In what has been considered as one of the most gruesome attack by separatist fighters on soldiers lately, about 15 of them are reported to have lost their lives after they were ambushed Thursday September 16, along the Bamessing - Sabga road in the North West region of Cameroon.
Barely a week after seven soldiers of the Rapid Intervention Battalion, BIR perished after their vehicle exploded upon stepping on an improvised explosive device in Kumbo in the Bui Division, one of the most hard-hit areas by the Anglophone crisis, the military is again mourning.
On Thursday September 16, BIR soldiers who were on board two armoured vehicles fell in another ambush by suspected Ambazonia fighters along the Bamessing-Sabga stretch of road in the Ngoketunjia Division, North West region.
Separatists claimed responsibility for the attack considered as one of the most gruesome on the military since the crisis began. In videos posted on social media that Agence Cameroun Presse cannot independently confirm, the fighters can be seen posing in front of the burnt-out military armoured vehicles, rejoicing over the successful attack, others wearing uniforms and weapons taken from soldiers. In other videos, the bodies of mutilated or burned soldiers are displaced.
“This is the most gruesome attack of the military I’ve seen since this crisis began. God help Bamenda. Things are about to get much worse. Ordinary civilians will suffer most. This is so heart breaking. » An internet user wrote on her Twitter account.
Reports have it that two pro-independence militias groups are behind the attack, the Jaguars of Bamessing, commanded by General Sagard, and the Marines of Bambalang, one of the most dreadful rebel groups in the North West region, led by General No Pity. The latter even appears in photos of the attack, jubilating among his men or posing in front of one of the burning armoured vehicle.
Reacting to the ‘gruesome’ attack Thursday evening, Serge Espoir Matomba, 1st Secretary General of the PURS party on his Facebook page described it as a shameful attack on Cameroon’s democracy.
According to the 2018 unfortunate Presidential candidate, the State has the obligation to henceforth use force to save lives of the population as well as that of soldiers deployed in the restive regions to combat separatists fighters and restore peace.
Ariane Foguem
Contrairement à l’impression que le calme apparent peut donner, les attaques des islamistes de Boko Haram a toujours cours dans le septentrion camerounais. Et dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée camerounaise en faction dans l’extrême-nord a été une fois de plus fortement sollicitée.
Les affrontements entre Boko Haram et l’armée régulière se sont déroulées dans la localité de DABANGA. Une localité située sur la nationale Nro 1, plus précisément sur le tronçon WAZA-KOUSSERI, Département du Logone et Chari. On a assisté à une attaque de la secte islamiste Boko Haram dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 Mars 2021. Une attaque menée par plusieurs centaines d’hommes lourdement armés et évoluant à bord de véhicules tactiques légers et de motocyclettes. Une fois de plus, ils ont traversé la frontière pour attaquer les positions de l’armée à l’intérieur du territoire camerounais. « Au terme de plusieurs heures de combat acharné, les assaillants seront mis en déroute, et plusieurs de leurs équipements et armements récupérés. » Nous a fait savoir le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille Serge, le chef de la division de la communication des forces armées du Cameroun.
De la communication de l’armée camerounaise, il ressort que « le bilan provisoire à date de cette macabre expédition est le suivant :
Coté ami :
Coté ennemi :
Extrême-Nord: 6 présumés éléments de Boko Haram tués à Dabanga
Les forces de défense sont sur le qui-vive. Les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême-Nord pour continuer à faire efficacement face aux assauts de l’hydre Boko Haram dont les manifestations sont récurrentes. Toutefois, l’accalmie observée depuis un certain temps dans la région permet déjà aux populations de reprendre progressivement une activité régulière dans leurs villages. Certains ont rejoints leurs villages détruits par les islamistes de Boko Haram. Avec le soutien de l’armée du Cameroun, ils procèdent à la reconstruction.
Stéphane NZESSEU
Les jeunes concernés par ce recrutement doivent être des camerounais de sexe masculin, âgés d’au moins 18 ans et de 23 ans au plus.
Joseph Beti Assomo en sa qualité de Ministre de la Défense (Mindef) informe la population, du lancement d’un recrutement spécial de 2200 commandos qui vont intégrer les rangs du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Dans le communiqué radio-presse signé par le Mindef, il est dit que les opérations relatives à ce recrutement vont se dérouler du 1er février 2021 au 14 mars 2021. Et elles se tiendront dans les chefs-lieux des dix régions administratives du pays.
Aussi pour concourir, le Ministre Joseph Beti Assomo précise que le recrutement concerne les jeunes de nationalité camerounaise. Ils doivent avoir un âge compris entre 18 ans au moins au 1er janvier 2021 et 23 ans au plus au 31 décembre 2021. «C’est-à-dire être né entre le 31 janvier décembre 1988 pour les plus âgés et le 1er janvier 2003 pour les plus jeunes», peut-on lire dans le communiqué du Mindef.
Toujours dans le cadre des conditions à remplir, le Ministre indique que les candidats attendus ne doivent pas avoir d’enfants. Ils ne doivent jamais avoir été condamnés. Ils doivent avoir une bonne moralité. Ils doivent être aptes physiquement pour passer les épreuves sportives, morales et écrites. Ils doivent également être détenteurs d’au moins du CEP ou du FLSC ou d’un diplôme équivalent. Cependant, ils sont tenus de présenter leurs diplômes les plus élevés. En plus de tout ce qui est suscité, les candidats doivent avoir une taille minimale de 1,66 mètre.
Le Ministre Joseph Beti Assomo attire également l’attention des candidats sur le fait qu’ils ont une interdiction de se marier avant 3 années de service effectif. Ils doivent présenter les diplômes authentiques sous peine de poursuite judiciaire. Et ils sont tenus de concourir dans leurs régions d’origine. Tout aussi important, les candidats qui seront retenus vont devoir présenter avant l’entrée dans le Centre d’instruction Commando des BIR, l’original de leur Carte nationale d’identité, sous peine de renvoi.
Liliane N.
C’est le bilan de quatre Bataillons d’intervention rapide qui ont été déployés dans les régions de l’Adamaoua, du Nord, de l’Extrême-Nord et même de l’Est.
C’est un bilan relayé par Journalducameroun, dans l’une de ses publications de ce vendredi 27 novembre 2020. Il y a eu 4 Bataillons d’intervention rapide (BIR) qui ont été envoyés dans trois régions septentrionales en proie au phénomène des prises d’otage. Un Bataillon a été aussi envoyé à l’Est du pays. Tous ces Bataillons avaient la mission de lutter contre le phénomène des preneurs d’otages et le grand banditisme. De leur lutte, il ressort que 46 otages ont recouvré la liberté. Et 130 têtes de bétail ont été récupérées durant ces deux dernières années, rapporte Journalducameroun qui dit tenir ces données du bilan rendu public à ce mois de novembre des BIR.
En plus des personnes libérées et des bétails, les BIR déployés dans le septentrion et à l’Est ont également récupéré sur la même période, 36 armes de guerre et 228 munitions. Ils ont en outre interpellé 13 suspects et tué 15 présumés malfrats dans des combats. Dans l’optique de sécuriser davantage la frontière entre le Cameroun et la République Centrafrique, des incursions des groupes armés basés en RCA, le BIR a inauguré ce mois de novembre trois nouveaux postes opérationnels dans l’Adamaoua, notamment à Gbatoua-Godolé, Nyamba et Ngaoui.
Liliane N.
13 soldats du Bataillon d’intervention rapide ayant suivi la formation en agriculture et l’aquaculture, ont reçu leurs parchemins.
L’armée offre en quelque sorte une seconde vie a ceux des siens qui ont été blesses au front. Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a organisé pour eux, une formation en agriculture et aquaculture. Elle a duré 35 jours. Et elle s’est déroulée au Complexe agricole et aquacole de Missole II, situé dans la Sanaga Maritime dans la région du Littoral. 13 soldats blessés en fin de formation ont reçu des mains de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le Gouverneur de la région du Littoral.
«J’ai été victime d’une mine au cours d’une patrouille à Wambachi, dans l’Extrême-Nord, pendant la guerre contre Boko Haram. Aujourd’hui je me déplace avec une prothèse. Je suis venu me former pour un emploi sédentaire dans le BIR. Nous avons été formés en aquaculture et en agriculture. Aujourd’hui nous sommes capables de transformer nos productions en produits finis directement consommables par nos camarades d’armes engagés dans les champs de bataille», raconte le lieutenant Ibrahima Djekaibe, commandant de la compagnie de dépôt de Limbe dans la région du Sud-Ouest dans les colonnes de Cameroon tribune édition parue en kiosque ce 11 novembre 2020.
«Les militaires que vous voyez aujourd’hui maitrisaient les risques dès le départ. Ils ont consenti ce sacrifice, ils ont été blessés. Et animés par la joie de continuer à servir, ils ont décidé de ne pas rester dans les bases à se tourner les pouces. Ils veulent continuer à contribuer au bien-être des Camerounais parce que nous sommes des sentinelles et nous combattrons désormais en envoyant de la nourriture sur le terrain pour nos camarades militaires», explique Onambele Mendouga, le contrôleur, inspecteur général adjoint du BIR.
Liliane N.
Le raid qui a permis de neutraliser le chef du groupe armé « Gorilla Fighters », a été mené le mardi 13 octobre 2020, dans leur camp retranché dans les forêts du Lebialem, dans la région du Sud-Ouest.
L’armée annonce qu’elle a définitivement mis hors d’état de nuire le Pseudo Général «AYEKEH » alias « Man pass GUN». Ce dernier, était le chef du groupe armé «Gorilla Fighters», qui sème la terreur dans la région du Sud-Ouest, qui reste en proie à la crise anglophone comme celle du Nord-Ouest. Dans la publication annonçant la neutralisation du Pseudo Général «AYEKEH», l’armée précise que le raid a été minutieusement conduit par le Centre Anti-Terroriste des BIRs, composante des Forces de Défense et de sécurité.
Le raid qui a été fait sur le camp du groupe armé «Gorilla Fighters» ne s’est pas soldé pas le seul décès du chef de guerre sécessionniste AYEKEH. L’armée affirme avoir aussi libéré des filles utilisées comme des objets sexuels par les séparatistes de «Gorilla Fighters».
L’armée dresse le bilan officiel de ce raid qui s’est produit le 13 octobre 2020.
«Le Pseudo Général « AYEKEH » alias « Man pass GUN, Chief of Forest » définitivement neutralisé. Son arme de type Kalachnikov avec plusieurs boîtes chargeurs récupérés, ainsi que son fusil à pompe qu’il affectionnait tant. Plusieurs terroristes neutralisés et emportés par un cours d’eau proche du campement. Plusieurs blessés en fuite. 10 otages libérés dont de jeunes filles utilisées comme des outils sexuels. Plusieurs effets militaires tels que des rangers, des gilets pare-balles saisis», peut-on lire dans la publication de l’armée.
Du côté des Bataillon d’intervention rapide, un soldat a été blessé à la suite de l’explosion d’une grenade. Cette grenade affirme l’armée, a été lancée par des terroristes en fuite.
«Ces malfrats seront poursuivis jusqu’à leurs derniers retranchements. C’est le lieu d’exalter la collaboration de populations qui ont soufferts des affres de ces hors-la-loi déshumanisés», ajoute l’armée.
Liliane N.
Dans une récente tribune qu’il a rendue publique, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice affirme que l’armée camerounaise est redoutée à l’extérieur, parce qu’elle jouit d’une excellence formation physique et intellectuelle.
Sa nouvelle tribune, Jean De Dieu Momo le Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, la consacre à la défense de l’armée et précisément du Bataillon d’intervention rapide (Bir). Car on note qu’à chacune des exactions commises en régions anglophones par les séparatistes, les machinations sont faites pour que l’armée porte le chapeau. Le Mindel dans sa tribune précise que l’armée camerounaise en général et le Bir en particulier sont réputés être les meilleurs en Afrique subsaharienne. Du constat du Ministre Jean De Dieu Momo, ce qui fait la force de cette armée, c’est son excellente formation physique et intellectuelle, qui la rend redoutable à l’extérieur. L’ancien opposant au régime fait savoir que la création du Bir a d’ailleurs valu à Paul Biya le Président de la République des inimitiés de la part de certains amis internationaux.
Ci-dessous la tribune intégrale du Ministre Jean De Dieu Momo
CE QUE LES GENS NE SAVENT PAS:
J’entends les gens éructer que le BIR est une milice tribale au service du président Paul Biya. Rien n’est plus faux. Le BIR (Bataillon d’Intervention Rapide) est l’un des Bataillons parmi d’autres de l’armée camerounaise (les redoutables BTAP, BBR, RASS, le GPIGN, le BAFUMAR, les Forces Spéciales etc.). L’armée camerounaise dans son ensemble est la seule qui soit digne de ce nom dans toute l’Afrique subsaharienne et qui est redoutée par les prédateurs internationaux à cause de l’excellence de sa formation physique et intellectuelle.
Dans certains pays d’Afrique on a les vigiles en guise d’armée. Voilà la vérité et c’est pourquoi ce qui arrive ailleurs ne peut pas arriver au Cameroun pour la simple raison que notre armée est professionnelle et consciente des enjeux géopolitiques internationaux.
Le BIR est un Bataillon formé comme les autres corps d’intellectuels et comme chacun sait un soldat qui n’est pas intellectuellement bien formé est un assassin en puissance. Ce qui n’est pas le cas pour notre armée formée de patriotes qui ont fait l’école et dont le commandement est assuré par des intellectuels de haut vol.
Ailleurs on a des colonels qui n’ont pas le CEPE et qui ne savent faire autre chose que de tirer sur tout ce qui bouge. Le président Paul Biya a été très inspiré de créer le BIR et les autres forces de défense pour la protection de notre pays.
D’ailleurs la création du BIR est récente et aurait valu au président Biya quelques inimitiés de la part de certains amis internationaux, mais en bon patriote il protège son pays comme chacun d’entre nous construit la barrière autour de sa maison pour se protéger et protéger sa famille des bandits. UN GRAND BRAVO À TOUTES NOS BRAVES FORCES DE DÉFENSE CONFONDUES.
Liliane N.
Cabral Libii le Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale affirme que l’acte posé par le boxeur international Francis Nganou.
La polémique ne cesse d’enfler après la visite que l’international camerounais Francis Nganou a faite la semaine dernière au Bataillon d’intervention rapide (Bir). Le boxeur a passé trois jours en immersion au camp du Bir à Man O War Bay. Après que les images de ce passage du sportif dans les locaux de l’armée aient été mises sur la place publique, des avis assez partagés ont fusé de part et d’autres.
Par exemple, le rappeur Valsero a remis en question le patriotisme du sportif. Dans une vidéo qui circule sur la toile, il fait savoir au boxeur qu’il a tourné le dos au peuple camerounais. «Tu sais, quand tu dis que tu es patriote. Le mot patriote n’existe que lorsqu’on est attaqué, lorsqu’on est dans une dictature, lorsqu’on se bat contre un étranger. Mais le gouvernement Camerounais ne se bat pas contre les étrangers, il se bat contre les camerounais. L’armée camerounaise ne tue pas des étrangers, elle tue les camerounais. Ce gouvernement qui ne t’apporte rien, ce peuple qui reste à 2h, 3h, 4h du matin pour te voir battre des gens à la télé. Ce peuple-là, tu lui as tourné le dos pour aller tapiner avec le gouvernement», déclare le rappeur engagé Valsero.
Réactions
Pour le Député Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), l’acte posé par le boxeur Francis Nganou est à saluer. C’est un acte patriotique qu’il a posé. «L'acte de patriotisme du Champion Francis Nganou est à saluer. Il porte haut l'étendard Cameroun. L'initiative de communier avec les forces de défense en rajoute à sa noblesse. Du bord du lac de Maga, je dis Chapeau bas Champion! », a tweeté l’élu du Pcrn.
La position du Député Cabral est aussi partagée par Maboula Mboya le Président de l’Alliance Républicaine. Pour lui, il n’est pas mal de montrer son attachement pour son pays. «Affirmer son attachement au combat pour l'intégrité nationale et la paix durable au Cameroun est une nécessité et devoir non négociable pour tout citoyen. Sinon il y a bien des pays d'accueil pour ceux qui ne se reconnaissent pas où plus en le Cameroun. Francis NGANOU THE KING », a-t-il écrit.
Liliane N.
Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de l’arrondissement de Balikumbat note que depuis le retrait des troupes du Bataillon d’intervention rapide de sa circonscription administrative, les séparatistes y ont multiplié des attaques.
Pour Forbi Enoh Fritz le Sous-préfet de Balikumbat, les troupes du Bataillon d’intervention rapide (Bir) doivent urgemment revenir dans sa circonscription administrative. Le quotidien Le Messager dans sa parution de ce lundi 27 juillet 2020, rapporte que l’autorité administrative ne fait que multiplier des correspondances administratives, dont l’objet porte sur le retour du Bir à Balikumbat. «J’ai écrit au préfet de Ndop, lui, il a même appelé le gouverneur de la région du Nord-Ouest mais nous n’avons aucune réponse. Il faut faire revenir les éléments du BIR sinon ce sera la catastrophe», déclare Forbi Enoh Fritz dans les colonnes de Le Messager.
Le Sous-préfet pense que le gouvernement commet une erreur en laissant Balikumbat sans la présence du Bir. Parce que les éléments de la république imaginaire d’Ambazonie en profitent pour mener des attaques. D’ailleurs la dernière dont on parle, remonte à la nuit du mercredi 24 Juillet au Jeudi 25 Juillet 2020. Les Ambazoniens sortis de brousse, ont attaqué les populations de Balikumbat, dans le département du Ngo-Ketunjia, région du Nord-Ouest. Arrivés en pleine nuit, des sources rapportent qu’ils ont égorgé à coup d’épée 6 personnes. Il y a eu d’autres personnes blessées et qui se trouvent à l’heure actuelle, dans des états inquiétants.
«Il ne fallait pas faire partir les éléments du BIR d’un coup ainsi. Sur place, on a juste quelques hommes de la gendarmerie et de la police. Mais les Ambazoniens sont des gens lourdement armés, ils n’ont pas peur de la police. De plus, la police est en sous-effectif», déclare Forbi Enoh Fritz.
Liliane N.
Déployé par le haut commandement dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie aux affres terroristes depuis bientôt quatre ans, le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) réussit avec succès à rassurer les populations. Le secret de cette force d’élite de l’armée camerounaise reste son engagement sous le drapeau à poser des actions humanitaires plutôt que des attaques d’envergures. C’est cela la marque de fabrique des actions civilo-militaires du BIR.
Le déploiement du BIR dans ces zones en crise avait pour but de rétablir la paix et d’assurer la sécurité des biens et des personnes. Ainsi, dès le début de la crise le mot d’ordre qui va sous-tendre l’intervention de cette force d’élite compte tenu du fait que les membres des forces d’opposition sont pour la plupart constitués de camerounais, « Ne pas faire la guerre aux camerounais, mais œuvrer pour que les égarés reviennent à la raison ».
Une ambition qui n’est autre que la traduction du crédo de l’armée camerounaise à rester aux côtés des populations qui doivent retrouver leur quiétude. Il s’agit de la raison d’être des actions civilo-militaires qui, près de quatre ans aujourd’hui, produisent des résultats probants dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.
Selon nos confrères du journal Mutations dans une publication ce vendredi, 17 juillet 2020, les actions civilo-militaires du BIR dans le NOSO, sont une stratégie payante portée plus que jamais par la devise, « Force d’Elite au service de la population et du développement du Cameroun ». Ainsi, le chapelet des actions menées par les éléments du BIR dans cette partie du pays est long, toutefois quelques points sont à énumérer.
Multiples œuvres sociales
Relevons que les établissements scolaires, autrefois transformés en bases terroristes ont été sécurisés et rouverts à l’éducation des enfants. Les écoles délabrées ont été réhabilitées et équipées de nouveaux équipements. Les matériels didactiques ne sont pas en reste, ils ont régulièrement été acquis et mis à la disposition des enseignants. Les militaires dispensent des cours où un déficit en enseignants est constaté. C’est notamment le cas à Nkambe, Mamfe et Idenau au cours de la rentrée scolaire 2019.
Sur le plan sanitaire, les hôpitaux incendiés par les sécessionnistes ont été réhabilités et dotés des matériels de travail. C’est ainsi que médecins et infirmiers du BIR apportent régulièrement leur concours pour soigner les patients dans les hôpitaux. Dans les zones où les hôpitaux n’existent pas, ils saisissent le prétexte des campagnes itinérantes.
L’on apprend d’ailleurs que cette stratégie a permis de soigner gratuitement des milliers de patients. Même les malades nécessitant des évacuations sanitaires vers des hôpitaux offrant un plateau technique plus étoffé, ont été pris en charge par le BIR. Les femmes enceintes, adolescents et vieillards qui n’ont pas été oubliés par cette unité d’élite, ont retrouvé la santé.
Aux rangs des œuvres humanitaires du BIR dans le NOSO figurent aussi en vedette, les routes, ponts et autres infrastructures de communications détruites ou vandalisées par les sécessionnistes, qui ont été refaites par les organismes dédiés à ce genre de travaux (Groupement des Infrastructures, Compagnie de génie entre autres). Le pont de mile 37 sur la Menchum est une illustration.
Outre ces interventions sociales du BIR dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun, le professionnalisme des commandos permet ponctuellement de repousser les irrédentistes qui ont à chaque fois tenté de terroriser les populations ou de s’attaquer aux forces de défense et de sécurité sur les théâtres opérationnels.
Innocent D H