Près de deux semaines après le début de la chronique sur Tibor Nagy et ses interventions sur la situation sociopolitique et sécuritaire du Cameroun, le Mrc que l’on croyait derrière sa motivation vient de lever le doute.
Les multiples sorties de Tibor Nagy, secrétaire d’Etat américain chargé des affaires de l’Afrique, ont semé un vrai trouble dans l’opinion camerounaise. Pendant un temps, de nombreuses versions de rumeurs ont circulé, cherchant à expliciter le camp pour lequel il jouait. « Au départ, l’on a eu l’impression qu’il suivait les instructions de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Balerin, qui avait déjà déclaré son soutien Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) et qui prenait des positions plutôt insaisissables dans le conflit en cours dans les régions anglophones du pays.
Le MRC a été le plus pointé du doigt dans cette affaire. Les leaders de ce partis ont tantôt été accusés d’avoir fait appel à ce « Monsieur Afrique », tantôt d’avoir reçu des financements de campagne de ce dernier lors de la présidentielle de 2018.
Seulement, tous les doutes viennent d’être élucidés par une publication du MRC qui se défend de toutes les prises de position du diplomate américain. « Non à l'interventionnisme des USA, nous sommes un état souverain ! ! ! Nous, accordons une attention particulière à l'évolution des activités du sous secrétaire des USA. Le MRC est patriote et refuse de servir de prétexte à ses manœuvres », peut-on lire dans ladite publication.
Le statut de M. Nagy devient donc plus incertain. Pour qui est-ce qu’il roule à la fin ? En faveur de qui tient sa position devant les problèmes que rencontre le Cameroun ?
Quoi qu’il en soit, les « camerounais l’attendent de pied ferme » et les attentes varient des uns aux autres. « Pas besoin de le huer. Laissons-le faire son show à la suite des mensonges qu’on lui rapporte. Il se rendra compte par lui même que c'est faux et rentrera dans son pays se délecter de l'assassinat des noirs par la police. Mon seul espoir est qu'une fois rentré dans son paradis, qu'il n'échappe pas aux balles d'un tireur fou venu se venger parce que son "chien chaud" lui a été servi froid dans une machine à fabrique de "gros plein de graisse" », déplore un camerounais sur la toile.
Devant les menaces proférées à l’endroit du Cameroun et de ses dirigeants, un autre réagit : « Il va faire quoi ? Ni lui, ni Dupont ne feront rien, le Cameroun ce n'est pas le Zaïre. Ils repartiront la queue entre les jambes, le Cameroun reste et restera debout et les camerounais ne les suivront pas ».