Les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires en opération sur le terminal à conteneurs.
Le port autonome de Kribi (PAK) met le cap sur l'attractivité. L’entreprise publique chargée de la gestion du Port en eau profonde de Kribi, mise en service le 2 mars 2018, dans la région du Sud Cameroun, a décidé de réduire de 20 à 30% ses coûts de prestations, a informé le 7 mars dernier à Douala, son directeur général, Patrice Talom, au cours d’une rencontre d’information, d’imprégnation et d’intéressement des membres du Groupe Inter-patronal du Cameroun (GICAM), à l’offre logistique et industrielle du PAK. « les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires en opération sur le terminal à conteneurs», précise-t-il.
Doté d’un terminal à conteneurs comptant 315 mètres de quais, concédé au consortium franco-chinois Bolloré-CHEC-CMA CGM, puis d’un terminal polyvalent long de 265 mètres, opéré en régie par le consortium camerounais KPMO, le port en eau profonde de Kribi revendique officiellement un volume de trafic de 6,4 millions de tonnes, pour 264 escales de navires, entre sa mise en service le 2 mars 2018 et le 31 décembre dernier.
Cette infrastructure portuaire est présentée par les experts, avec son tirant d’eau de 16 mètres, comme étant l’une des plus stratégiques sur toute la côte ouest-africaine. La 2ème phase de construction de cette plateforme portuaire prévoit la mise en place d’un second terminal à conteneurs, doté de 750 mètres de quais, et deux autres terminaux minéralier et hydrocarbures.