25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Displaying items by tag: développement durable

C'est l'annonce faite le 13 novembre dernier par la Directrice générale (Dg) de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). Audrey Azoulay, et le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, ont signé à Paris (France) un accord portant extension du réseau des radios communautaires au Cameroun.

 

L'accord portant extension du réseau des radios communautaires au Cameroun qui vient d'être signé entre la Dg de l'Unesco et le Minrex est d’une valeur de 11 millions de dollars. Une enveloppe substantielle qui marque la phase 2 du projet « Appui au développement local à travers les radios communautaires au Cameroun ».

Selon les éclairages de cet organisme spécialisé de l'ONU, le projet a pour priorité, d’accompagner les programmes de développement local au travers de la mise à disposition d’une information pour tous. Objectif affiché, permettre aux populations défavorisées de participer pleinement aux stratégies de développement durable en accompagnant les transformations sociales grâce au changement des comportements et d’une responsabilisation accrue des communautés à la base.

Pour le président de la commission nationale de l'Unesco, par ailleurs Ministre de l'Education de Base, le PR. Laurent Serge Etoundi Ngoa, « Les radios communautaires nous permettent de diffuser des informations fiables aux populations les plus reculées qui n’ont pas accès aux médias classiques. On a vu leur importance sur la pandémie (de Covid-19, Ndlr), où on diffusait des informations pas du tout comestibles concernant par exemple les soins, le vaccin, etc. », a-t-il confié à la Crtv.

Soulignons que, dans le cadre de la riposte à la Covid-19, des radios communautaires mises à contribution par l’Unesco ont permis de porter le message des mesures barrières auprès des populations des zones reculées qui ne comprennent pas toujours très bien les messages diffusés dans les deux langues officielles du pays (français et anglais), reconnaissent les principaux acteurs. Ces radios ont déjà diffusé de nombreux spots de sensibilisation et d’information et ont produit plusieurs émissions dans leurs langues locales pour sensibiliser leurs populations sur cette maladie. Et en rappel, c'est le 08 septembre 2013 que le Gouvernement camerounais et l’Unesco ont signé l’accord « Appui au développement local à travers les radios communautaires au Cameroun ». Le projet qui a démarré en 2014, a notamment permis dans sa première phase, la mise en place de 33 radios communautaires dans le pays.

Innocent D H

Published in Institutionnel

Mardi 25 novembre 2019 dans la capitale économique ivoirienne, l’ONG First Company, structure spécialisée en rationnel d’affaires, a procédé au lancement à Abidjan en Côte d’ivoire, de la première édition de « Africa Green Lady Day ». Il s’agit ici d’un concours qui concernent exclusivement les femmes africaines engagées dans des projets verts. 

 

Ce concours lancé en faveur des femmes africaines porteuses de projets de développement durable aura lieu en 2020. Il se tiendra dans plusieurs pays en Afrique centrale et occidentale parmi lesquels figure en bonne place la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Sénégal, selon le constat que fait l’APA. Le concours va permettre de financer la porteuse du meilleur « projet vert », ce sera lors de la grande soirée de récompense prévue en février 2020. 

Précisons que celle qui portera le meilleur projet de la soirée aura droit aux financements et deviendra ipso facto, « Africa Green Lady » du pays pour une durée d’un an. Celle-ci sera appelée à impulser les actions en faveur de la protection de l’environnement et partant du développement durable. Elle doit mener des actions sociales communautaires rurales et péri-urbaines, assurer l’implantation de « Africa Green Team » dans les grandes villes du pays, à en croire les explications de Moni N’Guessan, président de l’ONG First Company. 

Pour Moni N’Guessan, le concours offre l’opportunité aux dames sans considération de tendances culturelles, professionnelles en entreprises ou en activités de pouvoir intervenir dans la sensibilisation et l’éducation de haut niveau visant le développement durable à travers des messages adaptés. 

« La soirée Africa Green Lady Africa Day sera l’occasion pour les autorités pour les différents pays de reconnaître le mérite des braves dames volontaires qui, depuis longtemps se sont personnellement engagées dans la protection de l’environnement et la promotion du développement durable », précise-t-il. 

 Les candidates à ce concours ont ainsi, la possibilité de s’inscrire jusqu’au 10 décembre 2019. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

La journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ce célébre ce lundi 25 novembre 2019 sous la coordination de l'Organisation des Nations unies.Cette célébration d'après l'OMS a pour source un événement particulier, l'assassinat le 25 novembre 1960 des sœurs Mirabal en République dominicaine.

 

Le 17 décembre 1999, l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies a proclamé le 25 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes. L'ONU a invité les gouvernements, les organisations internationales et les ONG à organiser des activités pour sensibiliser le public au problème de cette journée comme une célébration internationale.

Selon l'organisation des nations unies,la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde :"La violence sexuelle contre les femmes et les filles prend ses racines dans des siècles de domination masculine. N’oublions pas que, fondamentalement, les inégalités entre les genres qui sous-tendent la culture du viol sont un déséquilibre des pouvoirs", déclare António Guterres, SG de l'ONU.

 

Le thème de la campagne 2019 est : « Orangez le monde : La « Génération Égalité » s'oppose au viol ». Comme pour les éditions précédentes, cette date marque aussi le début des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes, qui se termineront le 10 décembre 2019, date de la Journée des droits de l’homme.

De nombreux événements seront organisés, au cours desquels des bâtiments et des monuments emblématiques seront illuminés en orange pour sensibiliser et rappeler la nécessité d’un avenir sans violence.

À compter de ce 25 novembre 2019 et pour les deux prochaines années, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes et la Campagne Unité contre la violence à l'égard des femmes du Secrétaire général de l'ONU, un effort pluriannuel visant à prévenir et à éliminer la violence à l'égard des femmes filles, se concentreront sur la question du viol en tant que forme spécifique de violence perpétuée à l’égard des femmes et des filles, aussi bien en temps de paix qu’en période de conflit.

Rappelons que La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.

 
Marcel Ndi 
 
Published in Société

Elles sont spoliées de tous leurs droits, vivent dans une précarité indescriptible et, cet état de fait n’est pas près de prendre fin, d’autant plus que l’exploitation dont elles sont victimes est faite avec la complicité de certaines autorités traditionnelles.   

 

Contexte

Les plantations agro – industrielles à grande échelle prolifèrent en Afrique Centrale et Occidentale, notamment dans les zones forestières. C’est dans ces cadres que les Femmes pratiquent l’agriculture de subsistance pour les cultures annuelles ainsi que les légumes, afin de nourrir leurs familles.

Par ailleurs, la forêt est la source de produits forestiers non ligneux et d’autres plantes médicinales qui contribuent de manière significative au bien être des femmes et de leurs familles.

L’occupation des terres coutumières, traditionnelles et la destruction des forêts dont les femmes et leurs familles dépendent pour leur subsistance placent les populations riveraines

Une étude a été menée par Le Réseau des Acteurs du Développement Durable (RADD)

Ce qui cadre d’ailleurs avec les objectifs que se sont assignés les membres qui  mènent des actions concrètes sur le terrain. Ce qui leur permet de lutter plus efficacement contre l’abus des droits des femmes autour des grandes plantations de monoculture. Cette étude avait pour thème « Rendre les grandes sociétés de monoculture agro – industrielle responsable des injustices environnementales et sociales qui affectent les femmes… ».

Trois objectifs étaient visés 

Le Recueil des cas d’abus subis par les riveraines des entreprises de monoculture sur les sites retenus – Mieux cerner les cas pertinents pouvant faire l’objet d’un suivi judiciaire – Soutenir et Faciliter la formation des groupes de femmes – Convenir des stratégies pour commencer à résoudre les problèmes soulevés…

Cette étude s’est déroulée dans les régions du Sud – du Littoral – du centre dans les sites de Mbondjo et d’Edéa dédiés à la culture du palmier à huile – Nkoteng et Naga – Eboko où le riz est cultivé et, Niete avec la culture de l’hévéa.

Résultats Obtenus

Environ 5000 personnes vivent à bord des grandes plantations agricoles et, 80%  vivent essentiellement de l’agriculture.

Les riveraines des plantations industrielles de monoculture sont pauvres, ainsi, 54 % sont des chefs de famille monoparentale.

Le revenu mensuel est inférieur à 35 000 FCFA pour 62% des femmes interrogées et, 82% des familles sont composées d’au moins cinq personnes.

Constat  

Alors qu’en venant créer ces plantations, les grands groupes industriels promettent de mettre en place, des infrastructures sociales de base, on assiste plutôt à de nombreux cas d’abus, dont les plus importants sont :  L’accaparement des terres – La destruction des forêts et la disparition des essences – L’interdiction de cueillir et de consommer les produits de sa propre plantation – Les violences sexuelles – La création des plantations sous hautes tension – L’interdiction d’accès au centre de santé de l’entreprise – La dangerosité des tranchées…

Et, pour Me Mbatang Bertille, nombreux sont les cas qui peuvent et doivent faire l’objet d’un suivi judiciaire 

Sur le plan civil : La principale infraction identifiée pendant l’enquête porte sur l’atteinte des entreprises aux droits fonciers coutumiers des riverains…

Sur le plan pénal : Les infractions perpétrées par les entreprises de monoculture portent notamment sur les atteintes à la tranquillité et l’intimité des personnes – l’abus d’autorité et de fonction – l’atteinte à la sécurité publique – l’atteinte à la santé publique – les offenses sexuelles – les retentions abusives de biens – les atteintes aux biens – les atteintes à la paix et à la liberté des personnes – les violences et voies de faits volontaires – les atteintes à l’environnement…   

Sur le plan social : Les infractions portent beaucoup plus sur les atteintes au droit du travail et de la sécurité sociale (l’absence des contrats de travail ou d’embauche signé, les contrats d’essai signés à durée prolongée, dépassant les seuils prévus par la loi du travail, la non immatriculation et la non affiliation des employés à la sécurité sociale …).

Pour Mme Ngobo Marie – Crescence, Chef d’équipe au sein du Réseau des Acteurs du Développement Durable, « Après cette phase de dénonciation, nous allons passer à la phase de plaidoyer, même si nous savons que ces entreprise de monoculture exploitent les terres depuis des lustres. Nous voulons amener les administrations concernées à ne plus reconduire les contrats de bail car, au lieu de tenir aux promesses faites aux populations riveraines, spoliées de tout… ».    

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Agro-Industrie

Le Chef de l'Etat a transmis le message du Cameroun aux dirigeants du monde en France sur la manière dont les défis actuels doivent être relevés.

La présence du chef de l'Etat camerounais parmi 32 autres dirigeants du monde pour parler de paix et de gouvernance mondiale à Paris du 11 au 13 novembre 2019 a été un événement marquant. Sur le plan diplomatique, le chef de l'Etat, arrivé à Paris le dimanche 10 novembre pour l'événement, a assisté à un banquet d'Etat au Palais de l'Elysée le lendemain avant de se préparer au Forum qui s'est officiellement ouvert le mardi 12 novembre 2019.

Le Forum pour la paix de Paris (FPP), initié en 2018 par le Président français Emmanuel Macron, est une rencontre annuelle de tous les acteurs de la gouvernance mondiale destinée à concevoir des solutions multilatérales aux problèmes actuels du monde. Conscient de l'importance des sujets abordés, le Président Paul Biya a mis à profit ses nombreuses années d'expérience en matière de leadership pour partager avec les nombreux participants au sommet. 

 
Outre les chefs d'État et de gouvernement présents, la deuxième édition du Forum a également vu la participation de 12 organisations internationales, dont l'Organisation des Nations unies, et d'un total de 7 000 délégués. Ils étaient issus de la société civile, du monde universitaire, des chercheurs, des investisseurs, entre autres. 
 
Afin de saisir toutes les ambitions du concept, 114 projets au total ont été présélectionnés parmi des milliers de propositions visant à renforcer la paix, la gouvernance et la stabilité dans le monde. Parmi ces dix projets, dix ont été sélectionnés pour faire l'objet d'un suivi attentif par ce que les organisateurs ont appelé le Comité de mise à l'échelle et ils devraient produire des résultats tangibles au cours du troisième forum l'année prochaine, à la même époque.

Alors que le dîner d'État de lundi a donné l'occasion aux invités clés, dont le Président Paul Biya, de faire part de leurs préoccupations majeures quant à leur désir d'un monde plus stable, la cérémonie d'ouverture officielle de mardi a permis à tous et chacun de mettre le doigt sur la direction que prendra le Forum dans les mois qui viennent. 
 
Au total, 80 panels différents ont examiné simultanément diverses préoccupations des 12 et 13 novembre avec le Président Biya qui a exposé la position du Cameroun lors des discussions sur le thème : " L'essor du Sud : vers un système de gouvernance mondiale plus équilibré ". Ses connaissances en tant que l'un des chefs d'État africains les plus respectés du FPP ont dû contribuer énormément à l'élaboration des conclusions du panel.

La pertinence de l'événement a pu être appréciée à partir des critères qui ont déterminé le choix des projets sélectionnés pour le mentorat au cours des 12 prochains mois. Si les objectifs de développement durable (ODD) ont été le fil conducteur des choix de projets, le président du comité d'organisation, Pascal Lamy, a veillé à ce que certaines valeurs globales restent centrales. 
 
Ces questions fondamentales comprenaient : la pertinence politique des défis à relever ; le caractère novateur de la solution ou de l'outil soumis ; la diversité et le nombre des parties prenantes concernées ; le stade de développement ; la faisabilité ; la portée de l'impact ; le potentiel de développement, d'expansion ou de réplication et la capacité à servir l'intérêt commun. 
 
Cela signifie donc que le deuxième Forum de Paris pour la paix a ajouté 10 autres projets à un nombre similaire l'année dernière et que lorsque les acteurs se sont rencontrés pour la troisième fois, le monde devrait avoir vu au moins des milliers de personnes bénéficier de cette initiative grâce aux 20 projets mis en œuvre pour atteindre les objectifs ci-dessus.

En participant à un programme aussi engageant, le Président Paul Biya a voulu apporter son savoir-faire et faire en sorte que le Cameroun reste l'un des acteurs majeurs dans la recherche de solutions durables aux défis mondiaux.
 
N.O
Published in Institutionnel

 

Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ont conclu  mardi dernier, un accord de crédit à l’appui des politiques de développement de 200 millions de dollars pour soutenir une croissance inclusive et durable.

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 16 octobre 2019, la Banque mondiale au Cameroun, a annoncé qu’elle a alloué  un crédit de près de 200 millions de dollars (environ 118 milliards F Cfa) au Cameroun. Cet accord a été conclu mardi 15 octobre dernier, entre le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, Abdoulaye Seck et le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey.

Selon cette institution, cet accord de crédit à l’appui des politiques de développement, vise à renforcer la viabilité des finances publiques, améliorer la compétitivité et protéger les populations pauvres et les plus vulnérables. « Les efforts ambitieux d’assainissement des finances publiques du Cameroun et les réformes structurelles engagées commencent à porter leurs fruits. Ce programme doit permettre au Cameroun d’éliminer des goulets d’étranglement majeurs et d’assurer une croissance inclusive pour veiller à ce que les ménages les plus pauvres ne soient pas laissés sur la touche », explique le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun.

Cette opération est la deuxième d’une série de trois. Elle entre dans le cadre  des priorités définies dans Vision 2035, qui est un programme de développement à long terme du pays, en matière de réforme, croissance économique et réduction de la pauvreté, mentionne le communiqué. Selon la Banque mondiale, le taux de croissance du PIB du Cameroun devrait s’établir à 4,2 % en 2019, contre 4,1 % en 2018. La hausse de la production de gaz, une contraction plus lente qu’attendu dans le secteur pétrolier, la bonne tenue du secteur de la construction et la solidité de celui des services alimentent cette dynamique.

Cette institution bancaire souligne que cette opération, va entre autres, rationaliser et réduire les dépenses fiscales ; élargir l’assiette fiscale hors recettes pétrolières ; accroître l’efficacité de la passation des marchés publics ; améliorer la gestion de la fonction publique ; accroître la viabilité financière du secteur de l’énergie ; améliorer l’entretien du réseau routier et renforcer sa résilience au climat ; améliorer les performances des plateformes logistiques et des chaînes d’approvisionnement dans le port de Douala ; et élargir l’accès des ménages les plus démunis aux services de santé et de protection sociale.

La Banque mondiale, souligne qu’elle accompagne le développement du Cameroun à travers 15 opérations financées par l’Ida, la Bird et différents fonds fiduciaires, pour un engagement net total de 1,81 milliard de dollars, auxquelles s’ajoute un programme étendu de services analytiques. Ce soutien contribue à assurer une croissance inclusive et durable dans le pays en appuyant la mise en œuvre de réformes économiques, l’optimisation des secteurs de l’agriculture et de l’élevage et des interventions dans les domaines de l’énergie et des transports, ainsi que dans les soins de santé, l’éducation et la protection sociale des plus vulnérables.

 

Marie MGUE 

 

Published in Finances

C'est une source potentielle de financement supplémentaire dont dispose désormais le Cameroun pour la mise en place d’une économie capable de résister face aux effets du changement climatique. Le pays devient ainsi éligible aux financements alloués par le Fonds vert pour le climat.

 

Le phénomène du changement climatique présente des effets très néfastes pour l'environnement dans toutes ses composantes parmi lesquelles l'homme se trouve au centre. C'est donc, conscient du potentiel impact du changement climatique sur la nature que le Cameroun a en effet, établi son programme national climat. Il s'agit ici, d'un programme qui expose sans ambiguïté les différentes stratégies à mettre en place pour la préservation de son écosystème. Le programme pays Fonds vert pour le climat est un instrument conçu par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Et c'est sur la base de ce document financé par le Fonds vert pour le climat que des projets prioritaires ont été élaborés pour l’atteinte des objectifs fixés.

Pour Pierre Hélé, le Ministre camerounais de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable : « Les projets inscrits dans ce document de stratégie conçu de manière concertée devront dès l’année prochaine, être traduits en notes conceptuelles et en proposition de financement ». 

Des financements en vue qui permettraient donc au Cameroun de mieux concrétiser et de renforcer sur le terrain sa politique nationale de lutte contre le changement climatique et par ricochet de contribuer efficacement à la protection de l'environnement. 

 

Innocent D H

Published in Finances

Une décision prise à l’issue des travaux de la première Assemblée d’ONU – Habitat organisée du 27 au 31 Mai dernier au Kenya. Et la date du 07 Octobre a été retenue pour abriter les assises qui auront pour thème de célébration : «Technologies d’avenir comme outil innovant pour la transformation des déchets en richesses».

 

Idée générale

Alors que tous les regards seront tournés vers la capitale politique camerounaise, les participants (Les Ministres et représentants des gouvernements, Les parlementaires, les partenaires au développement, les acteurs du secteur public et privé, Les organisations de la société civile et les universitaires…), venus d’horizons divers, vont mener des réflexions afin d’implémenter de façon concrète, les initiatives qui vont garantir à tous, des logements adéquats, conformes aux recommandations du nouveau programme pour les villes.

Un nouveau programme qui s’arrime aux Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 11 qui vise à rendre les villes et les établissements humains sûrs, inclusifs, résilients et durables.

 

Objectifs généraux

Cette année, il est question de sensibiliser la communauté nationale et internationale sur les tendances, les défis et la vision en matière de développement urbain durable pour l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des populations. En plus de promouvoir la coopération internationale et de  contribuer aux efforts mondiaux visant à construire des villes équitables, prospères et durables…

 

Objectifs spécifiques

Cette édition de la Journée mondiale de l’Habitat ambitionne d’Informer et de mobiliser le public autour des enjeux et défis liés à la promotion de logements adéquats et à coûts abordables, afin de permettre à tous de vivre dans un environnement sain - Sensibiliser, échanger et engager une réflexion de fond sur la problématique de la gestion des déchets et promouvoir des solutions innovantes pour la transformation desdits déchets en richesse (économie circulaire) - Promouvoir des coalitions et partenariats nationaux et internationaux pour la promotion de la mobilisation citoyenne pour plus de propreté dans les villes.

 

Les grands axes du programme

Ils ont été déroulés au cours d’une conférence de presse, donnée ce 01 Octobre, par Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu). 

Au delà du lancement officiel des activités, l’agenda prévoit une cérémonie d’ouverture qui aura pour cadre le Palais des Congrès de Yaoundé. C’est sur le même site que sont prévus :

Des Tables rondes regroupant divers acteurs urbains : il s’agit de plateformes de réflexion autour des thématiques en rapport avec le thème central, notamment la mobilisation citoyenne autour de l’hygiène et la salubrité urbaines, l’amélioration du cadre et des conditions de vie dans les bidonvilles, l’économie circulaire, la production de logements décents et abordables, la mobilité urbaine durable, l’embellissement du paysage urbain… Une exposition de bonne pratiques urbaines et innovations technologiques dans le secteur de l’habitat et de l’assainissement en milieu urbain dénommée« HABITAT-EXPO 2019 »

La Journée Nationale de Propreté, qui est une occasion d’évaluer et de booster la campagne d’hygiène et salubrité en cours de lancement au Cameroun. Elle sera marquée par une marche de « piquetage » de déchets, organisée par les municipalités sur l’étendue du territoire national.

Dans la ville de Yaoundé particulièrement, un acte fort de propreté sera posé par le Premier Ministre au cours de cette Journée.

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Société

Une cérémonie de commémoration s’est déroulée le 25 septembre dernier à Nkol-Afamba, sous la présidence de la coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

 

Quatre ans que durent les Objectifs de développement durable (ODD). Occasion pour le système des Nations unies du Cameroun de marquer un temps d’arrêt. Et c’est la mairie de l’arrondissement de Nkol-Afamba, une localité située à la périphérie de Yaoundé qui a abrité l’anniversaire mercredi dernier.

« Le message clé des ODD, c’est de ne laisser personne de côté c'est-à-dire zéro pauvreté, zéro faim, zéro Sida… mais plutôt promouvoir la paix et l’inclusion sociale. Et la jeunesse étant la principale cible, nous avons choisi ce lieu à dessein pour discuter avec elle du bien-fondé de cette initiative », a relevé Allegra Baiocchi, coordonnatrice résidente du système des Nations unies au Cameroun. Ses propos sont relayés par Cameroon Tribune.

Elle a poursuivi son propos en insistant sur le fait que les ODD doivent être valorisés par les populations de Nkol-Afamba qui doivent se les approprier. Cependant, elles ne seront pas seules dans ce combat. « Elles bénéficieront toujours de notre accompagnement dans cette tâche », a promis Allegra Baiocchi.

Une invitation donc pour chaque citoyen à s’impliquer en vue de l’atteinte des objectifs spécifiques : éducation de qualité, lutte contre les changements climatiques, la paix, justice et institutions efficaces, entre autres.

En retour, le maire de Nkol-Afamba, Jean François Ondigui Owona, a plaidé pour un appui d’améliorer les conditions de vie des populations. Notamment l’enclavement qui, crée la nostalgie et entraîne l’exode rural. Ce 4e anniversaire a mobilisé de nombreuses personnalités dont les représentants de l’Unesco, de l’Unicef, etc. La visite des différents stands, les intermèdes musicaux, les sketches, le témoignage d’un jeune leader des ODD originaire de NkolAfamba, ont été des moments forts de cet évènement.

Les ODD ont été adoptés en 2015 au siège des Nations-Unies par 193 pays membres. A l’occasion de la célébration de ce 4e anniversaire, les activités se sont étendues sur une semaine. Et les portes se sont refermées le 28 septembre par une démonstration sur la fabrication des pavées écologiques et la production de meubles à base de pneus. « Agissons ensemble, agissons maintenant », tel a été le mot de fin de la coordonnatrice résidente au Cameroun.

 

Otric N. 

 

Published in Diplomatie

Les Etats membres des Nations Unies ont pris un tournant important pour le développement de la  santé en adoptant, lundi dernier à New York, une déclaration politique sur la Santé pour Tous.

 

Les États membres des Nations Unies (Onu) se sont engagés à progresser vers la couverture sanitaire universelle (CSU) en investissant dans quatre grands domaines liés aux soins de santé primaires. Il s’agit notamment de mécanismes visant à garantir que personne n’éprouve de difficultés financières pour avoir à payer soi-même les soins de santé et mettre en œuvre des interventions sanitaires à fort impact pour lutter contre les maladies et protéger la santé des femmes et des enfants.

A cet effet, ces Etats ont adopté le 22 septembre 2019 à New York aux Etats-Unis d’Amérique, une déclaration politique sur la santé pour tous. « Cette déclaration représente un tournant pour la santé et le développement dans le monde.  Il reste 11 ans pour que le monde atteigne ses Objectifs de développement durable (ODD). La couverture santé universelle est essentielle pour que cela se produise. La couverture sanitaire universelle est un choix politique.  Aujourd'hui, les dirigeants du monde se sont déclarés prêts à faire ce choix », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms).

Cet engagement implique également les pays signataires, à renforcer les effectifs et les infrastructures de santé ainsi que  les capacités de gouvernance. Ils rendront compte de leurs progrès à l'Assemblée générale des Nations Unies en 2023.

L’adoption de cette déclaration intervient au lendemain de l’appel de l’OMS et de ses partenaires sur la nécessité de doubler la couverture des soins de santé d’ici 2030 et d’empêcher que près de 5 milliards de personnes soient privées de soins de santé. L’Onu avait alors indiqué que  près de la moitié des habitants de la planète ne peuvent toujours pas accéder aux services  de santé. Une situation qui avait  des conséquences graves pour l’humanité tout entière. Chaque année, environ 100 millions de personnes plongent dans la pauvreté à cause de dépenses de santé exorbitantes. Selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, même lorsque des services de santé existent, ils sont souvent inadaptés pour répondre à l’étendue des souffrances humaines. « Les conditions de santé mentale en particulier, négligées et stigmatisées depuis bien trop longtemps, sont un facteur d’angoisse indescriptible pour celles et ceux qui en souffrent et pour leurs proches. Cette injustice doit cesser », a-t-il souhaité.  

 

Marie MGUE 

 

Published in Actualité
Page 1 sur 2






Sunday, 05 June 2022 11:01