La Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB), filiale du Groupe marocain Attijariwafa Bank a lancé un avis de recrutement d'un expert en montage d'équipements industriels.
Ca fait juste 19 mois où l'usine de transformation du cacao de Néo Industry a été inaugurée. Cette usine, il faut le préciser est située à Kekem dans la région de l’Ouest. Seulement certains éléments laissent penser qu’elle pourrait être démontée dans les prochains jours. Selon le confrère Cameroon Info Net, la Société Commerciale de Banque du Cameroun (SCB) prévoit envisagerait de poser un acte de ce genre. Sur son site internet, elle a publié justement un avis de recrutement d’un expert en montage d’équipements industriels.
« La Société Commerciale de BANQUE CAMEROUN, porte à l'attention du grand public que pour les besoins de démontage des équipements d'une industrie agroalimentaire située dans la ville de Kekem, elle recherche d'urgence un expert en montage d'équipements industriels. Les offres devront être sous enveloppe fermée avec la mention "AR RECRUTEMENT EXPERT", à déposer au service courrier situe à la Direction Générale - Bonanjo Douala avant le vendredi 27 novembre 2020 », peut-on lire dans ledit avis de recrutement.
Il faut savoir que Neo Industry Kekem S. A, a été inauguré le 26 avril 2019 par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Cette usine représente un investissement de 54 milliards de FCFA. L’objectif qui lui a été assigné est de transformer annuellement 32.000 tonnes de fèves de cacao, 6000 tonnes de poudre, 12.000 tonnes de masse, et de l'huile de cacao obtenue après pression de 75% de masse de cacao.
Il faut aussi préciser que la construction de l'unité de transformation de Kekem avait bénéficié d'un financement de 13 milliards de FCFA octroyé par SCB Cameroun. Du côté de la SCB et ladite unité ; c’est bouche cousue. Rien ne filtre sur ce qui se passe réellement.
Liliane N.
La vulgarisation de la nouvelle réglementation des changes en zone CEMAC se poursuit. Elle vise à mieux expliquer aux usagers les contours de ce nouveau cadre juridique. Un règlement qui apporte des innovations substantielles dans l’exercice de l’activité de change en Afrique centrale de même que des nouvelles obligations à la charge des établissements de crédit a fait l’objet d’un échange le 30 juillet 2019 à Douala.
C'est désormais connu, les entreprises qui doivent payer les fournisseurs à l’étranger font du préfinancement en lieu et place du refinancement. Il est question de permettre à la banque centrale de vérifier la réalité et la conformité des opérations.
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Selon Mohammed Mejbar,le directeur général de la banque SCB organisatrice de l'évènement « apéro thématique » tenu mardi dernier, « le nouveau règlement a pour objectifs majeurs d’adapter la réglementation à de nouvelles problématiques telles que l’émergence de nouveaux moyens de paiement et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ».
Mohammed Mejbar pense qu’avec ses 192 articles contre 129 pour l’ancien règlement il offre plusieurs avantages aux usagers. Il s'agit bien évidemment de la définition d’une autorité unique de supervision des transactions extérieures, l’obligation de rétrocession des devises mieux définies, la simplification des procédures et responsabilisation accrue des banques dans le suivi des transactions. Le nouveau dispositif réglementaire prévoit un délai transitoire de 06 mois qui arrive à expiration le 01er septembre 2019.
L'Objectif recherché par la SCB
SCB dit avoir voulu mettre à la disposition des usagers les moyens de les assister dans le cadre des nouvelles procédures d’opérations en rapport avec le change de leur banque. Elle a promis dans les prochains jours un recueil de textes relatifs à la réglementation du change qui sera mis à leur disposition gratuitement par sa banque.
Pour la représentante de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) à cette soirée la nouvelle réglementation sonne le retour à l’orthodoxie. Mireille Bakali souhaite que soient justifiées toutes les opérations financières.
Innocent D H
Parmi les personnes interpellées depuis le 1er mars 2019, figurent également deux opérateurs économiques. Tous soupçonnés d'être au centre d'un réseau insoupçonnable de virements occultes de fonds au sein de la banque marocaine. Leur interpellation fait suite à une plainte de Mohammed Mejbar, le Directeur général de la Société commerciale de banque (SCB) Cameroun.
Selon les révélations d’un journal de la place, une plainte a été récemment déposée par Mohammed Mejbar, le Directeur général marocain de cette institution financière à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le littoral à Douala-Bonanjo. Plainte contre des cadres employés de la banque. D’après le journal, l’institution a enregistré d’importantes pertes financières consécutives à des virements suspects dans certains comptes.
Indexés, des cadres officiant à la Direction informatique de la Scb, et placés depuis le 1er mars 2019 en détention provisoire à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral. Tous relèvent de Douala où se trouve le siège de la banque, en attendant que l’enquête en cours dévoile d’autres suspects.
A ce stade de l’affaire, lit-on, au total cinq personnes ont été interpellées, dont 3 employés et deux opérateurs économiques locaux. Ces personnes, d’après nos enquêtes, ont récemment reçu dans leur compte, d’importantes sommes d’argent. Le montant total des fonds transférés de façon occulte est estimé à environ 2 milliards de FCFA.
Si des têtes commencent à tomber, des interrogations fusent à propos du «ciblage des personnes interpellées et la vitesse d´exécution des opérations». Car, «dans le système bancaire, les engagements et les mouvements financiers sont soumis à des niveaux de responsabilité gérés par les accès et codes informatiques traçables».
Ainsi, « il est curieux de savoir que certains responsables des systèmes d’information de la banque ayant des droits particuliers dans le dit système bancaire ne soient pas impliqués dans cette vague d´interpellations et d’ouverture d’enquête au premier niveau du fait de leur responsabilité hiérarchique dans le système informatisé de traitement des données ».
Par ailleurs, toujours selon le journal, «les multinationales installées au Cameroun comme dans d´autres pays africains et du monde, pour des besoins de sécurité de leurs opérations, gardent la main au niveau du siège central sur les niveaux d’accès et autres codes de gestions particuliers et sensibles qui engagent leur entreprise tant dans les filiales qu’au niveau de la maison mère».
Pour le cas de la Scb-Cameroun, la centrale des opérations et des engagements est logée et diligentée, à partir de Casablanca au Maroc, siège de la Attijariwafa Bank. La thèse d’une attaque cybernétique n’est pas à exclure. Rappelons qu’une cyber attaque a récemment été détectée et déjouée à la Bceao, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi que dans certaines banques comme la Cbao Sénégal, autre filiale du Marocain Attijariwafa Bank, où des virements frauduleux ont également été interceptés en janvier 2019.
Otric N.