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Après de nombreuses années de difficultés, la Communauté urbaine de Douala a décidé de procéder à la résiliation du contrat de son ancien partenaire, la société camerouno-américaine (SICC). Les travaux sont confiés depuis trois mois à l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi dans le cadre d’un Partenariat public-privé (PPP). 

 

Il suffit de faire un tour sur le site de reconstruction du marché Congo à Douala pour se convaincre du démarrage effectif des travaux. Là-bas, dans la capitale économique camerounaise, des fondations sortent progressivement des terres. A terme, il est question à travers ce PPP évalué à 28 milliards de FCFA avec l’opérateur économique camerounais Emmanuel Neossi, de mettre en place un centre commercial moderne de 3.350 boutiques, la SICC ancien partenaire de la Communauté urbaine de Douala (CUD) pour la réalisation des travaux ayant vu son contrat résilié faute de difficultés d’exécution. 

Le nouveau partenaire de la CUD qui est déjà sur le projet depuis trois mois, devra le livrer au bout de 18 mois, font savoir des sources crédibles proches du dossier. Ce qui permettra d’ériger sur le site, le Neo Congo Mall, nom de baptême du nouveau centre commercial. 

Du côté de l’industriel Emmanuel Neossi, promoteur de Neo Industry, il est question de réussir ce premier projet d’envergure, afin de se positionner dans le paysage de la construction de l’immobilier au Cameroun. 

Précisons par ailleurs que Neo industry a signé en septembre 2019, une joint-venture avec la société française d’ingénierie d’affaires CIOA. L’accord a permis la mise sur pied d’une entreprise dénommée Neo Real Estate, contrôlée à 49% par CIOA et à 51% par Neo Industry.  

 

Innocent D H

 

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L’aménagement du site qui doit accueillir les commerçants du marché Congo a effectivement commencé. Celui-ci est situé dans l’arrondissement de Douala 2e, au lieu-dit Tsf, et a une superficie d’environ 1 hectare 350 m2. La plateforme est achevée à 80% et la construction des hangars débute sous peu.

 

Le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, rapporte que lundi dernier, les engins poursuivaient les travaux de remblayage du site. Une clôture a déjà été construite en vue de la sécurisation dudit espace. Les éléments de la police municipale commis par la Communauté urbaine de Douala (Cud), en nombre important, assurent également la sécurité.

Selon le responsable technique des travaux, Olivier Priso, de la Communauté urbaine, la plateforme est achevée à 80%, et seules les intempéries de ces derniers jours peuvent être un obstacle à l’avancement serein des travaux.

Pour ce qui est du plan d’aménagement, il est prévu l’installation de l’éclairage public et de points d’eau. Mais également la construction des bâtiments administratifs, des blocs sanitaires, avec un bâtiment pour hommes et un autre pour femmes, un poste de police pour assurer la sécurité des biens et des personnes, 50 hangars et deux grandes allées afin de faciliter la circulation des commerçants et des clients. L’attribution des boutiques et autres étals, selon une source bien informée de la Cud, se fera en collaboration avec les commerçants et, au besoin, en fonction du type d’activités à mener.

Il faut relever que ce recasement a pour but de donner un espace aux commerçants afin qu’ils poursuivent leurs activités dans la sérénité, en attendant la construction d’un mini « Mall » sur l’ancien site qui a connu de nombreux incendies, dont le dernier remonte à quelques semaines seulement –, lesquels ont régulièrement plongé les commerçants du Marché Congo dans le désarroi total

En effet, dans la nuit du 23 au 24 février 2019, un gigantesque incendie s’est déclaré au marché Congo, haut lieu du commerce dans la capitale économique camerounaise. Selon les premières estimations, environ 170 boutiques ont été consumées au cours de cet incendie, dont les causes n’ont pas encore été élucidées.

Mais, la thèse d’un court-circuit consécutif aux installations électriques anarchiques observées dans ce marché et dans l’ensemble des espaces commerciaux populaires du pays, est de nouveau avancée. Mais, le plus grave incendie enregistré au marché Congo remonte à la nuit du 03 au 04 juillet 2012, au cours de laquelle environ 600 commerces avaient été consumés par les flammes, induisant des pertes de marchandises estimées à plus d’un milliard de FCFA. 

 

Otric N.

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Le Ministre de l’administration territorial a remis une enveloppe de 32,5 millions de F Cfa aux commerçants touchés par ce énième incendie survenu dans cet espace marche de la capitale économique dans la nuit du 23 au 24 février 2019.

Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, les commerçants victimes de ce drame, ont reçu une visite de soutien du Ministre de l'administration territorial,  Paul Atanga Nji. Ces commerçants sinistrés, près 162 répertoriés par les services compétents, ont reçu un appui du gouvernement d’une valeur de 32,5 millions F Cfa. « Ayant été informé que les commerçants du marché Congo, ont été frappé par un violent incendie, le chef de l’Etat m’a chargé de venir transmettre son message de sympathie à tous les commerçants victimes de cet incendie », explique le  Ministre de l'administration territorial.

Accompagné du gouverneur de la région du Littoral, Paul Atanga Nji a demandé aux autorités administratives de faire une évaluation de la situation. Le Ministre de l'administration territoriale a également instruit le Communauté Urbaine de Douala de faire une bonne étude de ce énième incendie qui  a dévasté cet espace marchant, qui l’un des plus grands de la capitale économique. « C’est au moins la 6e fois que ce marché est détruit par les flammes. Le Président  de la République a pensé qu’il fallait réfléchir,  pour  voir dans quelle mesure on peut  construire des structures définitives. Apparemment le marché  est construit en matériaux provisoires qui en cas d’incendie, occasionnent beaucoup de pertes. Le nécessaire sera fait pour reconstruire ce marché afin que les commerçants soient épargnés de ces incendies à répétition  », relève le ministre.

On se souvient que les travaux de reconstruction du Marché Congo avaient été confiés en juillet  2012 à  la Southwest International Construction Corporation (SICC). Cependant ce contrat a été résilié par la Communauté urbaine de Douala   pour «défaillance» après le dernier incendie.

 

Marie MGUE

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Principale raison évoquée par la communauté urbaine de Douala (CUD) agissant après un énième incendie de ce marché, la défaillance de cette entreprise.

Il aura fallu un autre incendie au marché congo de Douala pour faire constater à la communauté urbaine de la même ville, la défaillance de la Southwest International Construction Corporation (SICC) à qui avait été attribué en 2013, suite à un incendie, le marché de construction d’un marché moderne de 1400 boutiques.

Ledit marché moderne dont la livraison était prévue deux ans plus tard, puis renvoyée en 2018 n’aura jamais connu, avec cette entreprise, d’avancée significative sans que selon toute vraisemblance, cela n’émeuve la CUD.

Le motif de résiliation du contrat entre passé entre la CUD et la SICC semble être un euphémisme. En effet, de source crédible, cette entreprise n’en est pas à sa première expérience « difficile » au Cameroun. En effet, selon cette source digne de foi, la SICC peinerait depuis 9 ans, à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs CFA.

Ce qui doit être su ici est que cette joint-venture Camerouno-Américaine réalisait ces travaux de construction sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consiste pour une entreprise, à construire une infrastructure sur fonds propres, l’exploiter pendant un certain temps puis la céder à son propriétaire, ici la CUD, au terme d’une période d’exploitation contractuelle préétablie. L’entreprise avance à sa décharge, des difficultés financières ne lui ayant permis d’effectuer le travail à elle confié malgré son expertise.

Selon Investir au Cameroun, Suivant les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.

De toute évidence, il n’en sera rien, du moins avec cette entreprise. Il ne reste qu’à souhaiter que la construction de ce marché soit confiée à une autre entreprise, celle-là  plus confortable afin que cesse à jamais, la récurrence de ces spectacles désolants de boutiques partant en fumée, les flammes consumant les efforts des commerçants.

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Sunday, 05 June 2022 11:01