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Il figure dans la liste des nominés avec ses concitoyens Roger Milla et Thomas Nkono.

 

Ils sont au total, 30 nominés pour le titre de meilleur joueur africain de l’histoire. Et parmi les 30, trois camerounais, des gloires du football du Cameroun ont été choisies : Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables, Roger Milla, Ambassadeur itinérant et Thomas Nkono. C’est le magazine français France Football qui a publié la liste qui regroupe toutes les générations de l’histoire du football africain.

Si Samuel Eto’o Fils remporte ce titre, ce sera un autre qui viendra s’ajouter et enrichir davantage son palmarès assez chargé. Avec son poste d’attaquant, Samuel Eto’o a été champion Olympique en 2000 aux Jeux Olympiques de Sydney (1 but en finale) (Cameroun). Deux fois vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, en 2000 et 2002, finaliste en 2008 contre l'Egypte (Cameroun). Trois fois vainqueur de la Ligue des champions, en 2006 (1 but en finale), 2009 (1 but en finale) (FC Barcelona) et 2010 (Inter). Vainqueur de la Coupe du monde des clubs en 2010 (1 but en finale) (Inter).

Il a été finaliste de la Super Coupe d'Europe en 2010 contre l'Atlético Madrid (Inter). Trois fois champion d'Espagne, en 2005, 2006 et 2009 (FC Barcelona). Champion d'Italie en 2010 (Inter). Deux fois vainqueur de la Copa del Rey (Coupe d'Espagne), en 2003 (Real Mallorca) et 2009 (FC Barcelona). Deux fois vainqueur de la Coupe d'Italie, en 2010 et 2011 (2 buts en finale) (Inter). Deux fois vainqueur de la Super Coupe d'Espagne, en 2005 (2 buts en finale) et 2006 (FC Barcelona). Vainqueur de la Super Coupe d'Italie en 2010 (2 buts en finale), finaliste en 2011 contre l'AC Milan (Inter). Quatre fois "Joueur africain l'année" (CAF), en 2003, 2004 (Real Madrid), 2005 (FC Barcelona) et 2010 (Inter).

Samuel a été "Joueur africain de l'année" (Etoile d'or) en 2003 (Real Madrid). Meilleur buteur du Championnat d'Espagne (Pichichi) en 2006 (26 buts) (FC Barcelona). Il compte 117 sélections, 56 buts de 1997 à 2014. 

 

La liste des nominés pour le titre de Meilleur joueur africain de l’histoire

1. Mohamed Aboutrika (EGY)

2. Emmanuel Adebayor (TOG)

3. Mahmoud Al Khatib (EGY)

4. Lakhdar Belloumi (ALG)

5. Kalusha Bwalya (ZAM)

6. Mustapha Dahleb (ALG)

7. Tarak Dhiab (TUN)

8. El Hadji Diouf (SEN)

9. Didier Drogba (CIV)

10. Mickaël Essien (GHA)

11. Essam El Hadary (EGY)

12. Samuel Eto’o (CAM)

13. Bruce Grobelaar (ZIM)

14. Nwankwo Kanu (NIG)

15. Salif Keita (MAL)

16. Seydou Keita (MAL)

17. Stephen Keshi (NIG)

18. Rabah Madjer (ALG)

19. Rachid Mekhloufi (ALG)

20. Roger Milla (CAM)

21. Ndaye Mulamba (RDC)

22. Noureddine Naybet (MAR)

23. Thomas Nkono (CAM)

24. Abedi Pelé (GHA)

25. Laurent Pokou (CIV)

26. Jay-Jay Okocha (NIG)

27. Mohamed Salah (EGY)

28. Yaya Touré (CIV)

29. George Weah (LIB)

30. Rashidi Yekini (NIG).

 

Liliane N.

Published in Sport

Les cours ont été interrompus ce 20 mars 2019. Et pour cause, plus de 40 élèves, des filles pour la plupart ont manifesté des crises de transe.

 

Selon les faits et les témoignages glanés sur le terrain, les élèves du Lycée bilingue de Ngalbidjé à Garoua ont exprimé leur ras-le-bol ce jour. A l’origine le décès quelques jours avant de trois de leurs camarades et dont la dernière goutte d’eau qui a débordée le vase reste les crises de transe manifestées par plus de quarante élèves de cet établissement. C’est ainsi que des cours ont été interrompus, les élèves ayant décidé d’interrompre le cours pour manifester leur mécontentement. Ils ont vandalisé au passage le bloc administratif au motif de s’en prendre à leur proviseur qui, selon eux serait la cause de leur malheur. Même, les véhicules des forces de l’ordre n’ont pas échappé aux actions de destruction posées par les élèves en furie. Après avoir surchauffé l’ambiance au sein de l’établissement, les élèves manifestant vont descendre dans la rue pour dénoncer, selon leurs propos : « la sorcellerie qui sévit au Lycée bilingue de Ngalbidjé ». Ils vont aller jusqu’au domicile de leur proviseur pour porter leur mécontentement.

Une situation délicate qui a vu l’intervention des forces de maintien de l’ordre pour faire calmer les mouvements. Les policiers eux-mêmes ont été heurté à la résistance des manifestants. Informé de la gravité de la situation, le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i et le délégué régional des enseignements secondaires sont descendus immédiatement sur les lieux. En posture de père, le Gouverneur a tenu à rassurer les apprenants en leur prodiguant des conseils : « vous êtes d’abord ici, pour venir apprendre et surtout devenir des responsables de demain. Je vous ai écouté ce problème va trouver une solution ». 

Cette intervention des autorités administratives, des forces de sécurité et surtout celle autorités religieuses a permis d’écarter le pis et de ramener le calme dans cet établissement d’enseignements secondaires. Mais, l’incertitude plane toujours dans cette école sur la reprise des cours, les élèves souffrant de la transe n’ayant pas encore recouvrer leur santé normale. L’école des enfants paye donc le plus lourd tribut, car la progression des programmes d’enseignement se trouve ainsi hypothéquée. Les jours à venir nous édifierons plus sur l’évolution de cette actualité.

Innocent D.H

Published in Société

L’institution de Bretton Woods est très préoccupée à cause des délais observés dans la mise en place de certains projets.

 

Au cours de la revue annuelle du portefeuille de projets Cameroun – Banque mondiale, dont les travaux se sont déroulés ce 19 mars à Yaoundé,  La Banque mondiale a fait part de son désappointement, dans le cadre  de la mise en œuvre de certains projets au Cameroun. Elle dénonce entre autres, les  goulots d’étranglement qui entravent la réalisation de projets sous son financement. Pour l’institution de Bretton Woods, le délai de mise en vigueur des projets « a plus que doublé entre 2016 et 2019 passant de 6.7 mois en 2016 à plus de 14 mois en 2019 ».

En plus de celles qui sont connues, à l’instar des  lenteurs lors de la procédure de passation de marché, les retards dans les expropriations et/ou les compensations, ou d’autres problèmes de gestion financière », l’institution financière internationale fustige « le délai de mise en vigueur des projets du portefeuille ».

 

Quelques exemples

Les responsables de la Banque mondiale, dans la représentation du Cameroun, n’ont pas manqué d’énumérer quelques projets, à l’instar de ceux qui concernent le portefeuille en attente de la déclaration de leur mise en vigueur alors qu’ils ont été approuvés depuis plus d’un an pour certains.

Elisabeth Huybens, directrice pour la Banque mondiale, en charge du Cameroun, de l’Angola, de la Guinée Equatoriale, du Gabon et de la République démocratique de Sao Tomé et Principe, a en outre souligné les limites sur les décaissements qui ne sont pas de nature à faciliter l’exécution satisfaisante des projets. C’est ainsi que le taux de décaissement sur l’année fiscale 2019 ne va pas excédera 7% contre 18% en 2018 et 22% en 2017 », ajoute-t-elle dans cette présentation.

Ce sont ces raisons qui ont incité l’institution internationale à donner cette mise en garde : « Cette situation dans laquelle les projets risquent de ne pas être achevés dans les délais convenus, de manière satisfaisante et l’atteinte des objectifs de développement compromis signifie un ralentissement de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Au-delà de ces conséquences immédiates, l’engagement de la Banque pourrait s’en trouver diminué du fait d’un ralentissement de la préparation et de la soumission au Conseil d’Administration de nouvelles opérations ».

Il est important de relever que la Banque mondiale finance dix sept projets au Cameroun, dont 2 à vocation sous-régionale. Le montant de ces financements est évalué à plus de 2 milliards de dollars.

 

Nicole Ricci Minyem

Published in Economie

Les quatre suspects auditionnés à la division régionale de la Police Judicaire de Bafoussam, ont été interpellés dans la nuit du 6 au 7 mars dernier à Foumbot,  une commune du département du Noun.  

 

Les faits remontent à  la nuit du 6 au 7 mars 2019, lorsque  quatre  individus  sont interpellés à Foumbot, une commune située dans le département du Noun, région de l’Ouest. Ces hommes avaient  en leur possession, un sac d’ossements humains qu’ils tentaient de vendre à un individu infiltré par les éléments du commissariat de sécurité publique de la ville de Foumbot.   Ces quatre  présumés   trafiquants  sont alors interpellés et conduits à la division régionale de la Police Judicaire à  Bafoussam.

Agés de  52 ans, 27 ans, 25 ans et 23 ans,  ces suspects  ont été auditionnés et ont avoué leur forfait. « On m’a seulement proposé le sac. Ils sont venus de la brousse avec ce sac et me l’ont confié pour transmettre », explique Youssoufa, l’un des suspects.  Selon les enquêteurs, les recherches ont conduit au cerveau  de ce groupe de trafiquants, qui a réussi à s’échapper.

Au  Cameroun, le trafic d’ossements humains prend de l’ampleur au fil des années dans les dix régions. Selon certains témoignages, les ossements serviraient à fabriquer des potions  traditionnelles  pouvant soigner des maux tels que l’infécondité, la cécité, les mauvais sorts. Par ailleurs, ils conféreraient aussi, à leurs détenteurs des pouvoirs surnaturels.

Marie Mgué

Published in Société

C’était dans le cadre de l’une de ses rares interviews, accordée à un journaliste de la presse française.

« Dès mon jeune âge en tant que fonctionnaire, j’ai eu à travailler dans diverses régions et, ce brassage m’a permis de constater en effet, qu’il n’y a pas de grande différence entre les camerounais ».

  

-         Quelles sont les qualités nécessaires d’un Chef d’Etat ?

Président Ahmadou Ahidjo : Il faut beaucoup de qualité, il m’est difficile d’énumérer quelles sont ces qualités, mais, je crois qu’il faut beaucoup de bon sens, il faut être assez intelligent, il faut du courage, il faut du cœur, il faut être patriote et aimer beaucoup et sincèrement son pays. 

 

-         Mais, dans le cas précis du Cameroun ou, des autres pays, d’Afrique, il fallait surtout pour les hommes comme vous, une force assez exceptionnelle, une force de tolérance, une force politique, car, il ne fallait pas avoir l’esprit tribal, il ne fallait pas être sectaire, il ne fallait pas être raciste… Je veux dire que dans ce pays qui est fait d’une foultitude de peuples, de sectes de tribus, l’unité, cette unité que vous souhaitez, n’était pas gagnée dès le départ ?

Président Ahmadou Ahidjo : Non, ce n’était pas gagné dès le départ, nous avons fait des progrès importants, la conscience nationale existe, l’unité nationale existe, mais, je dis à mes compatriotes d’être toujours vigilants et, de veiller à ce que nous demeurons toujours unis. En effet et, vous l’avez dit, le Cameroun a toujours été un pays très divers. Tribus diverses, religions diverses… Mais pour ce qui me concerne, je dois dire que depuis longtemps, avant même que j’accède au poste de Premier ministre ou de Président de la République, j’ai pensé qu’il fallait que les camerounais, étant donné la situation de notre pays, fassent abstraction de leur appartenance ethnique, religieuse, tribale et travaillent pour l’unité, longtemps avant même l’accession à l’indépendance.

 J’ai toujours été dans cet état d’esprit, je dois dire et, les circonstances m’y ont aidé, parce que dès mon jeune âge, comme fonctionnaire originaire du Nord Cameroun, à l’époque où les régions du Cameroun, étaient un peu étrangères les unes des autres, j’ai eu la chance de travailler dans diverses régions du pays. Ce brassage m’a permis par la suite, de mieux œuvrer pour l’unité nationale car, grâce aux relations que j’ai pu construire avec des camerounais de diverses régions. J’ai aussi  constaté qu’en fait, il n’y avait pas de grande différence entre les camerounais, qu’ils soient du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest.

 

-         Oui mais avec la réunification des deux Cameroun, l’affaire n’a pas été facile. On peut même dire que cela a été délicat. A un certain moment, avez-vous douté, avez-vous pensé que vous n’y arriveriez jamais ?

Président Ahmadou Ahidjo : Non, dès le début, quand j’ai accédé au pouvoir en 1958, j’ai eu confiance, ayant su, ayant eu des preuves à l’époque que la majorité des camerounais qui étaient sous tutelle britannique, souhaitaient cette réunification. Donc, j’ai eu foi en l’avenir. En ce moment, quand la Réunification a eu lieu, je dois dire que de nombreux autres compatriotes étaient sceptiques, quant à la réussite de cette Réunification mais, personnellement, j’y croyais, j’avais foi. Je me rappelle d’ailleurs, c’est une anecdote quelque temps après la réunification, la situation du Cameroun était très difficile, du point de vue de l’ordre public, aussi bien ici qu’à l’ancien Cameroun Occidental, mais, ce qui a toujours été important dans mes prises dé décision, c’était pour l’intérêt supérieur de l’Etat.

 

Retranscription : Nicole Ricci Minyem

Published in Politique

L’inauguration de la première d’exécution du projet WEECAM s’est déroulée le 19 mars à Yaoundé par le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Hele en compagnie de l’ambassadeur de France à Yaoundé. Le projet en cours vise au recyclage et à la valorisation des déchets d’appareils électroniques.

 

La collecte des déchets ménagers, électroniques et leur recyclage est un projet déjà en cours au Cameroun. L’initiative WEECAM est portée par « Solidarité technologique » et la «Guilde » depuis 2012, grâce à l’appui financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), suivis par l’ADEME, la mairie de Paris, le BGRM et Total.

« Le projet WEECAM a été conçu sur 5 années dans l’objectif de démontrer par l’exemple la viabilité de cette activité de collecte et de traitement de grande envergure des déchets (5000 t/an) dans les villes de Douala et Yaoundé. Il génèrera des impacts économiques, environnementaux et sociaux conséquents et introduira des innovations dans ce secteur telle qu’un volet de production de crédits carbone ou la recherche de procédés de recyclage adaptés au contexte local », a estimé Boris de Fautereau, représentant résident des associations Solidarité Technologique et La Guilde.

De même, Bouziges- Eschmann, secrétaire général FFEM. A souligné que : « Le projet Weecam va permettre à Yaoundé et Douala de collecter et traiter des déchets électriques et électroniques en évitant la dispersion des polluants et de composés toxiques, dangereux pour la couche d’ozone et le réchauffement climatique ».

Par ailleurs, Pour les autorités camerounaises notamment le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du développement durable, Pierre Helele projet de collecte, de tri, de traitement et de recyclage des D3E est « une solution à la fois sanitaire, environnementale, sociale et climatique dans la gestion des déchets au Cameroun ».

Ainsi, sur le plan économique, le projet WEECAM prévoit de créer 150 emplois directs dont le coût total est de 6 millions d’euros. Sur le plan environnemental, il compte recycler 5000 tonnes de déchets par an et en traiter environ 3900 tonnes localement. Et sur le plan social, WEECAM permettra d’avoir sur le marché des milliers d’appareils reconditionnés à bas coût. Ce qui contribuera à réduire la fracture numérique observé dans le domaine des TIC au Cameroun.

En rappel, le Cameroun et la communauté internationale a célébré le 18 mars dernier la journée mondiale du recyclage.

Danielle Ngono Efondo 

Published in Société

Après son passage le 18 mars dernier dans le programme télévisé « Equinoxe soir », certains téléspectateurs ont estimé que le professeur Messanga Nyamding a monopolisé la parole, refusant d’accorder le moindre espace à ses contradicteurs.

 

"Oui c'est vrai, Maurice Kamto a violé le droit''

 

Professeur,

J’ai du mal à écrire cette lettre parce qu'elle m'oblige à penser à vous. Et Dieu seul sait combien j'ai envie de vomir chaque fois que je pense à vous. Mais comme il faut que je vous dise ce que je pense de vous je suis obligé de penser à vous. Ne soyez donc pas surpris que je vomisse, mais surtout que je vomisse sur vous. Vous imaginer est trop nauséabond.

En effet, suite à votre spectacle d'hier soir je n'ai pas trouvé opportun de laisser passer des incongruités que vous avez jetées ci et là à des fins de ternir, comme il est de coutume, l'image du président élu. J'avoue qu'en vous voyant débarquer sur ce plateau avec sur les bords de votre tête quelques arrêts de poisson-sardine j'ai compris qu'on aurait droit à tout sauf un débat.

Et je ne me suis pas trompé car vous avez encore chié dans votre froc. Vous énumérez vos diplômes, 5 Masters, deux doctorats ; puis par la suite vous essayez de vous comparer au président élu. Vous le réduisez, comme votre ami le commissaire Essogo, à un ''petit capacitaire'' mais vous ne dites pas que des études en capacité sont des études spécialisées de droit dont le cursus final est l'équivalent du BAC. Le président élu fit ce choix pertinent de s'y inscrire suivant la trajectoire de ses ambitions. Aujourd'hui il est au sommet de son ''art'' grâce à ce passage en capacité et devant lui vraiment mais alors vraiment vous êtes un grain de poussière qui essaie de profiter du vent pour lui rentrer dans l'œil. Mais nous sommes là pour souffler...

Et s'il faut parler du cursus scolaire que vous vantez tant je voudrai que l'on revienne sur votre parcours au secondaire. Pourquoi le génie que vous êtes a dû abandonner le probatoire après l'avoir essayé en vain 04 fois? Pourquoi avoir fui le Cameroun pour faire au Tchad votre baccalauréat que vous n'auriez jamais eu de toute façon chez nous sans passer par le probatoire ? Vous y répondrez au cours d'une émission certainement.

05 masters et deux doctorats obtenus dans des universités occidentales et pourtant vous avez voulu parler de souveraineté de notre État qui mendie encore les bourses d'études pour sauver des cancres comme vous de l'immobilisme intellectuel...

Saviez-vous, cher Professeur, que tous les téléspectateurs ont crié lorsque vous avez décliné vos ''gros diplômes''? Oui la masse en a été surprise. Comment un homme peut-il passer ainsi de nombreuses années de sa vie à accumuler 5 masters et deux doctorats pour devenir à ce point médiocre et débiter seulement des âneries chaque fois qu'il doit parler aux Camerounais ? C'est à croire que l'école vous a plutôt rendu idiot. Votre argument par le diplôme n'a pas aidé à vous faire l'image que vous espériez. Vous avez créé beaucoup de déception mais surtout une grande peur dans l'esprit des jeunes étudiants qui rêvent d'aller aussi loin sur le plan académique et d'obtenir tous ces diplômes. Oui la peur d'être docteur les anime désormais. Ils se sentent mieux lucides et pertinents que vous avec tous ces diplômes.

Mais je dirai à ceux là de ne pas se décourager. C'est vrai que notre univers est bondé d'intellectuels de la sardine qui se plaisent à patauger dans la gadoue pour plaire à L'IMAGE de Biya. Cependant il y'a encore des références qui font rêver dans ce pays et c'est en eux qu'il faut puiser l'engagement et l'inspiration pour aller jusqu'au bout.

Vous prétendez que votre dieu Biya ne peut pas s'asseoir à la même table que le président élu. C'est cette même prétention qui nous a conduit à ce point de non retour dans la crise anglophone. Continuez à être plus royaliste que le roi. Tel que je vous connais je sais que demain vous n'aurez pas honte.

Je voudrai par ailleurs vous rassurer que vous n'avez pas été stupide à tous les coups. Vous avez dit une chose pertinente qu'il faut incruster dans la mémoire des Camerounais pour qu'ils ne l'oublient jamais. Oui, Maurice KAMTO A VIOLÉ LE DROIT. Et voilà pourquoi il doit être puni. Je m'en voudrais de ne pas être plus clair en précisant lesquels droits il a violés. Alors je dirai qu'il a violé:
-- le droit de Paul Biya à aliéner indéfiniment le peuple camerounais, en éveillant la conscience de ce dernier ;
-- le droit de Paul Biya à tricher calmement à une élection ; en démontant son système de fraude à Mondo et en disant non au hold-up électoral,
-- le droit de Paul Biya à assassiner sans reproche le peuple anglophone, en disant non au génocide anglophone ;
-- le droit de Paul Biya à détourner les milliards de francs du contribuable, en disant non au détournement de la fortune publique.

Voilà pourquoi il mérite d'être pendu n'est-ce pas ? Pendez-le ! Pendez votre prisonnier politique dont l'arrestation a été pilotée par un ministre sur la base d'un mandat de perquisition. Quand j'y pense, peut-être que finalement vous êtes restés cohérents dans votre mépris ; peut-être que c'est bien Maurice Kamto et les autres que vous alliez perquisitionner puisque pour vous les camerounais sont de simples objets meubles. Riirrre.

Pour terminer, permettez-moi de vous féliciter. Votre passage d'hier à "Nyamding Soir" était un vrai succès. Vous n'avez rien oublié dans l'étalage de votre folie... c'était impressionnant. Vous avez montré à l'opinion internationale et à l'ambassadeur américain dont vous avez dit être certain qu'il regardait cette émission, comment le RDPC et ses affidés ont pendant 37 ans muselé la pensée et les libertés d'expression. Votre performance d'hier soir a verdi dans ceci que vous avez su dévoiler sans réserve toute la cécité intellectuelle du monsieur 5 Masters et deux Doctorats que vous êtes. En toute sincérité, Dieuh le fou aurait été plus serein et plus intéressant sur ce plateau que vous.

 

Cordialement....

 

Kand Owalski

Published in Tribune Libre

De forts soupçons de corruption et de détournement ayant possiblement induit la distraction de cette somme colossale planent sur ce projet. Le gouvernement camerounais sollicite une expertise internationale pour se faire une idée précise de l’utilisation des ressources allouées pour la construction de cette autoroute.

 

C’est par voie de presse que le ministre des Travaux publics (Mintp) monsieur Emmanuel Nganou Djoumessi, a lancé un appel d’offres international pour recruter un cabinet d’expertise en vue de réaliser un audit financier du projet de construction de l’autoroute Kribi-Lolabé long de 38,5 Km et rendue à 88,5% de réalisation à cette date. Ce n’est pas très régulièrement qu’un audit est commandé par l’Etat du Cameroun dans le cadre d’un marché public. Parmi les nombreux objectifs assignés au cabinet en cours de recrutement, indique l’appel d’offres, il y a celui relatif aux ressources d’Eximbank de Chine (85% des financements).

Le gouvernement camerounais veut savoir si ces ressources « ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt et du mécanisme de remboursement qui l’accompagnent dans le souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées ».

Par ailleurs, il est demandé à l’auditeur de vérifier si les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun (15%) ont été mobilisés, ainsi que d’autres ressources relatives à l’investissement fiscal auxquelles l’Etat s’est engagé conformément à l’accord de prêt.

Aussi, indique le ministre des Travaux publics, « l’auditeur se doit d’accorder une attention sur les cas de fraude et corruption identifiés ; le respect des lois et réglementations durant toute la phase du projet ; les problèmes de gouvernance identifiés lors de l’exécution dudit projet ».

Les candidats à cet appel d’offres international doivent justifier d'un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 150 millions FCFA. Les candidatures doivent parvenir au ministère des Travaux publics au plus tard le 3 avril 2019.

La construction de cette autoroute de 38,5 km et de 2 x 2 voies a été confiée à l’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company. L’ouvrage est censé desservir Kribi, la cité balnéaire où se trouve le port en eau profonde. Le planning d’achèvement des travaux laissait entrevoir une réception provisoire de cette autoroute autour de juin 2018. Mais ce n’est pas encore le cas.

Sur les réseaux sociaux, c’est le montant de la somme allouée pour la construction de 38,5 Km de route qui est questionné. Malgré tout, les clichés de cette infrastructure routière qui fend la forêt sont impressionnants de beauté. Vivement qu’elle soit livrée un jour, en bonne et due forme.

Source : RLK

Published in Economie

Dans l’Adamaoua, de plus en plus certains  conducteurs de moto-taxi   deviennent accrocs du « tramol », un stupéfiant qu'on trouve chez les vendeurs ambulants sous le nom de « Tapis rouge ». Les lieux de vente et de consommation se prolifèrent dans la capitale en dépit de la législation en vigueur.

 

Aux abords des rues de  l’Adamaoua, la région château d'eau du Cameroun, aux alentours des marchés et habitations, les vendeurs  de tramol poussent comme des champignons. Sous des hangars ou dans des maisons parfois insalubres, en plein air, des jeunes gens, parfois encore mineurs, avalent ces comprimés. Le tramol est produit à base de « Nakla Tobacco », contenu dans un emballage semblable à un paracétamol  contenant des plaquettes et vendu à 450 francs CFA.

 

Il est composé de dépuratif, de fromage, de nicotine, etc. On le donne généralement au cheval lorsqu'il veut assister à une course hypique. « Le tramol est originaire des pays arabes, notamment de la Turquie, de l’Egypte ou du Soudan. Il a été introduit chez nous depuis une dizaine d’années », déclare Issa Ahmed, qui tient un point de vente aux alentours du campus universitaire de Dang. Selon Issa Ahmed, le tramol a plusieurs vertus: il est à la fois un apéritif et un digestif. « J’en consomme depuis un an et je dépense tout mon argent de poche, en moyenne 1000 francs CFA par jour. Le tramol me donne tellement de l’appétit et du plaisir ; il m'arrive même de bien composer et passer mon examen », affirme un de ses clients, Ali Ibrahim, un élève en classe de Première.

 

Pour une autre catégorie de consommateurs, cette drogue est un antidote au souci. « Nous le préférons à la cigarette manufacturée, parce qu’il permet d’oublier les soucis à longueur de la journée », soutient Laou Djim en avalant avec une gorgée d’eau. « Le tramol rend ivre en un temps record », renchérit un de ses compagnons. « Certains consommateurs mettent du whisky frelaté dans l’eau, d’autres des comprimés », explique Issa Ahmed. Produit pharmaceutique interdit, qui rend ivre très vite et qui est à la base de beaucoup d’accidents de la circulation dans lesquels sont impliqués les conducteurs de mototaxis.

 

Derrière la gare voyageur, non loin des chemins de fer de l'Adamaoua plus précisément au quartier Gadamabanga, un espace a été aménagé  pour accueillir les conducteurs de taxi  riverains. « Cet endroit est très réputé en ce qui concerne les agressions, toute personne qui se retrouve dans ce secteur par hasard à une heure tardive est une proie des agresseurs généralement drogués ». Certains y passent tout leur temps, avec leurs uniformes de travail, déplore Hélène Dobou qui habite à une vingtaine de mètres de là. Dans cette partie septentrionale, « l’ouverture et l’exploitation d'une entreprise de vente du tramol et la consommation sous toutes les formes sont interdites  par les autorités en place. Quiconque encourage les vendeurs de cette drogue  de manière ostensible à consommer ce produit  ou à violer l’interdiction est puni d’un emprisonnement ferme.

 

Les forces de l'ordre ne restent pas passives face à la prolifération des vendeurs de tramol. Les autorités communales semblent même fustiger ce phénomène, malgré la  perception  des taxes sur les exploitants de tramol par certains agents communaux. « Je suis en règle avec les autorités car, je paie à la commune ses 3.000 francs par mois », se défend Dogo Martin en brandissant les reçus de paiement. Le jeune homme, titulaire d’une Licence en Droit, s’en frotte les mains. Pour lui, la commercialisation de ce produit est un business qui permet de réaliser des profits au même titre que les autres affaires. « Dans mon panier, le tramol se vend entre 450 et 500 francs CFA le paquet. Il y a des jours où je reçois une dizaine de consommateurs pour le paquet, ce qui me permet de tenir face à la cherté de vie », confie-t-il.

 

Cette consommation effrénée du tramol n’est pas sans conséquent sur la santé de ces jeunes conducteurs de motos taxis et délinquants. « L’usage d’un même aspirateur qui passe d’une bouche à une autre, peut être à la base de contamination de certaines maladies du genre tuberculose ou hépatite », explique Assane Oumar, surveillant général du service de la pneumologie d'un centre de santé de la place. « Nous avons recensés 100  cas de tuberculose en 2018  et plus de la moitié des cas sont liés à la consommation de tabac et du tramol  », ajoute- t-il. A force de consommer presque quotidiennement du tramol depuis six mois, le jeune Ali Ibrahim affirme ressentir des douleurs au niveau du thorax. Mais il n’est pas prêt d’abandonner, « même si ça pourrait le tuer ».

 Félix Swaboka

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La cérémonie de départ pour Koutaba de ce contingent de 60 personnels du ministère de la jeunesse et de l’Education civique s’est déroulée ce 17 mars 2019 au Centre d’Instruction des Spécialités des Armées (CISA).

 

C’est par le corps du sujet qu’a débuté la formation de ces jeunes. En effet, c’est la tête dans la poussière, les coudes et les genoux en feu, en somme en rampant sur une route recouverte de gravier, traînant par devers eux leurs sacs, que les pionniers de cette formation militaire spécialisée ont fait leur entrée au Centre d’Instruction des Spécialités des Armées (CISA) à Yaoundé. Les instructeurs leur faisaient comprendre là, que la vie civile était terminée, du moins pour les 35 jours que durera la formation.

Chants militaires, examen du matériel et revêtement des uniformes militaires ont ponctué cet arrêt au CISA. Le départ pour Koutaba des 54 hommes et des 06 femmes du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (Minjec) s’est fait dans 02 camions du Bataillon des Troupes Aéroportées (BTAP). Ils sont âgés au plus de 35 ans.

Selon Simon Wadjiri, Inspecteur Général des Service (IGS) au Minjec et représentant du Ministre à la prise en main de son personnel par le ministère de la Défense (Mindef), l’objectif de cette formation est de faire de ces cadres de jeunesse et d’animation, des formateurs à même d’intervenir en zone de conflit et aptes à encadrer  moralement des jeunes en situations difficiles. En effet indique-t-il, ces cadres partis en formation seront chargés du réarmement moral et civique des jeunes reconvertis des mouvements violents tels que Boko Haram et les groupes armés sécessionnistes qui prolifèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. 

Pour le Colonel Samuel Ndutumu, Sous-chef Plan à l'Etat-major des Armées et représentant du Ministre délégué en charge de la défense, la formation de ces jeunes aura également un aspect physique et militaire bien qu’à dominante civique et patriotique. Ils seront ainsi formés en armement, en fusils, en tirs et autres actes d'un combattant. Une somme de capacités qui leur permettra d’être utilisés dans la lutte contre l’enrôlement des jeunes dans les mouvements violents.

S’agissant de l’aspect éducation civique, Simon Wadjiri explique que cette partie de la formation incombera au ministère de la jeunesse dont c’est l’une des missions régaliennes. Reconnaissant que l’épreuve qui attend son personnel ne sera pas facile, Il l’a exhorté à donner le meilleur de lui tout au long de la formation.

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Sunday, 05 June 2022 11:01