Dans un communiqué daté du 3 août dernier, le directeur général (DG) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) invite « tous les employeurs et personnes concernées à s’acquitter dans les meilleurs délais de leurs dettes ou à solliciter un aménagement des modalités de paiement y relatifs ». Selon Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, cette démarche vise à leur « épargner les désagréments que pourrait causer la stricte application des nouvelles mesures de refus de délivrance ou de retrait de leur passeport ».
L'article 7 du décret présidentiel du 17 juin 2021 fixant les conditions d’établissement du passeport au Cameroun est clair, ce document est « refusé au débiteur du Trésor public, s’il fait l’objet d’une réquisition des ministres en charge des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale ». Cette peut aussi être retirée « au débiteur des cotisations sociales, les créances de la CNPS bénéficiant du privilège de Trésor », rappelle le DG de l'organisme public.
C'est ainsi que dans une note interne datée du 27 juillet, le DG de la CNPS demande à ses collaborateurs de transmettre « au plus tard le 31 juillet 2021 un état détaillé et exhaustif des dettes dues par les employeurs, les différents clients et prestataires des services de la CNPS ».
Pour Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, cette démarche devra conduire à la transmission de ces états au ministère du Travail et de la Sécurité sociale en vue des réquisitions de ce département ministériel auprès des services compétents de la délégation générale à la Sûreté nationale. Cette dernière structure devant « acter le refus de délivrance ou le retrait de passeports aux titulaires ou aux personnes défaillantes vis-à-vis de la CNPC », rappelle le DG.
Il entend ainsi monter d’un cran dans la traque des employeurs insolvables au regard du poids des cotisations très souvent prélevées à la source, mais non reversées. Selon une note de la CNPS, seulement 7 000 sur 30 000 entreprises actives sont à jour du paiement des cotisations sociales de leurs employés. « Nous avons quasiment 16 000 assurés sociaux que nous ne pouvons pas prendre en charge du fait que leurs employeurs sont lourdement endettés auprès de la CNPS. Aujourd’hui, la situation s’est tellement dégradée que seulement le quart d’entreprises sont en règle », affirme la CNPS.
Innocent D H
Monsieur Mboutou Ze Joseph, chef de service de la Caisse nationale de la Prévoyance sociale (Cnps), agence de Makepe à Douala est relevé de ses fonctions. Selon de nombreuses sources, ce militant du Rassemblement démocratique du Peuple camerounaise (Rdpc) a été sanctionné pour avoir défié son parti en continuant de prendre part à des émissions à Equinoxe Tv.
C’est une décision du directeur général de la Cnps datant de ce vendredi 11 décembre 2020 qui annonce que monsieur Mboutou Ze Joseph, militant du Rdpc est relevé de ses fonctions de chef de service de la Cnps, agence de Makepe. Il aurait défié le parti de la flamme ardente en continuant de prendre part à des émissions à Equinoxe Tv, apprend-on de sources bien introduites. Une autre source informe par ailleurs que Mboutou aurait défié l’autorité de son directeur général qui lui avait demandé de ne plus se rendre à Equinoxe. Un fait que confirme le militant du Rdpc relevé de ses fonctions.
Selon les explications de Mboutou Ze, il a été pour le moment affecté à Bamenda dans la région du Nord-Ouest. « J’ai été saisi au mois de septembre de ne plus aller à Equinoxe. J’ai eu des échanges là-dessus avec les dirigeants de la Cnps. Par des mails qui peuvent être rendus disponibles. J’ai fait savoir que je n’allais pas à Equinoxe ni pendant les heures de travail ni comme représentant de la Cnps, mais pour mon engagement militant et le devoir de soutenir le président Paul Biya. La raison évoquée était que Equinoxe était hostile au DG de la Cnps car ayant donné une audience à tuele de déconstruire l’image du DG », l’a-t-il indiqué.
Innocent D H
L’hôpital de la CNPS a été le théâtre d’une scène de plus ahurissante dans le cours de la semaine dernière. Un accrochage entre une famille réclamant la dépouille de l’un des leurs, accusé d’être décédé de suite de coronavirus.
Depuis le début de cette crise à coronavirus, on assiste à des échauffourées entre personnels de santé et les membres des familles autour de la gestion des dépouilles de personnes décédées à la suite de cette maladie. Le problème, c’est l’obligation qu’i y a à emmener ces corps et les inhumer dans la précipitation, et dans des conditions qui n’honorent pas toujours les personnes ainsi décédées. C’est donc une des malheureuses situations du genre que l’hôpital de la Caisse national de Prévoyance Sociale d’Essos a connu au cours de la semaine dernière.
Très rapidement, le Directeur Général de la CNPS, Alain Noël Mekulu Mvondo, tient à rassurer les patients de cet hôpital qu’ils peuvent continuer de faire confiance à ce centre hospitalier de référence. Dans sa communication, il fait savoir : « L’hôpital de la CNPS reste un établissement où la qualité de service et l’empathie vis-à-vis des patients sont des principes fondamentaux, respectés par l’immense majorité du personnel soignant et administratif. Dans le cadre de cette politique sociale, le CHE, chaque année, reçoit et traite gratuitement plusieurs centaines de malades démunis, dans des conditions élevées de confort et de qualité des soins. »
Au même moment, le Directeur général rappelle aux usagers qu’il est à leur disposition. « Il y a lieu de rappeler aux patients et autres assurés sociaux que les numéros de téléphone et adresses mail du Directeur Général et des principaux responsables de l’organisme sont affichés dans tous les services, afin que tout manquement ou incident soit immédiatement porté à leur intention, pour suite appropriée. »
Comme quoi, les patients peuvent se référer à la hiérarchie de l’hôpital en cas de conflit. Une ouverture et une accessibilité qui sera certainement un moyen d’apaisement. Comme plusieurs autres centre de santé confrontés à ces conflits autour des dépouilles décédées de suite de COVID 19, l’hôpital de la CNPS a mis en place des procédures particulières pour la bonne information des familles des patients, mais davantage pour l’accompagnement de celle-ci dans ces moments douloureux.
Gestion des dépouilles du Covid-19 : Après des dénonciations répétées, le ministre de la Santé apporte des clarifications
Stéphane NZESSEU
Le journaliste a cassé sa plume dans les premières heures de ce dimanche matin au CHU de Yaoundé. Il n’est pas décédé de suite de Covid 19. En tout cas c’est difficile à dire au regard des faits.
Contrairement à ce qui est avancé par certains informateurs, rien ne permet de dire avec certitude jusqu’ici que le journaliste Simon Meyanga est décédé de suite de Covid 19. Notre confrère est décédé hier dimanche 10 mai 2020 à Yaoundé, au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé des suites de courte maladie.
Selon des sources familiales, le journaliste en service au secrétariat général du Comité Central du RDPC, le parti au pouvoir, y a été conduit la veille, 09 mai, suite à un malaise. Mais elle rappelle qu’il souffrait depuis quelques jours déjà. Près d’une semaine environ. Dès son arrivée, les médecins ont tout de suite remarqué ses difficultés respiratoires. Il aurait immédiatement passé un test de COVID-19 qui s’est avéré négatif.
C’est alors que le personnel soignant qui s’occupait de lui, s’est dit qu’il s’agirait certainement d’une autre maladie respiratoire. Ils se sont orientés vers une autre pathologie liée aux poumons. Mais le communicant va décéder quelques temps plus tard. Et la mort plutôt subite et inattendue de l’ancien étudiant de l’ESSTIC (école de journalisme de Yaoundé), a ravivé les soupçons d’une infection au Coronavirus.
Aussi, les médecins ont-ils préconisé son inhumation immédiate. Question de ne pas prendre de risque avec sa dépouille. C’est ainsi que dans la même journée de dimanche il sera inhumé dans son village natal à AYOS. C’est grâce à l’intervention des responsables du RDPC, la famille du défunt a pu bénéficier d’une dérogation pour conduire la dépouille dans son village natal où l’ancien patron de la communication de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) a été mis en terre, sous l’encadrement des équipes de lutte contre le dangereux virus.
C’est cet environnement et ces circonstances ayant entourés le décès de Simon Meyanga qui laisse croire à plusieurs que ce serait le Covid 19 qui aurait emporté l’éminent journaliste. Simon Meyanga, repose désormais en paix dans son village natal par Ayos, ville située à près de 140 kilomètres à l’Est de Yaoundé, dans le département du Nyong-et-Mfoumou. Pourtant une semaine avant, il était sur le plateau de Canal Presse sur Canal 2 international pour parler de sa mise à l’écart comme patron de la communication de la CNPS. Un évènement qui l’avait douloureusement marqué.
Stéphane NZESSEU
Il y en a dix neuf et chacune d’elle va permettre de soulager les secteurs durement impactés par cette crise sanitaire selon le Premier Ministre – Chef du Gouvernement qui a lu le communiqué ce Jeudi
L’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières, notamment le port du masque de protection et la distanciation sociale ;
La levée de la mesure réduisant le nombre réglementaire de passagers dans tous les transports en commun par bus et taxis. Le port du masque restant obligatoire et la surcharge interdite ;
La suspension au titre du 2ème trimestre 2020 des vérifications générales de comptabilité, sauf en cas de comportement fiscal suspect ;
Le report du délai de dépôt des Déclarations Statistiques et Fiscales sans pénalités en cas d’acquittement du solde correspondant
L’octroi de moratoires et de différés de paiement aux entreprises directement affectées par la crise, suspendant les mesures de recouvrement forcé à l’encontre de celles-ci
Le soutien à la trésorerie des entreprises à travers l’allocation d’une enveloppe spéciale de 25 milliards de FCFA, pour l’apurement des stocks de crédits de TVA en attente de remboursement ;
Le report au 30 septembre 2020 du délai de paiement de la taxe foncière pour l’exercice 2020 ;
La déductibilité totale pour la détermination de l’impôt sur les sociétés des dons et libéralités consentis par les entreprises pour la lutte contre la pandémie du COVID-19 ;
L’exonération de la Taxe de séjour dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration pour le reste de l’exercice 2020, à compter du mois de mars ;
L’exonération de l’impôt libératoire et de la taxe de stationnement pour les taxis et motos taxis, ainsi que de la taxe à l’essieu au titre du 2ème trimestre. Cette mesure pourrait être étendue au reste de l’année 2020 ;
L’exonération au titre du 2ème trimestre, de l’impôt libératoire et des taxes communales (droit de place sur les marchés, etc.) au profit des petits revendeurs de vivres (bayam sellam) ;
La suspension temporaire pour une durée de 3 mois, du paiement des frais de stationnement et de surestaries dans les ports de Douala et de Kribi pour les produits de première nécessité ;
La mise en place d’un cadre de concertation MINFI-MINEPAT, avec les principaux acteurs économiques, afin d’atténuer les effets de la crise et de favoriser une reprise rapide de l’activité ;
La suspension, pour une durée de trois mois, à savoir avril, mai et juin, des contrôles sur place de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
L’annulation des pénalités de retard de paiement des cotisations sociales dues à la CNPS, sur demande justifiée ;
L’étalement sur trois mois du paiement de la dette des cotisations sociales des mois d’avril, mai et juin 2020, sur demande justifiée ;
Le maintien, pendant les trois prochains mois, à savoir de mai à juillet, du paiement des allocations familiales aux personnels des entreprises ne pouvant s’acquitter des cotisations sociales ou ayant mis leurs personnels en congé technique en raison de la baisse conjoncturelle d’activité, notamment dans la restauration, l’hôtellerie, les transports ;
L’augmentation du niveau des allocations familiales de 2 800 FCFA à 4 500 FCFA ;
L’augmentation de 20% du niveau des anciennes pensions n’ayant pas bénéficié de la revalorisation automatique survenue du fait de la réforme de 2016.
Par ailleurs, le Président de la République a décidé de proroger, pour une durée supplémentaire de 15 jours, renouvelable en cas de nécessité, les autres mesures prises le 17 mars 2020, dans le cadre de la riposte contre la pandémie du COVID-19.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit de 18 mesures fiscales et financières. Des mesures susceptibles de maintenir à flots les entreprises camerounaises baignées dans les marées du ralentissement de l’économie dû aux restrictions du gouvernement pour protéger les citoyens contre le Coronavirus.
Le GICAM propose des mesures qui touchent à la fiscalité, la politique douanière, l’apurement de la dette intérieure, la politique sociale des entreprises, mais aussi la politique financière et monétaire du Cameroun. Les propositions du GICAM ont le mérite d’être claire et simple.
Sur les questions fiscales, le patronat camerounais planche sur six points. Il s’agit du report, sans pénalités, des délais des déclarations statistiques et fiscales ; l’assouplissement des conditions de délivrance des attestations de non-redevance (ANR) ; le report du paiement des acomptes de l’Impôt sur les sociétés (IS) ; le report du paiement de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) sur les salaires ; le report du paiement des contributions au Crédit foncier et au Fonds national de l’emploi ; le report du paiement des cotisations CNPS pour les entreprises dans l’impossibilité de verser des salaires à leur personnel, avec cependant le maintien des couvertures CNPS pour les salariés concernés.
Il apparaît clairement que le patronat attend du gouvernement que plusieurs impôts soient exempts de paiement durant cette période. L’objectif est de permettre aux entreprises de disposer du cash, d’une trésorerie qui puisse faire face à la crise coronavirus.
Dans la suite de ses propositions, le GICAM propose des aménagements sur le plan douanier. Il est question de « la suppression, durant la période de crise, des surestaries et des frais de stationnement liés aux opérations de dédouanement ; l’allègement et l’adaptation des procédures liées au dédouanement et au paiement des fournisseurs, notamment pour tenir compte des contraintes liées au confinement en cours dans les pays d’embarcation, de nombreux fournisseurs étrangers étant désormais dans l’incapacité d’accomplir certaines formalités ; la suspension des contrôles douaniers après enlèvement ; et l’assouplissement des mesures de contrôles (quarantaine de 14 jours) des navires pour les secteurs stratégiques et les produits sensibles (intrants agricoles, produits alimentaires finis et semi-finis, produits pharmaceutiques) ».
De plus, le GICAM fait la proposition de l’institution d’un Fonds de soutien aux PME. Il s’agit d’une doléance du groupement des meuniers du Cameroun, qui a récemment prévenu le ministre du Commerce d’une pénurie et de la hausse probable des prix de la farine de froment sur le marché local. Les meuniers mettent à l’index la quarantaine de 14 jours imposés aux navires à la bouée de base au port de Douala, toute chose qui engendre des surcoûts pouvant être répercutés sur le prix final de la farine aux consommateurs.
Pour ce qui est de la politique monétaire et financière, le Gicam suggère « l’activation des leviers monétaires pour approvisionner le système bancaire en liquidités (facilitation de l’accès des banques au marché monétaire par la baisse de ses taux d’intérêt, augmentation des plafonds de refinancement ; l’accompagnement des banques et établissements financiers dans l’octroi des crédits de trésoreries aux entreprises ; le gel, par voie réglementaire, des échéanciers de remboursement de crédits et de leasing des entreprises et des particuliers auprès des établissements de crédit, ainsi que la suppression des pénalités et des coûts additionnels y afférents ».
Des propositions qui devraient être très rapidement examinées question de les mettre en branle le plus tôt pour le bien des entreprises camerounaises qui broient déjà du noir depuis le début de cette crise sanitaire aux relans de crise économique.
Stéphane NZESSEU
Il y a quelques mois un document circulait sur les réseaux sociaux trahissant une transaction entre la CNPS et l’actuel Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République. Une transaction aux allures de braderie des biens de l’Etat. Après cette tempête, une nouvelle publication en circulation tend à polir le Directeur du Cabinet Civil tout en brocardant le Directeur de la CNPS et son épouse.
L’on se souvient très bien que ce scandale financier est parti d’un rapport faisant état d’une résolution du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale e Prévoyance Sociale réuni en session extraordinaire le 28 novembre 2018 à Yaoundé. De ce texte, il ressortait que le Conseil d’Administration de la CNPS autorise le Directeur Général à céder au prix de 650 millions de francs, à Monsieur Mvondo Ayolo Samuel, l’immeuble bâti sis au quartier Bastos acquis par acte notarié 8167 en mars 1987. Un document qui porte effectivement la signature de la présidente du Conseil d’Administration Mme MOHAMADOU née BILITTE HAMAN DJODA (en poste depuis le 13 novembre 2017).
Seulement, les nouvelles révélations d'aujourd'hui tendent à démontrer qu’il s’agit d’un coup du couple MEKULU, qui sentant la balance pencher en leur défaveur après le décès de l’ancien DCC (Martin Belinga Eboutou), ont voulu acheter la conscience du nouveau collaborateur du Chef de l’Etat en lui offrant une maison à Bastos sur le dos des retraités. Ce document nous apprend que « le DCC MVONDO AYOLO, informé de ce cadeau empoisonné, le déclinera proprement en se vantant d'être au service de politique de "rigueur et de moralisation" du Chef de l'Etat ». Les rédacteurs de cet autre pamphlet ne mettent pas de gants pour aller contre le Directeur Alain MEKULU MVONDO et son épouse HORTENSE ASIM ABISONE. En plus de les accuser de tous les noms, ils estiment que ce sont ces deux personnes qui auraient de leurs propres poches financer l’achat de cette maison.
Ce qui choque dans cette affaire, c’est la méchanceté qui habite nos dirigeants. Comment comprendre qu’un bien faisant partie du patrimoine des retraités, si l’on considère que la CNPS n’est que la banque à eux dédiée, comment comprendre que l’argent des retraités camerounais soit aussi facilement vendangé ? Les cotisations de toute une vie, bradées par ceux qui devraient en prendre soin. Et de 2018 à ce jour, aucune poursuite judiciaire pour permettre aux camerounais de voir claire dans cette opération digne des séries Siciliennes. Une propriété de 3000 m2 bâti, située dans un quartier résidentiel haut de gamme comme Bastos vendus sur injonction au prix de 650 millions. Ça il faut le faire.
Stéphane NZESSEU
Le ministre des transports Jean Ernest Ngalle Bibehe à tenu une réunion lundi dernier 04 novembre 2019 avec les responsables des compagnies inter urbain.
Cette réunion, qui avait pour cadre la salle de conférence du ministère des transports à Yaoundé, portait sur le respect des consignes de sécurité et les règles de circulation routière.
Pour mémoire, dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, un bus transportant des passagers à destination de l’Ouest, à été victime d’un braquage sur la route d’Obala. Cet incident, qui aurait pu se transformer en un drame, est dû à une imprudence du chauffeur de ce bus, qui, s’est porté garant, de faire du racolage de passager en dehors du terminal de l’agence de voyage interurbain. Conséquence, l’agence de voyage écope de trois mois de suspension d’inactivité. Pendant que le conducteur voit son permis de conduire lui retiré pour une durée de 03 ans.
Comme cette agence de voyage de transport inter urbain, beaucoup se retrouvent dans ce cas malgré les injonctions de la tutelle. A titre de rappel, pour des imprudences sur les axes routiers, on note un bilan faisant état, de 117 morts au mois d’août 2017, de 21, 04 et 32 morts respectivement aux mois de janvier, de mars et de juillet 2018, de 04, 21 et 07 morts respectivement aux mois d’avril, de juin et de juillet 2019.
En effet, ayant désormais pris conscience, ces promoteurs de compagnies de transport inter urbain sont plus que déterminés à appliquer les consignes de la tutelle. Parmi lesquelles :
- Mettre en place un planning de rotation des chauffeurs pour permettre leur repos systématique après un temps de conduite raisonnable ;
- Aménager les espaces salubres et paisibles pour le repos des chauffeurs ;
- Affilier tous le personnels à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ;
- Procéder au recyclage systématique de tous les chauffeurs ;
- Procéder au passage systématique des véhicules au contrôle technique périodique ;
- Soumettre le personnel navigant aux tests médicaux périodiques : acuité visuelle et auditive, et réflexes ;
- Prescrire le respect scrupuleux des règles de circulation routière aux chauffeurs à travers une clause contractuelle en bonne et due forme ;
- Procéder à l’enregistrement des passagers uniquement dans les terminaux des compagnies de transport et sur présentation d’une pièce d’identification valide ;
- Procéder au contrôle systématique de tous les voyageurs ainsi que de leurs bagages avant l’embarquement.
Marcel Ndi
Ces présumés assassins de l’employé de la CNPS décédé le 06 septembre dernier ont été rattrapés dans leur folle course par les éléments du commissariat de sécurité publique du troisième arrondissement de la ville de Garoua. Ils viennent d’être présentés ce jour au public avant le déferrement devant les juridictions compétentes.
Ces gants de malfrats constitués de 6 acteurs ont pour spécialité le vol à main armées des motos, et des assassinats. Ils opèrent depuis plusieurs mois et sèment la terreur dans la ville de Garoua. Leur dernier forfait en date, est celui commis dans la nuit du 04 au 05 septembre dernier. Au cours de leurs manœuvres, ces malfrats ont froidement arraché la vie à Richard Léon Feuzeu, employé à la CNPS, âgé de 35 ans. Selon les explications de Blaise Obama, commissaire du commissariat de sécurité publique du 3ème arrondissement : « juste après le dos d’âne, ils l’ont serré et l’ont bousculé. Que c’est Yasser Arafat Alias Dawé qui s’est rué sur lui, a sorti son couteau et lui a demandé de ne pas bouger. Monsieur Feuzeu a résisté, c’est comme ça qu’il a sorti le couteau et l’a mortellement atteint ».
Lire aussi : Un homme agressé et tué au quartier Djamboutou à Garoua
Les autorités ont salué ces bons points des éléments de la police. Elles appellent par ailleurs les populations à plus de vigilance, de confiance et collaboration avec les forces de maintien de l’ordre. « Je félicite la collaboration entre tous les services. Appelez les populations, qu’elles arrêtent la vindicte populaire. Elles doivent faire confiance à la justice », déclare Ismaïlou Adama, Sous-Préfet de Garoua 1er.
Ces gangs de malfrats mis aux arrêts sont âgés entre 19 et 23 ans. Leur arrestation permettra à coup sûr de baisser considérablement les multiples cas d’agression afin que les populations retrouvent la quiétude. Il s’agit notamment des populations de Djamboutou, un quartier réputé être l’un des plus dangereux dans la ville de Garoua.
Innocent D H
Aménagé en face de l'immeuble de la Cnps et non loin de l'Hôtel de ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, la Place de l'Indépendance a été le théâtre mercredi 25 septembre dernier d'une scène de dégustation du café local. Une séance organisée par l'interprofession Cacao-café.
A travers les spécificités qui fondent sa notoriété notamment, plus spacieux, mieux aménagé et visiblement plus populaire, la Place de l'Indépendance n'échapperait plus à des séances de dégustation du café made in Cameroon. Des séances dégustation qui vont intervenir le dernier mercredi de chaque mois, en lieu et place de l'esplanade du ministère du Commerce, selon des sources officielles. Une situation qui réjouit les employés de la maison du café. C'est à ce titre que Aristide Lottin déclare : "aujourd'hui avant le début de l'après-midi, nous avons vidé trois percolateurs( thermos utilisés pour la préparation et la distribution du du café) pour 160 tasses servies. Sur l'ancien site, à savoir l'esplanade du ministère du Commerce, nous atteignons à peine deux percolateurs par séance de dégustation".
La plus value du nouvel espace
La maison du café se réjouit également d'avoir sur ce nouvel espace pu faire de multiples contacts avec de potentiels consommateurs. "Nous voulons faire valoir le savoir faire local. C'est la raison pour laquelle notre marque s'appelle "Le Café de foumban". Il est plus demandé à l'extérieur qu'à l'intérieur du pays. Nous souhaitons qu'il soit également connu et consommé localement", renchérit Aristide Lottin.
Innocent D H