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“Au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans des affrontements intercommunautaires meurtriers, depuis le début du mois, dans l’Extrême-Nord du Cameroun…”.

C’est l’annonce faite ce vendredi par l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), ajoutant que ces violences “pour des ressources rares au Cameroun ont forcé 30.000 personnes à fuir au Tchad”.

Le Communiqué  

« Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)  est profondément préoccupé par les nouveaux affrontements intercommunautaires qui ont éclaté cette semaine dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, déplaçant des milliers de personnes à l’intérieur du pays et forçant plus de 30.000 personnes à fuir vers le Tchad voisin », a déclaré lors d’un point de presse régulier de l’ONU à Genève, Boris Cheshirkov, porte-parole du HCR.

Près de 80% des réfugiés camerounais au Tchad sont des femmes - dont beaucoup sont enceintes - et des enfants. Ils ont trouvé refuge à N’Djamena et dans les villages situés le long de la rive tchadienne du fleuve Logone.

Depuis le dimanche 5 décembre, au moins 22 personnes ont été tuées et 30 autres gravement blessées à la suite de la poursuite des combats depuis plusieurs jours. Des affrontements ont éclaté dans le village frontalier d’Ouloumsa à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet de la raréfaction des ressources en eau.

« La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins », a ajouté M. Cheshirkov. Au total, dix villages ont été réduits en cendres.

Le HCR contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées 

Le 8 décembre dernier également, des combats ont éclaté dans la ville camerounaise de Kousseri, une localité commerciale de quelque 200.000 habitants. Selon le HCR, le marché aux bestiaux de Kousseri a été détruit au cours des combats.

Au moins 10.000 personnes avaient fui Kousseri pour se rendre à Ndjamena, la capitale du Tchad, située à quelques kilomètres de l’autre côté des fleuves Chari et Logone, qui marquent la frontière avec le Cameroun. Une première flambée de violence intercommunautaire a eu lieu en août. A l’époque, 45 personnes avaient été tuées et 23.000 déplacées de force, dont 8.500 sont restées au Tchad depuis lors.

Le Tchad abrite près d’un million de réfugiés et de personnes déplacées internes et le Cameroun plus de 1,5 million de réfugiés et de déplacés internes. Le Tchad a réaffirmé son hospitalité envers les nouveaux arrivants et les autorités locales, ainsi que le HCR, d’autres agences des Nations Unies et des partenaires humanitaires, s’empressent de soutenir les réfugiés camerounais en leur fournissant un abri et une assistance d’urgence. Des personnes blessées ont été admises dans deux hôpitaux de N’Djamena.

Face à ce regain de tensions, des forces de sécurité camerounaises ont été dépêchées dans l’Extrême-Nord du Cameroun, mais la situation reste « volatile ». Le HCR a été contraint de suspendre ses opérations dans les zones affectées.

Des efforts de réconciliation menés à Kousseri depuis quelques jours par les membres du HCR et les autorités locales 

Selon l’agence onusienne, la crise climatique exacerbe les tensions dans l’Extrême-Nord du Cameroun. Au cours des dernières décennies, la surface du lac Tchad - dont le fleuve Logone est le principal affluent - a diminué de 95%. Les pêcheurs et les agriculteurs ont creusé de vastes tranchées pour retenir l’eau restante du fleuve afin de pouvoir pêcher et cultiver. Mais les tranchées boueuses piègent et parfois tuent le bétail appartenant aux éleveurs, ce qui provoque des tensions et des combats.

Le HCR et les autorités ont mené des efforts de réconciliation à Kousseri depuis la semaine dernière, au cours desquels des représentants des communautés se sont engagés à mettre fin à la violence. « Mais sans action urgente pour traiter les causes profondes de la crise, la situation pourrait s’aggraver davantage », a fait valoir M. Cheshirkov, réitérant l’appel du HCR pour « un arrêt immédiat de la violence et au soutien de la communauté internationale pour aider les victimes et les réfugiés ».

Les ressources financières nécessaires pour répondre à la situation au Cameroun et au Tchad restent extrêmement faibles. Les besoins du HCR pour 2021 au Cameroun (près de 100 millions de dollars) et au Tchad (141 millions de dollars) ne sont financés qu’à hauteur de 52% et 54% respectivement”.

N.R.M

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Une équipe constituée des responsables du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) et des représentants des ministères des Relations extérieures et de l’Administration territoriale effectue une mission de travail dans les différentes régions camerounaises abritant les réfugiés (Est, Adamaoua, Extrême-Nord) depuis le 20 juillet 2021.Cette délégation mène, jusqu’au 30 juillet, des concertations avec les autorités administratives et traditionnelles ainsi que d’autres acteurs sur leurs rôles pendant les phases d’urgence, de stabilisation et de recherche de solutions durables en faveur des réfugiés.

 

Il est question à travers ces concertations, de vulgariser le Pacte mondial sur les réfugiés, adopté en décembre 2018 par l’Assemblée générale des Nations unies. Les autorités locales, les chefs communautaires locaux entre autres, sont souvent les premiers à voler à la rescousse des réfugiés, relève le pacte. C'est donc sans doute pour renforcer les capacités de ces acteurs que ces rencontres trouvent toute leur importance.

Le HCR se dit convaincu que la vulgarisation de ce Pacte s’impose encore au Cameroun pour une meilleure protection des réfugiés et autres personnes sous mandat. Pour le représentant du HCR chargé de la protection, c'est une occasion d'inviter les autorités camerounaises à une meilleure appropriation de ce document. « Nous attendons que le gouvernement, à travers ses responsables sur le terrain, s’approprie effectivement ces instruments juridiques qui encadrent la gestion des réfugiés au Cameroun. Nous accompagnons le gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de ces instruments et nous supervisons également l’ensemble de ces activités », indique-t-il. Ce dernier ne cache pas son administration de ce que fait déjà le gouvernement camerounais. En Afrique, le pays est déjà en avance pour que les réfugiés soient bien pris en charge. « Au Cameroun, on note l’ouverture des frontières et la distribution constante des vivres et non-vivres aux populations réfugiées. Nous pensons que c’est un bon pas à saluer même si beaucoup reste encore à faire », estime le représentant de cette organisation onusienne.

Et selon Cesar Mbav Tshilombo, le chef de la mission du HCR, ces rencontres permettront enfin, « de faire une évaluation sur les avancées enregistrées sur le terrain ainsi que les défis qui restent à relever et pour lesquels ils ont besoin d’un appui. Un plan d’action pour chaque région sera adopté à l’issue de ces différentes rencontres », fait-il savoir.

Innocent D H

 

 

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Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que 22 attaques ont eu lieu dans le seul district Nord de Mozogo, dans la région de l’Extrême-Nord.

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) vient de rendre public les données relatives aux attaques de la secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est que pour la seule période allant du 1er janvier 2020 au 2 août 2020, Boko Haram a commis 87 attaques. Et le district de Mozogo enregistre 22.

La récente attaque de Boko Haram a été perpétrée dans la localité de Ngwetchewe. Il s’est agi d’un attentat kamikaze qui s’est produit aux premières heures de la journée du 2 août 2020. Le bilan de cet attentat fait état de 19 personnes décédées parmi lesquelles 2 kamikazes et une quinzaine de blessés. Le Hcr rapporte que l’attentat de Ngwetchewe a poussé certains réfugiés à déserter la localité pour aller trouver refuge ailleurs. «Quelque 1500 personnes, dont des habitants terrifiés du site d’accueil, ont fui vers la ville voisine de Mozogo en quête de sécurité», fait savoir le Hcr dans un communiqué publié le mardi 4 août 2020.

Protéger les coins d’eau et installations sanitaires

Inquiet de la situation générale des populations de l’Extrême-Nord victime des attaques de Boko Haram, le Hcr préconise qu’une attention particulière soit de mise pour entre autres les installations sanitaires. «Les communautés locales de cette région défavorisée sont souvent les premières à répondre aux besoins des personnes qui fuient l’insécurité et la violence croissantes dans la région qui couvre le lac Tchad et le nord-est du Nigéria. Elles sont parfois apparentées et partagent avec elles le peu de ressources dont elles disposent. Dans un contexte d’insécurité croissante, le Hcr prévoit qu’une protection communautaire renforcée, des abris, de l’eau et des installations sanitaires seront nécessaires alors que le pays lutte contre la pandémie de Covid-19», a écrit l’agence dans son communiqué.

Respect du caractère civil

Notant que l’attentat de Ngwetchewe a été commis par deux kamikazes à l’aide “d’un engin explosif, peut-être une grenade”, au moment où des déplacés internes“dormaient” dans des installations de fortune, le HCR rappelle qu’il est primordial de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés. De ce fait, il «appelle tous les acteurs à respecter le caractère civil et humanitaire des camps de déplacés internes, et à répondre rapidement aux besoins urgents des personnes qui ont fui la violence et subi de multiples déplacements».

Liliane N.  

Published in Défense

L’information est rendue publique par la Représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Cameroun (HCR). Pour cause, la fermeture des frontières à cause de la lutte contre le Covid-19. 

 

Dans une note d’information publiée le 04 mai dernier, la Représentation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés indique que les opérations de rapatriement des volontaires des réfugiés centrafricains ont été « suspendues du fait de la fermeture des frontières et de l’ordre de confinement afin de limiter les risques de contagion du Covid-19 ». 

D’après Wahid Ben Amor, chef de la sous-délégation HCR à Bertoua dans la région de l’Est du Cameroun, à travers des données mises à la disposition de la presse le 05 mai 2020, en 2019 « plus de 1700 réfugiés » ont pu rentrer chez eux. 

Dans un contexte de lutte contre la pandémie de Covid-19, la plupart des pays ont dû fermer leurs frontières parmi lesquels le Cameroun qui a institué cette mesure dès le 17 mars dernier sur hautes instructions du Président de la République. 

Selon la Représentation du HCR, des opérations de sensibilisation auprès des réfugiés à l’Est et à l’Extrême-Nord, ainsi qu’auprès des déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. 

« Le Cameroun a enregistré plus de 1 800 cas positifs, dont un réfugié à Yaoundé, mais aucun en zone rurale », souligne l’Agence des Nations unies pour les réfugiés. 

 

Innocent D H

 

Published in Corona Virus

L’activité aura lieu ce samedi 14 mars 2020 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre-ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie. Il s’agit d’une technique de refinancement du HCR Cameroun.

 

 Le HCR est de plus en plus sollicité au Cameroun. Etre les différentes crises humanitaires, les déplacés internes venus des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les réfugiés en provenance de la République Centrafricaine et d’autres pays, il devient nécessaire de trouver des mécanismes alternatifs de financement de ses activités.

C’est dans cet ordre d’idée que le haut-commissariat pour les Réfugiés au Cameroun a institué des ventes aux enchères régulières question d’échanger certains de ses outils de travail contre de l’argent qui permettra de venir en aide aux populations qui sont dans le besoin d’assistance. Il s’agit le plus souvent de matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux.

La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. C’est l’huissier de justice du HCR au Cameroun qui a chaque fois conduit les opérations de vente aux enchères.

Sa rigueur et son professionnalisme ont amené Genève à renouveler à plusieurs reprises son contrat avec l’organisation. Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire-Priseur à la 1ere charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est qui une fois de plus s’assurera de la régularité des opérations de vente aux enchères de ce samedi 14 mars 2020 à Yaoundé.

Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.

Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles.

En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé. Pour cette opération du 14 mars 2020 qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce que plus d’une trentaine de ses véhicules seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le lundi 09 mars dès le matin.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Ils sont accusés d’avoir forcé pris d’assaut, les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Selon les informations relayées par la police de Pretoria, ces 180 ressortissants étrangers ont été arrêtés car, elles n’ont pas voulu suivre les règles qui régissent habituellement l’obtention des transferts vers un autre pays.  

 

La même source indique que depuis le 8 octobre, des étrangers occupaient les trottoirs devant les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), pour demander l’aide de l’agence afin de quitter l’Afrique du Sud, où ils ne sentent pas en sécurité, après une nouvelle vague de violences xénophobes qui a fait au moins 12 morts en septembre.

« Cent quatre-vingt-deux hommes et une femme ont été arrêtés par la police et placés dans différents commissariats », a annoncé samedi Mathapelo Peters, porte-parole de la police provinciale.

Ils sont détenus pour violation de propriété et doivent comparaître ce lundi, devant un tribunal de Pretoria, a-t-elle ajouté.

« La police a utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants, qui ont riposté avec des pierres. Le lieu du sit-in a été ensuite nettoyé et des centaines de femmes et d’enfants ont été transportés en bus jusqu‘à un centre de rapatriement situé à la périphérie de Johannesburg pour y être hébergés temporairement », a t- elle encore déclaré.  

Principalement originaires d’autres pays africains, les étrangers en Afrique du Sud disent en avoir assez des mauvais traitements et discriminations et veulent être transférés dans un autre pays.

L’on compte pratiquement 268.000 réfugiés et demandeurs d’asile, selon le gouvernement. Ils sont dans leur grande majorité originaires de Somalie, Ethiopie, Zimbabwe et République démocratique du Congo. Le pays, à l‘économie la plus industrialisée du continent, s’enorgueillit d’avoir une des politiques d’asile parmi les plus progressistes au monde, permettant aux étrangers de demander le statut de réfugié dans le pays même et de travailler pendant le processus. Mais peu y obtiennent finalement le statut de réfugié.

Les violences xénophobes

Elles ont fait des dizaines de morts au mois de Septembre et ont conduit à l’arrestation de près de 300 personnes. À Johannesburg et Pretoria, des commerces tenus par des étrangers ont été détruits et pillés par des Sud-Africains. Dans la région de KwaZulu- Natal (nord-est), des poids lourds soupçonnés d’appartenir à des étrangers ont été incendiés. La problématique n’est pas nouvelle en Afrique du sud, où des affrontements meurtriers avaient déjà fait sept morts en 2015 et plus de 60 en 2008.

 

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
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L'état environnemental, géographique et sécuritaire de la zone a été examiné le 13 novembre 2019 au Ministère des Relations Extérieures pour l'adoption des mesures adéquates.

 

La sauvegarde des ressources naturelles, de l'eau et des terres autour et à l'intérieur du bassin du lac Tchad pour le bénéfice de l'humanité reste une priorité pour les quatre pays membres (Cameroun, Tchad, Niger et Nigeria) qui se partagent cette superficie. Au fil des ans, des raisons environnementales, démographiques et sécuritaires ont eu un impact négatif sur le bassin, entraînant sa dégradation, situation qui a contraint les pays membres à se réunir au Nigeria en juin 2016 dans le cadre du Dialogue régional sur la protection du bassin du lac Tchad et à discuter de la protection de la zone. Des recommandations ont été faites et compte tenu de l'enjeu actuel de la situation dans le bassin, un comité interministériel s'est réuni au ministère des Relations extérieures le 13 novembre 2019 pour évaluer les résolutions émises lors du deuxième dialogue régional sur la protection du bassin.

Coprésidés par le Ministre délégué auprès du Ministre des Relations Extérieures chargé des Relations avec le Monde Islamique, Adoum Gargoum et le Secrétaire Général du Ministère de l'Economie, du Plan et du Développement Régional, Jean Tchoffo au nom de son Ministre en présence du Représentant Résident du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), les responsables ont également recherché les voies de la protection du territoire. 
 
"Nous avons examiné la situation mondiale dans le bassin du lac Tchad et en particulier la partie occupée par le Cameroun. Comme vous le savez, la situation géographique n'est plus la même, puisque le lac s'est dégradé de 10 % au fil des ans et qu'il est donc difficile de satisfaire les besoins de la population puisqu'il alimente environ 40 millions d'habitants dans les quatre pays ", a-t-il déclaré, notant que la population autour du lac a également augmenté avec les actes criminels de Boko Haram obligeant les gens à se déplacer.  
 
"Il y a environ 100 000 réfugiés nigérians au Cameroun et environ 300 000 déplacés internes qui ont fui les villages frontaliers en raison de l'insécurité. C'est à ce stade que le Président de la République a demandé la mise en place d'un comité interministériel pour évaluer la situation et trouver des solutions en collaboration avec les pays concernés et les organisations internationales", a-t-il ajouté.
 
Pour Jean Tchoffo, la population continuera d'être sensibilisée à la protection de l'environnement avec le gouvernement du Cameroun et des partenaires assurant le développement et la sécurité de la région.

N.O
 
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L’acte de vente aux enchères publiques se déroulera ce samedi 16 novembre 2019 au sein du parc Africa Auto situé à proximité de la boulangerie Acropole dans le centre ville de Yaoundé. Une activité de plus en plus suivie.

 

L’exercice est devenu habituel. De manière de plus en plus fréquente, le Haut Commissariat aux Réfugiés du Cameroun procède à la mise en vente de certains matériels de son parc d’engins roulants ou des matériels de bureaux. La vente aux enchères publiques du matériel du HCR au Cameroun est le résultat d’une réforme au sein de l’institution. Réforme visant à refinancer l’organisation internationale par la mise à disposition de certains de ses articles aux privés à titre onéreux par le mécanisme de la vente aux enchères publiques. Il faut savoir que les missions de soutien et d’accompagnements du HCR à l’endroit des réfugiés au Cameroun ont  fortement augmenté ces dernières années.

L’opération de vente aux enchères est pilotée de mains de maître par Me Louis Petis BIMOGA, Huissier de Justice et Commissaire Priseur à la 1er charge près des tribunaux de l’EST à Bertoua. C’est en sa qualité d’Huissier de Justice du HCR au Cameroun qu’il dirige et s’assure de la transparence des opérations de ventes aux enchères tel que cela se déroulera ce 16 novembre 2019 à Yaoundé.

Les souscriptions à la vente aux enchères sont ouvertes. Ceci jusqu’au 15 novembre prochain dans le cabinet de Maître Jeannette Irène Kedi à Mvog Ada, face Montesquieu. En général deux catégories d’articles : les véhicules ayant servi dans des missions du HCR, et du petit matériel de bureau. Les souscriptions se font donc en fonction de ces deux catégories de matériels mises en vente. Ainsi, pour ceux qui souhaitent concourir pour l’acquisition d’un véhicule, ils doivent déposer une caution de 500 mille francs auprès de l’Huissier de Justice en charge des opérations de vente. Et pour ceux qui souhaitent compétir pour l’acquisition du petit matériel de bureau, il leur suffit de déposer une caution de 250 mille francs CFA. Des cautions qui seront entièrement restituées à l’enchérisseur qui n’aura obtenu aucun article au cours de l’opération de vente aux enchères.

Seulement, il faut savoir que la caution de 500 mille FCFA ne vaut que pour un seul véhicule. Ainsi, si le candidat envisage repartir avec plusieurs véhicules, il peut déposer autant de caution que de nombre de véhicules qu’il souhaite acquérir. Or, pour le petit matériel, une seule caution de 250 mille FCFA vaut pour concourir pour tous les articles. En cas d’obtention d’un article, la caution constitue de fait une avance pour le règlement du montant adjugé.

Pour cette opération du 16 novembre qui se déroulera dans le parc Africa Auto tout près d’Acropole à Yaoundé, le HCR annonce plus d’une trentaine de ses véhicules qui seront mis en vente. Les visites permettant aux acheteurs de s’assurer de la bonne qualité du matériel mis en vente commencent le 11 novembre.

 

Stéphane NZESSEU 

 

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Les Etats-Unis saluent aussi l’action du gouvernement centrafricain.

 

Dans le communiqué de presse parvenu à notre rédaction, il est dit que les américains adressent leurs félicitations aux parties engagées, dans la gestion du retour de la première vague des réfugiés centrafricains dans leur pays. Parmi donc les parties félicitées par les américains, se trouve le Cameroun qui a accueilli ces réfugiés qui ont décidé de repartir dans leur pays. Le pays de Paul Biya, le gouvernement centrafricain et le Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) sont salués par l’Ambassade des Etats-Unis au Cameroun pour leur coopération et bonne volonté. Et parlant spécifiquement de notre pays, les américains reconnaissent l’hospitalité non seulement du gouvernement mais aussi du peuple.

« Nous encourageons l’adhérence continuelle aux normes humanitaires, en particulier le retour volontaire des réfugiés dans la sécurité et la dignité, et selon les principes de l'Accord Tripartite du 29 Juin 2019 », a écrit l’Ambassade américaine. Celle-ci dans son communiqué, précise la raison pour laquelle elle fait cette sortie, en rapport avec le retour volontaire de la première vague des réfugiés centrafricains.  

« Les États-Unis sont le principal contributeur d’aide humanitaire au Cameroun, ayant contribué depuis 2018 plus de 87 millions de dollars aux acteurs humanitaires pour leur fournir de la nourriture, de l’eau, des abris d’urgence et d’autres services en faveur des réfugiés et autres populations vulnérables. Nous encourageons les autres pays à contribuer davantage aux besoins urgents des réfugiés et populations vulnérables au Cameroun afin de soutenir les efforts en matière de stabilité, de bonne gouvernance et d’autosuffisance », a écrit l’Ambassade américaine.

Lire aussi : Une nouvelle vague des réfugiés centrafricains regagne la RCA

Le Cameroun continue d’accueillir plus de 400,000 réfugiés des pays voisins. Le mercredi 23 octobre 2019, 228 réfugiés centrafricains à bord de trois bus ont regagné leur pays d’origine. Le retour chez eux, s’est fait sous les yeux de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale, Augustin Yangana Yahoté Ministre centrafricain de l'Administration du territoire et de la Décentralisation et d’autres autorités.

 

Liliane N.

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Une cérémonie a eu lieu hier mercredi 23 octobre 2019 à Garoua boulaï à l'occasion du départ des réfugiés qui vivaient dans la zone.

 

La cérémonie, était coprésidée par le ministre de l'administration territorial Paul Atanga Nji et le ministre centrafricain de l'administration territoriale et de la décentralisation Augustin yangana-Yahote.

En effet, quelque 4.000 réfugiés de la République Centrafricaine (RCA) vivant au Cameroun ont commencé à regagner leur pays hier mercredi dans le cadre d'un rapatriement volontaire organisé par le Cameroun, la RCA et l'agence onusienne pour les réfugiés HCR.

La première vague concerne 500 réfugiés centrafricains, les autres rentreront d'ici la fin de l'année, a indiqué le ministre camerounais de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji.

Les réfugiés quant à eux ont exprimé l'espoir de retrouver la paix dans leur pays après plusieurs années d'atrocités qui les avaient poussés à s'échapper.

Rappelons que le rapatriement faisait suite à un accord tripartite signé en juin dernier entre le Cameroun, la RCA et le HCR pour un rapatriement volontaire de 285.000 réfugiés centrafricains dans la sécurité et la dignité.

Selon le HCR, jusqu'au 30 septembre, environ 290.000 réfugiés centrafricains vivent au Cameroun, soit près de la moitié du nombre total de réfugiés centrafricains dans les pays voisins.

 

Marcel Ndi

 

 
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Sunday, 05 June 2022 11:01