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L’annonce a été faite le 14 mars, par le ministre de la Forêt et de la Faune, Jules Doret Ndongo, qui a par ailleurs affirmé que les autre trafiquants d’espèces animales protégées au Cameroun ont été appréhendés,  alors qu’ils s’apprêtaient à vendre le produit de leur larcin à un fourmilier écailleux.  

 

« Nous avons réussi à interpeller quatre trafiquants qui s’apprêtaient à vendre deux tonnes d‘écailles de pangolin et 200 pointes d’ivoire. C’est une énorme saisie, d’habitude nous saisissons des dizaines, quelques fois des centaines de kilos d‘écailles. Ici on parle de plus de deux tonnes », selon Eric Kaba Tah, directeur adjoint de l’Organisation Non Gouvernementale LAGA.

Les trafiquants qui vont répondre de leurs actes devant les autorités compétentes sont membres d’un réseau qui exporte habituellement leurs produits vers le Nigeria, a-t-il ajouté. 

Cette saisie record est estimée à 150 millions de francs CFA, et, les écailles de pangolins sont recherchées en Asie du Sud-Est, pour leurs prétendues propriétés médicinales contre l’acné, le cancer et l’impuissance. 

Le réseau achetait des pangolins auprès de petits trafiquants du Cameroun, de Centrafrique et de la RDC, explique le responsable du Laga. Les écailles des animaux sont  ensuite expédiées au Nigeria, à partir du Cameroun, avant d'être assemblées pour l'exportation illégale, notamment vers des pays d'Asie, apprend-on encore. La demande asiatique croissante, a renforcé la menace sur le pangolin, une des espèces animales protégées les plus braconnées au monde, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

 

Les écailles du pangolin sont utilisées en médecine traditionnelle chinoise et sa viande est appréciée dans plusieurs pays d'Asie et d'Afrique. Le commerce international de huit espèces (quatre asiatiques et quatre africaines) de ces petits mammifères longs de 30 cm à 80 cm est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction . Certaines espèces sont classées « en danger », d'autres « en danger critique ».

De plus, le gouvernement de Pékin a interdit en 2016, le commerce du pangolin, de même que de ses écailles. Ce qui n’empêche pas les trafiquants, de rechercher ces produits qui se vendent à prix d’or, dans les marchés de Hong Kong, selon le directeur adjoint de l’Organisation Non Gouvernementale  LAGA.

D’après les statistiques, un million de pangolins ont été chassés dans les forêts d’Afrique et d’Asie au cours des dix dernières années, à mesure que l’appétit pour le quadrupède s’envolait en Chine ou au Vietnam. 

Quant au commerce illégal d’ivoire, il est la troisième forme de trafic le plus rentable après les stupéfiants et les armes. Il est alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d‘éléphant sont utilisées dans la médecine traditionnelle et en ornementation. Il peut être revendu jusqu‘à 7.000 euros le kilo.

 

 

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Un atelier de renforcement des capacités en faveur des communes de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua est organisé par le Projet de renforcement de la résilience des populations septentrionales du Cameroun (Presec).

 

« Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord font partie des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du Cameroun. L’hostilité de l’environnement conjuguée aux effets du changement climatique ont rendu les populations encore plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition », selon le Presec. Au regard de cette réalité de précarité extrême, il s’avère nécessaire de reconstruire et de protéger les moyens d’existence des populations à travers des filets sociaux non contributifs, des soins curatifs et la prévention. C’est ainsi, qu’aujourd’hui, les élus locaux et autres acteurs de développement sont plus que jamais appelés à intervenir étant donné qu’ils sont dotés des missions qui les invitent à être à l’écoute des populations à la base. Ils doivent alors développer leurs qualités intrinsèques et leadership pour mieux comprendre les politiques de l’Etat et être à mesure de les traduire dans des faits concrets.

Les caractéristiques des communes ciblées

Les communes qui retiennent l’intérêt du Presec à travers cet atelier sont caractérisées par des faibles capacités dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage essentielle pour une gestion durable des points d’eau, des ouvrages d’assainissement et des aspects nutritionnels. Une telle situation considérée comme une faiblesse ne leur permet pas d’assumer convenablement leurs responsabilités de leader et surtout au moment où actuellement le processus de décentralisation camerounais doit connaître un véritable coup d’accélérateur.

Le Presec compte faciliter les capacités des onze maires des communes de Makary, Goulfey, Waza, Logone Birni, Mora, Mogodé, Lagdo, Guider, Nyambaka, Maïganga et Ngan-Ha sur le leadership et la décentralisation

Démarche méthodologique de formation

La méthodologie adoptée est celle participative. Elle est articulée autour des exposés, des échanges d’expériences entre les différentes communes, des travaux en groupe, ainsi que des études de cas. Toutes ces approches sont mises à contribution pour permettre aux magistrats municipaux de toucher du doigt les réalités propres à chaque commune afin de formuler des esquisses de solutions.

Pour les élus locaux venus des communes de Lagdo, Mogodé et Ngang-Ha, bénéficiaires de cette marque d’attention, il est temps de louer les efforts de Presec dans des projets de développement dans leurs collectivités locales respectives. Mama Abakaï, Nana Missa et Yaya Gilbert s’estiment heureux d’impacter positivement sur les conditions de vie de leurs populations.

Le Secrétaire général des services du gouverneur Julien Ndoumba qui présidait ce 12 mars l’ouverture des travaux, reconnaît que les actions du Presec entrent en droite ligne de la politique de l’Etat dans la mise en œuvre de la décentralisation.

Le Presec promet au cours de l’année 2019,  de procéder à la construction des magasins de stockage des produits agricoles, des forages et entend faire distribuer 800 petits ruminants à 400 ménages des communes ciblées, pour ne citer quelques projets car la liste n’est pas exhaustive. L’atelier prend fin ce 15 mars.

 

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Les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs.

 

Le port autonome de Kribi (PAK) met le cap sur l'attractivité. L’entreprise publique chargée de la gestion du Port en eau profonde de Kribi, mise en service le 2 mars 2018, dans la région du Sud Cameroun, a décidé de réduire de 20 à 30% ses coûts de prestations, a informé le 7 mars dernier  à Douala, son  directeur général, Patrice Talom, au cours d’une rencontre d’information, d’imprégnation et d’intéressement des membres du Groupe Inter-patronal du Cameroun (GICAM), à l’offre logistique et industrielle du PAK. « les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires  en opération sur le terminal à conteneurs», précise-t-il.

Doté d’un terminal à conteneurs comptant 315 mètres de quais, concédé au consortium franco-chinois Bolloré-CHEC-CMA CGM, puis d’un terminal polyvalent long de 265 mètres, opéré en régie par le consortium camerounais KPMO, le port en eau profonde de Kribi revendique officiellement un volume de trafic de 6,4 millions de tonnes, pour 264 escales de navires, entre sa mise en service le 2 mars 2018 et le 31 décembre dernier.

Cette infrastructure portuaire est présentée par les experts, avec son tirant d’eau de 16 mètres, comme étant l’une des plus stratégiques sur toute la côte ouest-africaine. La 2ème phase de construction de cette plateforme portuaire prévoit la mise en place d’un second terminal à conteneurs, doté de 750 mètres de quais, et deux autres terminaux minéralier et hydrocarbures.

 

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Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce, et Gabriel Dodo Ndoke, ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, étaient à Douala le 13 mars 2019 pour une visite de travail dans la filière sidérurgie/métallurgie. 

 

La délégation ministérielle était plus précisément dans les unités de production des trois principales aciéries du pays: Prometal, Les Aciéries du Cameroun et Métafrique Steel. Une visite relative aux prescriptions du chef de l’Etat en matière de promotion du Made in Cameroun dans le secteur métallurgie, l’un des piliers de l’industrialisation du triangle national.

Le Mincommerce a ainsi rappelé la volonté du gouvernement de « limiter, voire stopper certains types d’importation », afin de ne plus être « tributaires des convulsions du marché international », rapporte Cameroon Tribune. Et à la suite des plaintes des acteurs du secteur qui disent être en surcapacité, il fallait donc pour le gouvernement s’assurer, que le trio leader de la filière (tubes, fils recuits, tôles d’acier), peut véritablement répondre à la demande en se penchant sur leur technicité, leur logistique, leur respect des normes.

Avant la descente proprement dite sur le terrain, apprend-on, les trois opérateurs ont présenté leurs chiffres globaux et les difficultés rencontrées dans leur activité lors d’une séance de travail. Ainsi, sur le plan local et sur une base annuelle, on peut noter que le taux de couverture de la capacité de production par rapport au besoin estimé est de 321% sur le segment tubes par exemple. Pour les tôles d’acier, on est aux alentours de 171%. Le taux pour le fil recuit s’élève quant à lui à 287%.

Conséquence, le fonctionnement de l’outil de production de façon globale se situe entre 30 et 50% de ses capacités. Un outil de production que les membres du gouvernement ont pu observer par eux-mêmes dans les unités et qui ont fait dire à Luc Magloire Mbarga Atangana: « Ce que nous avons vu aujourd’hui nous a édifiés sur la capacité de notre industrie à approvisionner notre marché. Ce qui se fait est largement suffisant. Les capacités installées sont au-delà des besoins ».

Il a énoncé sur la nécessité d’avoir une vision plus large et sur le long terme: « Il faut produire pour satisfaire la demande locale, Il faut produire pour exporter ». Surtout dans un contexte marqué par l’avènement de la Zone de libre-échange continentale dans quelques mois et son potentiel marché d’1,3 milliard de consommateurs.

 

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Le Bataillon d’intervention rapide a examiné 230 personnes ce 15 mars dans la localité de Mbongé, dans le département de la Meme, région du Sud-Ouest au Cameroun. Les autres cas, et éventuellement des nouveaux, seront consultés lundi prochain.

 

La journée de vendredi était une journée spéciale pour les habitants de Mbongé dans la région du Sud-Ouest Cameroun. Des personnes souffrant de maladies infectieuses dont la prise en charge est très souvent négligée par manque de structures sanitaires étaient examinées par des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Plusieurs maladies étaient ainsi examinées. Il s’agit notamment du paludisme, des infections digestives, cutanées, pulmonaires et génitales, des maladies chroniques comme l’hypertension et le diabète.

Au total 420 personnes étaient enregistrées pour l’occasion mais au terme de la journée, seulement 230 ont pu être consultées.

L’affluence des populations venues admirer ces soldats à la tâche montre également que la situation sécuritaire dans la localité se stabilise. La mise sur pied d’un comité de vigilance est en cours depuis quelques semaines.

L'Opération Chacal envisage d'effectuer une seconde descente sur les lieux le 18 mars prochain pour satisfaire les personnes restantes, soit un total de 190 patients et d'autres éventuels nouveaux cas. Ça sera l’occasion d’apprécier si le début de retour au calme observé amènera les populations à braver le Ghost Town au profit de leur santé.

Par ailleurs l'équipe médicale BIR a reçu et pris en charge les camarades du 21ème Bataillon de fusiliers marins (Bafumar) blessés dans une embuscade des combattants sécessionnistes au retour d'une mission de relève de leur personnel à Illoani, localité située dans l'arrondissement de Bamusso, département du Ndian dans la Région du Sud-Ouest.

Voir plus en image : 

    

    

    

    

    

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La société minière australienne Canyon Resources, suite à l’obtention des premiers résultats d’exploration du projet de bauxite de Minin-Martap dans la Région de l’Adamaoua, en a fait l’annonce le 12 mars par le biais du site proactiveinvestors.com.

 

La très bonne nouvelle pour le Cameroun ici, bien que ceci pouvant déchaîner des convoitises malsaines, est l’importance du gisement de bauxite déclaré de « très haute qualité ». Car en la matière notre pays est loin d’être mal loti. Il est présenté par nombre d’experts comme possédant le deuxième plus grand gisement de bauxite en Afrique après la Guinée Conakry. Le potentiel camerounais en ce minerai stratégique est évalué à environ  600 millions de tonnes. Le tout est reparti sur trois sites qui sont : Minim-Martap et Ngaoundal 550 millions de tonnes, Fongo Tongo dans la Région du Littoral, 50 millions de tonnes. De fait, Par cette annonce de Canyon Resources, c’est donc presque la moitié du gisement camerounais de ce minerai qui est déclaré de très haute qualité.

La société minière australienne a révélé qu'elle « a identifié une ressource de bauxite à très haute teneur de près de 251 millions de tonnes sur les 550 millions de tonnes existantes du projet de classe mondiale Minim-Martap au Cameroun. Un examen détaillé de l'exploration effectué par SRK Consulting confirme que plus de la moitié de la zone forée pour les ressources en vrac contient plus de 50% d'oxyde d'aluminium (Al2O3) avec une très faible quantité de contaminants. »

A titre de rappel, c’est le 17 septembre 2018 que le ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT) procédait à Ngaoundéré, au lancement de la dernière phase de recherches qui précède le développement des gisements de bauxite dans les localités de Minim-Martap et de Ngaoundal.

Le démarrage desdits travaux d’exploration Par CAMALCO, filiale de la compagnie minière Cayon Resources intervenait ainsi deux mois après la décision du gouvernement de changer de partenaire dans le cadre de l’exploitation des gisements de bauxite dans lesdites localités. En effet, le 11 juillet 2018, le gouvernement camerounais signait trois licences d’exploration en faveur de la société CAMALCO au détriment de Cameroun Alumina Ltd (CAL), une joint-venture entre Hydromine (USA), Dubal Alumina (Emirats) et Hindalgo (Inde). CAL ne fournissait pas selon le gouvernement camerounais, les garanties nécessaires pour mener à bien ce projet.

La reprise de ces permis par CAMALCO après deux années de négociation avec les autorités camerounaise a vu cette entreprise s’engager à mobiliser 6 milliards de FCFA pour un cahier de charges étalé sur trois années.

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Près de deux semaines après le début de la chronique sur Tibor Nagy et ses interventions sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Cameroun, le Mrc que l’on croyait derrière sa motivation vient de lever le doute.

 

Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.

Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.

Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.

Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?

Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile. 

Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».

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Depuis l’arrestation des leaders du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, plusieurs moyens ont été mis en place pour tenter de réclamer leur libération en vain.

 

Aux dernières nouvelles, le secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a publié un communiqué pour démentir la tenue de manifestations le dimanche 17 mars pour revendiquer la libération de Maurice Kamto et des autres détenus. Ces derniers ont été arrêtés suite à la « marche blanche » organisée le 26 janvier dernier par ce parti.

Que le Mrc soit l’initiateur de cette seconde marche ou pas, l’annonce de son annulation est interprétée de plusieurs manières par les camerounais. Parmi ceux qui étaient pour le mouvement, il y en a qui voient en cela une désolation et un recul des leaders du parti devant les autorités du pouvoir en place. Cependant, quelques âmes de bonne foi reconnaissent que c’est « une sage décision de la part du Mrc de ne pas soutenir un tel mouvement ». Ce dernier courant de pensée croit qu’il est préférable pour le Mrc de se méfier et d’éviter de nouveaux soucis avec les forces de maintien de l’ordre et la justice.

Sage décision devant d’autres qui jusque là, s’interrogent sur l’objectif recherché par le Mrc et ses partisans alors que les résultats de l’élection du 07 octobre 2018 ont été approuvés par tous les camerounais, la communauté internationale et tous les observateurs déployés par les organismes internationaux.

« Il [Maurice Kamto, ndlr] a été battu à la régulière, il n'a pas gagné et ne pouvait même pas gagner. Arrêtez de pleurer. Au lieu de vous préparer pour les futures échéances vous faites la gesticulation. Les camerounais ont des problèmes tout le monde le sait, mais ne vous suivront pas dans votre aventure périlleuse pour notre nation », affirme un camerounais furieux du manque de fair-play dont fait preuve Maurice Kamto depuis la tenue de la présidentielle et surtout depuis la proclamation des résultats.

Certains camerounais se sentent frustrés et confus devant tant de mouvements. « On a besoin du changement, mais Kamto n'est pas cet homme là. Il est pire que Biya ! Laisser les camerounais réfléchir sur le bon changement et non celui que vous voulez », s’écrie une dame à l’écoute d’un programme sur ladite affaire.

Les initiatives de Maurice Kamto pour sortir de la situation ne passent pas inaperçues. Faire appel à un avocat français, Eric Dupont-Moretti en l’occurrence, pour assurer sa défense, est aussi perçu de diverses manières par l’opinion publique. Pour la plupart, c’est affirmer la suprématie et la dépendance de l’occident sur notre pays à l’ère où c’est tout le contraire qui est la préoccupation de tous.  

« Kamto sera t il fiers de voir les américains lui intimé des ordres s’il prenait les rennes de ce pays ? Avec tant de noir que les policiers blancs ont déjà tué chez eux, ont-ils déjà résolu ce problème ? Quelles leçons peuvent-ils nous donner ? », s’interroge un homme derrière son point de commerce.

Au cours d’un échange entre amis, un autre lance : « Petit rappel : le blanc n'a jamais été l'ami du noir. Mougabe est parti du pouvoir regardez maintenant le Zimbabwe. Tout ceci pour mettre en garde tous ceux qui voudront suivre de telles idéologies des risques qu’ils courent et des dangers auxquels ils exposent leur pays. qu'il s'agisse de l'avocat ou du secrétaire d'Etat américain Tibor Nagy, l'ingérence dans les affaires de l'Etat suscite de nombreux débats et de désagréments. 

Pendant ce temps, certains ne se cachent pas pour lui souhaiter un bon séjour à la prison centrale de Kondengui.

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Alors que le pays traverse de nombreux événements ces dernières semaines, avec l’arrivée annoncée du « Monsieur Afrique » du président des Etats-Unis, le peuple camerounais est uni autour de la même cause, celle de défendre les intérêts de la Nation.

 

Depuis le début de la tournée de Tibor Nagy la semaine dernière en Afrique de l’Ouest, sa décente au Cameroun n’a cessé de défrayer les chroniques, tant sur le plan national qu’international. Les prises de position de ce diplomate américain chargé des affaires africaines, tel que présenté par son cahier de charge.

 

Les camerounais sont très remontés contre les positions de ce pseudo diplomate qui pour certains, jouerait pour ses propres intérêts. Les camerounais auraient-il été de sang chaud et impulsif comme les citoyens de certains pays d’Afrique et même d’Afrique et même d’Amérique, qu’il aurait été accueilli par des jets, « non pas de pierre, mais de tomates et d’œufs pourris ».

 

Rageux de voir des puissances étrangères s’ingérer dans les affaires du pays, non pas pour aider à s’en sortir mais pour soutenir les personnes qui sont à l’origine de tous les troubles, les camerounais s’invectivent contre toute tentative de soutien orienté vers ce « Monsieur Afrique » qui est attendu dans deux jours.

 

Sur la toile, le patriotisme se manifeste de diverses manières. Des menaces ne manquent pas d’être avancées et de nombreuses questions plus ou moins « rhétoriques » sont adressées à ceux là qui semblent soutenir l’opposition et tous ces acteurs planeurs. « Ceux qui s'attaquent au Cameroun finissent toujours par périr... Si ce monsieur s'amuse il aura ce qu'il cherche... », affirme un citoyen. Furieux, un autre manifeste sa rage par des menaces plus sérieuses encore : « M.Timor(tibor) vient il timorer le Cameroun? Qu'il fasse attention car mes ancêtres risquent lui donner une maladie incurable. Monsieur, on ne joue pas avec le Cameroun. Tes complices actuellement incarcérés en savent quelque chose ».

 

A certains de s’inquiéter si la situation du Cameroun ne serait pas pire si le président Paul Biya venait à quitter le pouvoir aujourd’hui, étant donné que ceux qui prétendent vouloir le bien du pays font à nouveau appel à ces envahisseurs sous prétexte de venir les défendre contre les « injustices du régime en place ». Ainsi, à la question de savoir si le Cameroun est indépendant et libre, c’est un internaute qui rétorque : « Indépendant et libre depuis près de 60 ans. C est cette liberté que Kamto voudrait fouler aux pieds en ramenant des colons à cols blancs chez nous ».  

 

Comment comprendre que dans un Etat, l’on crée des démembrements ministériels au point d’en créer un qui soit en charge des affaires de tout un continent si ce n’est pour mieux planifier des ingérences discrètes et rusées ? Quoi qu’il en soit, le Cameroun n’est pas prêt à se laisser faire.

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Les élections présidentielles au Cameroun au mois d’octobre 2018, ont vu la victoire du Paul Biya.

 

Il s’agissait de sa 6ème réélection. Comme souvent en ce qui concerne l’Afrique, la suspicion et l’incompréhension ont émergé certaines chancelleries occidentales, montrant une méconnaissance profonde des liens entre la population locale et son chef d’Etat, et plus généralement la manière dont les Africains appréhendent leur relation avec l’autorité.

Le 07 octobre dernier, des observateurs venus d’Afrique et du monde entier, ont été présents afin de s’assurer de la validité du scrutin. Lors des résultats, à l’exception notable de la région Littoral, le président Paul Biya avait réunis la très grande majorité des voix. Les observateurs n’ont constaté aucune fraude majeure, et mise à part le candidat Maurice Kamto, arrivé en tête à Douala, preuve par ailleurs de l’absence de fraudes massives, aucune instance n’a relevé de quoi remettre en cause le scrutin.

Si en occident, une telle longévité politique à la tête d’un état soulève les doutes, il n’en est rien en Afrique. Tout voyageur traversant le pays comprend le lien qui unit le chef de l’État à son peuple, et l’on y retrouve la même relation entre les habitants d’un village et le chef traditionnel.

Ce parallèle avec le chef traditionnel est sans nul doute le meilleur moyen de faire comprendre le rapport de respect face à l’autorité d’un président qui a l’expérience, concept qui a disparu et est ignoré dans d’autres parties du monde. L’idée même que le pouvoir soit un élément d’usure ne s’adapte pas à la situation africaine dans laquelle l’expérience accumulée au cours des années consolident les capacités à prendre des décisions... Pour le plus grand désespoir de certains diplomates étrangers qui, depuis l'élection présidentielle, s'agitent afin de mener à un renouvellement politique sur place.

Et malgré le haussement de ton des américains et de l'Union Européenne, les camerounais sont toujours nombreux derrière leur président. En témoigne une campagne de soutien active sur les réseaux sociaux, dénonçant l'arrivée de Tibor Nagy, le Monsieur Afrique de Donald Trump, et appelant à s'unir contre "l'ingérence américaine qui mène trop souvent des pays au chaos."

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Sunday, 05 June 2022 11:01