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Selon les informations glanées auprès des vendeurs, la situation serait due à la rareté du produit, occasionnée par l’impact négatif de la Covid-19 sur l’activité en 2020 et la hausse de la demande par les centres urbains, le Grand-Nord et les pays de la Cemac.

 

« Quand il y a la tomate, on vend 10 fruits à 100 F, ce qui fait que quand j’achète la tomate de 500 F, je la revends à 700 F pour avoir un bénéfice de 200 F. Maintenant on vend 4 fruits à 100 F. C’est pourquoi je n’achète plus la tomate ». Voici le témoignage saisissant d'un détaillant de tomates au marché central de Bertoua traduisant la hausse du prix de cette importante denrée. Déclaration que confirme une tenancière de restauration à travers cette réponse à l'un de ses clients. « Il n’y a plus la tomate au marché donc je ne peux plus saucer votre haricot avec la sauce tomate comme d’habitude ». La conséquence directe de cette pénurie, c’est la hausse du prix d’une caisse de tomate qui se vend désormais entre 25 000 et 30.000 F alors que l'année dernière pendant la période forte de la crise sanitaire on la liquidait entre 5000 et 8000 F indiquent les producteurs.

Les informations grossistes montrent également que le prix de la tomate est passé du simple au double. « Quand les champs de tomate réussissent, on peut avoir plus de 100 caisses chaque jour, maintenant, on n’arrive pas à 20 caisses », à en croire Jean Claude Menzepo, l’unique producteur trouvé sur les lieux. « Le rendement dans les champs cette saison a été impacté négativement par les variations climatiques notamment au niveau des pluies variées. On a aussi noté que les plantes de tomate mourraient parce qu’elles ont été attaquées par les insectes », renchérit-il.

Une autre raison est évoquée par les acteurs du secteur pour justifier cette pénurie. Selon, eux beaucoup de jardiniers n’ont plus cultivé cette saison à cause de l’impact négatif de la Covid-19 en 2020 puisque des grandes quantités de tomates ont pourri ici au marché parce que les grands clients du Gabon ne venaient plus. Enfin, s’il y a rareté, c’est parce qu’avec la reprise des activités, la demande des centres urbains, le Grand-Nord, le Gabon, et la Guinée Equatoriale a augmenté, apprend-on.

Innocent D H

Published in Entreprises

L’Organisation non gouvernementale locale Actions pour le développement et l’entrepreneuriat des sourds muets, spécialisée dans la défense des droits des personnes handicapées, a déposé une plainte contre le moto-taximan présumé violeur.

 

Les faits remontent au 28 juin 2021. Ils se sont produits selon nos sources, aux environs de 5 heures du matin au quartier Birpondo, dans la ville de Bertoua. Une fille sourde et muette âgée de 24 ans qui a stoppé un moto-taximan a été violé par celui-ci. Cette dernière revenait d’un snack-bar du coin où elle a passé la nuit à s’amuser.

« Elle est venue s’amuser en ville et a passé la nuit dans un snack-bar très connu situé à un jet de pierre des services du gouverneur. A sa sortie de cet endroit, elle emprunte une moto pour la déposer chez elle.  Le conducteur va délibérément choisir de changer curieusement la destination initiale. Ce dernier va plutôt l’amener vers le quartier Birpondo. Un secteur de la ville où l’éclairage public et la promiscuité ne sont pas une réalité. De plus, une importante zone de ce quartier située entre le chantier de construction des logements sociaux et les premières habitations est vide et envahie par la broussaille. C’est donc à cet endroit que le chauffeur de la moto a décidé de s’arrêter pour mettre en action sa sale besogne », relate une source.

Une fois dans la broussaille, le moto-taximan a menacé à l’aide d’un couteau la victime à se mettre nu. Quelque chose que cette dernière a refusé de faire. Alors, il a lui-même à l’aide de son couteau, déshabiller la sourde-muette et est passé à l’acte. Ce sont les cris de détresse de la fille qui ont alerté la population. Une fois sortie, elle a voulu lyncher le présumé violeur qui voulait prendre la poudre d’escampette.

On apprend que l’Organisation non gouvernementale (ONG) Actions pour le développement et l’entrepreneuriat des sourds muets s’est saisie de cette affaire. Elle a décidé d’apporter une aide psychologique et juridique à la victime. L’ONG a déposé une plainte contre le présumé violeur au commissariat central de la ville de Bertoua. Le moto-taximan se trouve entre les mains des Forces de l’ordre.

 

Liliane N.

Published in Faits divers

Cela ne peut susciter que des regrets, pas pour ceux qui sont partis pour toujours mais plutôt pour les familles qui perdent des êtres chers alors que tout aurait û être évité.

 

C’est certainement dans cet état d’esprit que se trouvent les parents des deux jeunes dames mortes dans un accident de circulation ce jour, sur l’une des artères principale de la capitale du Soleil Levant, alors qu’après une nuit bien arrosée, leurs compagnons et elles ont pris la décision de se mettre en route.

 

Dans la vidéo qu’ils ont publiée sur les réseaux sociaux avant que ne surviennent le pire, on les voit, chantant à tue tête, dansant et consommant allègrement de la bière.

 

Des individus qui, après l’accident ont été admis à l’hôpital et qui quelques instants auparavant, se posaient la question de savoir ce qu’il peut advenir d’eux, face à un comportement aussi irresponsable ? « Qu’est ce qui peut nous arriver après ceci, allons nous mourir… ». ?

 

Aucun des passagers n’avait pris la peine d’attacher sa ceinture de sécurité, aucun ne semblait assez sobre pour attirer l’attention des autres afin d’éviter qu’ils n’achèvent leur course sur un talus. On peut dire que leurs vœux ont été comblés.

 

Comment comprendre une telle inconscience ?

 

Est-ce parce que certains sont dans la logique que cela ne peut arriver qu’aux autres et jamais à soi même ? Les questions, on va toujours s’en poser lorsque survient un tel drame.

 

Car, au-delà des carcasses de voiture qu’on voit à tous les coins de la rue, au-delà des mannequins noirs mentionnant le nombre de morts qu’il y’a eu à tel ou à tel autre endroit, les messages qui invitent à faire attention lorsqu’on prend le volant saturent l’espace.

 

Ils sont là pour rappeler aux uns et aux autres que lorsqu’on est fatigué, lorsqu’on est en état d’ébriété, lorsqu’on est souffrant ou sujet à des malaises, il est beaucoup plus prudent de garer sa voiture, à défaut de ne pas la prendre du tout, afin de préserver sa propre vie ainsi que celles des tiers.

 

Les campagnes sont menées aussi bien par les responsables du ministère des Transports que par les organismes qui luttent contre les accidents de la route. Tous véhiculent les mêmes mises en garde ! Malheureusement, sans effet.

 

Cette fois encore, vers qui va t –on pointer un doigt accusateur ? Qui viendra soutenir que les enfants qui sont morts ce Lundi à Bertoua sont des victimes du système en place qui refuse de construire les routes ?

 

Est ce parce que celles-ci seront bien construites que certains trouveront opportun de prendre le volant alors que la logique, la sagesse commande autre chose ? La prise de conscience est urgente.

 

Nicole Ricci Minyem   

     

 

Published in Société

De sources concordantes, les patients d’hémodialyse dans la région de l’Est Cameroun ne savent à quels saints se vouer. Ils sont ainsi privés de soins, l’arrêt du centre d’hémodialyse logé au sein de l’hôpital régional de Bertoua remonte au 06 juin 2020.

 

L’on apprend que des sources au sein de cette formation hospitalière, jointes au téléphone ce mardi 24 novembre indiquent : « Nous avons arrêté les dialyses parce que nous n’avions plus de kits de dialyse. Une correspondance a à cet effet été adressée à notre hiérarchie et nos malades ont été réorientés à Yaoundé ».

Ces sources révèlent par ailleurs : « Quand nous avons des soucis, on réfère des malades. Ici aussi, nous recevons des malades qui viennent de Yaoundé lorsqu’ils ont des problèmes et que nous, nous avons des kits. C’est ainsi que nous fonctionnons ».

Jean Marie Dimbele Sodea, le président du comité de gestion de l’hôpital régional de Bertoua a déclaré à la Crtv-télé : « C’est tous les jours que les malades souffrent et meurent du manque de ces kits ». Selon la télévision publique, 15 patients souffrant d’insuffisance rénale chronique, pris en charge au centre régional d’hémodialyse de Bertoua, seraient décédés depuis l’arrêt dudit centre. Des chiffres que l’hôpital ne confirme pas, arguant simplement que « nous avons perdu certainement des malades à Yaoundé ». Indiquons que certaines indiscrétions font entendre que le centre devrait pouvoir reprendre ses activités sous peu.

En effet, l’hémodialyse consiste à suppléer les reins déficients en épurant le sang plusieurs fois par semaine grâce à une machine. La norme recommandée est de trois séances hebdomadaires. Mais en raison de la faiblesse de l’offre par rapport à la demande, le gouvernement a imposé deux séances par semaine. Souvent, les malades n’ont droit qu’à une seule séance à cause notamment de la pénurie des kits de dialyse, a-t-on appris.

Innocent D H

 

Published in Société

Ce sont les fins limiers de la Gendarmerie Territoriale de Douala qui, refusant tous lauriers ont une nouvelle fois démontré leur professionnalisme en mettant fin aux activités d’une bande de malfrats, spécialisés dans le vol et la revente des voitures.

 

Présentés devant les Hommes des médias ce Vendredi, les « criminels » qui avaient vendu la voiture volée à 700 mille francs vont désormais méditer sur leur sort derrière les barreaux

Dans le cadre des informations fournies aux Journalistes, il s’est avéré que le véhicule dont il est question est la propriété d’un pasteur qui, le 22 Juillet dernier, a simplement voulu rendre service à un homme qui faisait l’auto stop sur l’axe Yaoundé – Douala.  

« J’étais sur la route et, je me suis dit que ce n’est pas bien de voyager seul dans la voiture. J’ai donc pris ce monsieur et j’ai commencé à lui prêcher l’évangile. Je suivais un seul objectif, lui faire connaître la parole de l’Eternel ».  

Les deux hommes arrivent à destination, sans anicroches et Zoumo Philémon – âgé de 36 ans, le passager, dit être un « Sergent Chef » de l’armée Camerounaise. Avant de se séparer, le pasteur et son nouvel ami échangent les contacts et se promettent de se retrouver bientôt.

C’est donc ainsi que le 23 Juillet, le « Sergent Chef » passe un coup de fil au prédicateur et lui propose de venir voir où il travaille à la Brigade d’Intervention Rapide (BBR). C’est à ce moment que tout se joue. 

Le malfrat propose de faire le plein de carburant à son bienfaiteur, pour le remercier du service rendu la veille. Sans rien soupçonné, ce dernier lui passe les commandes de son véhicule, malheureusement pour lui, la réalité le rattrape. Il comprend qu’il a lui-même servi sur un plateau, son véhicule à un bandit.

Ne voulant toujours pas croire à ce qui lui arrive, il appelle Zoumo Philémon et ce dernier lui demande s’il est un homme de peu de foi : « Jusqu’à 20h30, il me dit mais, je t’ai dit que j’arrive. Tu n’as pas la foi ? Je viens… ».  

C’est sur ces entrefaites qu’il s’en va déposer une plainte, jusqu’à ce que sa voiture, toute vielle et tombant en ruine lorsqu’ion la lui volait, lui soit rendue flambante neuve par les fins limiers de la gendarmerie nationale car, le « Sergent Chef » avant de revendre la voiture, a pris la peine de faire de nombreuses retouches pour appâter les acheteurs. 

Si certains « pasteurs » sont de fieffés menteurs, voilà au moins un qui sert un Dieu véritable car, grâce à ceux qui pensaient lui faire du mal et qui vont répondre de leurs actes derrière les barreaux, lui par contre va continuer avec plus de véhémence, la prédication de la parole de Dieu, même si, dit – il, « Ce n’est pas de sitôt qu’il prendre à son bord, un auto stoppeur ». 

 

Nicole Ricci Minyem

 
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Cyrille Eloundou a eu un malaise alors qu’il composait lors de l’épreuve de statistiques du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire.

Le drame est relayé dans les colonnes du quotidien Le Jour paru en kiosque ce 29 juillet 2020. L’élève Cyrille Eloundou qui passait les épreuves du Certificat d’Aptitude Pédagogique des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire (Capiemp), est décédé en pleine composition. Le drame remonte à la journée du 22 juillet 2020 et il s’est produit dans la ville de Bertoua.

«Nous étions en train de composer en statistiques, il a subitement eu un malaise. Les surveillants et les autres responsables, notamment ceux de l’infirmerie, ont volé à son secours et ont voulu le conduire à l’hôpital. C’était trop tard, il était déjà mort», témoigne dans l’une des candidates du Capiemp sessio 2020 Alice Mengué. Elle partageait la même salle avec la victime.

La dépouille de Cyrille Eloundou a été conduite à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua. Il n’a pas pu achever l’examen qui a pris fin le 23 juillet dernier.

Liliane N.

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Eloga Samuel, époux de la défunte, atteint par le Covid 19 dans l’espoir de taire la calomnie s’est trouvé malgré la douleur qui l’accable, de revenir sur les faits, tels qu’ils se sont déroulés

 

« Je m’appelle Eloga Samuel, je suis le mari de la femme qui est décédée à l’hôpital régional de Bertoua. Je suis très navré de constater que les détracteurs, les utilisateurs des réseaux sociaux utilisent la mort de mon épouse pour fragiliser les mœurs et surtout, tous les efforts qui sont faits jusqu’à maintenant puisque moi, j’ai été extrait de mon domicile, par les soins de l’hôpital régional de Bertoua qui m’a mis en soins intensifs.

Mais auparavant, mon épouse était en contact avec moi mais, elle n’avait pas de symptômes percutants. C’est donc que pendant que je suis en soins intensifs à l’hôpital, elle a eu un malaise dû à une difficulté respiratoire et immédiatement, elle a été transportée à l’hôpital. Malheureusement, elle est décédée et j’étais moi-même présent.  

Aujourd’hui, je constate que beaucoup de personnes utilisent les images qui heurtent la sensibilité de ma famille. Ces images ne viennent d’aucun membre de ma famille.

Donc je prie toute personne qui utilise ces images, comme détracteurs d’arrêter, parce que moi je suis à l’hôpital régional maintenant, en soins intensifs.

Et, mon épouse est décédée de Covid 19 c’est vrai, mais moi je suis malade et je suis très bien suivi à l’hôpital. On m’a donné tous les remèdes qu’il faut, et même l’alimentation qui me convient. J’ai trois repas par jour et j’ai un suivi médical qui convient.

Et, je pense que si ce n’était pas ce deuil, mon état s’améliorerait encore plus. Mais, je ne me plains pas… ».

Appel pressant

« S’il vous plaît, arrêtez, arrêtez de publier les images qui ne vous concernent pas et qui ne disent pas la vérité. S’il vous plaît.   

Quête permanente du buzz

On dirait que certains individus n’ont qu’un seul objectif, détruire l’image du Cameroun, au point où l’utilisation du décès d’un proche parent, d’une mère, pour prendre cet exemple ne les arrête pas.

Il est incompréhensible qu’on ne soit pas en mesure de pleurer la perte de sa maman quelque soit les circonstances de sa mort mais que la première chose à laquelle l’on pense, c’est de faire une vidéo et la partager sur les réseaux sociaux.

Même si la vidéo a été reprise et partagée par ceux dont les objectifs sont clairement affichés, il n’en demeure pas moins que la première vidéo a été faite par la fille de la défunte qui n’a pas hésité à montrer en vidéo, le corps de sa maman dans la voiture ainsi que son père totalement abattu.

Le message peut–il passer ?

Au-delà de la douleur qu’il ressent après la perte de sa moitié, voilà un monsieur qui dit « non à toute récupération de son malheur » afin de faire des gorges chaudes dans l’actualité.

Mais, son message sera t-il compris ? La restitution de la vérité telle qu’il l’a faite va t-elle amoindrir les dégâts déjà causé par la première vidéo ?

Certains l’ont toujours dit et affirmé : « Ils sont nombreux qui n’étaient pas encore prêts à l’utilisation des réseaux sociaux, car ils n’en connaissent pas réellement l’utilité ».

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Les deux hommes qui avaient en leur possession 3,5 kg de pointes d’ivoire coupées en six morceaux et dissimulés dans un sac, ont été appréhendés sur la route du camp Crtv, de la ville de Bertoua. Leur arrestation a été rendue possible grâce à la l’opération menée par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est en collaboration avec la Gendarmerie nationale et l’assistance technique d’une organisation chargée de l’application des lois sur la faune (LAGA).  

 

De sources crédibles, le premier trafiquant d’espèces sauvages dont la notoriété ne fait l’ombre d’aucun doute a été arrêté en possession illégale de pointes d’ivoire à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun. En ce qui concerne le second trafiquant, c’est lors d’une opération conduite par des agents de la Délégation régionale des Forêts et Faune de l’Est à la suite d’enquêtes sur le trafic d’espèces sauvages dans les régions de du Nord et de l’Est, et en République centrafricaine. 

L’on apprend que l’un des trafiquants s’est rendu de Kentzou à Bertoua, avec les pointes d’ivoire où il a rencontré son complice. Par la suite, les deux ont tenté de vendre le produit illicite. Pour dissimuler les pointes, un sac militaire a servi de support. Les trafiquants estimaient alors que ledit sac devrait leur faciliter le transport échapper à d’éventuels contrôles. 

Le trafiquant notoire qui serait un ancien comptable dans une agence de transfert d’argent à Kentzou, était dans le viseur des agents des forêts et de la faune de l’Est, depuis plusieurs mois. Il avait été au centre de nombreuses activités fauniques illégales dans cette région confie une source sûre. 

Les indices d’enquêtes préliminaires révèlent qu’il est impliqué dans un vaste réseau de trafiquants d’espèces sauvages opérant dans les régions du Nord et de l’Est du pays qui s’étend au-delà des frontières et couvre la sous-région. Des enquêtes diligentées après son arrestation permettent d’observer qu’il est aussi connu dans plusieurs villes (Kentzou, Mpaka, Lolo et Panda) en lien avec le commerce illégal de l’or. Ces deux suspects devront répondre de leurs actes prochainement à la prison centrale de Bertoua. 

Les éléphants sont totalement protégés, par conséquent, il est illégal de tuer ou de faire le commerce de leurs parties. Ainsi, la loi de 1994 sur la faune interdit le braconnage et le trafic d’espèces sauvages. Elle sanctionne toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce sauvage protégée. Cette personne est considérée comme ayant tué l’animal et est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans et/ou du payement d’une amende pouvant atteindre 10 millions de FCFA. 

 

Innocent D H

 

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Les écoliers en question sont âgés de 6 et 10 ans. 

 

C’est l’actualité qui bat son plein dans la ville de Bertoua. Deux enfants inscrits à l’école publique Groupe 1 de Bertoua, ont été arrêtés avec des couteaux de cuisine. Les faits remontent au tout début de cette semaine. Les couteaux qui ont été saisis se trouvaient dans leurs sacs d’école. Entendus par la police, les enfants ont fait comprendre qu’ils voulaient tuer leurs maîtresses. Ils ont juste été entendus et ont été relâchés. Il faut préciser que les deux écoliers sont des frères. L’aîné âgé de 10 ans est en classe de Cours élémentaire 1. Son petit-frère âgé de 6 ans est en classe de Sil à l’école suscitée. 

 

Il faut souligner que depuis l’année dernière, l’actualité au Cameroun est marquée par des faits comme ceux sus mentionnés. Des élèves qui viennent dans les enceintes des établissements scolaires avec des objets pouvant causer la mort s’ils sont utilisés. L’un des cas récents est celui du défunt professeur de mathématiques Njomi Tchakounté du Lycée classique de Nkolbisson. Ce dernier a été poignardé à mort par son élève en plein cours. Son décès a suscité le courroux de certains syndicats d’enseignants qui ont réclamé que les hommes de craie bénéficient d’une certaine protection dans l’exercice de leur fonction.

 

En tenant compte des cas de violence en milieu scolaire qui deviennent récurrents dans les établissements, le gouvernement s’est récemment penché sur le sujet. C’était lors du dernier Conseil de cabinet qui s’est déroulé le 5 mars 2020. Lors dudit Conseil, Joseph Dion Ngute le Premier Ministre a instruit la fouille systématique des élèves et de leurs cartables. Il a également demandé aux Ministres des Enseignements secondaires, de l’Enseignement supérieur et de l’Education de base de veiller à la sécurisation physique des établissements scolaires et universitaires.

 

Liliane N.

  

 

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Cette dernière l’aurait abandonnée à sa naissance à la seule responsabilité de son père alors qu’elle n’était âgée que de quelques semaines.

 

Et, dix ans plus tard, la maman se souvient qu’elle a été mère et réclame que son enfant lui soit confiée. Pour avoir gain de cause, elle saisit la justice qui finalement lui donne raison. Elle n’a pourtant pas pris en compte, une réalité : Les liens qui existent entre le papa et sa fille, construits au cours des dernières années sont très forts ; elle a donc eu tort de croire que la fillette allait simplement la suivre, sans un regard en arrière.  

Mais c’est à une scène toute différente, une de celle à laquelle on a rarement droit qu’on a assisté ce Lundi, dans un tribunal de la ville de Bertoua. Après le verdict du juge qui donnait gain de cause à la maman de la petite Audrey, la fillette a piqué une crise de nerfs.  

Elle est restée accrochée à son papa, hurlant de toutes ses forces et, lorsque sa maman a voulu la prendre pour l’amener, elle s’est accrochée sur le cou de son papa. Un papa malheureux, qui assistait impuissant à la peine de son bébé simplement parce que le juge en a décidé ainsi.

Les hommes en tenue, appelés en renfort, n’ont rien pu faire. Le juge, venu en rescousse lui non plus n’a pas convaincu Audrey qui n’a eu de cesse de dire et répéter : « Je veux rester avec mon père. Je ne vais nulle part avec la femme là, je ne la connais pas, je veux rester avec mon père… ».

Les menaces de la maman n’ont servi à rien ; au contraire, elles n’ont fait que conforter la petite fille dans sa décision. Las d’assister à ce mélodrame, le juge a demandé au papa de libérer la salle et de laisser partir sa fille. Sur la vidéo, on voit le monsieur lever les bras et de dire : « Vous voyez que je ne la retiens pas, elle ne veut simplement pas se séparer de moi. Comment penser vous que je puisse convaincre une fillette qui n’a eu que son papa au cours des dernières années et lui dire de s’en aller avec une maman qui est juste revenue pour l’obliger à partir avec elle… ».

Au final, il a fallu négocier avec la fillette en espérant que si on lui explique calmement les choses, elle allait comprendre. Et, la maman qui accusait le père de son enfant d’avoir eu recours à la sorcellerie pour empêcher que son enfant l’aime a elle aussi été contrainte de changer de ton.

Cette scène remet au goût du jour, une question qui revient de manière lancinante : Dans des cas comme ceux là, est ce que les juges prennent en compte, toutes les composantes ? Qui s’inquiète des sentiments de ces enfants qu’on oblige à vivre, soit avec le père, soit avec la mère, selon les circonstances ? Que va devenir Audrey puisqu'elle est désormais obligée de vivre avec une maman qu’elle ne connait pas ?

 

Nicole Ricci Minyem

 

Published in Judiciaire
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Sunday, 05 June 2022 11:01