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Le principal enjeu de la session parlementaire du mois de mars au Cameroun, est l’élection des présidents des deux chambres hautes que sont le Sénat et l’Assemblée nationale. Ce 14 mars, Cavaye Yeguié Djibril a été réélu pour la 27eme année consécutive.

 

Les députés se sont retrouvés ce jeudi en fin de matinée à l’hémicycle de Ngoa-Ekele à Yaoundé pour une séance plénière d’élection d’un nouveau bureau pour l’année législative 2019. Ainsi, Pour la 27ème fois d’affilée, Cavaye Yeguié Djibril, le député du parti au pouvoir RDPC, issu de la circonscription électorale du Mayo-Sava, dans l’Extrême-Nord du pays, a été reconduit par ses collègues.

L’homme de 79 ans, a récolté 118 voix sur 138 votants. Il y a eu 20 bulletins nuls. Il a fait une performance moins bonne comparativement aux 140 voix récoltées l’année dernière, mais il reste au perchoir pour l’exercice législatif 2019. A l’issue d’un scrutin supervisé par le doyen d’âge Enow Tandjong, le bureau sortant élu en 2018, a été entièrement reconduit.

Le RDPC, parti au pouvoir contrôle également le poste de 1er vice-président avec l’élection de Hilarion Etong. Sur proposition de tous les partis qui siègent a l’Assemblée nationale, l’on a aussi reconduit les cinq autres vice-présidents,  quatre questeurs et 12 secrétaires.

Les élus ont immédiatement pris fonction pour la suite de la session de mars 2019 qui sera aussi marquée par l’examen et l’adoption des projets de loi.

L’élection du bureau de l’Assemblée nationale permet donc aux parlementaires de se pencher désormais sur les textes et règlements qui leur seront soumis par le gouvernement.

Rappelons que, Cavaye Yeguié Djibril, est né le 1er janvier 1940 (79 ans) à Mada. Président de l’Assemblée nationale du Cameroun depuis 1992, il est passé par tous les postes de décision : questeur, vice-président et président. Secrétaire d’administration principal à la base, il est membre du bureau politique du RDPC.

Installé au perchoir de l’Assemblée nationale depuis de longues années, sa longévité tient évidemment au poids électoral de la province de l’extrême-Nord où il a une bonne clientèle politique mais aussi et surtout à la confiance du chef de l’Etat qui a fait tout ce temps de lui son cheval de base. Très honoré, l’honorable Cavaye Yeguié Djibril, fort de son expérience et de sa connaissance des usages parlementaires, étonne et détonne donc par sa maîtrise dans la conduite des débats dans un hémicycle où les députés de l’opposition, même minoritaires, savent donner du répondant.

 

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jeudi, 14 mars 2019 18:20

Tibor Nagy, un oiseau de mauvais augure

Tibor Nagy, le “Monsieur Afrique” du président Donald Trump risque d’avoir un séjour très mouvementé au Cameroun.

 

En effet, depuis l’annonce de sa venue et depuis qu’il s’est exprimé sur les affaires sensibles du Cameroun à savoir la crise anglophone et la libération du Professeur Maurice Kamto, certains camerounais n’ont pas du tout digéré les propos de ce dernier qui dans un premier temps a taxé les décisions prises dans la crise anglophone de “mesures symboliques". Par ailleurs il dit que « Le gouvernement camerounais assure qu'il a été arrêté et emprisonné pour des raisons légitimes. Moi, je pense vraiment qu'il serait très sage de le libérer. Parce que, que ce soit vrai ou faux, il est perçu comme ayant été incarcéré pour ses activités politiques et cela est inacceptable. Ses militants et lui doivent être libérés et nous ne passerons pas par quatre chemins pour le dire ».

De ces deux interventions radicales, les camerounais ont exprimé leur indignation. Tandis que les uns acclament sa venue, d’autres la redoutent complètement et font même appel à des contre manifestations à l’ambassade des Etats Unis à Yaoundé.
De cela peut découler des affrontements entre des “pro” et des “anti” Tibor Nagy. A cette allure "Monsieur Afrique" n’aura qu’à récolter ce qu’il aura lui même semé.

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Il y a plusieurs mois que je mettais en garde l’Etat du Cameroun contre l’entreprise Prime Potomac de Ben Modo, tout comme je mets actuellement en garde des camerounais contre le fonctionnaire fictif de Kouagne Kérosène. Qu’est-ce que je n’avais pas reçu comme insulte!

 

Tenez, avec les retards accusés par les chantiers de la CAN qui devaient être livrés en mars 2019 tout le monde panique dans son coin. À cet effet, afin d’éviter les problèmes, Bello Bouba, le ministre du Tourisme a retiré à Ben Modo le 04 Mars 2019 la construction d’un hôtel de 100 places à Garoua et les réfections de l’hôtel de la Bénoué. La suite de la construction des chantiers sera confiée à un autre entrepreneur et l’argent géré directement par le gouverneur.

 

Bello Bouba sait que c’est lui qui a signé pour plusieurs milliards F CFA le coût des avenants perçus par Ben Modo pour les deux hôtels. Or à ce jour moins de 50% des travaux sont réalisés. Les employés étaient encore en grève lundi et les fournisseurs ne sont payés. Le ministre du Tourisme devait sauver sa tête. Lisez la correspondance du 12 Mars 2019 adressée au SGPR. Il demande explicitement le feu vert pour la reprise en main des opérations. Ben Modo devient de fait out.

 

Mais les bandits ont des explications à tout. Le fonctionnaire fictif de Kouagne Kérosène nous dit qu’il ne part pas au travail parce qu’il travaille par téléphone comme si c’est WhatsApp qui était son employeur. Ben Modo malgré les milliards reçus dit qu’il n’a pas eu l’argent comme si c’était les bonbons alors que l’Etat a déjà payé sa côte part.

 

Mais Prime Potomac était simplement une entreprise en communication n’ayant jamais exercé dans le BTP qui a reçu 26 milliards F CFA pour les chantiers de la CAN 2019. Lorsqu’il gagne le marché il débarque à Garoua avec près de 350 personnes de son village: planteurs, chômeurs, cousins, nièces et petites. Résultats des centaines parmi ces gens étaient payés à ne rien faire. Sans compter l’argent versé à ses parrains parmi lesquels Ferdinand Ngoh Ngoh l’actuel SGPR ou ses amis Marie Robert Eloundou le Dp du Quotidien Essingan. C’est d’ailleurs l’argent de Ben Modo qui va lancer son journal. Ouf que le contribuable camerounais souffre !

 

Mais Bello Bouba n’est pas seul à vouloir fuir les problèmes. Même le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi est inquiet. Problème: il a peur de Ferdinand Ngoh Ngoh, l’ami de Ben Modo. Avec raison. Car, on ne joue pas avec la galaxie Nnanga Eboko. Eux ils t’envoient à Kondengui direct sans état d’âme. Kombi, reste toi ta chose tranquille on sait que tu n’y es pour rien.

 

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La Journée mondiale du rein est célébrée chaque année le deuxième jeudi du mois de mars. Elle a pour objectif d’informer sur le fléau que représentent les maladies rénales pour les populations et l’économie mondiale de la santé.

 

Le thème retenu pour 2019 est : « Des reins en bonne santé, pour tous, partout ! ». L'objectif visé est de rappeler que des millions de gens dans le monde souffrent d'une maladie rénale, dont de nombreux enfants, mais ne bénéficient pas des mêmes chances de dépistage précoce ou de traitements adaptés.

Au Cameroun cette journée n’a pas laissée place à une célébration particulière. Plus encore, il ne nous a pas été possible de rentrer en possession de quelques statistiques pouvant nous situer sur l’ampleur de ces maladies dans notre pays. Nombreux sont ceux qui en souffrent pourtant et qui tirent le diable par la queue pour pouvoir se soigner convenablement et rester en vie. Avons-nous appris d’une source non officielle, au delà de la subvention de la dialyse par l’Etat, les soins connexes, par ailleurs obligatoires coûtent assez chers. Notre source les évalue à plus de 30 000 FCFA par mois.

Les reins sont deux organes aux multiples fonctions. Ils ont pour rôle de filtrer le sang pour éliminer les déchets et les évacuer dans les urines, maintenir constante la composition du sang et la pression artérielle, ou encore produire une substance appelée érythropoïétine qui stimule la production des globules rouges.

L'insuffisance rénale apparaît lorsqu'ils ne parviennent plus à remplir leur rôle de filtre : les déchets et les liquides s'accumulent alors dans l'organisme. Aujourd’hui selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 850 millions de personnes à travers le monde sont atteintes d’une maladie rénale. Elles sont nombreuses qui décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique ou de ses complications cardiovasculaires en raison d’un diagnostic tardif. L'OMS prévoit même une augmentation de la prévalence des cas de 17 % dans les 10 ans à venir.

 

Les maladies rénales, nous indique une source médicale, même si elles sont le plus souvent silencieuses, peuvent être détectées et leur évolution ralentie voire stoppée par des médicaments et des règles hygiéno-diététiques. La même source nous renseigne qu'il ne faut pas confondre « insuffisance rénale chronique » qui résulte de la destruction progressive et irréversible des reins et « insuffisance rénale aiguë », un dysfonctionnement transitoire et réversible de ces organes.

50% des cas des maladies rénales chroniques seraient la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle.  Les maladies rénales chroniques qui sont reconnues par l’OMS comme une question de santé publique au niveau mondial.

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Le Cameroun qui est engagé dans le processus de ratification, est visiblement l’un des pays qui saisit le mieux l’importance de l’opérationnalisation de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour l’accélération du développement économique du Cameroun.

 

Le sujet était au menu de l’audience entre le ministre du Commerce et le directeur Afrique centrale de la Commission économique pour l’Afrique, lundi 11 mars 2019 à Yaoundé. Selon Cameroon Tribune, c’est une note de satisfaction au terme de l’audience accordée lundi 11 mars par le ministre du Commerce à Antonio M. A. Pedro, directeur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale à la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies.

Les deux hommes ont fait le point sur le processus d’intégration en présence d’une délégation de la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). 44 pays de l’Union africaine dont le Cameroun avaient en effet signé les instruments juridiques portant création de cette zone en mars 2018.

A ce jour, apprend-on, 19 Etats membres ont ratifié. « Nous avons discuté sur le processus. Nous avons aussi fait le plaidoyer pour que le Cameroun soit un des premiers pays qui vont ratifier cet accord. Nous sommes très contents de savoir que les autorités ont saisi l’importance de la Zlecaf et nous pensons que d’ici le mois de juillet, le Cameroun fera partie des pays qui vont la ratifier. Nous sommes contents de nos échanges avec le Mincommerce. Il continuera à jouer son rôle après la ratification », a indiqué à la fin de l’audience, Antonio M. A. Pedro.

Il faut dire que la Zlecaf est au menu des toutes les rencontres des instances africaines du moment. En effet, lors de la troisième réunion du comité technique spécialisé de l’Union africaine sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration, tenue récemment à Yaoundé, le représentant du président de la Commission de l’Union africaine, Victor Harison indiquait qu’il ne serait pas fantaisiste « d’envisager sa mise en œuvre effective dans le courant de l’année 2019 ».

Pour cela, il faudrait que les 22 ratifications nécessaires à l’entrée en vigueur de la Zlecaf soient signées. Et les négociations devraient porter sur l’élaboration du règlement sur les marchandises produites dans le cadre d’arrangements économiques spéciaux, la mise au point d’un mécanisme d’identification, de surveillance et d’élimination des obstacles non tarifaires, etc.

A ce sujet justement, Antonio M. A. Pedro précise : « avec les autorités, nous allons soutenir la stratégie mise en place par le Cameroun, notamment en ce qui concerne la promotion du commerce intra-régional. Nous allons aussi organiser un forum national regroupant les différents acteurs afin de nous assurer qu’ils participent aux défis de mise en place de cette initiative. L’implication du secteur privé est très importante pour cet agenda ».

 

Published in Economie

Le 1er vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Mamadou Mota adresse ses déférentes félicitations à madame Aïssa doumara Ngatansou, la toute première lauréate du prix Simone Veil, tout en apportant le soutien des militants et sympathisants du Mrc à cette grande défenseuse des droits des femmes.

 

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), dans un communiqué du 13 mars 2019, salue le combat acharné de cette camerounaise de 47 ans, Coordinatrice de l'Association de lutte contre les Violences faites aux Femmes (Avlf), qui travaille dur depuis une vingtaine d'années au Cameroun. À travers ce prix, c'est la femme camerounaise en général qui est honorée, et singulièrement la femme de la région de l'Extrême-Nord, d'autant plus que la lauréate en est originaire, et le siège de l'Avlf est situé au quartier Kakataré de Maroua.

Notre compatriote, Aïssa Doumara Ngatansou, à personnellement reçu le prestigieux prix Simone Veil des mains du Président de la République Française, Emmanuel MACRON, en présence de son épouse, le vendredi 8 mars 2019 à Paris, journée internationale des droits des femmes. C'est une récompense logique pour le combat sans relâche qu'elle mène au sein de son association depuis deux décennies contre les mariages précoces et les viols. Pour Aïssa Doumara Ngatansou et l'Avlf, le meilleur est sans doute à venir, vu les défis qui les interpellent au Cameroun et en Afrique.

Le MRC saisit cette occasion, pour saluer le travail de réflexion et les actions concrètes de notre compatriote dans l'Extrême-Nord, en sensibilisant sur les souffrances et traumatismes dans un contexte marqué par la récurrence des actes terroristes dans le Septentrion.

La confiance est renouvelée à Aïssa Doumara Ngatansou, qui a contribué à étoffer l'offre politique du MRC en ce qui concerne la condition féminine, et qui a opportunément apporté de la valeur ajoutée au débat politique lors de la campagne électorale de la présidentielle de 2018.

De nombreuses femmes du MRC croupissent actuellement dans les geôles du pouvoir, pour avoir exercé leurs droits civiques et politiques. Des victimes de la violence perverse qui se battent pour l'application des traités dont le Cameroun fait partie, contre les violences faites aux femmes, et en matière des droits des femmes. 

 

Published in Tribune Libre

Pendant trois jours, les experts internationaux de défense et de sécurité, venus des pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, les preneurs de décisions de la sous-région vont réfléchir à  la promotion d’une industrie sous régionale de la défense à travers l’identification des starts-up locales à fort potentiel défense. 

 

Dans son allocution de circonstance, qui est intervenue après celles de quelques autres personnalités du monde de la sécurité, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, qui avait à ses côtés, d’autres membres du gouvernement, a relevé l’importance de ces assises : « cette nouvelle expérience d’accompagnement des startups en relation avec l’industrie de la défense est révolutionnaire et construit un partenariat gagnant-gagnant entre les pays… ».

 

Et pour répondre aux enjeux sécuritaires auxquels sont confrontés de nombreux pays dans le monde et dont le Cameroun n’est pas épargné, le ministre en charge de la défense au Cameroun a relevé que : « A cause des conflits qui minent la sécurité au Cameroun, les stratèges militaires semblent avoir changé de cap, au regard de la ténacité des menaces ainsi que de leur coloration protéiforme. Dotées de moyens technologiques avancés, les forces de défense camerounaises sont dotées des moyens technologiques très avancées, ce qui nous a permis, jusqu’ici, d’allier avec professionnalisme, les combats et les techniques qui vont avec ».

 

Pourtant, cet appareillage n’est pas suffisant pour venir à bout de l’agression des bandes terroristes qui disposent quelquefois d’un matériel assez performant. Il est donc important, selon Joseph Beti Assomo, pour les pays africains : « d’acquérir une véritable indépendance stratégique, qui va consolider les acquis, tout en se dotant des moyens de s’approprier  d’une véritable industrie militaire, qui corresponde aux réels besoins de nos pays, et du paradigme de la menace. C’est d’ailleurs à ce niveau que se situe le premier palier de la sécurité collective ».

 

Les thèmes de réflexion

Plusieurs thématiques ont été choisies, pour animer les assises de Yaoundé et, les participants s’y penchent, afin de parvenir à l’atteinte des objectifs d’une sécurité qui répond aux défis de la mondialisation : Piraterie sur le Golfe de Guinée : la protection des frontières, la gestion des réfugiés - Géopolitique sous-régionale : zone CEMAC - Les défis de la cyber sécurité, que les organisateurs ont ouvert sur deux axes de réflexion (Télécommunications : enjeux et opportunités pour la sécurité nationale Internet et réseaux : gestion de l’image et de l’intégrité nationale).

 

Organisé par la société camerounaise Will&Brother et placé sous le parrainage du Ministère camerounais de la Défense, le premier Salon Sécurité – Police a permis aux jeunes startup- peurs, d’exposer leur génie créateur. Le premier étage du palais des Congrès de Yaoundé, qui sert de cadre à ces assises a été choisi pour exposer, les réalisations des camerounais et, les visiteurs ont par exemple pu admirer les Drones et autres matériels de sécurité et de sûreté.

 

Published in Défense

Les bâtiments du ministère de l’Education de base grouillent de monde ce mardi 12 mars 2019. A 8h, le service du fichier de la Direction des ressources humaines ressemble à une ruche d’abeilles. 

Ça entre et sort, ça se bouscule. «Nous sommes en train de distribuer les certificats de prise de service et les contrats des nouvelles recrues, contractualisées en 2018», explique Bertille Mekong, sous-directeur des personnels non fonctionnaires au Ministère de l'Education de base.

Des rangs devant les fenêtres à gauche, d’autres rangs à droite, des personnes visiblement fatiguées sont assises. Les procédures qui ont débuté le 27 février dernier aboutiront au paiement des premiers salaires de ces enseignants avec l’appui financière du Partenariat mondial pour l’éducation (PME). Une première vague de 2.147 instituteurs contractuels bénéficient des services de la première prise en charge, apprend-on dans Cameroon Tribune.

Un ouf de soulagement pour ces pères et mères de familles qui, jadis sans salaires, jonglaient entre le métier d’enseignant et d’autres jobs, afin de joindre les deux bouts. C’est le cas de Pascal Mayabou, instituteur à l’école publique de Guirviza dans le Mayo-Louti, qui visiblement rassuré, sourire aux lèvres, explique que c’est désormais une nouvelle vie qui commence pour lui.

«Pendant six longues années, nous étions gérés par les parents d’élèves. Parfois on nous donnait 10.000 FCFA par trimestre et du coup pour nourrir ma famille, il me fallait une activité complémentaire. D’où l’agriculture que je pratiquais», confie-t-il. Beaucoup sont venus dans ce métier par passion. Aujourd’hui, ils sont fiers du fruit de leur patience. Depuis le début des opérations, plusieurs régions ont déjà été traitées.

«Nous avons fait un planning de passage par région. Nous avons commencé par les régions du Centre et du Sud pour permettre à ceux qui sont dans les régions éloignées d’avoir le temps de s’apprêter pour venir ici», assure le sous-directeur des personnels non fonctionnaires, Bertille Mekong. Au bout de deux semaines de l’opération, neuf régions sont déjà passées.

Mardi, c’était le tour de la région de l’Extrême-Nord. Les retardataires des autres régions sont aussi reçus. L’occasion faisant le larron, une autre activité s’est développée dans les parages de l’Education de base. Des institutions bancaires ont effectivement installé leurs stands. Les instituteurs n’ayant pas de comptes bancaires sont prospectés pour en ouvrir.

Dame Angèle. F est joyeuse de remplir les formulaires. «J’ai reçu mon bon de caisse pour toucher mon premier salaire à la Trésorerie générale. Mais avec le compte que j’ouvre, j’aurais une carte bancaire avec laquelle je vais désormais toucher comme les autres fonctionnaires», se réjouit cette institutrice.

 

Otric N.

Published in Education

L’idée a été émise ce 12 mars par le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, Tibor Nagy, lors d’une téléconférence de presse.

À mi-parcours de sa tournée en Afrique centrale, le secrétaire d’État aux Affaires africaines des États-Unis a donné une téléconférence de presse ce 12 mars 2019. A l’occasion, Tibor Navy est revenu sur le conflit qui oppose, depuis plus de deux ans, le gouvernement camerounais aux séparatistes anglophones à l’ouest du pays.

«Il faut peut-être amener la discussion dans un forum international à fin de discuter davantage», a-t-il indiqué, affirmant que la situation se dégrade au jour le jour. Sauf que l’émissaire de Donal Trump ne s’est pas étendu sur les contours d’une telle initiative, commente le journal Intégration.

Dans une interview diffusée le 6 mars dernier sur l’antenne de Radio France internationale, le diplomate estimait qu’«une conférence de haut niveau permettant à toutes les parties de dialoguer serait une bonne idée». Pour le secrétaire d’État aux Affaires africaines des États-Unis d’Amérique, «le gouvernement sous-estime l’ampleur du problème». De ce fait, il ne ferait pas preuve d’un «grand sérieux» pour résoudre la crise. Le «forum international» apparaît donc comme un moyen d’empêcher de tourner en rond.

Sur le sujet, le «Monsieur Afrique» du département d’État américain souligne qu’il y a une convergence de vues entre Washington et les autres pays occidentaux. «Avant de commencer mon voyage, j’ai eu l’opportunité d’être à Paris et d’avoir une rencontre avec mes collègues responsables des questions africaines au sein des pays du G7. Et j’ai été ravi de voir qu’on avait des points de vus communs concernant le Cameroun. Comme l’illustre la déclaration de l’Union européenne (UE) publiée la semaine dernière», confie Tibor Navy. Dans ce communiqué, l’UE regrette un «nombre inacceptable de victimes et un impact lourd en termes humanitaire et économique» et appelle à « un dialogue inclusif» pour régler la crise.

Depuis ces sorties médiatiques, le gouvernement, le parlement, certains partis politiques et une partie de la presse sont vent debout. Ils dénoncent «l’ingérence des puissances étrangères dans les affaires intérieures du Cameroun». Pour le gouvernement, qui dit être conscient à la fois «de la gravité de la situation et de ses obligations régaliennes», la situation dans les régions anglophones est «sous contre et les perspective d’un retour à la normale se font chaque jour plus propices».

Le gouvernement «reste déterminé à ramener la paix et à recréer les conditions de vie normale dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest par toutes les vois idoines», a estimé le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.

 

Otric N.

Published in Politique

Avec un rythme jugé lent, quelques structures étatiques parapubliques et privées répondent à l'appel incessant de la délégation régionale du Ministère de l’environnement, de la nature et du développement durable.

La région du Nord souffre  de plus en plus des conséquences de la déforestation  continue qui règne en maître dans ses localités où le bois est la seule énergie utilisée au sein des ménages .La nécessité pour tenter de tordre le coup  à ce phénomène de plus croissant. « Nous avons depuis quelques années encouragé les populations à reboiser. Ce message a atteint sa cible mais il reste encore à faire un travail de conscientisation par un approche de sensibilisation conjointe » espère Antoine Damou Lamtoing, délégué régional du ministère du ministère de  l’environnement, de la nature et du développement durable.

Le reboisement généralement dans cette partie du pays s'organise souvent par les communautés villageoises, des établissements scolaires  et d'autres structures. Dans le Mayo Louti cet appel est visiblement entrain de prendre corps avec succès grâce à une structure dont la vocation première n'est pas liée à la déforestation. Il s'agit d'une entreprise du nom Chaux Roca dirigée par Pierre Rocaglia de nationalité Française.

Installée à Figuil depuis quelques années l'action de cette entreprise dans la protection de l'environnement semble aujourd'hui une action d'une dimension citoyenne. Bénéficiant d'une approche méthodique centrée sur l'aménagement de ses lapinières cette structure s'est engagée à reboiser « nous avons plusieurs sites de reboisement dont celui de Bafouné situé à la sortie de Figuil d'une superficie de cinquante hectare dont vingt déjà entièrement reboisé » explique Jérôme Lakaye responsable de l'environnement dans cette structure.

La production moyenne des plants est estimé en moyenne à dix milles et en plus des sites de reboisement, d’autres endroits en ville et dans d'autres villages de l'arrondissement. Malgré la définition des sites à reboiser faite de commun accord avec les responsables locaux des  services du ministère des forets et faune ,cette action a été suffisamment perturbée par les populations « En nous investissant pour le reboisement sur nos sites les populations peut être par manque de sensibilisation sur le biens fondés du travail ont vu en cela une occupation de leurs terrain et ont aussitôt commencer à y mettre du feu et mener d'autres activités susceptibles de détruire des jeunes plants ».Cette situation plus ou moins décourageante avait  conduit l'administration de la structure à envisager d'autres initiatives palliatives.

« Le gouvernement par le biais du MINFOF avait donc réorienté la politique du reboisement en nous invitant cette fois ci à intégrer les populations de manière directe à ce processus ; ce qui nous a permis de mettre en ouvre nos moyens pour faciliter cette action en remettant aux populations des jeunes plants et leur donner des connaissances pratiques » ajoute t-il. Le feed back de ces actions s'évalue de manière positive au vue du constat fait sur le terrain et les témoignages des populations.

« Nous nous félicitons de ce partenariat il rentre en droite ligne avec nos objectifs mais ce que nous regrettons c'est la récupération de ce travail par la municipalité qui serait entrain de faire des rapports qui disent en substance que ce reboisement est son initiative alors qu'elle décharge presque chaque jours  les plantes chez nous et ne s'occupent que de l'entretien. Cela à mon avis est comparable à une guerre dont l'explication nous dépasse », explique notre source. Entre la création des pépinières villageoises et l'ouverture d'esprit des populations sur la nécessite de reboiser le chemin est encore long pour cette structure qui n'entend pas céder aux menaces de toute sorte ou une probable déstabilisation dont le risque est minime du fait de l'adhésion des populations  à cette  politique qui présente déjà des conséquences propices au bien être social local.
                                                                                         

Felix swaboka

Published in Société






Sunday, 05 June 2022 11:01