour que l’intégration, telle que la souhaite les autres pays ne soit pas effective… ».

 

Que peut – on préconiser comme solutions ?

 

Selon Annie Claire Ntamack, analyste politique « Le Cameroun a une politique d’intégration sous régionale et, les autorités de ce pays ne sauraient répondre par la fermeture de la frontière de ce côté. Lors des assises auxquelles nous avons assisté, nous avons toujours travaillé en pensant à tous ces camerounais, installés des deux côtés de la frontière qui ont construit leur vie autour des échanges commerciaux entre les deux pays. En plus, et je ne fais pas de démagogie, le Président de la République Paul Biya a toujours sollicité que nous œuvrons dans un esprit d’apaisement, malgré les envies grégaires de quelques compatriotes qui sont pour la fermeture définitive de la frontière entre le Cameroun et la guinée équatoriale. Malgré les attaques subies par notre pays, la fermeture de cette frontière à mon humble avis ne va pas nous empêcher de connaître l’essor économique que nous visons mais, le ministre des Relations Extérieures l’a relevé plus d’une fois, le Cameroun a ratifié des accords et, il se doit de les respecter… ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Durant trois jours d’intenses activités, elles ont résolu de faire de la 10ème édition de ce rendez vous multiculturel, des moments d’échanges riches en sons et en couleurs.

 

Et, c’est la salle  des conférences de La Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun de même que l’esplanade de cet organisme, qui vont servir de cadre à la première partie à la Foire Transfrontalière de la Cemac qui a pour thème : "Faciliter les Echanges pour l’Intégration Régionale et le Développement Durable en Afrique".  

 

Programme

 

Afin d’apporter leur pierre à la construction des objectifs du développement durable ainsi qu’à la déconflictualisation entre les pays, le réseau des Femmes Actives de la Cemac, en partenariat avec le ministère du Commerce, celui des Petites et Moyennes Entreprises, l’Union Européenne, Onu Femmes et bien d’autres, ont entre autres prévu, des conférences débats qui portent sur l’Intégration Sous Régionale :

 

-         Facilitation des échanges d’intégration régionale en Afrique Centrale

-         Trade – Helpdesk : Comment exporter dans l’Union Européenne ?

 

 Des sociétés parapubliques comme la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et le  Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale, conviées à cet évènement, ont entretenu les participants sur les concepts tels que : « Assurance volontaire » et «  Les besoins en financement des communes frontalières ».

 

Pendant soixante douze heures, ceux qui vont faire le déplacement de la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de l’Élevage et des Forêts du Cameroun auront l’opportunité d’échanger, après la présentation des sous thèmes comme : "L’Autonomisation économique des Femmes – Femmes entrepreneures vecteurs d’intégration économique – Atelier multi – acteur sur la déconfitualisation des crises en Afrique Centrale…".

 

Et de découvrir le savoir faire des hommes et femmes de ce continent, à travers des expositions ventes, des ateliers de formation, des soirées gastronomiques, des animations culturelles…

 

En rappel, la Foire Transfrontalière de la Cemac est une foire multisectorielle qui donne l’opportunité de partager le savoir-faire, de nouer des partenariats et, de visiter de multiples expositions – ventes, avec la participation des acteurs de développement de tous les pays d’Afrique Centrale, les Administrations, les Chambres consulaires, les Organisations internationales, les Chancelleries, les Institutions de recherche, les Grandes écoles, les ONG, les Opérateurs économiques, les PME/PMI, les Artisans et femmes rurales.

 

Le rendez vous de Yaoundé sera suivi, du 25 Juin au 06 Juillet prochain par celui de Kye–Ossi, ville frontière entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Equatoriale. A cette occasion, les organisatrices promettent des visites vers ces autres pays.

 

Nicole Ricci Minyem

  

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Sunday, 05 June 2022 11:01