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Franck Essi le Secrétaire général (SG) du Cameroon people’s party (CPP) dans une tribune libre, affirme « Quand on ne veut pas que des puissances étrangères se mêlent de nos affaires internes, on fait tout pour résoudre les problèmes entre Camerounais/es ».

  

Quand on ne veut pas que des puissances étrangères se mêlent de nos affaires internes, on fait tout pour résoudre les problèmes entre Camerounais/es.

On ne néglige aucune piste et on prend au sérieux tout ce qui permet de recoller les morceaux. On dialogue et on fait baisser la tension.

Ce n’est pas en criant à l’ingérence que l’on résout les crises auxquelles nous sommes confrontés.

Ça ne marche pas. Ça n'a jamais marché. Ça ne marchera jamais.

Cette ficelle est grosse et ancienne. On l'a connait. Elle consiste pour un régime aux abois, fragilisé et contesté de l'intérieur, à créer un ennemi extérieur pour essayer de créer, de manière artificielle, un semblant d'unité et de consensus national.

Détrompez-vous ! Nous ne sommes pas dupes !

Nous voulons des solutions réelles à ces problèmes graves et inédits qui nous affectent tous en causant des morts et des blessés au quotidien.

Les meilleures armes contre l’ingérence des puissances étrangères demeurent l’anticipation et la résolution à temps des crises.

Les meilleures défenses contre l'ingérence étrangère, c'est de renforcer l'unité et le consensus national.

La meilleure garantie contre l'ingérence étrangère, c'est de trouver des solutions consensuelles et durables, qui traitent les problèmes de manière profonde et instaurent un climat de fraternité.

La répression, l'intimidation, l'emprisonnement et le refus du dialogue, véritables catalyseurs des crises, est la meilleure façon d'inviter les puissances étrangères dans nos affaires internes.

Les jérémiades ne changent rien à l’agenda de ces puissances.

Une fois pour toutes, comprenons-le : le Cameroun se fera avec la prise en compte de tous ou ne se fera pas !

Je ne sais pas si on peut être plus clair.

Le débat périphérique est celui sur l’ingérence. Le débat essentiel est celui sur la résolution des crises socio – politiques et sécuritaires.

Cessons les débats périphériques et allons a l’essentiel : la refondation de notre pays !

 Propos transcris par Félix Swaboka

 

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Dans le Cadre de la préparation de la coupe du Monde féminine – France 2019, les Lionnes Indomptables participeront du 1er  au 9 avril 2019 au tournoi international amical de Chine.

 

C’est peut-être l’occasion pour les Lionnes Indomptables du Cameroun de prendre leur revanche face à la Chine. Dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde de football féminin qui se déroulera au mois de Juin prochain en France, la sélection féminine camerounaise participera à un  tournoi international amical, qu’abritera la Chine.  Cette compétition aura lieu du 1er au 9 avril 2019.

la capitaine Christine Manie  et ses coéquipières affronteront  le pays hôte, la Chine, qui occupe la 15e place mondiale. Un adversaire très attendu, qui avait éliminé la sélection camerounaise en  8e de finale de la Coupe du monde féminine 2015 au Canada.  

 Les filles d’Alain Djeumfa qui effectuent  à Mbankomo leur deuxième regroupement de l’année depuis près d’un mois, en prélude au Mondial, seront également aux prises avec  la Croatie (51e) et la Russie (25e). Les joueuses évoluant dans les championnats étrangers notamment en Europe ont été sollicitées pour cette compétition. Dans le cadre du mondial, le  Cameroun est logé dans la même  poule que le Canada, l’Allemagne et la Nouvelle Zélande.

Marie Mgué

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C'est à Bertoua, chef-lieu de la région de l'Est, que le ministre Jules Forêt Ndongo a procédé à la signature des documents qui matérialisent la politique de gestion durable des aires protégées.

 

Le gouvernement du Cameroun a créé en 2001 et 2005 les parcs nationaux de Lobeke, Boumba-Bek et Nki dans la région de L'Est. Le décret de création de ces aires protégées prévoyait déjà la négociation d'accords entre les services de conservation et les populations riveraines. « Comme vous le savez certainement, ces parcs nationaux sont parmi les plus emblématiques du système des aires protégées au Cameroun, car ils couvrent un massif forestier avoisinant 765.471 ha.» indique le Minfof Jules Doret Ndongo. Selon lui, ce grand massif renferme une importante biodiversité aussi faunique que floristique ainsi qu'un potentiel éco touristique d'envergure. L'autre particularité de ce massif réside sur l'hétérogénéité de ses populations riveraines et de leurs cultures.

 

En effet, les droits des communautés sont effectivement pris en compte; et ces communautés participent pleinement au processus d'aménagement de ces aires protégées comme cela est préconisé par leurs décrets de création. Ce faisant, l'association Sanguia Baka Buma'a Kpode riveraine aux parcs nationaux de Boumba-Bek, de Lobeke et une partie de Nki ont répondu de fort belle manière à une haute interpellation du chef de l'État Paul Biya qui disait « (...) nos concitoyens souhaitent participer davantage à la gestion de leurs affaires, notamment au niveau locale ».

 

Après le classement en parcs nationaux de Lobeke et Boumba Bek, les communautés Bakas ont sollicité de jouir pleinement de leurs droits ancestraux. C'est pourquoi, avec l'appui des organisations de la société civile, elles ont entrepris dès 2006 des démarches en vue de nouer une collaboration formelle avec les services de conservation des deux parcs nationaux. L'objectif poursuivi était alors de faciliter leur accès au sein des parcs, pour leur permettre de mener à bien leurs activités traditionnelles, et d'obtenir une meilleure prise en compte de leurs spécificités dans le processus d'aménagement desdits parcs nationaux.

 

Pour cela, ces communautés ont procédé successivement, à la réalisation des études des cartes des espaces ressources des Bakas ; à leurs formations et autres sessions de concertations et de négociations avec les administrations locales. Toutes ces initiatives ont abouti en août 2018, à l'adoption de 02 projets de protocoles d'accord entre les communautés Bakas et les services de conservation des parcs nationaux de Lobeke et Boumba Bek.

 

Selon Michel N. Ndodjié, « tous ces documents a été soumis au Minfof. Ce dernier a dépêché une mission de vérification sur le terrain. Le rapport de ladite mission fait état du rôle fondamental de la communauté Baka dans l'aménagement et la gestion durable de ces aires protégées. Il indique également que certains membres de ladite communauté sont employés dans ces aires » indique-t-il.

 

L'organisation d'une cérémonie solennelle de signature de cet instrument juridique de collaboration à Bertoua, présidée par le Minfof Jules Doret Ndongo en présence du ministre des affaires sociales et le représentant du Minepded est un signal fort du gouvernement à l'endroit des partenaires. Parmi lesquels (WWF) pour son double rôle dans l'encadrement de cette population Baka et de facilitateur du processus qui aboutit ce jour. Le ministre Jules Doret Ndongo a exhorté l'ensemble des parties prenantes, notamment les administrations publiques et les autres concernés à jouer pleinement son rôle, en vue d'assurer plein succès à la mise en œuvre de ce mémorandum d'entente.

 

Bossis Ebo'o

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Des jihadistes à bord de plusieurs véhicules et motos, ont pris d'assaut Michika dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec le Borno, vers 18H30 ce lundi, forçant certains habitants à quitter la ville, tandis que d'autres se terraient chez eux.

 

« Ils ont attaqué un bus traversant la ville et tué trois personnes à l'intérieur. Ils ont maîtrisé quelques soldats et dévalisé une banque avant de l'incendier », selon le témoignage de Saleh Abbare, un habitant de Michika. Il a ajouté que « La banque avait déjà été attaquée par Boko Haram et avait été récemment rénovée ».

Selon un autre résident, Daniel Bature, les jihadistes ont été chassés par l'arrivée de renforts de troupes depuis Gulak, le quartier général du district voisin : « Les terroristes ont été chassés et se sont dirigés vers Lassa et la forêt de Sambisa », dans l'Etat de Borno.

 

Cette action des adeptes du Boko Haram qui s’attaquent aussi bien aux populations civiles qu’aux forces de l’ordre déployées sur le front de la guerre qu’ils ont instauré dans les pays de la sous région, n’est pas nouvelle.  A leur actif, la destruction de plusieurs villages, ainsi que des maisons et autres édifices, le vol des  cheptels de bœufs, le kidnapping et la demande de rançon…Les victimes se recrutent dans de nombreux pays, parmi lesquels, le Cameroun.

 

Le conflit initié par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria a fait plus de 27.000 morts et 1,8 millions de déplacés. Au Cameroun, les djihadistes seraient entrés depuis la ville nigériane de Gamboru, même s’ils ont été chassés par une offensive aérienne et terrestre lancée par le Nigeria et le Tchad au cours des derniers jours.

 

Les actes de la secte terroriste, se sont pratiquement fait ressentir dans la partie septentrionale du pays, et, ils sont des centaines, qui ont concentré leurs crimes, dans la ville de Fotokol, où ils ont incendié des églises et des mosquées en plus d’abattre les jeunes qui refusaient de joindre leurs rangs pour combattre les forces camerounaises.

 

Les victimes qui continuent de faire couler des larmes amères à cause des pertes subies, n’ont pas oublié, comme l’atteste Myriam, commerçante à Fotokol : « Que ce soit ici à l’extrême nord du pays, aux confins du Tchad et du Nigeria voisins, n’a rien changé à notre train-train quotidien, même si paradoxalement, les images de tous les crimes commis par ces terroristes restent omniprésents dans nos esprits. Certains ont certes déposé les armes, après l’appel du Président de lq République, nous essayons juste de leur faire confiance, mais c’est très dur pour nous qui avons perdu des êtres chers… ».

 

Nicole Ricci Minyem

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La fédération camerounaise de Basketball a publié la liste des joueuses retenues pour le premier stage préparatoire prévu au mois d’avril, dans le cadre de la phase qualificative du prochain Afrobasket Dames 2019.

Le Cameroun prépare la  23e édition du  Championnat d'Afrique féminin de basketball  (Afrobasket) 2019.  Dans le cadre  du premier stage préparatoire   de la phase qualificative du prochain tournoi, la Fédération camerounaise de basketball (Fecabasket)  a convoqué  24 basketteuses, dont onze locales et treize évoluant à l’extérieur.  

Cette sélection nationale féminine rentrera  en stage le dimanche 14 Avril prochain. Selon la Fecabasket, ce stage interne débouchera sur la compétition prévue au  Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé du 20 au 26 Avril 2019.

Le Cameroun court toujours après son premier titre continental. Même si les Lionnes Indomptables de basketball n’ont encore décroché aucune médaille en or, elles totalisent une médaille en argent et deux en bronze.   

 

La liste des joueuses convoquées

 Poste 1 & 2 : (10)

- MOGOUN RAÏSSA – UNIVERSITE DOUALA

- SERENA WELEDJI – UNIVERSITY OF PENNSYLVANIA (USA)

- TCHEMELEU JOSIANE – UNIVERSITE DOUALA

- AYANGMA SANDRINE – OVERDOSE YAOUNDE

- KOYENG CELESTINE – AS KEEP THE DREAM YAOUNDE

- NGNAWO MAEVA – NZUI-MANTO BANGANGTE

- ONGBAGNAMEN JULIENNE – OVERDOSE YAOUNDE

- WELEDJI TIA – CALEDONIA PRIDE (ECOSSE)

-  MUKOKO BALETA – APLEMONT LE HAVRE BASKET (France)

- ACHIRI HEDRIS FRI – FAP YAOUNDE

Poste 3 : (06)

- EFFA MARGUERITE – UNIVERSITY OF SOUTHERN CALIFORNIA (USA)

- MFOULA MARIE ANGE – TSV 1880 WASSERBURG (ALLEMAGNE)

- YORONDI EMELINE – ONYX YAOUNDE

- PETKE CYNTHIA – TENERIFE BBC (Espagne)

- NYINKEU SABEYA PAOLA – DUNKERQUE (France)

- EWODO MARINA PAULE – UC RIVERSIDE (USA)

Poste 4/5 : (08)

- NGO NDJOCK MONIQUE –  ASD BASKET FEMMINILE LE MURA (Italie)

- NGUKOUG CARINE - OVERDOSE YAOUNDE

- ABENKOU ROSE – CAB BRIVE (France)

- MBONG LARISSA – FAP YAOUNDE

- EBOGO AMANDINE – OVERDOSE YAOUNDE

- NJOYA FREDERIQUE – US SINAMARY (GUYANE)

- MBAKOP CYNTHIA ORNELLA – ROANE STATE COMMUNITY COLLEGE (USA)

- DIMITHE LAURA – COMMUNAUTE URBAINE D’ALENCON (France)

 

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En prélude à la CAN féminine qui se tiendra en 2020, le Président de la Confédération Africaine de Handball, Dr Mansourou Aremou est arrivé à Yaoundé pour inspecter les sites devant accueillir la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de handball dames.

 

Le Dr Mansourou Aremou est arrivé dans la capitale camerounaise ce 19 mars 2019, peu après minuit. « Nous sommes venus donner le top du lancement des préparatifs de la CAN au Cameroun », a-t-il déclaré à sa descente d’avion. Le patron du handball africain est en compagnie de deux collaborateurs, notamment Noël Assemian, chef de Département de sports à la CAHB et Achille Batchi, chef de Plateau de l’instance. Il a été accueilli à l’aéroport de Yaoundé Nsimalen par le sénateur Raymond Mbita, président de la Fédération Camerounaise de Handball (FECAHAND).

Première journée chargée ce mardi pour les hôtes du Cameroun. Après une séance de travail en milieu de matinée avec les responsables de la FECAHAND, M. Aremou et sa suite auront une audience avec le directeur général de la CRTV, Charles Ndongo. C’est en effet la télévision publique qui va assurer la retransmission des matchs pendant la CAN.

Le président de la CAHB et ses collaborateurs effectueront ensuite une visite des sites devant accueillir la CAN. Il s’agit entre autres du Palais polyvalent des sports de Yaoundé et du gymnase de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics. Avant de visiter les hôtels, la délégation de la CAHB aura une audience en fin d’après-midi chez le ministre des Sports et de l’Education Physique, Narcisse Mouelle Kombi.

Pour sa deuxième journée de travail mercredi, le président de la CAHB et le président de la FECAHAND vont procéder à la signature du Protocole d’Accord de la CAN. L’acte sera suivi d’un point de presse avant la rencontre prévue avec les présidents de clubs. La délégation de la CAHB quitte le Cameroun jeudi matin.

Rappelons que le Cameroun est le pays hôte de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations séniors dames de handball. L’octroi de cette compétition à notre pays s’est fait en décembre 2018, au cours de la dernière grand-messe du handball continental féminin à Brazzaville. Trois mois après, Yaoundé accueille le président de la Confédération Africaine de Handball (CAHB).

Danielle Ngono Efondo

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Les entreprise en charge de la construction des infrastructures devant accueillir la Can 2021 au Cameroun multiplient les exigences à l’endroit du gouvernement, ce qui ralenti les travaux et affecte les délais de livraison.

 

Le ministère des Finances du Cameroun a achevé les paiements des partenaires ayant la charge de la construction des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) depuis février 2019. Avant le retrait de l’organisation de la Can 2019 au Cameroun par la Confédération africaine de football, la date de livraison des travaux avait été fixée au 31 mars 2019. Malgré ce retrait, le Cameroun a tenu à achever les travaux avant le dit délai. Toutes les mesures ont donc été prises à cet effet par les institutions camerounaises impliquées dans le processus.

Plusieurs raisons sont avancées par ces entrepreneurs pour justifier leurs propos. Voyant l’urgence que le Cameroun a attachée aux projets de la Can, certaines entreprises essaient de saisir l’occasion pour dépouiller l’Etat. Celles-ci prétendent alors que la situation implique des mesures exceptionnelles et brandissent de nouvelles exigences, notamment en ce qui concerne l’importation des matériaux. Avec pour motif des surcoûts, elles demandent à l’Etat de leur signer des avenants, et non pas des moindres. En effet, les réclamations de ces avenants s’élèvent à des dizaines de milliards.

A moins deux semaines de la livraison ces entreprises usent de pression sur l’Etat en ralentissant les travaux. Des menaces d’arrêt total ne manquent pas d’être avancées.

Certains ouvriers revendiquent des mois d’arriérés de salaire. C’est le cas des employés de Prime Potomac dont neuf ont été saisis par les éléments de la gendarmerie vendredi dernier alors qu’ils faisaient un sit-in devant les services du gouverneur de la région du Nord.

Le pessimisme de certains les pousse même à croire que « rien ne sera jamais prêt, au regard de la vitesse des travaux et de tout ce qu’il reste encore à faire dans les chantiers ». Des contrastes qui n’ont pas lieu d’être étant donné que l’Etat a déjà géré tout ce qui était à son niveau et ce, bien avant que le temps ne soit trop proche, surtout que les entreprises n’ignoraient rien de ce qui les attendait.

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En difficulté depuis fin 2016, l’établissement de microfinance dénommé Crédit Mutuel, d’abord placé sous administration provisoire est finalement mis en liquidation bancaire, selon un avis au public que vient de publier le liquidateur.

 

Dans son avis au public, le liquidateur désigné en décembre 2018, puis installé le 29 janvier 2019, « invite tous les créanciers au calme, tout en les informant que la procédure en vue de la production de leurs créances est ouverte » depuis le 28 février 2019 nous apprend le site d’information investir au Cameroun.

Pour rappel, Crédit Mutuel avait été placé sous administration provisoire en décembre 2016, à cause des difficultés financières constatées dès le mois d’octobre. En effet, dès ce mois-là, les clients avaient constaté la fermeture des guichets de cette institution financière, qui comptait parmi ses clients de nombreux commerçants des marchés de Yaoundé, Douala et Bafoussam.

Une note signée de la direction générale informait alors les clients de ce que l’institution financière faisait face à de « fortes tensions de trésorerie », suite à des retraits massifs de fonds eux-mêmes consécutifs à ce que la direction générale appelait « rumeurs malveillantes » au sujet de la faillite du Crédit Mutuel.

Selon des sources proches de cette structure financière, cette situation de crise survenait après le décès du promoteur, Joseph Njeunou. Une disparition qui avait fait naître des dissensions entre les membres de la famille du défunt et ses partenaires financiers dans l’affaire, chaque partie voulant prendre le contrôle du Crédit Mutuel. Mis au parfum de ces tiraillements, certains clients importants de cet établissement de microfinance avaient aussitôt effectué des retraits massifs, laissant les caisses de la société exsangues.

La situation au Crédit Mutuel vient rappeler la fragilité des institutions de microfinance au Cameroun, pays qui compte plus de 400 structures de ce type, selon les statistiques du ministère des Finances. A l’instar de Cofinest, Comeci, City Trust Credit Fund, Crédit du Golfe ou encore Fiffa, qui ont fait faillite ces dernières années, ces structures souvent dirigées comme des épiceries finissent souvent par fermer boutique au bout de quelques années de fonctionnement, laissant leurs clients dans le désarroi.

Afin d’inverser cette tendance et de mieux encadrer la gestion des établissements de microfinance dans la zone Cemac, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a adopté en 2018 un nouveau règlement régissant l’activité de microfinance, auquel les établissements assujettis doivent se conformer au plus tard en 2020.

Ce nouveau dispositif règlementaire, mis en place au regard de la «nécessité de structurer cette activité en plein essor, en vue de faciliter une supervision plus efficace», selon les explications de la Cobac, est plus rigoureux en matière de contrôle, de gestion, de profil des dirigeants et de constitution du capital minimum.

De l’avis de nombreux experts, ce dispositif pourrait conduire à la fermeture de nombreuses institutions de microfinance dans la sous-région, les nouvelles règles édictées par la Cobac ne pouvant être suivies par tous les acteurs, parmi lesquels on recense beaucoup d’aventuriers.

Source : Investir au Cameroun

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Le lundi 18 mars 2019, le sélecteur de l’équipe nationale de football du Cameroun était face à la presse pour parler naturellement de ses poulains.

 

Il convient de noter que la conférence de presse donnée hier, s’est tenue en prélude au match Cameroun-Comores qui va se jouer samedi prochain au Stade Ahmadou Ahidjo. Et ledit match va compter pour la 6ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) Total Egypte 2019. Sur le niveau de ses pouliches, Clarence Seedorf s’est montré confiant. «Tout le monde a vu les progrès que nous avons fait. Tout le monde veut gagner et pour ça il faut être compétitif. Je pense que mon équipe l’est, et nous sommes prêts à remporter cette Can», a-t-il déclaré face à la presse locale.

Même si Clarence Seedorf n’a pas manqué cependant de reconnaître que les Comores sont une équipe dangereuse et qui a de bons joueurs. L’assurance de remporter le match lui vient, dit-il, des séances d’entraînements marqués par la discipline des joueurs. « On s’améliore au fil des matches », a-t-il ajouté.

Le sélectionneur des Lions indomptables s’est également exprimé sur le fait que dans la liste des 23 joueurs convoqués, aucun n’est ressortissant du championnat local. « Le niveau des clubs du Cameroun est très bas par rapport à ceux de l’étranger. Pour une pareille compétition, il faut choisir les meilleurs », a-t-il indiqué. Toutefois le technicien néerlandais a déploré le fait qu’il ne puisse pas faire appel à tout le monde. « S’il nous était possible, nous allons convoquer tout le monde. Malheureusement nous ne pouvons appeler que 23 joueurs », a-t-il ajouté.

Pour ce qui est du cas de Carlos Idriss Kameni, pour l’entraîneur des Lions indomptables, il peut apporter quelque chose à l’équipe. « Même si Idriss Carlos Kameni n’a pas de club en ce moment, il apporte beaucoup de choses au groupe. C’est un joueur expérimenté. On ne peut pas changer pour changer. Jusqu’au match retour, nous avons passé le temps à rencontrer les joueurs qui ont mis leur carrière internationale en stand-by. S’ils ne sont toujours pas là, c’est leur choix. Nous allons nous concentrer sur ceux qui sont intéressés à évoluer avec nous », a précisé Clarence Seedorf.

En ce qui concerne les cas de Nicolas Nkoulou et de Joel Matip, l’entraîneur des Lions indomptables a indiqué qu’il a fait toutes les démarches possibles et rendu à ce niveau, la balle est dans leur camp.

Liliane N.

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Quelques commerçants et consommateurs véreux continuent d’utiliser ces emballages plastiques proscrits dans la région du Nord au Cameroun.

 

Près de six ans environ après l’entrée en vigueur de la réglementation interdisant l’importation, la commercialisation et l’utilisation des emballages plastiques non biodégradables au Cameroun, quelques poches de résistance sont encore enregistrées ça et là pour ce qui est de la région du Nord. 

Ancien Grand marché de Garoua, il est 11h, ce lundi 18 Mars 2019, la place commerciale grouille de monde. Parmi les bouchers qui occupent l’un des grands hangars du marché, Malam Garba emballe dans du sac plastique noir quelques 5 kg de viande de bœuf, commandés par l’un de ses clients habituels. Même si son voisin de gauche, Ahmadou Bouba, importuné par notre présence, s’empresse de brandir les emballages en papier qu’il utilise pour ses clients ; un clin d’œil dans les parages nous fait découvrir le pot aux roses.

Bon nombre de bouchers font en fait encore usage et de manière très subtile de ces emballages prohibés. Ce, en dépit des multiples campagnes de sensibilisation et autres opérations de contrôle et de répression déjà menées jusqu’ici sur le terrain.

A la délégation départementale de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable de la Bénoué, le maître des lieux, Manou Godjé, fait savoir  que depuis l’entrée en vigueur de la réglementation sur les emballages plastiques, des équipes opérationnelles de contrôle et de répression ont été mises sur pied et sont en permanence à pied d’œuvre  sur le terrain au niveau de tous les arrondissements du département.

A la date du  18 mars 2019, a-t-il révélé au reporter, 582 tonnes d’emballages plastiques non biodégradables ont été saisis à travers le département. C’est dire, appuie-t-il, qu’aucun effort n’est ménagé quant à la mise en application de ces mesures.

Félix Swaboka

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Sunday, 05 June 2022 11:01