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Ce don de la Chine offert ce vendredi  à Douala au gouvernement camerounais, entre dans le cadre du plan humanitaire d'urgence dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, lancé  par le Président de la République en juin 2018.

 

La Chine a remis  ce vendredi 09 août 2019 à Douala, un don à hauteur de 1,6 milliards de F Cfa en aide humanitaire au Cameroun. Cette aide de l’Empire du Milieu intervient dans le cadre du  plan humanitaire d'urgence dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest en proie à une crise sociopolitique, dite anglophone, lancé  par le Président de la République, Paul Biya en  juin 2018. Un programme auquel le gouvernement  chinois a décidé de s’associer.

Ce don constitué principalement d’équipements médicaux, a été remis au ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji par l’ambassadeur de la  Chine au Cameroun, Wang Ying Wu, qui représentait le gouvernement chinois. Cette  aide chinoise est  constituée des équipements médicaux, de matériaux de première  nécessité, des ustensiles de cuisine, des ambulances, des tables bancs pour les élèves, des pick-up et autres. L’appui chinois intervient à un moment ou la situation sécuritaire et humanitaire  se dégradent un peu plus en zone anglophone. Selon les Nations Unies, plus de 35.000 Camerounais se sont réfugiés au Nigeria et environ 500.000 déplacés internes vivent dans des communautés d’accueil ou sur des sites improvisés.

Au mois de mai 2019, le diplomate chinois Wang Ying Wu a réaffirmé son soutien au Cameroun dans le processus de résolution de la crise anglophone à l’issue d’une rencontre avec le  ministère des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella « Nous pensons que la communauté internationale doit respecter la souveraineté du Cameroun. La Chine est disponible à appuyer les efforts du gouvernement dans la résolution de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest » avait confié l’ambassadeur de la Chine au Cameroun.

« Géographiquement, la Chine est très éloignée du Cameroun, mais dans la réalité, elle est très proche de notre pays. La convention de mise à disposition du don a été signé entre l’Ambassadeur et le Ministre Alamine Ousman Mey de l’Economie, il y a moins d’un  an. Aujourd’hui, c’est 1,6 milliard de F de dons qui touchent pratiquement tous les domaines sensibles. C’est la preuve que le partenariat entre nos deux pays est très solide. Il ne reste qu’à faire un compte rendu fidèle de tout ceci au Président de la République et transmettre ce matériel aux populations qui en ont besoin. Celui-ci ira vraisemblablement au-delà des deux régions concernées. Nous très flattés par ce geste », a déclaré le Minat qui pilote les opérations de distribution des dons du Plan d’assistance humanitaire d’urgence.

Le Diplomate chinois Wang Yinwu a précisé pour sa part, que son pays est très intéressé par les problèmes qui minent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. « En tant qu’ami et partenaire, nous ne pouvons pas ne réagir. D'où la décision de mon gouvernement d’accompagner le Cameroun dans ses efforts pour résoudre ce problème. Nous avons confiance en ce gouvernement et au peuple camerounais pour trouver une issue définitive à ce problème », a-t-il ajouté.

Soucieux du retour au calme et du bien-être des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux troubles à cause des violences perpétrées par des sécessionnistes  depuis 2016,  le Chef de l’Etat a décidé de la mise en place d'un plan humanitaire d'urgence d'un montant de 12,7 milliards FCFA.  Ce plan, exécuté sur une durée de 18 mois, sera financé par l'Etat et grâce à l'élan de solidarité et de générosité éprouvé des Camerounais.  Le Gouvernement camerounais sait également pouvoir compter sur le soutien de ses partenaires internationaux.

 

Marie MGUE 

 

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Vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés.

 

Mardi dernier, le dernier rapport du Secrétaire général de l’ONU a révélé que plus de 24.000 violations des droits de l’enfant ont été constatées en 2018 dans les 20 situations de conflit que suivent les Nations Unies. Et rien que l’année dernière, plus de 12.000 enfants ont été tués ou mutilés. Rapporte le site de l’ONU.

Ainsi, vendredi 02 août, deux hautes responsables des Nations Unies ont appelé le Conseil de sécurité à redoubler d’efforts pour protéger les enfants victimes des conflits armés. « Il est essentiel que le Conseil redouble d'efforts pour faire en sorte que toutes les parties (à un conflit) respectent par les principes de distinction, de proportionnalité et de nécessité militaire. Nous devons nous assurer que toutes les actions militaires soient guidées par les principes fondamentaux du droit humanitaire international », a souligné Mme Gamba.

L’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont également déploré le nombre trop important d’enfants tués et mutilés par les mines, engins explosifs improvisés, et les munitions non explosées ainsi que les graves handicaps qu’ils causent pour les survivants sur le long terme. Mme Fore a ainsi indiqué que l’UNICEF accorde une plus grande attention aux besoins des enfants souffrant d’un handicap dans une situation de conflit. « Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont insuffisamment signalés, y compris lorsqu’ils sont commis sur des garçons », a dit Mme Gamba.

Lire aussi : Crise anglophone : Human Rights Watch dresse un tableau sombre de la situation des personnes handicapées

Par ailleurs, l’envoyée de l’ONU et la cheffe de l’UNICEF ont exprimé leur vive préoccupation concernant la situation des enfants associés à des groupes et forces armées. Elles ont indiqué que ces enfants, une fois qu’ils quittent ces groupes, devraient recevoir des soins urgents, une protection et une aide humanitaire après les expériences douloureuses qu’ils ont endurées souvent pendant des années. Mais au lieu de cela, ils sont abandonnés de tous. « Ils sont bannis par leurs communautés en raison de liens perçus ou réels avec des groupes désignés comme terroristes » a déploré Mme Fore. L’UNICEF appelle tous les États membres de l’ONU à réintégrer les enfants associés aux groupes armés.

Ainsi, Devant le Conseil de sécurité, Mme Fore a rappelé qu’il appartient aux Etats membres d'empêcher le recrutement et l’utilisation d'enfants dans les conflits armés. « Protéger la vie et l’avenir des enfants touchés par les conflits armés est essentielle. Ils sont les adultes et les leaders de demain ». A souligné la cheffe de l’UNICEF.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les déplacés internes présents à Kumba, dans la région du Sud-Ouest, ont salué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Atanga Nji Paul, pour avoir assuré la "traçabilité" et la transparence dans la gestion de l’aide humanitaire d'urgence mis à leur disposition par le chef de l'Etat Paul Biya.

 

Ils ont pris la parole le vendredi 19 juillet 2019 au parc d'attractions de Kumba, peu après avoir reçu la quatrième phase de matériel d'aide humanitaire d'urgence destiné à pas moins de 2 000 déplacés internes de la région du Sud-Ouest. "Nous sommes plus que jamais reconnaissants que le gouvernement, par l'intermédiaire du ministre Atanga Nji Paul, prenne des mesures pour améliorer notre bien-être. Nous nous sommes plaints au sujet des personnes qui ont reçu de l'aide plus d'une fois et du fait que certaines personnes qui n'en ont pas besoin en bénéficient", a déclaré une personne déplacée qui ne voudrait pas être nommée par crainte de représailles.

 

A la suite de plusieurs appréhensions enregistrées dans la distribution de l'aide humanitaire aux personnes déplacées à l'intérieur du pays, victimes des bouleversements sociopolitiques dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, le ministre a dépêché sur le terrain des fonctionnaires du département de la protection civile pour surveiller la distribution de l'aide présidentielle.

 

Gilbert Tchuinte, sous-directeur à la Direction de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale, a assuré, le 19 juillet, aux personnes déplacées, que le Ministre était déterminé à faire en sorte que chaque pièce d'équipement destinée aux personnes déplacées aille aux personnes dans le besoin.

 

Il a déclaré que le ministre était au courant de plaintes suggérant que certains fonctionnaires et politiciens sans scrupules, ainsi que d'allégations selon lesquelles des personnes en position d'autorité, auraient bénéficié de l'aide réservée aux personnes déplacées, certains de ces articles étant vendus à bas prix sur les marchés locaux. Tchuinte postule que le département de la protection civile du ministère de l'Administration territoriale est plus que jamais déterminé à soutenir le plan humanitaire d'urgence mis en place par le gouvernement.

 

Le ministre Atanga Nji a depuis lors déclaré que le gouvernement travaille d'arrache-pied pour s'assurer que les 152 000 personnes déplacées enregistrées à l'intérieur du pays, réparties dans tout le pays, soient touchées par cette aide. En tant que tel, le Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale complète les efforts des Centres régionaux du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence.

 

Le ministre de l'Administration territoriale, qui est responsable du Plan d'aide humanitaire d'urgence de 18 mois, affirme que même si le gouvernement a tant fait, il est toujours prêt à faire plus pour que le monde entier voie ce qui a été fait. "Mais il n'y a pas que l'action qui compte. Les gens devraient savoir ce qui se fait et nous devons faire en sorte que les gens comprennent et voient ce qui se fait. C'est pourquoi nous essayons autant que possible d'associer nos partenaires."

 

Le gouvernement affirme qu'environ 152 000 personnes sont déplacées à l'intérieur du pays en raison de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest et qu'il a distribué de l'aide à pas moins de 104 000 personnes déplacées.

 

Otric N. 

 

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David Miliband, président-directeur général de l'International Rescue Committee (IRC) a dressé un triste tableau de la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, craignant qu'elle ne dégénère en guerre civile si l'on ne donne pas une chance de paix.

Il a fait cette déclaration à l'issue de sa visite de quatre jours au Tchad et au Cameroun. "Je me suis rendu au Tchad et au Cameroun pour rencontrer le personnel de l'IRC et être témoin du nouveau visage  de la crise humanitaire : les multiples fronts de conflit, les déplacements croissants et la pauvreté se détériorent", a-t-il dit.

Le président de l'IRC affirme qu'au Cameroun, les besoins humanitaires n'ont jamais été aussi importants alors que le pays est aux prises avec deux situations d'urgence simultanées : un conflit naissant dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, et une montée de la violence extrémiste dans le Grand Nord."


"Au Cameroun, les conflits dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont aussi la crise de déplacement qui connaît la croissance la plus rapide en Afrique. 1 800 civils ont déjà été tués, un demi-million ont été déplacés, 700 000 enfants n'ont pas pu aller à l'école ", a dit M. Miliband.

Le chef de l'International Rescue Committee a dit : "J'ai été choqué par les témoignages de Camerounais déplacés que j'ai rencontrés à Limbe, dans le Sud-Ouest du pays, recevant des bons d'achat de l'IRC. J'ai entendu un homme qui, sous la menace d'une arme à feu, a vu sa fille se faire humilier devant lui par des combattants armés ; une évaluation de l'IRC confirme que des épisodes de violence comme celle-ci sont le cas pour huit femmes et filles sur dix prises dans le conflit.

"Sans un changement radical de la dynamique politique interne, une véritable guerre civile se profile malheureusement à l'horizon. Les 150 membres du personnel de l'IRC sur le terrain se préparent pour le long terme".

"Ce nouveau visage de la crise humanitaire est de plus en plus complexe. Mais ce n'est pas insoluble. La communauté internationale doit donner une impulsion concertée à l'aide humanitaire".

"Les crises auxquelles sont confrontés le Cameroun et le Tchad sont multiformes et à long terme, mais dans chaque cas, les fonds destinés à soutenir une décennie en moyenne de déplacement sont minces. Les réfugiés et les déplacés internes doivent être en mesure de reconstruire leur vie et de subvenir à leurs besoins aux côtés de leurs communautés d'accueil. 

 
La nature de ces crises exige surtout que les donateurs démantèlent la distinction de plus en plus obsolète entre financement humanitaire et financement du développement, fournissent un financement pluriannuel et investissent dans des interventions qui favorisent l'autosuffisance des communautés déplacées et hôtes à moyen et long termes.
 
 
Otric N.
 
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Depuis les services du gouverneurs à Buea, les articles ont été expédiés aux sièges des six départements.

 

Une douzaine de camions chargés d'aide humanitaire destinés aux personnes déplacées internes (PDI) en raison des bouleversements sociaux qui affectent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont arrivés à Buea le 14 juin 2019 à 21 heures. Les articles conduits par le personnel du Département de la protection civile du Ministère de l'administration territoriale comprenaient 2 000 seaux de 15 litres chacun, 28 grandes piles de couvertures, 575 sacs de riz de 25 kg chacun, 240 bandes dessinées de savons et plus de 500 matelas, a-t-on appris de source officielle.

 

Les articles ont été reçus à Buea par le Secrétaire général du Bureau du Gouverneur du Sud-Ouest, M. Mohamadou. Il a déclaré au Cameroon Tribune que cet envoi était le plus important depuis l'arrivée de l'aide d'urgence dans la région en raison de la crise. Il a indiqué que le Ministre de l'administration territoriale avait précisé que davantage de matériel de ce type continuerait d'être mis à la disposition des déplacés internes.

 

Le samedi 15 juin 2019, l'acheminement de l'aide humanitaire vers les six départements du Sud-Ouest a commencé au bureau du gouverneur du Sud-Ouest à 14 heures. Trois camions sont partis pour Limbe (département du Fako) et Mundemba, département du Ndian.

 

Les neuf autres véhicules se sont dirigés vers Kumba, chef-lieu du département de la Meme. De là, les quantités pour les départements de la Manyu, Kupe Muanenguaba et Lebialem seront séparées et transmises. Le Colonel Eyenga Severin du 21ème Bataillon d'Infanterie Motorisée à Buea a détaillé que tous les articles étaient en sécurité et intacts. Qu'il a pour mission de transmettre le matériel aux autorités administratives locales de l'ensemble de la région.

 

La Coordinatrice du Centre d'aide humanitaire d'urgence pour le Sud-Ouest, Mayani Apane Stevy, s'est félicitée de la présence de l'aide humanitaire dans la région. Il souligne que la distribution qui sera effectuée par les officiers divisionnaires supérieurs et les officiers divisionnaires débutera certainement la semaine prochaine, mais que les administrateurs doivent fixer une date pour cela dans leurs juridictions respectives.

 

Soucieux qu’une solution définitive soit trouvée aux préoccupations des populations sur le terrain, le président de la République a demandé que soit accélérée la cadence de la mise à disposition de ces effets aux populations. Ce sont 55 camions pleins de matériels qui ont pris le chemin de ces deux régions jeudi dernier à cet effet.

 

« Je dois dire que cette assistance humanitaire n’est qu’une phase des différentes mesures qui ont été prises par le président Paul Biya pour trouver des solutions définitives aux préoccupations des populations des régions concernées », a affirmé le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, dans une interview accordée à Cameroon Tribune.

 

Otric N.

 

Published in Défense

Le centre commandé à Bamenda le 03 juin 2019 par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a pour mission d'assurer la traçabilité de l'acheminement de l'aide.

 

Afin de promouvoir une plus grande responsabilisation dans la distribution de l'aide humanitaire dans le pays, le Premier ministre, chef du gouvernement, a créé le 22 novembre 2018 le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le bureau de terrain nord-ouest du centre et les responsables ont été commissionnés le 03 juin 2019 à Bamenda par le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

 

Le bureau est situé dans les anciens locaux du bureau du gouverneur du Nord-Ouest à Upstation. Il s'agit d'une structure de deux pièces comprenant un bureau et une salle de conférence équipés d'ordinateurs et d'un tout nouveau pick-up. Ses activités seront coordonnées par le secrétaire général du bureau du gouverneur du Nord-Ouest, Lanyuy Harry Ngwanyi, sous la supervision du gouverneur Adolphe Lele L'Afrique.

 

Selon l'édit du Premier ministre portant création du centre, celui-ci est placé au niveau national sous la tutelle du ministre chargé de l'Administration territoriale, le MINAT. Il existe une unité de coordination au MINAT et des bureaux régionaux à Bamenda et Buea dans la région Sud-Ouest. Le centre est chargé de coordonner toutes les activités liées à l'assistance aux victimes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en particulier les personnes déplacées à l'intérieur du pays. Sont également inclus les blessés, les mutilés, les handicapés, les orphelins et les victimes de la destruction de biens, les communautés d'accueil et les réfugiés camerounais.

 

L'objectif est d'assurer la synergie des activités des différentes parties prenantes identifiées aux niveaux central et régional. De même, il est chargé d'organiser des réunions et de coordonner les activités des différents acteurs nationaux et internationaux impliqués dans la mise en œuvre du plan d'aide humanitaire. Elle assurera également le suivi et l'évaluation du plan d'aide humanitaire, ainsi que d'autres tâches qui lui seront confiées dans le cadre de ses compétences.

 

Au niveau des divisions et des subdivisions, les activités du centre seront coordonnées par des officiers supérieurs de division, des OEN et des officiers de division, respectivement. S'exprimant lors de la cérémonie de mise en service, le ministre Paul Atanga Nji a déclaré que le Centre pour la coordination de l'aide humanitaire d'urgence dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest est venu renforcer les activités du Plan d'aide humanitaire d'urgence, EHAP. Il a réaffirmé que le centre évaluera toute l'aide reçue et fournira des directives sur sa distribution au public.

 

Le ministre a insisté sur le fait que dorénavant, toutes les agences humanitaires doivent rencontrer le gouverneur à son arrivée, qui fournira des conseils et une couverture de sécurité pour la distribution de l'aide. Il a dit que c'était dans le but d'assurer la traçabilité et d'empêcher qu'une telle assistance ne tombe entre de mauvaises mains.

 

Selon Paul Atanga Nji, la création du centre et son fonctionnement sont conformes aux normes internationales. De même, tous les organismes de bienfaisance, en particulier les organismes locaux offrant une aide humanitaire, doivent s'enregistrer auprès du gouverneur. Il a félicité les organisations humanitaires pour l'assistance offerte jusqu'à présent aux victimes de la crise, ajoutant que le gouvernement leur a ainsi facilité la tâche pour continuer à soutenir ses activités.

 

Otric N.

 

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 Ces données proviennent des autorités à l’occurrence du Ministre de l’Administration territoriale.

 

Selon le Ministère de l’Administration territoriale actuellement dirigée par Paul Atanga Nji, rendu à ce jour, plus de 75000 familles déplacées des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest ont déjà été assistées. Selon les autorités ces familles se déplacent soit pour d’autres régions du pays. Soit elles se retrouvent dans des localités du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont relativement calmes.

 

Pour leur venir en aide, le Président de la République a instruit la mise sur pied du Plan d’assistance humanitaire d’urgence. Les opérations dudit Plan sont conduites par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). C’est lui qui assure la coordination générale du Centre d’assistance humanitaire d’urgence. Le Minat en présentant le premier rapport de ce Plan, a indiqué que jusqu’ici, on comptabilise pas moins d’une soixantaine de descentes sur le terrain. Lesdites descentes ont été faites par ses collaborateurs de la Direction de la Protection civile. Ces descentes sont faites pour distribuer «les appuis» du Président de la République aux populations victimes de la crise socio-politique qui paralyse les deux régions anglophones depuis trois années déjà.

 

Les collaborateurs du Minat ont par ailleurs fait des descentes dans les autres régions du Cameroun où les familles déplacées de la crise ont trouvé refuge. On peut citer entre autres le Littoral, le centre et l’Ouest. Les  autorités dans la conduite des opérations relatives au Plan d’assistance humanitaire d’urgence ont salué l’appui et le soutien des partenaires. Toutefois, le Minat a précisé que l’aide doit être apportée dans un cadre bien réglementé. «Le Chef de l’Etat a prescrit au Minat d’intensifier la distribution de l’aide humanitaire», a déclaré Paul Atanga Nji. Au cours d’une de ses sorties, le Minat a indiqué que du fait de la crise, il y a eu 400 000 déplacés internes.

 

A titre de rappel, le Plan d’assistance humanitaire d’urgence a été lancé le 20 juin 2018 à Yaoundé. La priorité de ce Plan porte sur la reconstruction des édifices détruits, le retour des populations déplacées, la prise des mesures adéquates pour une reprise effective des classes, l’aide à la reprise des activités économiques, la protection des personnes déplacées, la reconstruction des documents d’état-civil et des titres identitaires perdus ou détruits.

 

Liliane N.

    

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La Chine fait un don sans contrepartie d’un montant d’un milliard 700 millions F Cfa au Cameroun,  qui servira à  l’aide humanitaire dans  les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

 

Fervent défenseur du Cameroun aux assises du 13 mai dernier  lors d'une réunion informelle inédite du Conseil de sécurité de l’Onu sur le Cameroun, la Chine a  octroyé  au gouvernement camerounais, une enveloppe d’un milliard 700 millions F Cfa. Cet important don sans contrepartie, informe la Crtv télé, servira à l’aide humanitaire dans les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’Empire du milieu continue ainsi, de témoigner  son soutien au Cameroun qui fait face à une situation humanitaire  urgente engendrée par des  attaques de la secte terroriste Boko-Haram  et la  crise  sociopolitique qui sévit dans les régions anglophones.

 

Cette annonce a été faite au cours de l’audience accordée par le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella à l’ambassadeur de Chine  au Cameroun, Wang Yingwu. Au-delà de ce don,  la Chine  a soutenu,  tout comme la  Russie, le Cameroun,  lors de la  réunion informelle des membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) sur la situation humanitaire au Cameroun. La Chine a rappelé  que le « Cameroun a les moyens de résoudre ses problèmes en interne». « La situation des régions Nord-Ouest et Sud-Ouest, est un problème actuel au Cameroun et nous pensons que les autorités camerounaises, le gouvernement ainsi que le peuple, sont compétents et capables de gérer la situation. La Communauté internationale doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du Cameroun. Il faut reconnaître que le Cameroun a fait beaucoup de contribution pour la lutte contre le terroriste Boko-Haram et pour accueillir les réfugiés des pays voisins », a affirmé  l’ambassadeur de Chine  au Cameroun au micro de la Crtv télé. Ce diplomate chinois invite la communauté internationale, à  considérer les efforts du gouvernement camerounais dans la marche irréversible vers la stabilité du Cameroun et de la sous-région Afrique Centrale.

 

Dans la même position que la Chine, l’ambassadeur de la Russie  au Cameroun  reçu également en audience,  a aussi déclaré que le gouvernement camerounais peut gérer la situation dans les régions anglophones victimes depuis près de 3 ans de la crise sociopolitique. Un point de vue soutenu aussi par Anatolio Ndong Mba, ambassadeur de Guinée équatoriale, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Onu,  qui s’exprimait aussi au nom des deux autres pays africains de cette instance, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, qui a  précisé au cours de cette réunion,  que  la situation humanitaire au Cameroun « n’est pas une menace pour la paix et la sécurité internationales » et « elle doit être gérée par le gouvernement camerounais ». Il a également relevé  que  « ce sont les Africains qui doivent régler les problèmes africains. »

 

Marie MGUE  

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Lors de la réunion d’évaluation présidée par Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, il a été dit qu’il faut plus de transparence dans la gestion de l'aide humanitaire d'urgence.

 

Vendredi dernier, Paul Atanga Nji en compagnie de Mme Allegra Maria Del Pilar Baiocchi la Coordonnatrice du Système des Nations unies au Cameroun, a procédé à l’évaluation de l'aide humanitaire d'urgence acheminée dans les régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. En prenant la parole en présence d’autres chefs de missions onusiennes, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) a laissé entendre, que les autorités administratives locales ont observé certains dérapages sur le terrain dans la conduite d’acheminement de cette aide humanitaire d’urgence. L’un des dérapages est que la quantité annoncée et attendue n’est toujours pas celle qui est partagée aux populations. Face à cette situation, Paul Atanga Nji a dit qu’il y a besoin de recadrer les choses et d’évoluer avec plus de transparence et de clarté dans la distribution des dons.

 

« La neutralité qui est de règle dans le Système des Nations unies doit être respectée. La transparence aussi. Mais cette transparence ne peut être garantie que par la traçabilité. J’insiste sur la traçabilité », a déclaré le Minat. Comme mesure à prendre, Paul Atanga Nji a suggéré la mise en place des relais locaux. Le rôle de ces derniers sera  de veiller à la régularité des opérations de distribution de ces dons. « Si nous sommes très loin des théâtres des opérations, il faut cependant surveiller pour éviter des dérapages. Ces comités permettront de veiller aux mécanismes de contrôle des opérations afin de s’assurer qu’elles parviendront à leurs bénéficiaires », a ajouté le Minat.

 

A titre de rappel, c’est pour venir en aide aux populations des régions anglophones qui subissent les affres de la crise sociopolitique, que le gouvernement a décidé de lancer le Plan d’assistance humanitaire d’urgence. Ledit Plan a été lancé le 20 juin 2018 par Philemon Yang, Premier Ministre à cette époque. Celui-ci avait indiqué que ledit Plan visait des axes prioritaires. D'abord la protection des personnes déplacées, la fourniture des denrées alimentaires et des produits de première nécessité. Ensuite, les soins de santé, l’éducation, la reprise des activités économiques, notamment agricoles et le logement. Enfin, la reconstitution des documents d’état civil et les pièces administratives et individuelles.

 

Liliane N.

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Dans quelles conditions l’aide humanitaire est-elle délivrée au Mozambique, dont le centre a été ravagé en mars par le cyclone Idai ? La question suscite des doutes après les révélations de l’ONG Human Rights Watch qui accuse des responsables locaux d’avoir contraint des sinistrés à échanger des services sexuels contre des dons alimentaires.

 

D'après Radio France Internationale (RFI), Les faits se sont produits courant mars après le passage du cyclone Idai, dans le district de Nhamantanda, précisément à Tica et à Mbimbir, des localités isolées et dépourvues de moyens de communication.

Pour que leurs noms soient inclus sur les listes de distribution de riz ou de haricot, plusieurs personnes sinistrées citées par Human Rights Watch affirment que des responsables locaux, parfois des politiques, ont exigé de l’argent. Les personnes les plus démunies ont été contraintes d’échanger des rapports sexuels contre un sac de riz ou de haricot. L’ONG s’appuie sur plusieurs témoignages de victimes et de bénévoles.

Ce problème est lié « aux conditions sur place », explique un travailleur humanitaire. « Pour les localités isolées, la nourriture est distribuée par hélicoptère, et sur place, il y a peu d’ONG pour s’occuper de la distribution des vivres. Ce sont souvent les communautés locales elles-mêmes qui prennent le relais, et cela peut conduire à des dérives », reconnaît cette source.

Les Nations unies ont annoncé l’ouverture d’une enquête. « La tolérance zéro sera appliquée et les auteurs de ces actes seront poursuivis », assure Sebastian Stampa, le directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies au Mozambique (Ocha).

Rappelons que le passage du cyclone Idai dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars avait fait de nombreuses victimes au Mozambique et au Zimbabwe voisin. Aujourd’hui encore, ces victimes ne se sont toujours pas remises de cette catastrophe.

 

Source : RFI

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Sunday, 05 June 2022 11:01