Patrice Melom le Directeur général du Port Autonome de Kribi met en garde les populations par rapport à un faux communiqué qui annonce le recrutement de 596 personnes.
Le Port Autonome de Kribi (PAK) n’a lancé aucune opération de recrutement en ce moment. C’est l’essentiel du message que Patrice Melom son Directeur général (DG) a fait lire sur les ondes du Poste National le 22 février 2021 à l’édition du journal du 13 heures. Cette communication du DG du PAK est due au fait qu’en ce moment sur la toile et les réseaux sociaux circule un communiqué qui lui est attribué et qui annonce le recrutement de 596 personnes.
Patrice Melom précise qu’il s’agit d’« un faux communiqué publié par des individus sans foi ni loi qui utilisent frauduleusement le logo du PAK et la signature de son Directeur général… Une telle manœuvre vise à jeter du discrédit sur une place portuaire qui monte en puissance et réalise des performances qui valent au PAK la confiance des partenaires nationaux et internationaux ».
En appelant la population à faire preuve de plus de vigilance, le DG du PAK dément tout ce qui est présentée comme information dans le communiqué qui lui est attribué. « Le Port autonome de Kribi poursuit avec assurance les missions à lui assignées par le gouvernement et reste engagé dans la lutte contre le chômage en favorisant l’installation de nombreuses entreprises dans sa zone industrialo-portuaire », souligne Patrice Talon dans sa communication.
Il convient de noter qu’il est récurrent de voir sur la toile, de fausses annonces de recrutement au PAK. Certaines de ses annonces promettaient même des recrutements au PAK, ainsi que des marchés publics en contrepartie d’énormes sommes d’argent. Seulement à chaque fois que ce type d’annonce a circulé, la direction générale du Port a fait un démenti.
Liliane N.
Cette ligne a été rouverte le 17 août dernier au cours d’une cérémonie officielle tenue sur le site du port en eaux profondes de Kribi. Dans la matinée de cette journée, la plateforme portuaire accueillait alors le navire CMA CGM Cendrillon qui marque la reprise de la ligne directe Afrique-Asie (Asaf).
Suspendu à cause du déficit entre les coûts d’escale des navires et les revenus tirés du fret maritime capté par les escales au Port en eaux profondes de Kribi, aux premières heures de la matinée du lundi dernier, la Kribi conteneurs terminal (Kct) accueillait le navire CMA CGM Cendrillon. D’une longueur de 334 mètres et de 8645 équivalents vingt pieds (Evp), l’arrivée du navire sur la plateforme portuaire camerounaise inaugure la réouverture de la ligne directe Afrique-Asie.
Selon les informations véhiculées par nos confrères du journal Le Messager, les opérateurs économiques du Cameroun, du Tchad et de la RCA vont bénéficier d’un transit time favorable pour leurs marchandises au départ et à destination de l’Asie. Le Directeur général de Kct, Eric Lavenu fait observer que la réouverture de cette ligne permettra au Port autonome de Kribi, « d’être mieux connecté au reste du monde. Avec la mise en place d’un bureau douanier en 2020 qui complétera l’offre de service existante, nous serons par ailleurs en mesure de diminuer le temps de transit pour un gain de productivité significatif tout en réduisant significativement les coûts ».
Des données crédibles renseignent qu’en 2018 entre les mois de janvier et décembre, les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’empire du milieu ont atteint 2,7 milliards de dollars, soit 1 612,4 milliards de FCFA. Dans ce cadre, le service Asaf a effectué 32 escales pour un total de 70 000 Evp, représentant ainsi la moitié du trafic conteneurisé, ce qui correspond à environ 30% du chiffre d’affaires des activités onshore.
Innocent D H
Le contrat de concession entre le Port autonome de Kribi et Kribi Multipurpose Terminal du groupe philippin ICTS a été signé ce lundi 27 juillet 2020. Se matérialise ainsi dans sa plénitude, l’instruction présidentielle transmise au Directeur général (DG), Patrice Melom le 09 février 2018 par correspondance du secrétaire général de la présidence de la République (SGPR).
Dans cette correspondance, le SGPR répercutait au DG du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom le message du Chef de l’Etat dont l’instruction essentielle est la suivante : « lancer sans délai un nouvel appel d’offres international pour la sélection d’un opérateur devant assurer l’exploitation du terminal polyvalent ». Une décision présidentielle faisant suite à l’échec du groupement Necotans/kpmo, premier adjudicataire provisoire de l’exploitation du Terminal polyvalent du Port autonome de Kribi.
C’est ainsi qu’un appel public international à manifestation d’intérêt pour la mise en concession des activités de développement, d’exploitation et de maintenance du Terminal Polyvalent a été lancé suivant la procédure de mise en concession élaborée en référence au cadre réglementaire tel que prévu par l’arreté N°00586/MINT du 15 octobre 2002 du ministère des Transports portant définition du cadre du régime de transfert des activités portuaires à caractère industriel et commercial. Le processus qui a suivi son cours, a abouti à la pré qualification du philippin International Container Terminal Services (ICTSI).
La signature ce 27 juillet du contrat entre la partie camerounaise et le concessionnaire est la phase ultime d’une suite logique qui ouvre une nouvelle ère sur le PAK. Dans ses termes, le contrat prévoit, « une obligation de résultat et non pas une simple obligation de diligence ou de moyens ». Une obligation qui se rapporte à la productivité, aux indicateurs de performance, de volumes de trafic, de cadence de manutention, de taux d’occupation etc. Selon les explications du DG du PAK, Patrice Melom, « la concession permet de tirer profit de l’efficacité de gestion de l’économie privée d’entreprise. Elle s’oppose donc à la régie, mode de gestion directe par l’administration ».
A en croire les experts proches du dossier, la concession constitue une technique de transfert de risques économiques et autres du concédant au concessionnaire. Des risques relatifs aux contextes politique, économique, social, juridique ou technique, mais aussi des risques relatifs à la conception et la construction des ouvrages, à l’évolution du trafic et aux conditions financières d’exécutions.
Innocent D H
Dans son bulletin interne du 16 juillet 2020, la plateforme portuaire fait la part belle au projet de construction d’un terminal minéralier. Il est question pour le Port autonome de Kribi (PAK) à travers ce dispositif futuriste d’assurer la mise valeur des ressources minières dont regorge le Cameroun et la sous-région.
Selon les indications faites par le chef de la cellule de l’ingénierie financière au PAK, Yves Melingui : « il a été envisagé un schéma en Build-Operate-Transfert (BOT) qui inclut le financement, la construction et l’exploitation du terminal par des partenaires privés avant sa rétrocession à la partie publique ». Il précise par ailleurs que ce financement intégral par le privé est possible dans le cas d’espèce. Le terminal minéralier s’inscrirait dans le cadre d’un projet logistique et industriel intégré ainsi qu’un modèle économique d’ensemble incluant la mine et le transport routier ou ferroviaire.
La construction d’un terminal minéralier est plus que jamais envisagée dans la mesure où, la vocation principale du Port autonome de Kribi est de permettre la mise en valeur des nombreuses ressources minières dont regorgent le pays et la sous-région Cemac dans son ensemble (Nord-Gabon, Nord-Congo), confie la même source.
Actuellement, la construction de cette plateforme est à sa deuxième phase. Les travaux réalisés par la Société chinoise CHEC consistent au prolongement du mur de quai de 715 mètres, au rallongement de la digue de protection de 675 mètres, et à l’aménagement de la chaussée portuaire couvrant une superficie globale d’environ 37 hectares. Ces travaux sont financés d’un coût prévisionnel de plus de 400 milliards de FCFA par un prêt d’Eximbank China.
Au cours de l’année 2019, le Port autonome de Kribi a versé 60 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public. L’information était rendue disponible à l’issue de la réunion tenue le 16 avril 2020 par vidéoconférence entre Patrice Melom, le Directeur général du PAK et les autres membres de la communauté portuaire. Une progression d’environ 33% enregistrée par rapport à 2018, année de sa première mise en exploitation au cours de laquelle le Port a reversé 40 milliards de FCFA dans les caisses de l’Etat.
Innocent D H
Le Directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom vient de signer avec son homologue, Charles Booto à Ngon, de l’Agence nationale des normes et de la qualité (Anor), une convention visant à améliorer la compétitivité de cette structure portuaire jeune. L’accord qui est d’une durée de cinq ans renouvelable, porte sur cinq points, apprend-on de sources concordantes.
Selon les explications de cette autorité portuaire en activité depuis 2018, le premier point est relatif à l’amélioration et l’homologation des normes des produits, installations, services, compétences, processus et systèmes de management en relation avec le secteur portuaire.
Quant au deuxième aspect, il concerne le contrôle du respect de la réglementation liée à la gestion du PAK, rentrant dans le cadre du domaine de compétence de l’Anor. En ce qui concerne le troisième point, il s’agit de l’évaluation de la conformité aux normes et la promotion de la démarche qualité dans le secteur portuaire.
S’agissant de l’avant dernier volet, c’est le renforcement des capacités des personnels du PAK sur les normes nationales et internationales applicables au secteur portuaire qui va être mis en exergue. Le dernier aspect, se penche sur l’opérationnalisation du Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun.
Pour le Directeur général du PAK, Patrice Melom, « l’une de nos attentes est que le partenariat avec l’Anor permette, à terme, d’asseoir la confiance des opérateurs du secteur maritime pour notre plateforme portuaire, en faisant de Kribi une destination attractive pour les partenaires nationaux et étrangers ».
Le PAK a obtenu une certification au code ISPS en 2018. C’est une reconnaissance de la conformité de ses procédures mises en œuvre pour le traitement des opérations de trafics conteneurs et conventionnels. En rappel, le 07 mai dernier, le Président de la République Paul Biya avait pris un décret portant approbation des statuts du Port autonome de Kribi.
Innocent D H
Le projet de construction d’un port en eau profonde dans la cité balnéaire de la région du Sud-Ouest du Cameroun est dans l’air du temps. Parfaite illustration, la publication récente du décret portant organisation autonome le Limbe (PAL) par le Président de la République, Paul Biya.
Le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe dans une interview accordée au quotidien gouvernemental bilingue Cameroon Tribune a révélé quelques pans du projet de construction du port en eau profonde de Limbe. Selon le membre du Gouvernement, les études de faisabilité y relatives, « menées il y a plus de 10 ans (et qui) ont estimé la construction du port en eau profonde de Limbe à environ 400 milliards », sont en cours « d’actualisation depuis octobre 2019 ».
L’infrastructure portuaire en gestation dans la ville de Limbe sera spécialisée dans le transport des produits lourds. Il s’agit entre autres des hydrocarbures, du fait de sa proximité avec la Société nationale de raffinage(Sonara), des produits agricoles. A ce titre, la région du Sud-Ouest dispose d’un atout indéniable dans la mesure où elle abrite d’immenses plantations de bananes. En autre, elle est un important bassin de production de Cacao au Cameroun.
Si le projet venait à être matérialisé, le pays de Paul Biya pourra compter deux ports en eau profonde. Le port en eau profonde de Limbe viendra alors s’ajouter à celui de Kribi (dans la région du Sud) dont la deuxième phase de construction a été relancée en février 2020, apprend-on de sources internes au Port. En mars dernier, Alain Mpila Ayissi, le directeur de l’aménagement et de l’environnement au Port autonome de Kribi (PAK) confiait que ces travaux initialement prévus pour 42 mois, devraient finalement être bouclés en 36 mois, en considérant les travaux réalisés dans la phase préparatoire, entre novembre 2017 et novembre 2018. Ce qui laisse tout de même espérer la livraison du chantier en 2023.
Ces infrastructures futuristes contribueront donc le moment venu à conforter davantage la posture du Cameroun en tant que plaque tournante des échanges économiques dans la sous-région Afrique centrale.
Innocent D H
L’information est révélée dans un communiqué du ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi. Datant du 20 février 2020, le document précise que c’est à la société chinoise CHEC, constructeur de l’autoroute entre Kribi et Lolable qui dessert le port en eau profonde de Kribi dans la région du Sud que reviendront l’exploitation et la maintenance de cette infrastructure.
C’est sous la forme d’un partenariat public-privé que la société chinoise assurera l’exploitation et la maintenance de l’autoroute entre Kribi et Lolable d’une longueur de 38,5 km. Le Mintp informe dans le même temps qu’il s’agit d’un contrat pour la conception, la construction, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de cette importante infrastructure.
Il faut voir dans la désignation du concessionnaire chargé de l’exploitation et de la gestion de cette autoroute, un préalable pour lever la suspension des décaissements dont Eximbank of China a décidée en juin 2018.
Selon des sources bien introduites au Port autonome de Kribi (PAK), la relance de la construction de cette autoroute a été faite récemment. Les travaux ont été entamés le 1er janvier 2015 tant disque l’ouvrage devrait finalement être livré le 31 octobre 2020, tenant compte bien sûr d’un rallongement de 28 mois. 90%, c’est le taux d’avancement des travaux à en croire l’évaluation faite par le Mintp.
De sources vérifiées, l’on apprend aussi que la CHEC aurait préfinancé la contrepartie du Cameroun pour la construction de cette infrastructure. Le financement se chiffre à hauteur de 38,6 milliards de FCFA.
Innocent D H
Les travaux de l’infrastructure déjà réalisés à 10% tournent actuellement à pas de tortue faute de financements. Selon Patrice Melom, directeur général du Port autonome de Kribi (PAK), la condition pour la reprise de la phase II nécessite un investissement supplémentaire de 420 milliards FCFA.
« Nous étions (Phase II du Complexe industrialo-portuaire de Kribi, Ndlr) rendus à 10% lorsque le gouvernement s’est retrouvé face à la crise que nous connaissons tous, une sorte de blocage de tous les financements Eximbank. La phase II a beaucoup souffert de cette situation. A ce jour, tout est en train d’être fait pour que les travaux redémarrent. Nous avons pour objectif la fin de cette année 2019, si toutes les conditions sont réunies ». Cette déclaration de Patrice Melom, directeur général du Port autonome de Kribi (PAK) a été relevée récemment au cours d’une interview, selon nos confrères d’Eco Matin.
Ces ressources permettront de rallonger le quai actuel sur 700 mètres, un prolongement de la digue de protection et des terre-pleins sur 30 hectares. De même, il faudra conséquence ment agrandir la superficie d’exploitation et, en matière d’équipement, d’acquérir cinq autres portiques de quais, contre deux en ce moment. Ceci en attendant le développement des autres phases du projet qui à l’horizon 2035-2040, lorsque l’ouvrage sera complètement achevé, comprendra une vingtaine de quais, contre deux seulement actuellement.
Les fonds pourront également servir à la relance des travaux sur l’autoroute Kribi-Lolabé où le chantier réalisé à 88% est en arrêt en raison des blocages de financements. L’autre défi concerne l’aménagement de la zone logistique et industrielle que le PAK veut mettre en place.
Par ailleurs, le DG précise que la nécessité d’engager la deuxième phase du Complexe industrialo-portuaire de Kribi est due au fait que la phase première arrive en engorgement, à ce jour. « Les prévisions initiales de trafic montraient que, théoriquement, au bout de trois, voire quatre ans, l’infrastructure actuellement pourrait arriver à saturation. Le gouvernement a immédiatement pensé la phase II, sachant également que la construction des équipements : quais, digues et autres, met quasiment le même temps, à 03 à 04 ans environ. Il a donc été décidé que pendant qu’on démarre l’exploitation au terme de la phase I, l’on démarre parallèlement la construction de la phase II, afin qu’il n’y ait pas saturation », explique Patrice Melom.
Otric N.
L’entreprise vient de signer un accord cadre de coopération avec la Communauté urbaine de la cité balnéaire située dans la région du Sud.
Kribi la belle sera encore plus belle. Et son port autonome apportera du sien dans son développement. Le directeur général du port autonome de Kribi (PAK), Patrice Melom, et le délégué du gouvernent auprès de la Communauté urbaine de Kribi, (CUK) Louis Jacques Mazo, ont signé, le 30 juillet 2019, un accord-cadre de coopération.
L’acte posé par les deux institutions vient garantir l’harmonie port-ville pour une collaboration plus étroite. A en croire Cameroon Tribune, il a donc été question pour les deux parties de fixer les modalités de leur partenariat dans le cadre des interactions entre la ville et le port de Kribi. D'après le délégué du gouvernement, le but est d’aboutir à un développement harmonieux et prospère de la cité balnéaire. L’accord cadre ainsi signé mardi dernier permettra au PAK et à la CUK de mettre sur pied plusieurs domaines de coopération pour le bien-être des populations.
On note entre autres, la mobilité et l’accessibilité. Dans ce point, on retient que les déplacements des camions poids lourds seront organisés en vue de réduire les risques d’accidents. Il sera aussi mis en cohérence, les plans de déplacement urbain et les dessertes portuaires dans le but d’assurer l’efficacité et la rentabilité du trafic dans la ville pour faciliter les déplacements sur l’ensemble du territoire d’influence du PAK.
La protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles ont également été prises en compte. Le PAK s’engage à réduire les nuisances et les pollutions dues aux activités portuaires dans la ville de Kribi et ses environs. Les deux parties vont par ailleurs mutualiser leurs moyens pour assurer la sécurité et la sûreté des biens et des populations. Le développement urbain durable, la construction et l’attractivité de la ville portuaire de Kribi occupent donc une place primordiale dans ce partenariat.
Kribi est une communauté urbaine du Cameroun située dans le département de l'Océan et la région du Sud. C'est une importante station balnéaire connue pour ses plages de sable blanc et son port. Elle est un point stratégique du trafic maritime dans le Golfe de Guinée et le terminus de l'oléoduc transportant le pétrole brut depuis les champs pétrolifères de la région de Doba au sud-ouest du Tchad.
Otric N.
Encore en cours de fabrication, la livraison sera faite dans les prochains mois, après la première acquisition faite en décembre 2018 et qui a été acquise à 380 millions de Fcfa.
La pilotine dont l’arrivée est attendue dans les prochains mois, va permettre, selon Bertrand Ndi, pilote maritime au port autonome de Kribi d’assurer la disponibilité d’un service de transport continu de pilotes à tout moment, à la satisfaction des navigateurs : « Une bonne nouvelle pour les armateurs de navires. Celle qui est en cours d’acquisition est neuve et, elle sera plus longue, plus puissante et, beaucoup plus rapide… ».
L’annonce parue il y’a quelques heures, dans le trimestriel d’information, de communication et de valorisation, une publication de la cellule de communication du Port Autonome de Kribi, laisse entendre que cette deuxième pilotine va apporter une meilleure organisation de la maintenance préventive, même si le coût n’a pas été révélé.
Le bateau-pilote, ou pilotine, est un bateau rapide utilisé pour le transport du pilote à bord des navires qui arrivent ou quittent le port. Il joue un rôle essentiel dans le mouvement des navires. Car pour entrer et sortir d’un port, un navire a l’obligation de faire appel à l’assistance d’un pilote, expert de la zone.
Il faut dire que le port autonome de Kribi a plusieurs ambitions, notamment celle de devenir un port moderne. C’est dans ce cadre que la direction générale a informé il y’a quelques semaines, qu’elle compte ériger un hub logistique jumelé au parc industriel à ses droits. Et ce d’autant plus que les installations portuaires de Kribi regorgent d’énormes atouts et la Supply Chain Management est en constante évolution : « Cette plateforme va accueillir des bases logistiques destinées à couvrir l’Afrique subsaharienne. Elle va capitaliser les effets de synergie créés entre le port et une zone franche logistique via une zone douanière unique et permettre ainsi, une distribution rapide et efficiente vers les consommateurs. Cette entité sera principalement dédiée aux activités logistiques à valeur ajoutée de groupage, de distribution et d’approvisionnement des flux internationaux ».
En outre, ce hub logistique va servir de point de stockage pour la distribution vers d’autres zones ou point francs, ainsi que pour la mise en consommation sur le territoire assujetti des produits n’ayant pas subit de transformation à l’intérieur du parc, en plus de donner aux investisseurs, des avantages fiscaux et douaniers prévus par la loi sur les zones économiques spéciales.
Nicole Ricci Minyem