Ce financement facilitera à la Société de Développement de Coton du Cameroun (Sodecoton), l’achat d’intrants agricoles tels que les engrais, les pesticides et les herbicides, puis des matières telles que le coton graine et le soja. L’accord de financement y afférent a été officiellement signé ce 12 avril entre la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque islamique de Développement (BID) et le mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun.
Selon les précisions du directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol : « (…) Nous nous engageons à travailler plus étroitement avec nos partenaires et soutenir le pays dans ses efforts pour développer les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, notamment le coton, qui est un produit d’exportation majeur ». Et à en croire la filiale de la BID dans un communiqué officiel rendu public ce lundi, « Le financement de l’IFTC, à ce jour, a permis au pays d’atteindre une production record de 328 454 tonnes de coton graine collectées en 2019-2020, dont 115 000 tonnes de coton fibre exportés malgré la pandémie du Covid-19 ».
L’apport de la BID pour la Sodecoton en tant partenaire de haut vol, est indéniable. Chaque année, cette institution soutient la société camerounaise à travers des concours financiers pour les achats d’intrants et du coton graine auprès des producteurs. Arrêté initialement à la somme de 13 milliards de FCFA par an, le financement de la BID au profit de la Sodecoton a été revu à la hausse au cours de la campagne cotonnière 2017-2018. C’était au terme d’âpres discussions entre les autorités camerounaises et cette institution financière.
Ce financement porté à près de 65 milliards de FCFA a permis au mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, de garantir le paiement à date des 250 000 producteurs encadrés par l’entreprise. Ce qui met la société à l’abris des taux d’intérêts parfois prohibitifs des prêts bancaires sur le marché local. L’on apprend, qu’avant le concours de la BID, la Sodecoton faisait régulièrement recours aux appuis des établissements de crédit, dans l’optique de satisfaire ses besoins financiers au cours des différentes campagnes cotonnières.
Innocent D H
Dans un communiqué rendu public le 15 mars dernier, le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable (Minepded) invite les populations aux audiences publiques du 22 au 27 mars 2021 à l’effet de plancher sur l’étude d’impact environnemental en vue de la construction de cette huilerie. La Société de développement du coton (Sodecoton) veut ainsi accélérer ses investissements dans les unités de transformation.
Dans le sillage de l’accroissement de sa capacité de production de coton, de manière à atteindre au moins 400 000 tonnes en 2025, le mastodonte agro-industrielle de la partie septentrionale du Cameroun est déterminer à booster ses investissements. L’entreprise donne un coup d’accélérateur à son projet de construction d’une nouvelle huilerie dans la ville de Ngaoundéré.
Il s’agira ainsi, de la 3ème huilerie de la Sodecoton qui sera construite à Tchabal Margol-Ngaoundéré, après celles de Garoua et de Maroua. Elle sera dotée d’une capacité de trituration de 300 tonnes de coton par jour. A en croire le communiqué rendu public par le Minepded, le projet engloutira environ 25 milliards de francs CFA. Des informations puisées à bonnes sources, l’entreprise cotonnière a initié depuis 2019, des négociations avec des bailleurs de fonds parmi lesquels la Banque africaine de développement (BAD).
Selon le top management de la Sodecoton, l’usine d’huilerie qui verra le jour à Ngaoundéré permettra « de répondre aux besoins toujours croissants d’amélioration de la trituration et satisfaire à moindre coût le marché de la partie méridionale du Cameroun ». Il sera également question de doper incidemment la production des aliments pour le bétail, apprend-on.
Rappelons que la Sodecoton a procédé le 6 mars 2021 à la pose de la première pierre de sa 10ème usine d’engrenage de coton dans la localité de Gouna, région du Nord Cameroun.
Innocent D H
Une fermeture qui fait suite à la décision de la Société de Développement du Coton (Sodecoton), de suspendre les livraisons de la matière première à la Cotonière industrielle du Cameroun (Cicam). En effet, celle-ci cumulerait une importante somme impayée vis-à-vis de l’entreprise cotonnière, informent de nombreuses sources dignes de foi.
La Cicam, l’unique transformateur du Coton en Afrique centrale vient de prendre un coup dur dans ses activités. Depuis le 18 octobre 2020, cette entreprise publique a dû fermer son usine de Garoua dans la région du Nord. Elle cumule 1,3 milliard de francs CFA d’impayées vis-à-vis de la Sodecoton. Ce qui aurait poussé l’entreprise cotonnière à suspendre la livraison de la matière première à la Cicam car selon le protocole qui lie les deux entités, elle est fondée à interrompre les approvisionnements dès lors que l’encours de la dette atteint 200 millions de nos francs. Une décision qui aurait ainsi contraint l’industrielle à fermer cette usine. Ajouter à cela, la Cicam était déjà financièrement en difficulté du fait de la concurrence farouche que lui livre les tissus importés de la Chine et de l’Afrique occidentale.
Avant d’en arriver là, il faut indiquer que la Sodecoton a dû consentir de nombreuses négociations. Selon une source autorisée, « Avant le Covid, cet encours culminait déjà à 600 millions de FCFA. Mais, la Cicam a argué de l’opportunité de fabriquer les masques et de les vendre que lui offrait le Covid, pour pouvoir apurer sa dette. Mais, malheureusement, l’encours de la dette a plutôt explosé, atteignant désormais 1,3 milliard de FCFA ».
Une autre indiscrétion fait savoir que, malgré la dette réclamée par la société cotonnière, la Cicam a cru devoir importer « entre temps, pour 600 millions de FCFA d’écrus (tissu non imprimé), produit fini de l’usine de Garoua, qui permet d’approvisionner en matière première l’usine de Douala ». Précisons dans la foulée que, à plein régime, cette unité procure à la Cicam environ 600 000 mètres d’écrus par mois, pour une consommation de coton évaluée à environ 120 millions de FCFA.
Innocent D H
Le plan de relance de la Société de développement du Coton (Sedecoton) soutenu par le Gouvernement camerounais dès 2016 porte déjà des fruits. La preuve pour la campagne cotonnière 2019-2020, cette entreprise parapublique a enregistré un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA. « Un record jamais réalisé depuis 16 ans » à en croire les informations confiées par un responsable de cette société.
Selon des sources officielles, les pertes cumulées enregistrées par la Sodecoton durant les campagnes cotonnières en quatre années (2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016) avaient atteint 35 milliards de FCFA. Une situation difficile qui avait poussé le Gouvernement camerounais à mettre 30 milliards de FCFA à la disposition de l’entreprise dans le cadre d’un plan de relance. Avec un chiffre d’affaires de 140 milliards de FCFA obtenu pendant la campagne de 2019-2020, la Sodecoton dirigée par Mohamadou Bayero Bouno (Directeur général) connait une véritable période d’embellie. Ainsi, elle a pu enregistré à la faveur de cette campagne, une production de 330 000 tonnes de coton, soit une hausse de 10 000 tonnes par rapport à la campagne 2018-2019 clôturée à 320 000 tonnes avec un chiffre de 130 milliards de FCFA.
Mesures engagées
Parmi les mesures urgentes engagées par le Gouvernement camerounais, il y a la rénovation du matériel roulant ; la réhabilitation des équipements de production ; la limitation des pertes liées à la mouille des graines ; l’amélioration des conditions de travail des employés ; l’assainissement du circuit de commercialisation des huiles et autres produits ; la facilitation de la délivrance des agréments ; l’acquisition de 60 camions de ramassage poly-bens ; la mobilisation de 500 véhicules légers, camions et engins lourds ; l’augmentation des capacités de l’unité de production ; la distribution des crédits d’engrais, pesticides et insecticides aux producteurs entre autres. Il faut aussi mettre à l’actif de la Sodecoton en cette campagne cotonnière, la réalisation d’un bénéfice de plus de 05 milliards de FCFA contre 1,3 milliards lors de la campagne précédente.
Créée en 1974 sous la forme d’une Société de développement, la Sodecoton a un capital de 23, 643 milliards de FCFA, reparti entre l’Etat du Cameroun (59%), Geocoton (30%), SMIC (11%). Avec 1974 salariés permanent, 2 500 à 3 000 employés saisonniers et temporaires par an, elle dispose de 09 usines d’engrenages d’une capacité cumulée de 320 000 tonnes de coton graine, et 121 000 tonnes de fibres par an. La Sodecoton dispose également de 02 huileries d’une capacité de trituration de 121 000 tonnes de graines de coton par an, avec une production annuelle de 14 à 17 millions de litres d’huile de table par ans.
Innocent D H
Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) indique que ce prix a été arrêté après, l’évaluation des coûts variables et invariables de l’entreprise.
Le coût d’un masque facial de la Cicam fixé à 1300 Fcfa fait débat. En ce temps de pandémie qui a entraîné une crise sanitaire, la situation économique de plus d’un camerounais n’est pas reluisante. Assez donc critiqué pour ce prix-là, Edouard Ebah Abada, le Directeur général de la Cicam a rencontré la presse.
Il explique ceci « je vous dirais que pour arriver aux masques, j’achète du coton fibre à Sodecoton, j’achète les drogues et colorants, j’achète les matières de préparation, je paie les salaires, je paie l’électricité à plus d’un milliard par an, je paie le gaz industriel à plus d’un milliard par an, je paie les pièces de rechange, je paie le fil 1500, je paie l’eau , je paie les emballages, je paie les frais de distribution. C’est ce qui justifie le prix de 1300 FCFA ».
Même si la plupart des camerounais trouvent que 1300 FCFA est un peu trop, le Dg de la Cicam pense le contraire. Il fait une comparaison avec les masques importés actuellement vendus en pharmacie.
« Quand vous prenez les masques fabriqués par les unités industrielles à l’étranger qui sont vendus dans nos pharmacies, un masque c’est pour trois heures et il coûte 1000F. La CICAM a opté pour la production des masques en tissu lavables 15 fois. Ça signifie que si vous voulez couvrir le mois, vous avez 1300F x 2, ça vous fait 30 jours et pour 2600F. Si vous voulez comparer, au lieu de 4000F/jour pour quatre masques en trois heures à la pharmacie, le prix de la CICAM c’est un masque pour 86F/jour », déclare-t-il.
Liliane N.
En effet, le 19 mars 2020, le Président camerounais Paul Biya, a autorisé par décret le ministre en charge de l’Economie à signer cet accord de prêt avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). De l’argent qui devra servir à l’acquisition d’intrants, l’achat de coton-graine, de graine de soja et leur vente dans le pays.
A travers cette demande d’aide au développement, le Cameroun vient une fois de plus comme en 2018 de se tourner vers la ITFC, organe spécialisé du groupe de la Banque islamique de développement pour un financement de type Mourabaha (Contrat d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre les partis).
Pour des observateurs avertis, le Cameroun sollicite ainsi pour la deuxième fois l’aide de la BID en l’espace de deux ans pour la relance des filières coton et soja. Les ressources de cette institution financière, pourraient ainsi contribuer à la relance d’un géant industriel camerounais comme la Société de développement du Coton (Sodecoton) qui a essuyé en 2017 un échec dans la production du soja. L’on a pu constater que son huile n’a pas réussi à se positionner sur le marché camerounais. Dans la foulé, la commercialisation des tourteaux de soja a été mis à mal par la grippe aviaire.
Il faut relever qu’au Cameroun selon des données officielles, les exportations du soja sont évaluées à environ 14 milliards de FCFA. Et en ce moment, 4 milliards correspondent aux ressources dont disposent les paysans engagés dans ce secteur.
Innocent D H
La salle de conférence de la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord a abrité ce mardi 03 septembre 2019, la cérémonie de présentation du charbon fabriqué à base des déchets organiques aux partenaires et aux populations du Nord.
Dans la région du Nord, la coupe anarchique du bois porte un sérieux coup à l’écologie et à la stabilité de l’écosystème. C'est donc pour trouver des réponses à cette menace environnementale que les étudiants en stage à la délégation régionale de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable du Nord ont mis sur pieds une technique de fabrication de charbon bio. « Je suis très content d’avoir contribué à la fabrication de ces produits qui sont très bénéfiques non seulement pour la population mais aussi qui lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement », souligne Mohamed Ali, étudiant à l’école supérieure des sciences agro industrielles de Yaoundé.
Le processus de fabrication
Sous la conduite des responsables de la délégation régionale de l’environnement et de ses partenaires dont la Giz et la Sodecoton, ces étudiants ont reçu des connaissances sur la fabrication des charbons écologiques suivant un processus bien déterminé. Selon Serge Moumani Emou chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord : « pour fabriquer le charbon à base des déchets, il faut d’abord collecter ces déchets qui seront déchiquetés en petits morceaux puis séchés. Après séchage, on passe par la carbonisation et après quelques temps, on referme toutes les ouvertures du carbonisateur qu’on laisse pendant 30 minutes. Après combustion, ce déchet est récupéré puis séché. Et on passe au pilage. Après avoir pilé, on tamise. Et ensuite le mélanger avec de l’eau pour qu’on puisse fabriquer les boules », explique le chef de brigade régionale des inspections environnementales du Nord.
La vulgarisation de l'usage de ces charbons bio contribuerait donc à intensifier la lutte contre la désertification. Les acteurs qui ont pris part à cette cérémonie ont été interpellés à faire large écho de l’information afin que la forêt ne se vide pas de ses bois.
Innocent D H
Des odeurs nauséabondes indisposent depuis quelques jours les populations du quartier Djamboutou et ses environs. Des odeurs d’un autre genre qui, selon ces populations proviennent des déchets produits par les usines de l’Huilerie de la Sodecoton de Garoua. D’après les autorités compétentes, des mesures environnementales sont en train d’être prises pour atténuer la nuisance.
« Quand vous ouvrez votre porte, les odeurs pénètrent immédiatement dans la chambre. Une situation qui nous met au dépourvu, des odeurs sont intenables ». Comme l’explique ce jeune qui n’a pas voulu décliner son identité, c’est une difficile scène de vie que les populations du quartier Djamboutou et ses environs sont obligées de vivre depuis quelques temps. Des déchets de fibres de coton déversés par les usines de l’Huilerie de la Sodecoton de Garoua, en état de putréfaction serait à l’origine de cette situation.
Les pleurs des riverains
L’atmosphère ainsi polluée, certains riverains disent être étouffés et en pâtir, surtout en cette saison des pluies. « Nous avons du mal à bien respirer. Les poussières que soulèvent les fibres de coton dans les usines, tombent directement chez nous. Du coup, même quand nous passons sur une moto à côté des décharges, nous sommes très indisposés. Ça dégage des odeurs nauséabondes, et nous amène des moustiques partout », confie Nassourou Souley, habitant de Djamboutou.
Pour ces riverains, des solutions doivent être trouvées en urgence pour les mettre à l’abri d’éventuelles maladies. Telle est notamment la doléance de Priscille Yaboya, « Même l’eau que nous buvons ici est polluée puisque les nappes d’eaux des puits sont également touchées par les saletés qui sont issues de ces déchets ».
Des mesures qui pourraient être prises dans les prochains jours
Des pleurs émis, qui devraient bientôt trouver des réponses favorables. Des mesures environnementales à titre palliatif sont en train d’être prises. « C’est une situation qui naît suite au retour des pluies. C’est juste un passage pour les coques des grains de coton qui ne sont pas reprises par les populations pour l’agriculture et l’élevage comme c’était le cas par le passé. C’est vrai, ça dégage un peu d’odeurs, mais les responsables, c’est-à-dire, le service environnement de la Sodecoton a été saisi, des mesures et des négociations sont en cours pour que ces déchets soient dégagés », selon les précisions de Manu Godjé, Délégué départemental de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable pour le Nord.
Mais en attendant l’assainissement de l’espace qui accueille ces déchets, au quartier Djamboutou, les populations environnantes essayent tant bien que mal de faire preuve de patience.
Innocent D H
Les 140 milliards de Fcfa doivent être considérés comme une performance remarquable. Pour retrouver une embellie pareille, l'on est obligé de remonter à l'année 2014 à en croire les précisions de la Direction générale de la Sodecoton dans une note.
L'augmentation des chiffres d'affaires de cette entreprise s'explique à divers niveaux notamment, la hausse de la production cotonnière qui atteint 316.000 tonnes en 2018, soit près de 60.000 tonnes si l'on se réfère aux 25.000 tonnes de l'année 2017. Elle s'en sort ainsi avec 5,1 milliards de Fcfa, nettement au dessus de 1,2 milliards enregistré un an avant. Les usines de l'entreprise tournent à un rythme de 90% contre 51%. L'assainissement du circuit de commercialisation se trouve améliorée.
L'Etat du Cameroun a fait le déblocage de 15 milliards de Fcfa pour la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de la Sodecoton. En outre, environ 80 milliards de Fcfa sont injectés dans le plan d'investissement déjà lancé. Il s'agit des financements de la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 65 milliards de Fcfa et de la Banque arabe pour le développement de l'Afrique (Badea) qui s’élèvent à 15 milliards de Fcfa.
Innocent D H
Une augmentation due à la performance du rendement, selon le communiqué signé du Directeur Général de la Société de Développement du coton (Sodecoton) le 14 Mai dernier. Dans ce document, Mohamadou Bayero Bounou précise en outre que ce chiffre se situe au-delà de la prévision de 280 000 tonnes attendu, dans le cadre du plan de redressement de cette entreprise.
On peut en plus lire qu’alors qu’on s’achemine vers la fin de la saison, la Sodecoton a relevé une augmentation nette de 1520 kg/ ha ; et pourtant, les prévisions marquaient 1220 kg/ha. Ce qui a entraîné un revenu brut de 46,4 milliards de FCFA en moyenne.
La capacité de production de la Société de Développement du coton
Cette entreprise possède neuf usines d’égrenage, qui ont une capacité annuelle de 140 000 tonnes. Au cours de cette campagne cotonnière, elle a pu traiter 256 057 tonnes, soit une augmentation de 11%.
Elle est par ailleurs dotée de deux huileries, capables de moudre 120 000 tonnes de graines par an. A ce niveau pourtant, les experts ont relevé une contre – performance : 39 651 tonnes de cotons – graines ont été traités contre 110 138 tonnes lors de la précédente saison.
Les objectifs fixés à l’horizon 2022
Le Cameroun a la prétention de produire 400 000 tonnes de cotons – graines d’ici 2022 et, 600 000 quatre ans plus tard, d’après Mohamadou Bayero Bounou, Directeur Général de la Sodecoton qui ajoute que : « Le premier objectif est réalisable et, nous sommes confiants car nous avons fait appel aux investisseurs, qui nous ont promis la ressource nécessaire, pour la mise à niveau de tout le système de production et, je puis vous assurer que les producteurs sont enthousiastes… ».
En rappel, c’est le 8 Mai dernier que se sont tenus les travaux du troisième forum d’experts sur a filière. Une rencontre initiée par la Banque européenne d’investissement. Au terme des assises, alors qu’il s’adressait aux congressistes, Mohamadou Bayero Bounou a aussi relevé que : « Le second objectif est difficile à atteindre car, il suppose un compromis sur les ressources, notamment l’espace. Il faudrait pour cela, emmener les éleveurs à changer de mentalités, pour qu’i y’ait une augmentation des surfaces cultivées… ».
Nicole Ricci Minyem