De sources officielles renseignent que l’entreprise a d’ores et déjà introduit auprès du Ministère en charge des Mines, quatre demandes de permis de recherche. La Sonomines indique que son entrée imminente dans l’exploration et l’exploitation des ressources minières lui permettra rapidement de disposer des moyens financiers pour fonctionner de façon optimale.
Le DG du nouveau bras séculier de l’Etat du Cameroun dans le secteur de la mine solide, Serge Hervé Boyogueno précise, « Nous savons, par exemple, qu’au niveau des cimenteries, il y’a une forte demande en matière première nécessaire à la fabrication du ciment. Alors, nous envisageons d’exploiter, par exemple, les carrières de pouzzolane pour satisfaire cette demande. Il y a d’autres projets dans plusieurs secteurs qui seront maturés l’année prochaine (2022), avec la possibilité d’entrée en exploitation en 2023 », confie-t-il.
Il ajoute par ailleurs, « Comme vous le savez certainement, la Sonamines a un capital social de 10 milliards de FCFA. Cette seule ressource est insuffisante pour impulser le développement de l’entreprise et lui permettre de répondre efficacement aux attentes placées en elle. C’est dans cette optique que nous avons entrepris la maturation des projets en gestation, dont la mise en œuvre permettrait, à moyen terme, de garantir son autonomie financière ».
Au cours de sa première année d’existence, c’est-à-dire en 2020, la Sonamines a également élaboré une stratégie de canalisation et de commercialisation de l’or et du diamant., activité autrefois dévolue au Capam (Centre d’appui à l’artisanat minier), dont la nouvelle entité a repris les actifs conformément à la loi. Cette stratégie, dont le processus de validation est en cours, apprend-on, permettra à l’entreprise de doper ses performances dans la collecte des deux ressources minières sus-évoquées.
Innocent D H
Le Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) a fait cette annonce lors de son passage au Parlement dans le cadre de la session parlementaire du mois de novembre qui vient de prendre fin.
Selon les déclarations du Ministre Gabriel Dodo Ndoke, le Gouvernement camerounais a à cœur de relancer les activités de la Société des conserveries alimentaires du Noun (Scan), qui a fermé ses portes au début des années 2000, après environ 6 ans d’activités. Le membre du Gouvernement fait savoir, « La relance de l’industrie agro-alimentaire a également entamée avec l’audit financier, juridique et organisationnel de la Société des conserveries alimentaires du Noun en vue de sa relance ».
Toutefois, le Minmidt n’a pas indiqué combien de temps cet audit prendra ou quelle période cette société située dans l’Ouest du Cameroun pourrait reprendre ses activités. Pour certains observateurs, si la Scan reprend ses activités, elle va apporter une bouffée d’oxygène pour la région de l’Ouest, connue comme un grand bassin de production de la tomate sur le territoire national. Grâce à cette réhabilitation, le pays pourra disposer à nouveau d’une unité de transformation de tomates fraîches. Ceci pour empêcher les braderies vécues au Cameroun dès la confirmation des premiers cas de Covid-19.
En rappel, la Scan a été fermée du fait principalement des pertes financières consécutives aux difficultés de l’usine à tourner normalement, les matières premières faisant défaut. L’on apprend également de sources crédibles que, le coût de production des conserves de tomates n’a également pas contribué à rendre l’unité industrielle compétitive, pour cause la cherté des emballages importés.
Innocent D H
L’annonce a été faite récemment sur les antennes de la Cameroon Radio Television (Crtv) par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké. Ce n’est pas pour la première fois qu’une entreprise basée dans le chef-lieu du département de la Kadey est sanctionnée par le ministère en charge des mines pour activités d’exploitation minière illégales.
Parmi les entreprises concernées par cette sanction du ministre camerounais en charge des mines, il y a Dynasty Mining SARL, une société minière basée à Batouri qui ne pourra plus exercer d’activités sur toute l’étendue du territoire national pendant 06 mois. Plusieurs infractions sont reprochées à ces entreprises dont « des activités d’exploitation minière illégales, des activités minières exercées dans une zone interdite ainsi que des infractions aux règles relatives à la santé publique, à la sécurité du travail, à l’hygiène et à la protection de l’environnement », à en croire les mobiles évoqués par Gabriel Dodo Ndoké.
Il convient tout de même de faire la précision selon laquelle, Dinasty Mining SARL n’est pas la première entreprise minière basée à Batouri sanctionnée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. En septembre 2017, la société Métalicom avait aussi eu à écoper de six mois d’interdiction d’exploitation dans le domaine des mines. C’était à la suite du décès d’un enfant de 12 ans pour noyade dans un lac artificiel dans une des excavations que cette société n’avait pas refermée dans la zone de Kambélé après exploitation comme le recommande le code minier. Cette société avait été condamnée à la réhabilitation de tous les sites détruits du fait de son activité dans la zone sus évoquée.
Une plainte avait d’ailleurs été déposée par la famille du défunt contre Métalicom au parquet des tribunaux de Batouri. La partie demanderesse était accompagnée dans sa démarche, par l’association Forêts et Développement Rural (FODER), une ONG chargée de la mise en œuvre du projet dénommé Projet Mines-Environnement-Santé-Société (ProMess) qui assure la promotion de la gouvernance minière depuis 2015. Cette organisation non gouvernementale qui bénéficie de l’appui de l’Union européenne et de Transparence international dans le cadre de ses activités.
Innocent D H
C’est pour apporter des solutions face à cette problématique que se tiennent depuis le 21 Octobre dernier, dans les principales capitales du Cameroun, les assises de la Semaine de la Propriété Intellectuelle
Le Cameroun, à travers le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT),comme de nombreux autres pays, à l’instar du Ghana, du Kenya, du Rwanda, de l’Uganda ont été sélectionné en 2018, sur la base de certains critères, notamment l’adoption et l’implémentation au sein de ces pays, des politiques et plans stratégiques nationaux de développement de la PI - L’utilisation des outils, des services et des plateformes spécialisées de PI - La signature et la ratification des traités et conventions en matière de PI - Le nombre croissant de demande de protection des actifs de PI auprès des offices des pays concernés au cours des dix dernières années pour organiser simultanément la Semaine de la Propriété Intellectuelle.
Il est question d’attirer et de focaliser l’attention des parties prenantes sur le rôle que joue la propriété intellectuelle dans le développement des Etats et d’adopter à terme, des projets à l’attention du monde de la recherche et celui de la production des biens, qui intègre l’utilisation stratégique des outils de la propriété intellectuelle.
De manière spécifique, les participants échangent avec les cibles identifiées (les Universités et Instituts de recherche, les PME / PMI et les Sociétés de Gestions Collectives des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SGC DA/DV), sur le rôle de l’utilisation stratégique des outils de la PI pour le développement d’un pays.
Alors que va se refermer le rideau de la Semaine de la Propriété Intellectuelle ce vendredi, Organisateurs et Participants entendent poser les jalons de deux projets.
Le premier vise à assister les Universités et les Institutions de recherche à adopter une politique et une stratégie d’utilisation effective de la propriété intellectuelle, dans la valorisation des résultats de la recherche.
Le second aspire à encourager les Petites et Moyennes Entreprises (PME) / les Petites et Moyennes Industries (PMI), à utiliser la propriété intellectuelle pour booster la compétitivité de leurs entreprises.
A côté du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique et de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, les différentes articulations qui meublent les programmes inscrits à l’ordre du jour de la Semaine de la Propriété Intellectuelle ont reçu le soutien de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), l’African Regional Intellectual Property Organization (ARIPO) et l’Office Japonais des Brevets (JPO).
Nicole Ricci Minyem
La Banque mondiale a primé le Projet de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM). En effet, le projet a décroché le prix « Best Performing Project in World Bank Porfolio » qui récompense la bonne gestion par les États des projets du portefeuille la Banque mondiale.
« Les principaux résultats des travaux menés sur le terrain portent sur la réalisation de 14 cartes géologiques et géotechniques permettant de préciser les limites et les noms des roches ; la mise en évidence a abouti à la mise en place d’un système d’informations géologiques et minières ; à l’amélioration des performances des acteurs du secteur, qui ont valu au PRECASEM la distinction en 2018 et 2019 du prix Best Performing Project in World Bank Porfolio », se félicite le Minmidt.
Selon le Minmidt, les activités du Precasem visant l’actualisation des données concernant le sous-sol camerounais ont été engagées en 2014, afin de relancer la prospection géologique et minière. Une campagne de levés géophysiques aéroportés a été conduite dans les régions du Nord-Ouest, de l’Ouest, du Nord, de l’Extrême-Nord, du Centre, de l’Adamaoua et de l’Est, de même qu’une opération de cartographie géologique et géotechnique sur 165 000 Km2.
En guise de perspectives, le ministère des Mines souligne que dans le cadre d’un nouvel accord avec la Banque mondiale entrée en vigueur en décembre 2018, des travaux complémentaires de géophysique sont envisagés, ainsi qu’une campagne additionnelle de cartographie géologique et géochimique. Par ailleurs, un accent sera mis sur l’artisanat minier, la diffusion géologique et minérale et l’intensification du transfert des connaissances aux nationaux.
Le PRECASEM, financé déjà à hauteur de plus de 30 milliards de FCFA par la Banque mondiale, a pour objectifs d’améliorer l’accès aux ressources minérales et la gouvernance des opérations minières. Il vise aussi l’amélioration de l’intégration de l’exploitation minière dans le développement local.
Pour rappel, Le Projet de Renforcement des Capacités du Secteur Minier (PRECASEM) a été signé le 28 juin 2012 par le Gouvernement Camerounais et la Banque mondiale. Ce projet d'assistance technique, approuvé par le Conseil d'administration de la Banque mondiale depuis le 15 décembre 2011, a pour objectif d'améliorer l’efficacité et la transparence dans la gestion du secteur minier et les cadres du développement durable du secteur.
Le Cameroun a un fort potentiel géologique pour un certain nombre de minéraux ; bien géré, ce potentiel pourrait contribuer à la croissance économique du pays. Le Cameroun dispose notamment d’importants gisements de minerai de fer, de bauxite, de diamants, de calcaire, de rutile et de cobalt nickel. Toutefois, en dépit de l’existence de ces minerais, l’exploitation minière ne joue pas encore un rôle majeur dans le développement du Cameroun, et le secteur minier reste en marge de l’économie.
Danielle Ngono Efondo
Les exploitants miniers ont eu des échanges avec le ministre en charge des mines jeudi dernier, en prélude à la conférence internationale d’investissement qui s’ouvre lundi à Yaoundé.
La Conférence internationale d’investissement des mines et exhibition du Cameroun (Cimec) s’ouvre lundi prochain à Yaoundé. Ce sera sous le thème : « Nouvelles opportunités minières au Cameroun : mise en évidence de plus de 300 nouvelles anomalies et indices présentées par la Banque mondiale à travers le programme de renforcement des capacités dans le secteur minier (Precasem) et le ministère en charge des mines ».
En prélude à cet événement de trois jours, une rencontre entre des sociétés minières, le ministre des Mines et les journalistes s’est tenue jeudi dernier à Yaoundé. Il était principalement question d’en savoir davantage sur l’expérience de l’échantillon d’entreprises devant participer à l’événement mais aussi leurs capacités à développer l’industrie minière au Cameroun (financements, technologies, techniques, etc.).
Au cours de l’événement proprement dit, rapporte Cameroon Tribune, il sera question de présenter à ces investisseurs les résultats des travaux de levées géophysiques aéroportées effectuées par le Precasem pendant cinq ans. Des études qui ont coûté 34,8 milliards de F avec l’appui de la Banque mondiale. Ces entreprises ont clairement manifesté leur intérêt et sont même déjà sur le terrain pour certaines.
C’est le cas de société minière et métallurgique Eramet. Déjà présente au Sénégal, au Gabon, cette structure revendique un lourd bagage dans l’exploitation minière. Il y avait aussi Camalco représenté à cette réunion par son directeur général, James Castiau qui a affirmé avoir un permis de recherche de bauxite dans l’Adamaoua.
Pour le ministre Gabriel Dodo Ndoke, « ce salon est organisé pour promouvoir les opportunités d’investissements. Mais nous voulions aussi montrer qu’il y a déjà des entreprises qui ont déposé leurs valises au Cameroun. Il se fait déjà des choses sur le terrain », a indiqué le Minmidt.
D’après le quotidien à capitaux publics, l’enjeu de cette 3e édition est grand, car de nombreuses retombées sont attendues des investissements qui pourront être faits dans l’exploitation et la transformation des richesses minières et minérales du sous-sol camerounais.
Dans le même temps, le développement du secteur minier, indique-t-on au Minmidt, est un levier déterminant à actionner pour l’opérationnalisation du plan directeur d’industrialisation du Cameroun dans son pilier mines, métallurgie et sidérurgie. Le programme du Cimec prévoit des conférence-débats, une exposition, des colloques, etc.
Otric N.
C'était lors d'une réunion avec MINMIDT à l'Office National de la Zone Franche Industrielle à Douala le 05 août 2019.
Les entreprises membres de la Zone Franche Industrielle Nationale ont demandé au gouvernement d'étendre le régime de la zone franche afin de leur permettre de bénéficier de ses avantages. Les entreprises ont également demandé le remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée et que le gouvernement se penche sur la question de la pénurie de devises qui les rend incapables de s'approvisionner à l'étranger.
Les hommes d'affaires s'exprimaient lors d'une réunion avec le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique qui s'est tenue dans les locaux de l'Office national de la zone franche industrielle, ONZFI, à Douala le lundi 05 août. Les hommes d'affaires se sont également plaints de goulets d'étranglement avec le service des douanes, notamment la taxe de 12 pour cent pour les entreprises de recyclage, tandis que ceux du secteur cacaoyer se sont plaints de la loi du 18 avril 2013 qui abroge certains des avantages qu'ils avaient comme membres de la zone franche industrielle.
D'autres avaient un problème de statut car leurs entreprises n'ont pas encore reçu l'autorisation d'opérer.
En réponse, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke, a promis d'examiner les questions qui concernent son département ministériel et de transmettre les autres préoccupations aux administrations concernées pour trouver des solutions urgentes.
Il a déclaré que la zone franche industrielle se poursuivra malgré les changements dans la nomenclature du ministère titulaire ou le changement d'administrateurs en disant qu'il cherchera à accompagner les entreprises pendant cette période transitoire en attendant l'extension du régime de la zone franche dont l'expiration a mis certaines entreprises en difficulté. Il a indiqué que des consultations étaient en cours en vue de l'extension du régime de la zone franche.
Le directeur général de l'ONZFI, Robert Tchounga, a déclaré que la structure créée depuis 1990 est confrontée à des difficultés dans le développement du régime, à l'instabilité du régime fiscal appliqué dans la zone franche industrielle, à la précarité de la situation sécuritaire des entreprises basées dans les régions du Grand Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ainsi qu'à des tentatives de détourner les autorisations ou autorisations.
L'ONZFI, a-t-il dit, regroupe une quarantaine d'entreprises opérant dans les domaines de l'agro-industrie (cacao, café, thé, fruits et légumes, vins et spiritueux), du recyclage des métaux, de la production de matériaux de construction et du traitement du bois. Le défi à relever est de passer d'une zone franche industrielle à une zone économique, a-t-il dit.
Otric N.
L’opérationnalisation du Plan directeur d’industrialisation (PDI) étant proche, les experts de toutes les administrations sectorielles se sont réunis hier mercredi, 26 juin 2019 pour relire le document, y apporter d’éventuelles modifications afin de le finaliser. Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt) Gabriel Dodo Ndoke qui a présidé l’atelier de finalisation du PDI a indiqué les objectifs de ces travaux dans les colonnes de Cameroon Tribune : « la finalisation du document et sa transmission dans les services du Premier ministre, la présentation du schéma conceptuel du document, ses orientations stratégiques et les réformes fondamentales ».
Il s’est aussi agi de dévoiler la logique de mise en œuvre des plans d’actions prioritaires notamment Energie, Forêts-Bois et Financement, apprend-on. L’autre but de ces assises était l’exposition du rapport des observations apportées par les administrations concernées sur le rapport synthèse du PDI.
Selon le directeur de l’industrie au Minmidt, Bruno Ntakeu, il s’agit en réalité d’une relecture. Il ajoute que la planification étant dynamique, d’autres enjeux, voire des contraintes peuvent s’imposer à l’économie. Il est donc important d’évoluer, de ne pas s’appesantir sur des documents élaborés il y a trois ans. Bruno Ntakeu explique qu’il sera concrètement question de reformuler le PDI en y intégrant de nouveaux challenges pour être conforme à l’actualité.
« Il est important de donner plus de chance à ce document afin qu’il soit opérationnalisé et accompagner effectivement la marche vers l’émergence », conclut le directeur. En élaboration depuis 2016, le PDI est destiné à accompagner le programme d’émergence du gouvernement. Comme l’a expliqué le Minmidt, il s’agit de conduire de manière rationnelle et méthodique l’industrialisation du Cameroun suivant les orientations stratégiques à mettre en œuvre spécifiquement par chaque administration sectorielle.
Le PDI est un ensemble de 13 documents comprenant un rapport de l’état des lieux et du diagnostic de l’industrie camerounaise, un rapport de synthèse et 11 documents annexes. Pour ce qui est de la répartition du périmètre industriel, il se décline en trois sanctuaires industriels, cinq piliers structurants, deux socles de l’émergence et un volet de veille stratégique et d’intelligence économiques. Entre temps, plusieurs actions ont été engagées, notamment des ateliers de vulgarisation à l’intention du secteur privé, du parlement et des administrations ainsi que la mise en œuvre de certains projets.
Otric N.
Ces assises qui se tiennent dans la capitale politique sont des moments d’échanges et de réflexion sur le développement des indications en tant qu’outils de promotion et de commercialisation des produits de qualité issus de l’agriculture et de l‘artisanat africain
Objectif
Cette grande rencontre qui réunit des experts venus de seize pays, se veut un moment de réflexion sur le rôle des indications géographiques comme source potentielle de développement économique en Afrique. En effet, comme l’a souligné dans son propos de circonstance le DG de l’OAPI, M. Denis. L. Bohoussou, « les indications géographiques offrent aux producteurs locaux et même aux populations africaines, une chance inouïe de jouir pleinement des bienfaits de la propriété intellectuelle ».
C’est en outre l’occasion idéale de sensibiliser les différents acteurs sur des Indications Géographiques (IG), pour la valorisation des produits du terroir et l’importance d’un cadre juridique et institutionnel approprié à l’échelle continentale.
Les différentes articulations
Le programme s’est déployé autour des communications, des discussions ainsi que de la synthèse des sous – thèmes choisis dans le cadre de cette table ronde international, à l’instar de : - l’Etat des lieux sur la situation de la protection des Indications géographiques (IG) à l’échelle continentale – le Développement et structuration des IG – Les enjeux institutionnels notamment la gouvernance des IG – Mise en œuvre d’une stratégie continentale des IG : perspectives et enjeux…
L’indication géographique est un titre de propriété qui permet de protéger et de promouvoir des produits traditionnels et locaux. C’est par ailleurs un signe utilisé sur des produits qui ont une origine géographique précise et, qui possèdent des qualités, une notoriété ou des caractères essentiellement dus à ce lieu d’origine.
Dans la plupart des cas, on fait référence aux produits agricoles qui ont des valeurs qu’ils doivent à leur aire de production. Ils sont influencés par des facteurs locaux déterminés tels que le climat et le sol. C’est par exemple le cas du poivre de Penja et du miel blanc d’Oku au Sud Ouest Cameroun.
C’est ce mercredi que prennent fin, les échanges qui se sont déroulés dans l’une des salles des conférences du Hilton Hôtel. Une rencontre co – organisée par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuel, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle et l’African Regional Intellectual Property Organization. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique du Cameroun (MINMIDT), M. Gabriel DODO NDOKE, en présence de la Vice-Directrice Générale de l’OMPI, madame Wang BINYING, des Directeurs Généraux de l’OAPI et de l’ARIPO…
Nicole Ricci Minyem
Selon Cameroon Tribune, quelque quinze ex-employés qui, par la même occasion, saluaient le cortège du membre du gouvernement, ont brandi des plaques sur lesquelles on pouvait lire : « Nous réclamons le paiement de nos droits ».
Sur le site principal de l’ex-entreprise, c’est un décor peu reluisant : « un bâtiment administratif presque enfoui dans les buissons. Ensuite, des ruines, des ferrailles. D’énormes structures métalliques aux allures décharnées se dressent péniblement dans la broussaille. La nature a repris ses droits sur ce site qui grouillait d’activité il y a plus de 30 ans », décrit le journal.
Selon Maurice Batiek, ex-délégué du personnel, après la fermeture de l’entreprise suite à deux explosions de ses installations, plusieurs acquéreurs se sont présentés mais aucun n’est parvenu à ressusciter la structure. « La première liquidation a eu lieu en 1986, année au cours de laquelle une société indonésienne avait repris les installations. Une crise survenue dans l’entreprise indonésienne a amené celle-ci à abandonner le projet après 6 ans de fonctionnement », se souvient Maurice Batiek.
« La société française de négoce engagée par la suite pour retrouver un repreneur a bataillé sans succès jusqu’en 2003. Le projet Edéa Technopole qui visait l’installation de plusieurs unités industrielles sur le site s’est également soldé par l’échec », a-t-il conclu au micro de nos confrères.
L’espoir renaît quelques années plus tard avec la mise en place d’une commission interministérielle ayant pour mission d’évaluer les installations pour vendre la ferraille évaluée à près de 5 milliards de F, selon notre source. « Cet argent devait permettre de payer le reste des droits des employés puisque l’Etat avait déjà réglé 10% », a expliqué Maurice Batiek.
Ce nouvel espoir s’est lui aussi évanoui. Le gouvernement avait estimé que les normes de la procédure de passation du marché n’avaient pas été respectées. En attendant, l’usine continue d’être pillée au grand dam des ex-employés, qui ont récemment saisi le Premier ministre et le Minmidt.
« Nous espérons que la visite du ministre va permettre de stopper le démantèlement de l’usine et d’accélérer la procédure de vente des ferrailles pour le paiement de nos 850 millions de droits », espère Maurice Batiek.
Otric N.