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C’est une bouffée d’oxygène aux profit des deux régions déclarées zones sinistrées en 2019 par le Gouvernement du fait de la crise sécuritaire. Luc Stalon, le représentant du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), a signé le 05 mai 2020 à Yaoundé avec le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, un accord de financement d’une valeur de 8,9 milliards de FCFA. 

 

Le représentant du PNUD explique que ce financement représente la contribution initiale du Gouvernement camerounais au Programme présidentiel pour la reconstruction et le développement (PPRD) des régions anglophones du pays. Cette enveloppe qui correspond à 10% du budget global va être mise à la disposition du PNUD, désigné par le Gouvernement comme partenaire d’implémentation dudit programme. Deux ans, c’est la durée du PPRD qui est une composante du Programme de développement national (PND) élaboré pour une période de dix ans. 

Les villes mortes, l’insécurité, les destructions diverses et l’arrêt des chantiers d’investissement public causées par la crise sécuritaire entretenue par les combattants séparatistes, crise qui dure depuis trois années, est à l’origine d’importants manques à gagner pour les entreprises, selon le Groupement inter-patronal du Cameroun(Gicam). Cette association révélait, « en se focalisant sur 10 secteurs d’activités uniquement, ces pertes sont estimées à près de 800 milliards de FCFA au bout de trois ans. Le secteur de la distribution est le plus touché, l’insécurité ayant fait le lit des circuits d’approvisionnement informels dont plusieurs sont alimentés par les produits de contrebande ».  

Cette reconstruction annoncée, permettra aux deux régions anglophones du Cameroun de renaître de leurs cendres. En août 2019, le journal Le Monde faisait savoir que plus de Cinq millions de personnes sont affectées par le conflit entre combattants indépendantistes et forces gouvernementales. Près de 2 000 d’entre elles ont été tuées et quelque 530 000 personnes ont pris la fuite, abandonnant maisons, champs, emplois, entreprises, à en croire les Nations unies. 

 

Innocent D H

 

Published in Diplomatie
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Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a rendu publique l'Évaluation du financement de développement (EFD) au Cameroun. Il en ressort que l'efficacité de certaines chambres consulaires notamment, celles de commerce et de l'Agriculture n'est pas à la hauteur des attentes.

 

Il ne fait l'ombre d'aucun doute, la Chambre de commerce, de l'industrie, des mines et de l'artisanat du Cameroun(Ccima) et la Chambre de l'Agriculture, de l'élevage et des forêts du Cameroun (Caefc), jouent un rôle indéniable pour la bonne marche de l'économie nationale. D'une part, elles servent de courroie de transmission entre les milieux d'affaires privés et les pouvoirs publics. D'autre part, elles jouent le rôle de consultation et de représentation dans leurs domaines de compétences. 

Toutefois, dans son AFD-Cameroun rendue publique récemment, le Pnud constate,"la portée et l'audience de la Ccima et de la Caefc restent limitées du fait qu'elles sont des organismes publics, ce qui ne leur permet pas d'être reconnues comme structures partenaires par les opérateurs économiques,  d'autant plus qu'il existe d'autres regroupements d'affaires qui semblent assumer les missions, tels que le Groupement inter-patronal (Gicam) crée en 1957". 

 Face à cette réalité, le Pnud recommande au Cameroun, une véritable mutation des chambres consulaires. Il est recherché, qu'elles deviennent des structures paritaires par les opérateurs économiques. "Des réflexions devraient être ouvertes pour évaluer les coûts et les bénéfices d'un changement de statut de ces organismes publics à des organismes privés", indique le Programme des Nations unies pour le développement. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie
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Elle a été reçue ce Vendredi, par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Physique Mounouna Foutsou, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle des conférences du département ministériel dont il a la charge

 

Moment de joie et de forte émotion, pour celle qui, malgré son jeune âge (31 ans), est fondatrice et directeur général de l’entreprise « Bleaglee », spécialisée dans le recyclage de déchets métalliques, utilisés dans la production des foyers améliorés. Un prix remporté haut la main, face à une forte concurrence : « Une compétition a été organisée avec 2500 jeunes africains, sélectionnés. Ensuite, douze finalistes ont été intégrés dans un Bootcamp de trois jours. A l’issue de cette phase, nous avons soumis nos projets à un jury… ».

Une place qui lui a valu le 1er prix, catégorie « Développement Economique », accompagné  d’un chèque de 5000 dollars, remis au cours de la cérémonie par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique qui avait à ses côtés, le représentant du PNUD. Cet argent va lui permettre de mettre en œuvre, son projet entrepreneurial qui porte sur le recyclage des déchets métalliques par la fabrication des foyers améliorés. Ces derniers sont prioritairement destinés aux ménages moyens et pauvres, qui utilisent le feu de bois pour la cuisine.

Le rôle du gouvernement reste limité, alors il faut innover  

Et, dans son allocution de circonstance, Mounouna Foutsou l’a relevé : « Au regard du problème croissant du chômage des jeunes et des difficultés pour le gouvernement d’absorber toute la demande en emploi, j’invite les jeunes à davantage s’engager en entrepreneuriat et à saisir les opportunités que présentent les secteurs émergents… ». Et, l’accompagnement des partenaires au développement n’est pas à négliger.  

Le Programme YouthConnekt

Lancée en 2012 au Rwanda, l’initiative regroupe le gouvernement, le secteur privé et les partenaires au développement, autour du problème croissant du chômage et de l’exclusion des jeunes, de la croissance économique et du processus démocratique de l’Afrique. Cette initiative, spécifique au contexte africain, vise à créer des opportunités pour le développement social, économique et politique des jeunes dans leurs pays respectifs. Elle est alignée avec la nouvelle stratégie Jeunesse du PNUD et le Programme mondial récemment approuvé sur l’autonomisation des jeunes.

En plus, ce programme allie des composantes sur le développement, des compétences, l’esprit d’entreprise, l’accès à l’emploi et aux financements, la sensibilisation sur les questions liées au développement des jeunes et la promotion de l’inclusion des jeunes dans le dialogue local et national.

Le YouthConnekt met par ailleurs l’accent sur l’innovation et l’utilisation des outils d’information et de communication pour relier les jeunes aux ressources financières et techniques, avec des experts mentors et les décideurs politiques…

Et, c’est avec beaucoup d’entrain que le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique a annoncé le lancement, dans les tous prochains jours, de l’initiative YouthConnekt au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Originaire de Zelevet à Mayo Moskota, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, Wala Matari, est mariée à Kalazavi Wandala et a six enfants. Ancienne otage de Boko Haram, elle est une survivante en voie de reconstruction. Elle a raconté à ONU Info, ses pires moments avec les extrémistes violents.

 

La pire expérience de sa vie

« C'était un mercredi soir de septembre 2014, j'ai entendu des coups de feu et vu des gens courir. Mon mari et moi avons réalisé que c’était Boko Haram. Mon mari s'est échappé et j'ai rapidement habillé mes quatre garçons en filles, car leur objectif était de tuer ou d’enlever tous les hommes. Quand ils sont arrivés et se sont rendu compte que j’ai déguisé mes garçons en filles, ils m'ont battu tellement fort que j'ai fait une fausse couche à quatre mois de grossesse. Ils nous ont emmenés dans un village avec mes six enfants, où j'ai vécu les moments les plus terribles de ma vie. Nous avons prétendu être musulmans et avons commencé à prier Allah. Devant nous, ils ont décapité ceux qui résistaient et qui tentaient de s'échapper. Toujours devant moi, ils ont décapité mon frère aîné et ses sept fils, sous les yeux de son épouse, qui, traumatisée, est décédée quelques mois plus tard. Nous avons vécu en plein air, exposés au soleil et à la pluie pendant deux ans. Nous avons moulu du maïs sur des pierres que nous avons ensuite cuisinées. »

« Une nuit fatidique, des soldats camerounais ont attaqué notre zone. J'ai rapidement rassemblé mes enfants et, avec l'aide des soldats, nous nous sommes enfuis à Muskuta, dans le comté de Musogo, où j'ai appris par la suite que mon mari vivait, en tant que déplacé. Nous avons ensuite été amenés ici, où d'anciens otages et des déplacés sont installés », avait raconté Wala Matari après sa libération.

« Si je rencontre un combattant de Boko Haram et que j'ai de la force et un couteau dans la main, je lui trancherai la gorge et le sang coulera ! Parce que cela me rend malade chaque fois que je me souviens de la souffrance que j'ai subie », a-t-elle exprimé à ONU Info.

 

Sur la voie de la reconstruction

En pleine reconstruction de sa vie dans l'extrême nord du Cameroun, Wala se rend chaque dimanche accompagné de ses enfants à l’église pour noyer son chagrin. « Je vais à l'église pour noyer mon chagrin, pour oublier les mauvais souvenirs. Nous dormons mieux après avoir entendu la parole de Dieu. Après l'église, je suis heureuse d'être en vie », a-t-elle déclaré à ONU Info.

Wala Matari a reçu un soutien du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), notamment des cours d'alphabétisation et une formation en élevage. Elle a également participé à un programme « argent contre travail » qui lui a permis de financer une petite entreprise, en plein essor, qui brasse actuellement du bili-bili, une bière locale à base de graines de sorgho rouge. Elle est en train de reconstruire sa vie et gagne de l'argent pour subvenir aux besoins de sa famille. « Je fabrique de la bière de mil pour pouvoir nourrir et habiller mes enfants, acheter du savon et prendre soin de mon mari qui souffre de maladie mentale. Avant, mes enfants et moi vivions dans une pauvreté extrême. Avec ma bière de mil, je me bats pour ma famille », a-t-elle déclaré.

Notons que, comme Wala Matari, des centaines de milliers de personnes ont été déplacées et des milliers d’autres ont été tuées dans la région au cours des dix dernières années, à la suite d'une insurrection qui se poursuit encore aujourd'hui.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Un fonds de stabilisation vient d’être mis sur pied par les pays membres de la Commission du Bassin du lac Tchad.

 

Il faudra désormais s’habituer au Fonds régional de stabilisation dans le cadre de la lutte contre Boko Haram. Au moment où la secte terroriste semble changer de méthode, les pays membres de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) ont de leur côté, décidé de réfléchir à de nouvelles stratégies pour faire face à ce fléau.

D’après Cameroon Tribune qui rapporte cette information, c’est dans le droit fil de la recherche de solutions à ce problème que le deuxième forum des gouverneurs des Etats et régions touchés par les exactions de Boko Haram, réunis à Niamey au Niger du 16 au 18 juillet 2019 a décidé de la création de ce Fonds. Au menu de ces assises, les priorités de la mise en œuvre de la stratégie de stabilisation du Bassin du lac Tchad qui a été adoptée par le Conseil des ministres de la CBLT à Abuja au Nigeria, il y a un an exactement.

Le Cameroun y était représenté par Midjiyawa Bakari et Jean Abate Edi’i, respectivement gouverneurs des régions de l’Extrême-Nord et du Nord. Aux côtés des représentants des Etats concernés, l’on a noté la présence des responsables de la Commission de l’Union africaine, de la CBLT, du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et du gouvernement allemand.

C’est ainsi que le Fonds régional de stabilisation, doté d’une enveloppe de 100 millions de dollars, soit environ 59 milliards de FCFA a vu le jour, pour une première phase. Celui-ci bénéficie du soutien d’un certain nombre de partenaires à l’instar de l’Allemagne, la Suède, l’Angleterre, l’Union européenne qui ont déjà pris à leur compte plus de la moitié des contributions. Il vient en appui aux efforts des gouvernements des pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad.

Ce fonds, qui vient en appui aux efforts financiers déjà déployés par les gouvernements des pays membres de la CBLT, va permettre de consolider la sécurité, réhabiliter les services sociaux de base et relancer les activités économiques dans les zones touchées par les actions de Boko Haram. Il convient de souligner que les jeunes et les femmes, qui sont aujourd’hui les cibles les plus vulnérables des exactions de la secte terroriste devraient être au cœur du processus de stabilisation que vise ce Fonds dont la première phase de mise à exécution devrait débuter le mois prochain pour s’étaler sur deux ans.

Les travaux de Niamey ont abouti sur une dizaine de recommandations. Celles-ci saluent notamment l’action de la Force multinationale mixte (Fmm) et des armées nationales, qui a permis une maîtrise des actes menés sur le terrain par la secte terroriste. Le Cameroun va abriter le 3e forum des gouverneurs, en vue de faire le bilan de la première année de mise en œuvre et indiquer d’éventuelles réorientations de la stratégie de stabilisation.

 

Otric N.

 

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C’est dans le cadre de la première édition du forum Invest in Tchad qui depuis quelques heures, mobilisent les patronats arabes, africains, d’éminentes personnalités du monde économique et financier, de bailleurs de fonds, d’investisseurs internationaux…

 

Organisé sous le thème : « Tchad – Monde Arabe », ces assises constituent  pour le Président Idriss Deby Itno et ses hôtes, le point d’orgue d’un mouvement de renaissance nationale et économique.

 

Ce d’autant plus qu’ils ont en commun, des liens historiques, des échanges culturels et des affinités linguistiques, comme l’a relevé le Chef de l’Etat Tchadien en prononçant le discours d’ouverture de ces assises : « Ce précieux héritage doit nous amener à renforcer notre complémentarité et à exploiter au mieux nos potentialités  et nos opportunités économiques et commerciales au bénéfice de nos espaces respectifs ». 

 

Selon l’Agence Ecofin, La riche programmation de ce forum en dit long sur l’esprit de l’évènement qui a tenu à réunir autour de l’essentiel, tous ces experts du monde de l’économie et de la finance. Des assises qui à la fin, vont booster  le développement et les opportunités d’affaires dans ce pays.

 

 « Invest in Tchad » est un forum du business matching mais également un socle sur lequel le Tchad compte renforcer l’état de la coopération avec les pays arabes, comme le souligne  Issa Doubragne, Ministre de l'Économie et de la Planification du Développement : « Pendant six mois, nous avons recherché, identifié et qualifié plus de 140 projets à fort potentiel et rentabilité identifiée. Nous sommes dès lors conscients et convaincus que « Investir au Tchad » sera l’occasion de les propulser et aussi de booster l’économie de notre pays...».

 

Un avis corroboré par Idriss Deby Itno : « Confiant en  son capital humain,  son potentiel agro-sylvo-pastoral et ses ressources minières,  le Tchad nourrit l’ambition légitime d’assurer son décollage économique et d’offrir de meilleures perspectives d’épanouissement à sa population…Nous donnons, à cet égard, la priorité à  la diversification de l’économie en soutenant la promotion des filières porteuses de croissance. Celles-ci se trouvent dans les domaines du développement rural, du commerce, du développement industriel ». 

 

Des ateliers et rencontres B2B

 

Outre les plénières pour la présentation de l’état des lieux riche et pointu des principaux enjeux économiques du Tchad, plusieurs ateliers concrets au programme, axés autour des 12 secteurs et filières prioritaires, notamment le développement rural, l’énergie, les infrastructures, les mines, le pétrole, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication.

 

Des axes qui vont permettre aux investisseurs, dirigeants de PME et hommes d’affaires, de créer des synergies. Ces sessions sont  par excellence, le lieu de rencontre entre des partenaires d’affaires, des prestataires de services et des prospects.

 

Le forum Invest in Tchad 2019 dont les résolutions sont attendues à la clôture ce vendredi, a été organisé en partenariat avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique. Il a également compté sur l’engagement de partenaires privés tels que la Banque Mondiale à travers ses organisations la Société Financière Internationale (SFI) et l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la Banque Africaine de Développement (BAD), La Banque Islamique de Développement, le PNUD, l’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE), le fonds de l’OPEC pour le développement (OFID).

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Les centres d'écoute, d'orientation, de conseil et d'accompagnement en abrégé Ceoca, migrent dans ces parties du pays en bureaux d'emplois municipaux.

 

La nouvelle est tombée à l'issue de l'atelier de consultation participative de deux jours tenu à Garoua, à l'initiative du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle (Minefop) avec l'appui du Pnud, le Programme des Nations unies pour le développement . Il était ainsi question de permettre à travers les travaux dudit atelier, l'amélioration des conditions d'accès des populations vulnérables et les femmes aux opportunités d'emplois dont est porteur le nouveau septennat du Chef de l'Etat.

 

Présents à l'atelier, les membres de la société civile, les maires des communes de l'Extrême-Nord, du Nord et de l'Est. Pour Esther Yafo, maire de la Commune de Garoua Boulaï : "la commune qui est à la lisière de la République centrafricaine. La commune de Garoua Boulaï a reçu plus de 60.000 réfugiés et en majorité des jeunes ".

Dorénavant, les Centres d'écoutes, d'orientation, de conseil et d'accompagnement vont opérer une migration en bureaux d'emplois municipaux pour une réponse mieux adaptée aux attentes des jeunes. " Les besoins recensés en matière d'emplois des jeunes dans l'Arrondissement de Garoua 2ème sont énormes ", a soulignée Mounira Tizerma, présidente du Cnjc de Garoua 2ème.

Les travaux de l'atelier de Garoua offrent donc une possibilité d'élargissement des compétences transférées au communes pour impacter positivement leur développement.

 

Innocent D H

 

Published in Economie

Pr Hideaki Shinoda, le directeur de Hiroshima Peacebuilders Center, s’est rendu sur le site du campus de l’établissement samedi dernier à Awae. C’est une première pour lui sur les lieux. Il est venu voir la matérialisation du partenariat qui existe entre le Japon et l’Ecole internationale des Forces de sécurité au Cameroun.

 

Le Pr. Hideaki Shinoda, directeur de Hiroshima Peacebuilders Center, a effectué samedi dernier, une visite sur le campus de l’établissement à Awae. Accueilli par le directeur général de l’Eiforces, le général de brigade André Patrice Bitote, accompagné de son staff, l’hôte de marque japonais a eu l’occasion d’en apprendre plus sur l’institution, son offre de formation et l’évolution des participants, rapporte Cameroon Tribune.

En effet, apprend-on, depuis 2011, l’Eiforces entretient avec le Japon un partenariat par l’entremise du Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud). Depuis sa création en 2008, l’institution a formé à ce jour environ 717 officiers de police et des civils venus de treize pays, en matière de maintien de la paix. Un sujet dont le Pr Hideaki Shinoda est spécialiste depuis plusieurs années. Le centre dont il est le directeur, est en réalité un programme du ministère japonais des Affaires étrangères qui consiste à fournir des formations de paix aux civils.

Cet organisme à but non lucratif mène des activités de développement des ressources humaines et de recherche dans le domaine de la consolidation de la paix. L’hôte de l’Eiforces a par ailleurs effectué le tour du propriétaire. Il s’est ainsi rendu dans la salle des machines, a assisté à une démonstration d’utilisation de drones offerts par le Japon et à des exercices d’escalade et de secourisme par des stagiaires de l’école.

Pour boucler cette tournée, le directeur général de l’Eiforces, en compagnie de l’émissaire japonais, a réceptionné du matériel de sport offert par le Japon à destination des stagiaires de l’établissement. Les responsables de l’institution d’accueil ont profité de cette visite pour présenter quelques-uns des projets à venir.

Créée en 2008 par décret présidentiel, l’Eiforces située à Yaoundé au Cameroun a pour mission de former, entraîner, et perfectionner les Policiers, Gendarmes et Civils du continent africain dans des domaines liés à la sécurité et les opérations de soutien à la paix.

Dans le cadre de son cursus, l’école propose des formations thématiques constituées de séminaires et d’ateliers, un enseignement fondamental et supérieur validés par l’obtention de brevets. 2 coopérants français y apportent leurs expertises, l’un en tant que conseiller du directeur général et responsable de cours tels que le renseignement et membres des différents jury d’examen au profit de l’enseignement et, l’autre comme conseiller technique dans le domaine du maintien de l’ordre.

A cela s’ajoute la venue ponctuelles d’experts policiers et gendarmes de France dans des domaines aussi variés que l’intelligence économique, les dérives sectaires et en matière judiciaire.

Otric N.

Published in Défense

C’est au palais des Congrès de Yaoundé que la 5ème édition va se dérouler les 27 et 28 mars prochain, sous le thème : Entrepreneuriat Féminin et Economie Sociale et Solidaire – Accélérateurs du Développement de l’Afrique

 

Le Forum Economique et Entrepreneurial des Femmes Africaines et de la Diaspora (FEEFAD) qui va se tenir pour la première fois en Afrique, est devenu depuis quelques années, le rendez vous incontournable des femmes africaines et de la diaspora.

L’objectif principal de cette rencontre est de mettre côte à côte, des entrepreneures, porteuses de projet, les cadres institutionnels et autres investisseurs afin qu’elles puissent ensembles échanger, apprendre et entreprendre avec d’autres femmes, actrices incontournables du développement de l'Afrique.

Cet évènement est Co - organisé par l'Organisation des Femmes Africaines de la Diaspora - le Forum des Organisations de Solidarité Internationale et  E.CAM aura au programme des Ateliers, Conférences et Networking aux thématiques diverses :

Atelier 1 : Le Financement (L’Afrique, continent où les femmes créent le plus au monde !) Axes de réflexion : Les  femmes remboursent mieux les prêts que les hommes, cependant, leurs difficultés à accéder aux crédits perdurent - Améliorer les rapports entre les femmes entrepreneures et les établissements financiers pour l’accès de plus de femmes aux crédits comment s’y prendre ?

Atelier 2 : Le Développement  (De l’informel à la Bourse : pourquoi pas nous ? Passer de l’informel au formel pérenne, que faudrait-il aux femmes ? Comment s’organiser ?). 

Atelier 3 : L’Agriculture (Les femmes africaines produisent 90% des denrées alimentaires. Mais à peine 10% d’entre elles sont propriétaires de leurs terres et moins de 10% sont dans le secteur de la distribution. Les nouveaux défis du secteur : une meilleure intégration des femmes sur toute la chaîne des valeurs. Quel rôle pourrait jouer la diaspora ?).

 

Dans la rubrique Conférence, les participantes vont se pencher sur des questions telles que :

L’Egalité des chances dans les affaires : Peut-on parler du soutien des grands groupes et des pouvoirs publics à l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? L’accès des entreprises portées par les femmes aux marchés publics et privés : comment la RSE et la RSO intègrent cet enjeu ?

La Diaspora – 6ème Région d’Afrique : Les femmes de la diaspora, une autre force pour l’Afrique, transfèrent autant d’argent que les hommes (voire plus), et regorgent de compétences - Comment intègre-t-on les femmes cette région d’Afrique dans les stratégies et politiques de la dynamisation de l’entrepreneuriat féminin en Afrique ? (Pays, Sous-région, Continent)

Le Monde avec les Femmes : Repensons aux nouvelles relations économiques Afrique/Europe avec les femmes : A peine 10% des femmes africaines sont la distribution des denrées alimentaires alors qu’elles représentent 90% dans la production, 4% des femmes entrepreneures françaises prospectent en Afrique. Les APE, la BPI, AFD, les Chambres de commerce, etc. Quelles mesures incitatives pour encourager les entreprises des femmes à l’export ?

Vers un Financement au Féminin ? L’Afrique perd chaque année 6% de son PIB à cause des inégalités entre les femmes et les hommes (PNUD), soit 95 milliards de dollars. Une femme a 60% moins de chance qu’un homme de trouver les financements…Une banque de femmes et/ou un fonds dédié aux besoins des femmes entrepreneurs aideraient-ils à réduire ces inégalités et donc cette perte ? Quelles différences avec les organismes financiers classiques ?

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Le Gouvernement japonais a renouvelé son soutien aux personnes déplacées et aux réfugiés du Cameroun avec une nouvelle contribution de 4,9 millions de dollars US (2,7 milliards de FCFA) en 2019 au profit des programmes des agences des Nations Unies.

 

Cette aide financière du Gouvernement japonais constitue, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une contribution essentielle pour soutenir la résilience des personnes déplacées et touchées par la violence dans les régions de l’Adamaoua, de l’Est, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Selon l’ambassadeur du Japon, S.E. Tsutomu Osawa: «cette contribution réaffirme le soutien et la solidarité du peuple japonais envers le Cameroun et témoigne d’un grand respect pour le travail accompli par le Gouvernement camerounais et les organisations des Nations Unies pour apporter des solutions durables aux besoins croissants et urgents de populations telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les communautés d’accueil affectés par les crises».

Depuis 2015, la contribution japonaise aux efforts humanitaires au Cameroun s’est élevée à plus de 45 millions de dollars US (24,7 milliards de FCFA). Grâce à ces contributions, les agences des Nations Unies ont été en mesure de réduire considérablement la vulnérabilité des populations touchées, en particulier les jeunes et les femmes, et de renforcer leurs capacités et leur autonomisation.

« Aujourd’hui dans le pays, des centaines de milliers de personnes ont besoin d’une aide et d’une protection urgentes. Les attaques contre les civils se sont multipliées et avec plus d’un million de personnes déplacées, soit deux fois plus qu’en 2018, le Cameroun fait face à l’une des crises de déplacement les plus rapide en Afrique. La contribution du Gouvernement japonais nous permettra d’atteindre les femmes, les hommes et les enfants dans le besoin, de sauver des vies et de les aider à se relever. Cette promesse est particulièrement bienvenue compte tenu du sous-financement dramatique de notre réponse humanitaire », a déclaré la Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi.

Ces fonds seront alloués au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au Programme alimentaire mondial (PAM) et au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Grâce à cette généreuse contribution, le HCR, qui recevra 700 000 dollars de cette aide (38,5 millions de FCFA), continuera de fournir aux réfugiés centrafricains, nigérians et aux déplacés internes une protection internationale, grâce à un enregistrement individuel et biométrique et à la fourniture de documents. Le HCR fournira également aux personnes ciblées une assistance essentielle pour sauver des vies, notamment grâce à l’utilisation d’une aide monétaire directe, et favorisera l’accès aux moyens de subsistance et à une cohabitation pacifique avec les communautés hôtes.

Otric N.

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01