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Les responsables des institutions financières au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) ont été informés de la nouvelle législation relative aux opérations de change, situation qui avait suscité de nombreux malentendus avec la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC).

 

Après avoir participé mercredi dernier à Yaoundé à un atelier sur le sujet, les parties prenantes comprennent maintenant que le changement était d'assurer la stabilité externe de la monnaie locale en optimisant les transactions financières externes, de manière à limiter les flux financiers illégaux et à maximiser l'entrée de devises étrangères traçables. Ce qui a motivé la révision des législations existantes jusqu'alors sur les devises étrangères.

 

La mesure vise à contribuer à la stabilité extérieure de la monnaie, en s'adaptant aux nouveaux développements, notamment les nouvelles méthodes de paiement électronique, qui devraient doubler la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

 

Les courtiers financiers qui effectuent des opérations à partir de la sous-région CEMAC sont également tenus par la nouvelle législation d'informer la banque centrale et les autres autorités compétentes sur la nature de leurs transactions (biens ou services, cadeaux...). Toutefois, les expatriés résidant au sein de la CEMAC peuvent envoyer une partie de leurs revenus chez eux sur présentation des papiers de résidence. 

 

Présidant l'événement, le gouverneur de la BEAC et président de la Commission bancaire de l'Afrique centrale, Abbas Mahat Tolli, a exhorté les parties prenantes à œuvrer pour une mise en œuvre optimale de la réglementation pour le bien de la population et des économies respectives.

 

Il a été révélé que la nouvelle règle, les montants effectués de la sous-région par voyage et par personne, que ce soit en espèces, par virement bancaire ou par carte prépayée, ne doivent pas dépasser 5 millions FCFA. Et s'il doit dépasser ce seuil, l'exportateur doit présenter des justifications convaincantes, faute de quoi l'administration douanière devra confisquer l'excédent et le remettre à la banque centrale. Avant la nouvelle règle, les personnes ne pouvaient pas voyager avec des devises d'une valeur de 200 000 FCFA.

 

Les statistiques montrent que la nouvelle législation a connu une augmentation des réserves de change, passant de 605,2 milliards à plus de 1,376,1 milliards en cinq mois environ.

 

Otric N. 

 

Published in Economie

Au cours d’une conférence donnée à Yaoundé, le Dr Olivier Bilé, président de l’UFP, a présenté la nouvelle formule politique pour sortir l’ Afrique de la pauvreté.

 

La pauvreté est souvent présentée comme la source des fléaux sociaux en Afrique. La Banque mondiale nous apprend qu’en 2015, les pauvres vivaient, pour plus de la moitié, en Afrique subsaharienne, et pour plus de 85% en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Par suite de la réduction rapide de la pauvreté en Chine, les pauvres qui étaient concentrés en Asie de l’Est dans les années 1990, puis en Asie du sud en 2002, le sont depuis 2010 en Afrique subsaharienne où leur nombre total ne cesse d’augmenter. Sur les 27 pays les plus pauvres de la planète, 26 se trouvent en Afrique subsaharienne.

 

S’agissant des crises sociopolitiques, alors que la proportion des pauvres diminue à l’échelle mondiale, les observations indiquent que l’extrême pauvreté est de plus en plus souvent associée à des situations de fragilité institutionnelle et de conflit. En 2015, les personnes vivant dans un Etat fragile ou touché par un conflit se trouvaient majoritairement en Afrique (54%). En général, il existe une corrélation négative entre taux de pauvreté et solidité des institutions. Les pays qui affichent un taux de pauvreté élevé ont plus difficilement accès aux services financiers, le climat des affaires y est moins favorable, l’état de droit plus fragile, la corruption plus perceptible, la tendance et les velléités pour l’émigration plus élevés.

 

D’une manière générale, les principaux problèmes de l’Afrique actuelle se manifestent en effet sous les symptômes du sous-emploi massif, en particulier des jeunes, d’une pauvreté structurelle qui s’amplifie tous les jours malgré les divers efforts consentis, de velléités toujours plus grandes d’émigration vers l’occident avec toutes les conséquences connues en matière de crises migratoires, d’un exode rural croissant, de crises sociopolitiques et socio économiques interminables, etc. Le dénominateur commun à ce kaléidoscope de problèmes est incontestablement la Monnaie. Elle est la question la plus essentielle sur laquelle les attentions des Africains devraient être prioritairement mobilisées car il est mortel, comme on le voit dans nos pays, de confondre la source du mal avec les symptômes. La source des problèmes ne réside pas dans les nombreuses crises qui surgissent çà et là, qui ne sont que les diverses manifestations extérieures d’une pathologie bien plus profonde dont il faut prendre conscience. Il est urgent pour les Africains d’agir sur ce qui est essentiel, sur le cœur du mal : la monnaie !

 

Lire aussi : Olivier Bile lance un nouveau mouvement Panafricaniste dénommé MEIMA 

 

La compréhension par les hommes en général et par les Africains en particulier du phénomène monétaire a été depuis longtemps compromise par un certain nombre de contrevérités. Ces dernières ont du reste contribué à entretenir des conceptions erronées ayant occasionné une véritable phobie des Africains à l’égard de la question monétaire. L’une des principales idées fausses prévalant dans cet imaginaire africain sur la monnaie est ‘qu’il est d’abord nécessaire de construire une économie suffisamment solide pour garantir et soutenir la monnaie à créer’. Autrement dit, ‘un système de production robuste et consistant doit précéder la monnaie’. Si on pouvait y arriver sans une monnaie créée et orientée à cet effet, pourquoi éprouverait-on le besoin de se défaire du F CFA ? Combien de temps faudrait-il à une telle monnaie pour réaliser une si robuste économie lorsque l’on voit la situation globale des Etats de la zone franc 75 ans après la création de cet espace monétaire ?

 

« Mais être convaincu ne suffit plus si l’Afrique veut minimiser les retombées d’une crise économique de moins en moins évitable en raison de la profondeur de ses causes. L’action est urgente… L’action en matière monétaire demande …non seulement que le responsable ait une idée claire et simple de ce qu’il fait, mais encore, et surtout, que cette idée soit bien comprise par ceux que l’action intéresse et sans l’adhésion de qui aucun objectif ne peut être atteint : les citoyens… Il convient que la monnaie cesse d’être l’affaire de quelques ‘technocrates’ au langage hermétique, souvent irresponsables devant les peuples. Phénomène social par essence, source de progrès des économies modernes… la monnaie devrait pouvoir être comprise par tous ceux que le fonctionnement du corps social intéresse, économistes ou pas ». MSL, J Tchundjang Pouemi.

 

Extraits du discours du Dr Olivier Bilé

Par Stéphane NZESSEU

Published in Tribune Libre

C’est dans le cadre du débat patronal qui va se tenir le 17 Avril prochain, sous le thème : FCFA : Atout ou frein à l’émergence des pays de la zone CEMAC.

 

 

 

Les performances économiques des pays des zones UEMOA et CEMAC restent en deçà des potentiels réels. Les évaluations faites, y compris par les institutions internationales telles que l'Union européenne, interrogent régulièrement la portée des avantages de l'intégration économique, au sein de chacune des deux unions monétaires et plus encore, entre eux. Cependant, il est généralement reconnu que le rattachement au franc français et, depuis 1999, à l'euro a eu des effets favorables dans ces régions en termes de stabilité macroéconomique.

Dans ce climat, des différences notables de dynamiques sont observées d’une zone à une autre. Alors que l’Afrique de l’Ouest a engagé une réflexion profonde sur la création d’une monnaie commune à l’ensemble de la zone CEDEAO, qui au demeurant compte quatre pays anglophones dont le Nigéria et le Ghana, la question semble encore être un tabou pour les autorités des pays de la sous-région Afrique Centrale qui affichent presque tous, de grandes ambitions d’émergence. Pourtant, leurs économies restent fragiles et particulièrement vulnérables aux aléas de la conjoncture internationale. Faiblement diversifiées et fortement dépendantes du pétrole, elles accumulent des déficits budgétaires et extérieurs qui les obligent régulièrement à recourir à l’appui des institutions financières internationales pour procéder à des politiques d’ajustements.

Est-il possible dans le cadre actuel, de renforcer l’offre dans des secteurs stratégiques, d’améliorer la performance des secteurs sensibles comme l’agriculture, de renforcer la création d’emplois ? Au-delà de la question du financement du développement, comment mobiliser les instruments monétaires pour donner un nouveau souffle aux économies et engager une croissance durable et inclusive ? Le Franc Cfa est-il aujourd’hui un atout ou un frein pour l’émergence des pays de l’Afrique centrale en particulier ? Quels en sont les atouts et les inconvénients pour la compétitivité des entreprises ? Quel système et quelle politique monétaire pour soutenir les ambitions d’émergence du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale ?

 

Objectifs

C’est à toutes ces questions que ceux qui sont invités à la table de débat le 17 avril prochain, doivent apporter des réponses.

De manière plus précise, les différents panels de discussions vont  aborder les thématiques  tels que : Les mécanismes actuels de l’Union monétaire et leurs atouts pour les entreprises - L’édification des chefs d’entreprises sur le lien entre la monnaie et l’économie réelle – l’Examen des préoccupations des créateurs de la richesse sur les mécanismes de change et l’accès aux devises – l’Exploration des    pistes d’amélioration du système monétaire pour les pays de la sous-région dans la perspective de leur émergence - Explication des mécanismes monétaires qui gouvernent la zone franc et leurs atouts pour les entreprises – la Présentation de la position des autorités monétaires sur le débat qui a cours sur le CFA – l’ Exploration des défis à relever par la sous-région pour améliorer l’efficacité de la politique monétaire.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01