Selon nos sources, le militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun avait été interpellé, pour une photo du Tribunal de première instance de Bangangté qu’il a prise.
Son arrestation n’aura duré que quelques heures. Hier 06 février 2020, Okala Ebodè le trésorier national adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) avait été arrêté au Tribunal de première instance (Tpi) de Bangangté, dans la région de l’Ouest. Arrêté pour avoir pris une photo de l’extérieur du Tpi sus mentionné, Okala Ebodè a été remis en liberté en fin d’après-midi de la même journée.
Pour la petite histoire, Okala Ebodè s’est rendu dans la ville de Bagangté pour apporter son soutien à quatre militants de sa formation politique qui ont été interpellés le 30 janvier 2020. Les dénommés Rosange Raissa Jimegni, Laurent Mbieda, Jean Fonga et Jean-Marie Kamtchouang, puisqu’il s’agit d’eux, comparaissaient le 6 février 2020 au Tpi de Bagangté. Ils sont poursuivis pour des faits de « réunion et manifestation non autorisée, d’attroupement en fraude électoral et rébellion ».
Il se trouve qu’en date du 25 janvier 2020, le Mrc a voulu organiser une réunion. Les cadres du parti de Maurice Kamto souhaitaient inviter leurs militants à opter pour la voix du boycott des élections législatives et municipales. Cependant ladite réunion avait été interdite à Bagangté par les autorités administratives.
Les quatre militants du Mrc poursuivis, après avoir été entendus au Commissariat de sécurité publique de Bagangté et leur audition, ont été placés en garde. Leur garde-à-vue a duré quatre jours. Et le 4 février 2020, ils ont été déférés devant le procureur près le Tpi, où ils ont été inculpés et placés sous mandat de détention provisoire à la prison de Bagangté.
Le Mrc a dépêché une équipe d’avocats pour les défendre. Ladite équipe a à sa tête Me Emmanuel Chendjou et Me Mbenda. Il faut souligner que ces avocats font partie du Collectif Sylvain Souop, qui se charge de défendre les militants du Mrc arrêtés depuis l’année dernière, à cause des marches blanches organisées par leur parti.
Liliane N.
Les motifs de l’interpellation d’Okala Ebodé n’ont pas encore été rendus publics.
Selon notre source, Okala Ebodé le trésorier national adjoint du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est rendu dans la ville de Bangangté à l’Ouest, pour assister à l’audience de quatre militants de sa formation politique. Les militants dont les noms suivent Rosange Raissa Jimegni, Laurent Mbieda, Jean Fonga et Jean-Marie Kamtchouang. Ils comparaissaient le 06 février 2020 au Tribunal de première instance (Tpi) de Bangangté. Okala Ebodé venu dans la ville suscitée pour les assister aux dernières nouvelles, a été placé en détention.
Pour revenir aux militants du Mrc sus mentionnés, il faut savoir qu’ils ont été arrêtés le 30 janvier dernier à Bagangte. Ils sont poursuivis pour des faits de « réunion et manifestation non autorisée, d’attroupement en fraude électorale et rébellion » par le parquet près le tribunal de première de Bagangté. Il se trouve qu’en date du 25 janvier 2020, le Mrc a voulu organiser une réunion. Les cadres du parti de Maurice Kamto souhaitaient inviter leurs militants à opter pour la voix du boycott des élections législatives et municipales. Cependant ladite réunion avait été interdite à Bagangté par les autorités administratives.
Les quatre militants du Mrc poursuivis, après avoir été entendus au commissariat de sécurité publique de Bagangté et leur audition, ont été placés en garde. Leur garde-à-vue a duré quatre jours. Et le 4 février 2020, ils ont été déférés devant le procureur près le tribunal de première instance, où ils ont été inculpés et placés sous mandat de détention provisoire à la prison de Bagangté.
Le Mrc a dépêché une équipe d’avocats pour les défendre. Ladite équipe a à sa tête Me Emmanuel Chendjou et Me Mbenda. Il faut souligner qu’ils font partie Ils du Collectif Sylvain Souop qui se charge de défendre les militants du Mrc arrêtés depuis l’année dernière, à cause des marches blanches organisées par le parti politique.
Liliane N.
La compétition a été officiellement ouverte le vendredi 29 mars 2019 à Yaoundé, par le MINDDEVEL Georges Elanga Obam, en présence d’Ibrahim Talba Malla, ministre délégué à la Présidence chargé des Marchés publics, Philippe Camille Akoa, Directeur Général du Fonds spécial d’Équipement et d’intervention Intercommunale (FEICOM) et Doudou Mbye, représentant du Programme des Nations unies pour les établissements humains (Onu-Habitat), par ailleurs partenaire technique de ce prix.
La compétition est donc de nouveau ouverte aux communautés urbaines, communes et leurs regroupements légalement reconnus, qui ont deux mois c’est-à-dire jusqu’au 29 mai 2019 pour souscrire. Le Directeur Général du FEICOM, Philippe Camille AKOA dans son mot de bienvenue, a indiqué que pour cette 3e édition, le FEICOM a décidé d’innover dans les domaines à récompenser. Il s’agit notamment de la mise en compétition du domaine « développement économique local ».
Il vient s’ajouter aux quatre autres, à savoir : la gestion des ressources ; la gestion des équipements et des infrastructures ; la gouvernance locale et le développement durable. Il est a rappelé que cette compétition vise à identifier, évaluer, récompenser et promouvoir les projets des communes, des communautés urbaines et leurs groupements, ayant contribué à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises, de manière remarquable et durable à l’amélioration des conditions et du cadre de vie des populations camerounaises.
Chaque soumissionnaire peut présenter au plus trois (03) initiatives. Toutefois, les initiatives soumises doivent avoir été réalisées par la Commune, la Communauté Urbaine ou le regroupement de Communes soumissionnaires. Lesdites initiatives peuvent avoir été entreprises par l’exécutif municipal en poste ou par ceux qui l’ont précédé. Les initiatives primées lors des éditions précédentes ne peuvent faire l’objet de nouvelles soumissions.
D'un montant de 100 millions de FCFA, ce prix récompense les récipiendaires sur la base de cinq critères : effet/impact, participation, transférabilité, durabilité et innovation. La récompense est destinée soit à l'amélioration des projets mis en compétition, soit à la réalisation d'autres projets. Les communautés urbaines et communes ont jusqu'au 29 mai 2019 pour déposer leurs dossiers? Les lauréats seront connus dès le 23 août 2019.
La première édition de ce prix organisée en 2011 a été remportée par la commune de Bangangté pour son initiative « Hygiène et salubrité dans la ville ». En 2016, le lauréat du Prix national FEICOM était le syndicat des communes du Mbam-et-Inoubou pour son initiative « Gouvernance intercommunale du service public de l'eau et de l'assainissement de base en milieu rural ».
Otric N.
L’opérationnalisation de la révolution agricole. C’est le cap visé par le gouvernement en 2019. Il s’agit en fait, selon Cameroon Tribune, d’opérer une véritable révolution agricole en modernisant les moyens de production et en transformant davantage les produits agricoles du terroir.
En lançant vendredi dernier à la place des fêtes de Bangangté, département du Ndé, région de l’Ouest, la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales (Ouest, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Littoral, Centre, Est et Sud), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a insisté sur ce concept cher au chef de l’Etat qui, lors de son discours de fin d’année le 31 décembre 2018 a prescrit de «revoir à la hausse nos objectifs de production» afin d’infléchir la tendance sur les importations.
Accompagné d’une forte délégation, Gabriel Mbairobe a tout d’abord rappelé le bilan positif de 2018, caractérisé entre autres par l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières agricoles, la promotion de nouvelles spéculations, le développement des chaînes de valeurs agricoles, la formation et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole (570 jeunes agriculteurs ont été installés dans neuf sites aménagés et 2399 jeunes ont été formés et insérés dans le secteur agropastoral)…
Au cours de cette campagne, le Minader entend poursuivre les réformes engagées. Notamment intensifier et renforcer la productivité des principales filières de production et particulièrement le riz et le maïs; lutter contre l’insécurité alimentaire notamment dans les zones à risque ; poursuivre et intensifier le développement des chaînes de valeur agricole…
Gabriel Mbairobe a aussi annoncé la mise à la disposition de semences aux producteurs, ainsi que du matériel végétal de qualité. Soit 1 202 tonnes de semences certifiées de maïs composite, 1 094 000 plants de bananier plantain, 665 tonnes de semences de pommes de terre certifiées, 1 200 000 plants certifiés de cacao, 1 700 000 boutures certifiées de manioc, 205 000 plants certifiés de caféier arabica et 95 000 boutures certifiées de caféier robusta.
Les producteurs agro sylvo-pastoraux de l’Ouest, par la voie de leur porte-parole, Elisabeth Peufo, souhaitent la mise en œuvre de la banque agricole promise par le chef de l’Etat et l’irrigation des bassins de production pour permettre la production agricole en saison et en contre-saison, ainsi que l’aménagement des points d’eau potable, le financement et les appuis adaptés au calendrier agricole… Des appuis matériels et financiers ont été remis aux producteurs.
Si de nombreux sujets de discussion étaient au menu de l’entretien accordé hier en fin de matinée par Marcel Niat Njifenji à l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E. Gilles Thibault, une raison principale semblait justifier néanmoins la présence du diplomate français chez le président du Sénat : lui transmettre une invitation de son homologue français « je venais porter une invitation du président du Sénat français, M. Larcher (Gérard Larcher, Ndlr) au président du Sénat camerounais ».
Marcel Niat Njifenji est ainsi invité à se rendre à Paris en France en juin prochain dans le cadre d’une rencontre des présidents des Sénats d’Europe. « Le président du Sénat français a choisi d’associer des présidents d’autres Sénats, notamment ceux d’Afrique pour avoir une réflexion commune sur des sujets d’intérêt transversaux comme le développement, les problèmes d’immigration, les questions de développement durable », a précisé l’ambassadeur de France. S.E. Gilles Thibault s’est en outre félicité des échanges interparlementaires entre les deux pays, qui de son point de vue, sont continus, à l’instar des relations bilatérales anciennes.
Il a particulièrement souligné l’existence, au niveau de l’Assemblée nationale, d’un groupe d’amitié « très actif », mais aussi des échanges de visites entre les personnalités des différentes chambres des parlements des deux pays.
Marcel Niat Njifenji est le premier président du Sénat au Cameroun. Il est ingénieur et fut directeur de société publique, ministre, député, maire, agriculteur et promoteur de festival. Deuxième personnalité de la République, il dirigera le Cameroun en cas de vacance à la présidence, comme le prévoit la constitution.
Né le 26 octobre 1934 à Bangangté dans la région de l’Ouest, ses études supérieures en France sont sanctionnées par la Licence ès Sciences et le diplôme d’Ingénieur de l’École Supérieur d’ Électricité de Paris.
De retour au Cameroun, il est intégré dans la fonction publique le 31 décembre 1960, au grade d’ingénieur des ponts et chaussées et des services techniques de l’Etat. Détaché le 16 décembre 1962 à l’Enelcam en qualité d’ingénieur, il est nommé Chef du service d’études et travaux neufs à l’EDC, le 1er janvier 1965, puis Chef du Service d’études et programmation des équipements le 1er janvier 1970. Le 1er janvier 1973, il est promu Dg adjoint à l’EDC. Par la suite, il occupe le poste de DG de la Sonel. Puis après cinq années d’éclipse, il est rappelé à ce poste le 2 septembre 1989.
Le 7 septembre 1990, il fait son entrée dans le gouvernement en qualité de Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire. Le 26 avril 1991, il quitte le gouvernement pour regagner la direction générale de la Sonel.ET entre le 9 avril 1992 et le 27 novembre 1992, il occupe le poste de Vice Premier Ministre chargé des Mines, de l’Eau et de l’Énergie, cumulativement avec ses fonctions de DG de la Sonel. Il quittera la direction générale de la Sonel en 2001, après la privatisation de cette société d’état. Ce membre du comité Central du Rdpc a été, par ailleurs, député du Rdpc dans le Ndé entre 1992et 1997.
Otric N.