Les riverains ont soumis leurs revendications à l’occasion de la récente campagne de sensibilisation organisée par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) pour alerter les populations de la ville de Kribi sur les risques et les dégâts des feux de brousse près du gazoduc Bipaga-Mpolongwé, dans le Sud-Cameroun.
Au cours des échanges, plusieurs demandes ont été émises par les riverains en rapport avec leurs aspirations. « De nombreuses doléances ont été par ailleurs enregistrées. Elles concernent notamment l’emploi des riverains, la fourniture en électricité et des avantages que les riverains estiment nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie et compenser les risques liés à leur proximité avec le pipeline gazier de la SNH », apprend-on.
Au-delà du chapelet de doléances égrainé par les riverains, ceux-ci au sortir des échanges, ont promis par ailleurs de continuer d’assurer la veille sur le gazoduc Bipaga-Mpolongwé tout en espérant que, « la SNH saura se monter reconnaissante ».
Il convient de préciser que le suivi environnemental du gazoduc Bipaga-Mpolongwé est notamment assuré par le Comité de pilotage et de suivi des pipelines en abrégé CSP. Pour ce cas, le contrôle de l’intégrité de l’emprise du gazoduc est mensuellement réalisé, ainsi que la sensibilisation des autorités locales et des populations riveraines sur les risques. Il y a notamment les risques liés à l’exploitation tels que les incendies, les fuites de gaz, les dégâts matériels entre autres.
Indiquons également que, c’est ce gazoduc qui alimente la centrale thermique de Kribi en gaz naturel depuis le 25 février 2013. Sa capacité initiale est de 216 mégawatts apprend-on de sources bien informées.
Innocent D H
De même que leur crainte car ils sont pris pour cible par des criminels qui, il y’a quelques jours ont « assassiné » un membre de leur communauté
L’information publiée par nos confrères de 237online.com révèle que les ressortissants français résidents dans la ville balnéaire ont pris d’assaut l’hôpital de district de Kribi « s’indignant des circonstances ayant conduit au décès de compatriote tué dans sa résidence pied dans l’eau au quartier Elabé… ».
Ils étaient accompagnés par le consul honoraire Abdul Kader et l’un des manifestants a dévoilé leurs motivations devant nos confrères :
« M Lemaire n’avait pas de problèmes particuliers ce d’autant plus que ses enfants vivent en France. Nous sommes enclins à croire que ceux qui ont perpétré le cambriolage dans sa résidence il y a quelques mois, il avait d’ailleurs déposé une plainte quelques heures après, sont revenus mais cette fois, avec l’intention de le tuer.
C’est un assassinat délibéré, je pèse mes mots, le criminel était là pour le tuer ; l’intention était manifeste, monsieur Lemaire a reçu cinq coups de poignards dont trois au niveau du cœur ».
Sollicitude de l’Autorité administrative
N’ayant pas reçu le quitus de Bertrand Foe Ndono - Sous-Préfet de Kribi 1er, ce dernier, mis au parfum de la situation, est allé à la rencontre des manifestants français, avec à ses côtés de nombreux agents de la police ; Il a pris le temps de les écouter mais aussi de les rassurer, leur promettant que des enquêtes sont en cours et le ou les coupables seront traduits devant les juridictions compétentes dès que les faits seront établis.
Il convient d’ailleurs de relever à cet effet que la dénommée Lorraine Marthe Guiadem Toham, l’ «une de ses nombreuses conquêtes » est actuellement exploitée au commissariat central de Kribi. Selon certaines indiscrétions, elle est considérée comme « principale suspecte de l’assassinat de Lemaire Pascal Grégoire, né le 06 Juillet 1955 à Doulens France. Elle était d’ailleurs seule avec lui pendant cette nuit du forfait… ».
D’autres sources non officielles révèlent que « Deux personnes non identifiées auraient cogné à la porte du blanc alors que sa compagne se dirigeait vers la chambre à coucher, après une bonne partie de jeu au salon.
Curieux de connaître l’identité de ses visiteurs nocturnes, il se serait dirigé vers la porte qu’il a ouverte et c’est à ce moment que le pire s’est produit. Après leur forfait, ses agresseurs ont fondu dans la nature, sans fouiller la maison. Ils n’ont emporté ni chéquier, ni carte bancaire, ni argent … ».
Qui était sieur Lemaire ?
Nos confrères renseignent que bien qu’aucune activité ne soit mentionnée dans ses pièces officielles, ce français sans femme, ni enfants au Cameroun avait choisi une résidence au bord de la mer. Il a élu domicile à Kribi à cause du climat magnifique et le coût de la vie abordable.
Nicole Ricci Minyem
De sources bien introduites, ces populations en colère accusent la société de ne pas respecter ses engagements en matière de recrutement et de plusieurs autres clauses contenues dans le cahier des charges.
La cérémonie de lancement de la saignée d’Hevecam 2 Bissiang annoncée pour être présidée mercredi dernier par le préfet de l’océan en présence du Président directeur général du groupe MacCall Plantations, M. Lee Chestnuit, sera finalement reportée à une date ultérieure à la grande surprise des observateurs. A la direction générale, on dit avoir reçu des messages de menace de la part des populations. En colère, les populations de Kribi, région du Sud, accusent la société Hevecam de ne pas respecter ses engagements en matière de recrutement, ainsi que de plusieurs autres clauses contenues dans le cahier des charges. La société entend reprogrammer cette cérémonie après un terrain d’entente avec les populations.
« Nous avons lancé un recrutement de saigneurs en limitant l’âge à 39 ans. Les travaux de saignée exigent beaucoup de capacités physiques. Le recrutement massif effectué en 2018 nous a permis de comprendre qu’au-delà d’un certain âge, accomplir les tâches de saignée devient physiquement impossible, d’où la nécessité de limiter l’âge d’embauche pour espérer rester compétitif et productif. Pour ce qui concerne le cahier des charges, oui effectivement il comporte des dispositions qui n’ont pas été mises en œuvre jusqu’à ce jour », reconnaît en partie le top management de l'entreprise à travers les explications du directeur général Adjoint d’Hevecam, monsieur Bokoue.
Rappelons que c’est le 15 mars 2012 que l’État du Cameroun a attribué à l’agro-industrie Hevecam S.A. des dépendances en concession provisoire dans l’arrondissement de Lokoundje dont 7643 hectares à Bissiang. 650 ha sont déjà prêts pour la saignée, pour une production attendue de 325 tonnes de caoutchouc sec par an.
Innocent D H
La mauvaise hygiène et la promiscuité sont présentées comme les causes de la propagation de cette épidémie de choléra à Kribi.
Le village des pêcheurs Londji est au rouge, du fait de l’épidémie du choléra, qui y prend des proportions inquiétantes. Le Délégué régional de la Santé publique pour le Sud indique que rendu à ce jour, le district de santé de Kribi enregistre 12 personnes décédées des suites de l’épidémie et 62 cas déclarés. Le constat établit que la mauvaise hygiène et la promiscuité favorisent l’implantation de cette maladie dans le village des pêcheurs.
La situation devenant inquiétante, Félix Nguele Nguele le gouverneur de la région du Sud s’est rendu à Londji. Le village déplore l’absence des toilettes. Et c’est dans la rivière que les populations se déchargent. Et les eaux de ladite rivière se déversent dans la mer ou à la plage. Aussi en période de marée haute, la saleté revient dans les cours et les maisons. Le village est alors pris au pièges d’odeurs nauséabondes.
Le gouverneur de la région du Sud a préconisé la sensibilisation. Il a indiqué qu’elle sera assurée par les agents communaux et le personnel médical. Il a également été dit que le Ministère de la Santé envisage faire parvenir les vaccins à Kribi, dans les prochains jours. « La solution idoine pour stopper la source de contamination de la maladie à Londji est de délocaliser le village des pêcheurs. L’on ne peut pas creuser un forage encore moins des toilettes dans la zone. La nappe d’eau est à 50 centimètres », a déclaré Felix Nguele Nguele.
Liliane N.
Un mois après la révélation du premier cas suspect de choléra le bilan du village des pêcheurs Londji devient préoccupant.
Au village Londji situé dans l’arrondissement de Kribi 2, en plus de la pandémie du Coronavirus, les populations doivent faire attention à l’épidémie du choléra. Le bilan récent fait état de 42 cas suspects avec déjà 4 décès. Selon la Crtv, parmi les 42 cas sus mentionnés, il y a 20 pêcheurs camerounais et 9 nigérians.
“Depuis le 13 mai où nous avons reçu le premier cas, nous sommes à 42 cas. Il y a eu 4 décès. Quand nous pouvons gérer nous gérons. Quand ce sont les cas graves, nous referons parce que le plateau technique est limité", a déclaré Mme Noubissi, Chef du Centre de santé intégré de Londji au micro de la chaîne de télévision à capitaux publics.
Pour circonscrire l’épidémie à Kribi 2, les autorités sanitaires et locales ont décidé de miser sur des descentes sur le terrain, pour sensibiliser les populations. Le corps médical note qu’il y a une indiscipline qui conduit malheureusement à l’enregistrement de nouveaux cas de choléra.
“Nous avons mené des sensibilisations dans la communauté et nous avons également touché la Mairie qui a envoyé un service d’hygiène. Et ils sont allés dans la communauté, ils ont désinfecté un peu partout”, a déclaré Mme Noubissi.
Au sein de la population, on met la cause sur les conditions sanitaires et hygiéniques. Certains habitants de Londji affirment qu’il y a trop de saleté dans leur localité. Ils déclarent qu’ils font face à un manque d’eau. Ils ajoutent que leur village ne dispose que d’un seul point de ravitaillement en eau. Les pêcheurs ne cachent pas leur inquiétude, surtout en ce moment où la pandémie du Coronavirus sévit aussi.
Liliane N.
Kribi la cité balnéaire enregistre un total de 30 personnes souffrant de l’épidémie du choléra.
Il n’y a pas que la pandémie du Coronavirus qui donne des sueurs froides dans certaines localités du Cameroun. A kribi, ville située dans la région du Sud et plus précisément dans la localité de Londji, un village de pêcheurs, il y a aussi l’épidémie du choléra qui met en mal le bien-être des populations. On enregistre 30 personnes qui souffrent de cette maladie. Et plus grave, il y a déjà 3 décès.
Le quotidien Le Messager qui relaie aussi cette information rapporte que face à la situation qui devient préoccupante, le personnel de santé du village Londji ne sait plus où donner la tête. « En pleine pandémie du Coronavirus, une majorité de patients préfèrent se prendre en charge et craint de se rendre à la formation sanitaire. La sensibilisation des agents n'y peut rien. Le message est confronté à la psychose généralisée. Le chef du Centre de Santé Intégré local déplore ce manque de collaboration des communautés. Selon elle, "les gens préfèrent se prendre en charge à domicile" », écrit le Messager.
Il n’y a pas que le fait que les populations se prennent en charge toutes seules qui est préoccupant à Londji. Il y a également le fait que cette épidémie prend de l’ampleur à cause de l’insalubrité qui a fait son nid dans ce village. « L'unique cours d'eau qui jonche le village sert de latrines aux enfants et même, aux adultes…Les gens défèquent dans l’eau pendant que les autres y prennent leur bain ». Aussi le seul forage qui a été offert à ce village de pêcheurs par une Organisation non gouvernementale s’est gâté.
Liliane N.
Des images regrettables, indécentes et qui certainement peuvent faire naître un sentiment de honte auprès des membres des familles de ces personnes qui se battent pour des bouts de pain et des boîtes de sardine
Elles ont fait le tour des réseaux sociaux et sont devenues virales surtout pour ceux qui sont militants et sympathisants des partis de l’opposition. Des images qui viennent les conforter dans l’idée selon laquelle nombreux sont ces Camerounais qui refusent de sortir de la « captivité psychologique » dans laquelle ils vivent.
On les voit, habillés aux couleurs de leur formation politique, entrain de se battre pour avoir des bouts de pain, des boîtes de sardine n’hésitant pas à marcher les uns sur les autres. Hommes, femmes et jeunes, pour avoir ces quelques aliments, n’ont pas manqué pour certains, de se donner des coups de poings et de pieds, démontrant qu’ils sont prêts à tout pour entrer en possession de ce qu’ils convoitent. Donnant raison à ceux qui les considèrent comme du simple «bétail électoral ».
« Vous savez, rien ne peut me surprendre venant de la part de certains de mes compatriotes. Ils se sentent tellement à l’aise dans leur pauvreté et je ne fais pas référence au manque d’argent que rien d’autre ne les intéresse…Voilà des adultes qui voient leur avenir hypothéqué à cause de ce que certains ont fait de ce pays depuis des années. Ils se battent pour du pain, de la sardine et des canettes de bière. Est-ce que ce n’est pas pathétique » ?
Dans une autre vidéo, on voit les militants d’un parti de l’opposition à qui il a été remis des pagnes et la somme de vingt mille francs, en leur donnant l’instruction d’opérer le meilleur choix dimanche prochain. L’électeur qui refuse cet achat de conscience, a tenu à dénoncer cette attitude. Et, des mises en garde ont été lancées à ceux qui s’adonnent à ces pratiques : « Nous savons ce que vous faites, c’est votre quotidien et nous en sommes conscients. Cependant, nous vous promettons une chose, plus jamais les choses ne seront pareilles ici à Kribi. Vous ne nous faites pas des dons, il s’agit de notre argent et nous allons le prendre mais, nous savons à qui nous donnerons nos voix et ici à Kribi, vous n’avez plus de place… ».
A trois jours du double scrutin du 09 Février prochain, la campagne a atteint son paroxysme et la plupart des candidats engagés dans la bataille donnent tout ce qu’ils ont au fond d’eux, pour convaincre l’électorat. Ils font du porte à porte, descendent dans des marchés, dans les villes et villages les plus reculés pour dire à leurs concitoyens que « Tout est encore possible, le rêve est toujours permis, il faut y croire…». Un message qui, selon les témoignages de certains électeurs portent des fruits, au regard de l’engagement de la jeunesse.
Malheureusement, tandis que certains travaillent à présenter des projets de société aux camerounais pour les inciter à adhérer à leurs programmes et rêver pourquoi pas à une vie meilleure, d’autres continuent avec les pratiques de corruption.
A chacun d’en juger fort opportunément.
Nicole Ricci Minyem
A l’initiative du Fond Nationale de l’emploi, le département de l’océan vient abrité un séminaire de formation des chefs d’entreprises publique, parapublique et privé sur la motivation du personnel au travail, techniques, démarches et plus-values pour l’entreprise.
En effet, une quarantaine de chefs d’entreprises, de divers secteur économique, c'est réuni autour d’une même table ce mercredi 27 novembre pour débattre de la question de la motivation du personnel au travail : techniques, et démarches et plus-values pour l’entreprise. Les travaux dirigés par des experts en gestion d’entreprise, ont permis aux acteurs de toucher du doigt, les réalités socioprofessionnelles dont l’impact sur le climat des affaires n’est plus à démontrer.
Notons que depuis la mise en fonction des grands projets structurants dans la cité balnéaire de Kribi, le chef-lieu du département de l’Océan est devenu un terrain attractif pour des opérateurs économiques, des divers horizons. La cité touristique attire, par son port en eaux profondes, des investisseurs, qui trouvent sur place un terrain favorable, pour le développement des affaires. Face donc à ce foisonnement des entreprises, dont la concurrence tant sur le marché local, que national et internationale se fait de plus en plus rude, et donc les exigences socioprofessionnelles impactent sur les performances de ces dernières sur le marché, s’attaquer au problème de fond, dans les entreprises est l’objet d’un atelier organisé ce jour par le fond national de l’emploi.
Le commandant dudit centre a été installé le 12 septembre 2019 par le général de division Philippe Mpay.
Le colonel Jules Garka Garka est désormais le commandant du Centre national d'instruction du Corps national de sapeurs-pompiers. Il a été installé dans ses nouvelles fonctions le 12 septembre 2019. « La cérémonie, purement militaire, était présidée par le général de division Philippe Mpay, commandant des écoles et centres d'instruction interarmées du Cameroun », rapporte Cameroon Tribune.
EN ce qui concerne l’infrastructure, le journal rapporte que c'est un centre bien fourni en matériels et en hommes qui est opérationnel à Kribi depuis quelques jours. L'unité est composée de trois compagnies : la compagnie des services, le centre de secours et la compagnie d'incendie. D’après le colonel Jules Garka Garka, ce centre a entre autres missions, sécuriser les hommes et les biens et les industries se trouvant dans le département de l'Océan. « Nous avons beaucoup de spécialistes capables de gérer tous les problèmes possibles », a déclaré le commandant dudit centre.
Les populations de Kribi saluent l'opérationnalisation du centre national d'instruction du corps des sapeurs-pompiers basé dans leur ville. « Kribi est en train de devenir une grande métropole. La présence des sapeurs-pompiers nous est alors très nécessaire », a souligné Siméon Ava, habitant de la cité balnéaire. Le numéro d'urgence est le même : 118. Le commandant a précisé par la suite que les services sont gratuits et opérationnels 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Selon Cameroon Tribune, ce corps spécialisé de l’armée camerounaise a bien été accueilli dans la ville balnéaire. Le colonel Jules Garka Garka et ses hommes ont marqué leur entrée dans la ville de Kribi. Gyrophares et sirènes à tout rompre. Des applaudissements par la population à leur passage, en signe de bienvenue. Le colonel Jules Garka Garka, commandant le Centre national d'instruction du Corps de sapeurs-pompiers basé à Kribi a été nommé le 23 août 2019 par le président de la République.
Les sapeurs-pompiers sont les bienvenus à Kribi. La ville touristique va dès à présent tourner le dos aux scènes dramatiques d’incendie qu’elle a récemment connu. En effet, au cours des trois dernières années, la cité balnéaire de Kribi a connu près d’une vingtaine d’incendies de gravité variable. Et pratiquement tous les quartiers de la cité balnéaire Mokolo, Zaïre, Afan Mabé, Mboamanga, Newtown etc., en ont connu une ou plusieurs, avec des dégâts matériels énormes et surtout quelques décès dus à l’atrocité des flammes.
On se souvient par exemple de ce moto-taximan brûlé à mort dans son sommeil au quartier Newtown ou encore de ces deux enfants enfermés par précaution par leur père loin des lieux qui se sont retrouvés calcinés par des flammes intenses provenant d’une bougie mal placée.
Liliane N.
Le projet va favoriser la création de 365 emplois directs et 500 indirects.
La société Financial & Investment Corporation SA envisage de construire dans la ville de Kribi, région du Sud, une usine de production d’un engrais 100% biologique à base d’eau de mer. L’information est rapportée par nos confrères de Eco Matin.
Dénommé SF94, ce projet vise d’une part à accroître à plus de 20% le rendement sur les terres arables qui ne sont pas extensibles à souhait. A réduire les traitements phytosanitaires de 70%, puis à garantir l’autosuffisance alimentaire d’une population de plus en plus nombreuse. Enfin, à promouvoir, l’agriculture de seconde génération tout en diminuant drastiquement l’importation des engrais chimique synthétiques dans notre pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.
De sources concordantes, l’usine financée à hauteur de 7,2 milliards FCFA sera construite, sur un site de près de 4 hectares, soit 40 000m2. Elle va générer 365 emplois directs, 50 emplois temporaires, et 500 emplois indirects.
Une fois opérationnelle, l’usine va approvisionner le marché camerounais, mais aussi la sous-région d’Afrique centrale. Grace à une production de 4 000 000 de litre par an extensibles à 8 000 000 de litres/an après quatre ans. Les prévisions indiquent un accroissement du marché d’une valeur de 2 500 000 litres de fertilisants par an en tenant compte des statistiques de terre cultivables, soit un taux de 1,7% par an de terres cultivables au Cameroun.
Le projet bénéficie des avantages de la loi 18 avril 2013 aux incitations aux investissements privés au Cameroun. Et devra exercer sur une durée maximale de 10 ans. Dans le cadre de cette loi, le promoteur s’engage à apporter une assistance technique au gouvernement en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relatives relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignements et d’élaboration des curricula.
Suivant les caractéristiques, le SF94 est obtenu à partir de l’eau de mer non polluée dont au moyen d’un procédé protégé. Il pourrait de ce fait, constituer pour les pays africains, un levier pour opérer la révolution verte. Déjà fait l’objet de plusieurs tests au Maroc et au Sénégal.
Dans le volet social, le promoteur s’est engagé à apporter une assistance technique au gouvernement camerounais en matière de conception, d’encadrement et d’implémentation des politiques publiques relative au secteur ainsi qu’à l’introduction de cette filière dans les programmes d’enseignement et l’élaboration des curricula. Par ailleurs, il va mettre en place au Cameroun un centre de formation et d’initiation des jeunes recrutés à ces techniques de pointe.
En partenariat avec le gouvernement, l’entreprise va opérer le transfert de technologie au profit des Camerounais suivant les spécifications du projet et réserver au minimum 30% de ces besoins en biens et services aux PME camerounaises dans le cadre de la sous-traitance locale.
Otric N.