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La transition entre la saison pluvieuse et la saison sèche étant effective dans la région du Nord-Cameroun, le phénomène du changement climatique sévit avec son lot de conséquences sur le plan humain et environnemental. Selon les experts en santé et environnement, les populations sont appelées à un changement de comportement pour leur adaptation. 

 

Depuis plusieurs semaines, les pluies ont cessé de tomber dans la région du Nord, et le mois de novembre tire à sa fin. En pareil moment, pas question de lire sur une boule de cristal que la saison pluvieuse est dans les rétroviseurs. La transition entre la saison pluvieuse et celle sèche est perceptible. Elle est marquée dans cette partie du pays par le changement climatique. « Ce phénomène que nous observons depuis quelque temps, est une situation normale. A chaque fois que les pluies nous abandonnent, cette période de transition est systématiquement observée entraînant des nouveautés dans la nature », explique Djienzané Payouni, spécialiste en Communication, Santé et Environnement. 

Les répercussions

Un phénomène naturel incontournable qui impacte sur le mode de vie des populations ainsi que sur leur milieu de vie, c’est-à-dire leur environnement immédiat. « Sur le plan environnemental, on peut observer que certains arbres perdre leurs feuilles, les herbes ont aussi pris d’autres allures car elles sèchent, la nutrition animale à ce niveau a changé. Sur le plan humain, à l’air libre nous ressentons des aléas climatiques, par exemple quand nous parlons longtemps les lèvres sèchent. D'un moment à l’autre, nous aurons la brume et ses conséquences seront plus désastreuses. Quand le vent sera plus violent, les cas de fièvres seront récurrents », prévient notre spécialiste.

Des effets du changement climatique qui imposent aux uns et aux autres des changements de comportement à travers le respect d’un certain nombre de mesures lesquelles sont multiples. En cette circonstance, Djienzané Payouni conseille, « face à un effet naturel, les hommes doivent s’adapter. Sur le plan vestimentaire en l’occurrence le comportement doit changer. Comme il fait déjà froid le matin, l’on doit s’habiller à chaud. Le sport est aussi conseillé pour s’adapter au climat. Il faut utiliser des pommades ou des laits de toilette pour permettre à la peau de garder sa douceur. Utiliser le menthol pour garder les lèvres toujours fraîches. Sur le plan environnemental, il faut planter assez d’arbres pour que nous puissions bénéficier de l’ombrage en saison sèche ».  

Pour amoindrir les effets néfastes du changement climatique afin d’être des maladies, les populations de la région du Nord sont invitées à se prémunir surtout en cette période où les fêtes de fin d’année se pointent d'ores déjà à l’horizon. 

 

Innocent D H  

 

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Les hommes et femmes de médias communautaires étaient à l'école des bonnes pratiques en matière de sensibilisation dans le cadre d'un atelier de formation organisée a leurs intentions par l'OSC Tomorrow children. C'était dans le département du Noun région de l'Ouest Cameroun.

 

Placée sous le thème : “Communication pour le changement de comportement”, les participants venus des quatre régions du pays, notamment les régions de l’Ouest, du Nord-ouest, du Littoral et du Centre, ont été édifiés sur la communication pour le changement de comportement : techniques et outils ; actions humaines et dégradation de l’environnement : impact dans le processus de communiquer ; cadre juridico légal sur la protection de l’environnement au Cameroun ; l’élaboration d’une stratégie de Communication entre autres.

Il a également été question au terme de l’atelier, de la production d’exemples d’articles de presse sur l’atelier et la production d’outils de sensibilisation. Des échanges entre formateurs et participants, il ressort que les médias, malgré la bonne volonté d’œuvrer pour les changements climatiques, se heurtent parfois à la lancinante question financière pour faire le terrain et assurer une production de qualité.

Rappelons que l’atelier national de formation des médias communautaires sur la communication pour le changement de comportement tenu les 02 et 03 octobre 2019 dans la salle des Actes de la Commune de Koutaba qui a reçu l’onction des autorités locales, s’inscrivait en droite ligne du projet "Mon environnement, ma vie” de Tomorrow Children, mis en œuvre dans le département du Noun depuis quelques mois, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.

 

Marcel Ndi

 

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C'est un secret de polichinelle, dans la région du Nord au Cameroun, le phénomène du changement climatique est une réalité avec un impact réel sur l'environnement. Pour lutter efficacement contre ce fléau, l'Etat en parfaite symbiose avec les partenaires au développement ne se lassent pas d'entreprendre des actions pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. 

 

C'est malheureusement regrettable de constater les actions quotidiennes de l'Homme dans la région du Nord concourant plutôt à favoriser le phénomène du changement climatique. Aux rangs des pressions menées sur l'environnement par l'Homme, l'on note la coupe anarchique du bois pour la fabrication du charbon, l'expansion des parcelles agricoles, les feux de brousse, le surpâturage et la transhumance. Et ce n'est pas tout, les activités d'extension des villes, la mise en œuvre des projets de développement constituent évidemment entre autres causes réelles du changement climatique dans le Nord, se traduisant très souvent par des sols arides et dégradés, une température de plus en plus élevée. Tout cela est favorisé par l'émission des gaz à effet de serre. Face à l'ampleur du changement climatique dans la région, les réponses concrètes des pouvoirs publics et de ses partenaires sont perceptibles. 

 

Les actions conjuguées de l'Etat et des partenaires au développement 

Se sont des actions fortes que mènent l'Etat et les partenaires au développement dans le sillage de la régénération des forêts et surtout de la reconstitution du couvert végétal de la région du Nord subissant ainsi de plein fouet les effets néfastes du changement climatique. C'est ainsi que des campagnes de plantation d'arbres sont engagées et permettent de reboiser les terres en situation de dégradation. Dans la conduite des opérations, le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof), le ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (Minepded), ainsi que les actions des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) dans le suivi et la mise en terre des plants. 

 

Le rôle des Chefferies traditionnelles

Dans la région du Nord, c'est un rôle indéniable que jouent les chefferies traditionnelles dans la lutte contre le changement climatique. Il y a par exemple, la mise sur pied des forêts communautaires. Le cas du Lamidat de Garoua en est une parfaite illustration avec le projet "Garoua : arbre de vie". Un projet qui a permis en 2018, de planter environ 500.000 arbres sur 3.500 hectares dans le Nord. Des actions de sensibilisation ont aussi cours pour assurer la préservation des massifs forestiers.

Toutefois, il reste à admettre en toute évidence que seules les actions des pouvoirs et de ses partenaires ne suffisent pas à tordre définitivement le coup au phénomène du changement climatique, c'est pourquoi la lutte doit concerner chaque citoyen pris individuellement avec l'adoption des comportements à valeur écologique vis-à-vis de la nature. Ce qui contribuerait d'ailleurs à confirmer l'adage indien qui dit : "pour vivre utile sur terre, il faut planter un arbre". Une formule qui trouve tout son sens au moment où se tiennent depuis ce lundi 23 septembre 2019 à New York aux Nations Unies, les discussions sur l'urgence climatique. Des assises devant déboucher sur des mesures fortes en matière d'engagement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

 

Innocent D H

 

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A la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, les principaux organismes climatologiques mondiaux ont publié un rapport  qui démontre que l’écart entre les objectifs pour lutter contre le réchauffement de la planète et la réalité s’accroît de manière flagrante.

 

Intitulé « Unis dans la science », le dernier rapport  des principaux organismes climatologiques mondiaux publié ce dimanche 22 septembre 2019 contient les détails sur  l'état du climat et présente les tendances en matière d’émissions et de concentrations des principaux gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Les auteurs de cette étude diffusée à  la veille du Sommet Action Climat de l’Onu, met en exergue selon les Nations Unies,  l'urgence d'une transformation socio-économique fondamentale dans des secteurs clés tels que l’utilisation des terres émergées et l'énergie afin d'éviter une augmentation dangereuse des températures mondiales, dont les impacts pourraient être irréversibles. Les outils qui permettent de faciliter à la fois l'atténuation et l'adaptation y sont également analysés.

Selon ce groupe de scientifique consultatif sur le climat du  sommet Action Climat organisé par le Secrétaire général  de l’Onu, les données et conclusions scientifiques qui figurent  dans ce  rapport sont les toutes dernières informations faisant autorité sur ces sujets. Il met en avant la nécessité urgente d'élaborer des mesures concrètes pour mettre un terme aux pires effets du changement climatique.

D'après ce  rapport, la température moyenne mondiale de la période 2015–2019 devrait être la plus élevée jamais enregistrée toutes périodes équivalentes confondues. Ces scientifiques soulignent également que l'étendue de la banquise arctique en été a diminué à un taux d'environ 12 % par décennie entre 1979 et 2018 et la perte de masse des glaciers pour 2015–2019 est la plus élevée jamais enregistrée pour une période quinquennale. L’élévation du niveau de la mer et l’acidification de l’eau de mer se sont accélérées

Le Groupe scientifique consultatif sur le climat est co-présidé par le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il est composé  d’experts des sciences naturelles et sociales hautement reconnus et respectés, spécialistes de différents aspects du changement climatique, y compris l'atténuation et l'adaptation.

Établi et coordonné par l'OMM, ce rapport de synthèse vise à présenter de façon accessible des données scientifiques de pointe faisant autorité et pouvant conduire à des mesures concrètes. Les contributions à ce rapport ont été dévoilées ensemble lors d'une réunion scientifique de haut niveau, le 22 septembre à l’ONU et seront de nouveau présentées devant les dirigeants mondiaux qui participeront au Sommet Action Climat, le 23 septembre prochain.

 

Marie MGUE 

 

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En vue du Sommet de l’ONU sur le climat, qui se tiendra le 23 septembre prochain, à New York, 28 entreprises représentant une capitalisation boursière de 1.300 milliards de dollars ont pris l’engagement de lutter contre le changement climatique, indique le site officiel de l’ONU.

 

« Les entreprises se sont engagées à atteindre des objectifs climatiques plus ambitieux afin de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 ° Celsius au-dessus des niveaux préindustriels et d'atteindre les émissions neutres en carbone d'ici 2050 au plus tard », ont indiqué mardi le Pacte mondial des Nations Unies et ses partenaires Science Based Targets initiative (SBTi) et We Mean Business coalition.          

 

Les groupes de télécommunications BT, Vodafone, Telia et Telefonica ; la société informatique Hewlett Packard, l’habilleur Levi Strauss & Co ; ainsi que la multinationale de grande consommation Unilever et les producteurs d’électricité Iberdrola et Enel, font partir de ces 28 entreprises qui représentent collectivement plus d’un million de salariés dans 17 secteurs et plus de 16 pays.

 

« Le leadership en faveur du climat n'a jamais été plus important qu'il ne l'est actuellement, et il est inspirant de voir autant d'entreprises et de marques diverses relever audacieusement leurs ambitions », s’est félicitée Lise Kingo, la Présidente et Directrice exécutive du Pacte mondial des Nations Unies« Les grandes entreprises prouvent déjà que des objectifs climatiques respectueuses d’une limitation de la température à 1,5 ° Celsius sont possibles et j'encourage toutes les entreprises à saisir cette occasion pour se positionner à la pointe de ce mouvement et contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) », a ajouté Mme Kingo.

Notons que, les engagements de ces 28 entreprises tiennent compte du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a mis en garde contre les conséquences catastrophiques d’un réchauffement de la planète à plus de 1,5 ° Celsius.

 

« Le Secrétaire général des Nations Unies a appelé les dirigeants à se rendre au Sommet de l'action pour le climat en septembre avec des plans clairs pour réduire considérablement les émissions sur la voie menant à une économie à émissions nettes en carbone d'ici 2050 », a pour sa part rappelé Luis Alfonso de Alba, l’Envoyé spécial de l’ONU en charge d’organiser ce sommet.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Instituée par les Nations-Unies, cette journée vise à sensibiliser les citoyens de la planète sur la nécessité de protéger la diversité biologique. Dans le Nord, zone à écologie fragile, le Gouvernement par le biais du ministère de l'environnement et de la protection de la nature mène des actions salutaires.

 

"Notre biodiversité, notre nourriture, notre santé". C'est sous ce thème que s'est célébrée ce mercredi 22 avril 2019, la journée internationale de la biodiversité. Consacrée par les Nations-Unies, c'est une journée au cours de laquelle, les citoyens du monde sont invités à comprendre l'importance d'assurer la protection de la biodiversité dans toutes ses composantes pour les générations futures.

 

L'autre pan de cette journée et non le moindre, c'est celui de vulgariser la convention sur l'utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources dites génétiques.

 

Dans la région du Nord, plusieurs actions sont à mettre à l'actif du Gouvernement à travers le ministère de l'environnement, de la protection de la nature et du développement durable, afin de mieux protéger la biodiversité dans cette zone à écologie fragile.

 

Pour le délégué régional par intérim de l'environnement et de la protection de la nature pour le Nord Presly Ngah : "la région du Nord est spécifiquement appelée à célébrer cette journée, car on se rend compte qu'elle est trop sensible surtout en matière du changement climatique dû aux variations du climat. Le changement climatique a beaucoup d'effets sur la biodiversité qui renvoie aux variétés de vie, les plants, les animaux par exemple. Il y a certaines espèces qui ne peuvent pas survivre au-delà de certaines températures", dit le délégué régional. Il précise par ailleurs que dans la région du Nord, des espèces sont en voie de disparition que ce soit au niveau de la faune, ou de la flore. Il y a notamment le phénomène du braconnage qui fait détruire de nombreuses espèces animales dans nos parcs nationaux.

 

Innocent D H

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La campagne nationale de reboisement a été lancée à Garoua mardi dernier par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Au cours de la cérémonie de lancement, le membre du Gouvernement a invité les populations à une adhésion massive à cette cette politique qui vise à restaurer les réserves forestières du pays.

 

Au Cameroun, selon nos sources, plus de 83% de la population nationale recourt à la biomasse qu'elle utilise comme source d'énergie dans les ménages surtout en milieu rural. Partant de cette réalité, les réserves forestières du pays subissent de plein fouet les actions humaines destructives de ses ressources.

C'est fort de ce constat et dans l'optique qu'un terme doit être mis à ce phénomène que le Gouvernement avec ses partenaires, prennent l'initiative de maîtriser la situation pour procéder cette année 2019 à la plantation de 220.000 plants sur l'ensemble du territoire national.

La région du Nord choisie comme épicentre du lancement de la campagne nationale 2019 de reboisement, est une zone à écologie fragile et de savane sèche, raison de plus de procéder en urgence à la restauration de sa réserve forestière. Elle va bénéficier de 50.000 plants pour une participation efficace à la lutte contre le changement climatique.

Le ministre Jules Doret Ndongo a saisi le prétexte pour rappeler que les subventions du fonds spécial du développement forestier seront mobilisés en cette année avec pour principale vision de couvrir les besoins de reboisement de 37 communes engagées dans la gestion des aires protégées dans le sillage de la décentralisation.

Des conventions de financement ont été remises aux délégués régionaux du Nord, de l'Extrême-Nord et de l'Adamaoua. Le ministre des forêts et de faune a procédé par la suite, à la signature des conventions de plantation d'arbres avec la Communauté urbaine de Garoua, les communes, les Gic, ainsi que des associations de jeunes.

 

Innocent D H

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En cette journée mondiale dédiée à l’arbre célébrée ce 21 mars 2019, la circonstance sied de s’interroger sur le rôle des pouvoirs publics et des partenaires au développement dans la nécessité de promouvoir la plantations d’arbres.

 

Il est une vérité d’évidence que dans le Nord, le couvert végétal est caractérisé par une extrême pauvreté d’arbres et une dégradation avancée. Ces réalités qui portent un sérieux coup à l’environnement entraînant le phénomène de réchauffement climatique et la désertification, des réalités qui peuvent laisser personne indifférente, que ce soit les pouvoirs publics, les partenaires au développement en générale, et la population en particulier.

« L’arbre crée un microclimat qui ne nous permet pas d’être en contact direct avec les rayons solaires. Il permet non seulement la fixation mais aussi l’enrichissement des sols qui par leurs engrais organiques permettent de nous donner les produits alimentaires pour les utilisations dans les ménages ». Ces propos sont de Jean David Djickba, Délégué régional des forêts et de la faune qui indique l’importance non négociable de l’arbre dans l’environnement au niveau de la nutrition de l’Homme. En plus, l’arbre joue un rôle indéniable dans la lutte contre le dérèglement climatique. « Les espèces d’arbres dégagent l’oxygène dont nous avons tant besoin pour respirer. Elles captent le Co2 que nous rejetons dans la nature et le transforme en oxygène », ajoute le Délégué pour insister sur l’apport de l’arbre dans la préservation de la vie à travers la respiration qui est une fonction vitale également non négociable.

Les efforts conjugués des pouvoirs publics, partenaires au développement et populations.

Il convient de reconnaître qu’en 2018, les pouvoirs publics avec la collaboration de ses partenaires au développement et les populations, ont permis la plantation d’environ 5000 arbres sur une surface d’environ 4000 hectares. Cette opération salutaire continue d’ailleurs de recevoir l’adhésion des acteurs dans la région du Nord du Cameroun.

Les opérations de sensibilisation des populations sont aussi en cours pour que chacun au moins à son niveau puisse mettre sous terre un arbre. Tout cela pour que l’environnement puisse être protégée grâce aux essences d’arbres. Des actions à encourager vivement.

Innocent D.H

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Un atelier de renforcement des capacités en faveur des communes de l’Extrême-Nord, du Nord et de l’Adamaoua est organisé par le Projet de renforcement de la résilience des populations septentrionales du Cameroun (Presec).

 

« Les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord font partie des régions les plus pauvres et les plus vulnérables du Cameroun. L’hostilité de l’environnement conjuguée aux effets du changement climatique ont rendu les populations encore plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition », selon le Presec. Au regard de cette réalité de précarité extrême, il s’avère nécessaire de reconstruire et de protéger les moyens d’existence des populations à travers des filets sociaux non contributifs, des soins curatifs et la prévention. C’est ainsi, qu’aujourd’hui, les élus locaux et autres acteurs de développement sont plus que jamais appelés à intervenir étant donné qu’ils sont dotés des missions qui les invitent à être à l’écoute des populations à la base. Ils doivent alors développer leurs qualités intrinsèques et leadership pour mieux comprendre les politiques de l’Etat et être à mesure de les traduire dans des faits concrets.

Les caractéristiques des communes ciblées

Les communes qui retiennent l’intérêt du Presec à travers cet atelier sont caractérisées par des faibles capacités dans l’exercice de la maîtrise d’ouvrage essentielle pour une gestion durable des points d’eau, des ouvrages d’assainissement et des aspects nutritionnels. Une telle situation considérée comme une faiblesse ne leur permet pas d’assumer convenablement leurs responsabilités de leader et surtout au moment où actuellement le processus de décentralisation camerounais doit connaître un véritable coup d’accélérateur.

Le Presec compte faciliter les capacités des onze maires des communes de Makary, Goulfey, Waza, Logone Birni, Mora, Mogodé, Lagdo, Guider, Nyambaka, Maïganga et Ngan-Ha sur le leadership et la décentralisation

Démarche méthodologique de formation

La méthodologie adoptée est celle participative. Elle est articulée autour des exposés, des échanges d’expériences entre les différentes communes, des travaux en groupe, ainsi que des études de cas. Toutes ces approches sont mises à contribution pour permettre aux magistrats municipaux de toucher du doigt les réalités propres à chaque commune afin de formuler des esquisses de solutions.

Pour les élus locaux venus des communes de Lagdo, Mogodé et Ngang-Ha, bénéficiaires de cette marque d’attention, il est temps de louer les efforts de Presec dans des projets de développement dans leurs collectivités locales respectives. Mama Abakaï, Nana Missa et Yaya Gilbert s’estiment heureux d’impacter positivement sur les conditions de vie de leurs populations.

Le Secrétaire général des services du gouverneur Julien Ndoumba qui présidait ce 12 mars l’ouverture des travaux, reconnaît que les actions du Presec entrent en droite ligne de la politique de l’Etat dans la mise en œuvre de la décentralisation.

Le Presec promet au cours de l’année 2019,  de procéder à la construction des magasins de stockage des produits agricoles, des forages et entend faire distribuer 800 petits ruminants à 400 ménages des communes ciblées, pour ne citer quelques projets car la liste n’est pas exhaustive. L’atelier prend fin ce 15 mars.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01