Situé à Ekounou, non loin du marché, il faut emprunter la voie non goudronnée en face de la micro finance Ntarikon pour se rendre chez AYI. Une fois sur les lieux, un dispositif très simplifié pour accueillir les clients. Une grande cuisine ouverte et des tables perpendiculaires incorporé aux rebords de la cuisine. Ceux qui viennent chez AYI se contentent très bien de s'asseoir et de partager un banc plutôt confortable et adapté pour la circonstance.
L'accueil y est très chaleureux. C'est le rire tout le temps. La bonne humeur et la bonne ambiance qui s'y dégage est de toute évidence le premier menu que le chef cuisinier et son équipe servent aux clients. On s'y sent bien. En plus de ce sourire radieux, "Chez AYI" le menu est varié et taillé à la bourse du camerounais ordinaire, plus, du gagne petit qui peut très bien y trouver son compte.
Tasses chaudes dans diverses variantes (Matinal, Nescafé, Ovaltine et autres), les omelettes à toutes les sauces, des spaghettis que vous pouvez commander sautés ou garnis dans des omelettes, des haricots frits comme nous l'aimons au pays, et le plat le plus prisé qui par ailleurs est l'une de ses meilleures spécialités : la purée d'avocat. En effet, il s'agit d'un plat froid fait à base de fuit d'avocats bien mûres. Le contenu de l'avocat est mixé dans une assiette avec d'autres ingrédients qui lui donnent tout son charme. Parmi ces ingrédients, des tomates, des carottes, des choux rouges, quelques gouttes d'huile raffinée et de vinaigre. Le tout est apprêté comme il en a le secret pour donner une belle salade. Selon les besoins des clients, il peut y ajouter du lait concentré sucré et de la mayonnaise.
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Mais ce mercredi à midi, comme tous les midis, "Chez AYI" on peut déguster du riz à la sauce d'arachide. Qu'on peut accompagner avec du poisson frit.
À partir de 100 F CFA chacun peut y trouver son compte. Le menu le plus coûteux ici ne dépasse pas 500 F CFA.
Il ne reste plus qu'à inviter tous les passants ou visiteurs de ce quartier à y faire un tour.
Stéphane NZESSEU
L’annonce de sa mort est rendue publique dans la nuit de ce mardi par olivier Bibou Nissack qui fait savoir : « Monsieur Christophe KAMDEM, responsable du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dans la région de l'ouest vient de rendre l'âme à Yaoundé des suites de maladie ». Aucune autre précision n’est faite jusqu’à ce matin. Manifestement, dans le cours de la journée on va suivre un concert d’hommage des cadres du parti.
Les premiers témoignages reçus jusqu’ici de la part des militants et des habitants de la région de l’Ouest qui l’ont côtoyé, le présente comme un homme rassembleur, un homme d’ouverture et un démocrate accompli. Il aura marqué les esprits par son activité intense lors de la campagne électorale pour la présidentielle d’octobre 2018. Il sera la cheville ouvrière des grands meetings tenus par Maurice Kamto dans la région du soleil couchant. Son abnégation et sa maîtrise du terrain politique vont permettre au MRC d’enregistrer de très bons scores dans la région de l’Ouest lors de la présidentielle. Avant que la maladie ne le terrasse et ne l’emporte finalement, ses équipes et lui étaient déjà sur les chantiers des échéances à venir, attendant juste la permission de la hiérarchie du parti pour savoir si oui ou non le parti prendrait part aux municipales et aux législatives.
Le secrétaire à la fédération régionale de l’Ouest avait initié les marches du parti dans la région de l’Ouest depuis octobre 2018, bien avant la marche du 26 janvier tenue à Yaoundé. Il était au four et au moulin de la mobilisation des marcheurs dans sa région. Il a subi plusieurs menaces des autorités civiles et traditionnelles et a fait face aux menaces du gouverneur qui aurait promis de l’arrêter pour lui faire goûter les délices de la prison.
Des témoignages font état de ce qu’au cours de la campagne de la présidentielle à l’ouest, le Chef traditionnel des Baham lui avait asséné une gifle en public et lui avait publiquement proféré des menaces.
De toutes les façons, ce qui est évident, c’est que le MRC vient de perdre un de ses généraux.
Stéphane NZESSEU
Le Comité exécutif de l'Union des fédérations de football de l’Afrique centrale (Uniffac), présidé par l’équato-guinéen, Gustavo Ndong, s’est réuni ce mardi 30 juillet 2019 à Douala au Cameroun. Cette rencontre à laquelle a participé le président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya, avait pour but de planifier les futures activités de cette confédération régionale de football qui dépend de la Confédération africaine de football (Caf). A cet effet, un certain nombre de résolutions a été pris à en croire le Secrétaire général par intérim de l’Uniffac, le Centrafricain Marc Guy Mokopete.
Le Comité exécutif a décidé que la prochaine assemblée générale élective se tiendra le 31 août 2019 à Libreville au Gabon. « L’état financier présenté par le secrétaire général doit être repris et amélioré, un audit sera commis ultérieurement », a relevé le Comité exécutif. L’Uniffac a annoncé par ailleurs, qu’un appel a candidature pour le poste de son directeur exécutif sera lancé prochainement.
Pour ce qui des compétitions, on retient que le Cameroun sera l’hôte du tournoi U-17 qui se déroulera du 12 au 22 décembre 2019. Les Camerounais, tenants du titre non seulement dans la sous-région Afrique Centrale, mais aussi au niveau continental, défendront leur titre sous-régional à domicile. Lors de la finale de la dernière édition de la Coupe de l’Uniffac U-17 en 2018, qui était aussi qualificatif à la Coupe d’Afrique des Nations U-17, le Cameroun avait battu la République Démocratique du Congo. Avant le tournoi masculin U17, la Guinée Equatoriale organisera le tournoi de football féminin du 16 su 25 septembre tandis que la République Centrafricaine accueillera le tournoi U-20 à partir du 15 novembre 2019.
Le Comité exécutif de l’Uniffac est présidé par Gustavo Ndong, président de la fédération équato-guinéenne. Son vice-président est Seidou Njoya, le président de la Fecafoot. Pierre-Alain Mouguengui (Gabon), Jean Guy Mayolas (Congo) et Célestin Yaningui (Centrafrique) sont les membres.
Marie MGUE
C’est dans la fi de son propos liminaire que la 2eme vice présidente du MRC va rappeler cette lettre écrite par Maurice Kamto. C’est depuis sa cellule que le président national du MRC a tenu à faire savoir qu’il ne se défilera pas devant ses responsabilités.
« Il indique que c’est lui et lui seul qui a appelé à ces marches et qui doit en répondre. Les statuts du MRC font de son président, le représentant du parti et donc le responsable des décisions prises par celui-ci. Il exige par conséquent, la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ces manifestations publiques, pacifiques, légales et constitutionnelles et se tient prêt à faire face, seul, à la peine de mort, parce que c’est la peine de mort qui lui est promise. Le Président Maurice Kamto précise que la mort n’a pas commencé avec lui et ne s’arrêtera pas avec lui. Il est donc prêt à affronter la mort si cela conduit à la libération du Cameroun et à l’avènement d’une véritable démocratie dans notre pays. »
C’est l’une des raisons pour lesquelles Maurice Kamto est ferme. Il l'a souvent fait savoir, il sera le dernier membre du MRC à sortir des prisons du Cameroun. Un message de leader, susceptible de renforcer le moral des militants qui savent qu’ils ont un chef qui ne les abandonnera au milieu de la bataille.
Tiriane Noah a également saisi l’occasion de cette conférence pour réitérer les propositions du MRC pour un retour plus rapide de la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
« La libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques arrêtés dans le cadre de la crise anglophone et des marches blanches organisées du MRC. Des mesures immédiates de restauration de la confiance et de la paix doivent être prises. La mise sur pied d’une commission chargée de la question anglophone. La mise sur pied d’une commission de la réforme consensuelle du système électoral avec l’appui de l’ONU, de l’union africaine, de l’union européenne et des pays amis. »
Stéphane NZESSEU
Un avion-cargo de l'armée équato-guinéenne, n'a plus donné signe de vie. L'appareil serait parti de l’aéroport de la capitale équato-guinéenne, Malabo pour relier la ville portuaire de Bata située à proximité du Golfe de Guinée dans la région du Rio Muni. Selon Actu Cameroun. « Cet avion aurait crashé dans les eaux territoriales camerounaises porche de Campo, ville côtière du Cameroun située dans la région du Sud et le département de l'Océan, à proximité de la frontière avec la Guinée équatoriale », aurait confié une source au même site.
Une opération de secours a immédiatement été lancée autour des eaux de Campo. Des patrouilleurs équato-guinéens appuyés par des bateaux de secours du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) sont partis à la recherche de l’avion et de ses sept occupants. Les causes de ce crash n’ont pas encore été révélées.
Notons que le dernier crash au Cameroun date du 13 mai 2019. En effet, un hélicoptère de l’armée camerounaise s’était écrasé dans la mi-journée du 13 mai à Oku, dans la région du Nord-Ouest. L’on avait enregistré un mort et six blessés. Un officier de la police camerounaise, avait été tué ainsi que trois membres de l'équipage et trois sous-préfets.
Danielle Ngono Efondo
D’un coût initial de 02 milliards de Francs CFA, le nouveau siège de la fédération camerounaise de football se voulait un immeuble futuriste. L’ambition était de donner au football une infrastructure qui devait illustrer et propulser le professionnalisme embryonnaire.
Un immeuble de cinq (05) niveaux, construit sur une superficie de 2500 m2, aujourd’hui complètement abandonné. On peut encore voir ci et là les morceaux de lattes ayant servies pour l’échafaudage. Par endroit, les murs ont commencé à être crépis. Mais sur la plus grande partie du bâtiment on peut bien se rendre compte que les équipes n’ont eu que le temps de monter quelques murs. L’édifice dans son ensemble a déjà pris forme. L'on distingue bien les cinq étages et la géométrie particulière de l’immeuble bien disposés.
Le chantier est dans la broussaille. La barrière en planches peintes en bleu et blanc laisse quelques passages qui permettent à qui le veut bien d’avoir accès au chantier. Il n’est pas rare que ce soit le lieu de refuge de quelques groupes de jeunes gens consommateurs de stupéfiants. Les petites bâtisses en matériaux provisoires illustrent à souhait l’ambition des porteurs du projet. Ces petits bâtiments dont la plupart étaient climatisés ont encore les Split abandonnés bien en évidence.
Rappelons que le complexe devrait comprendre plusieurs bureaux, une salle de conférence de 200 places, un restaurant de 52 places, des locaux techniques de 30 m2, un rez-de-chaussée et des parkings. Tout ceci est pour le moment inexistant. Sans compter avec les nombreux emplois que la mise en place de ce dispositif pourrait générer.
Au moment de sa conception, l’ancien président de la Fecafoot, IYA Mohammed s’était ouvertement engagé à livrer ce chantier le 13 Octobre 2013. Un chantier d’un montant de 01 milliard 786 millions de FCFA. Au jour d’aujourd’hui, difficile de faire une véritable évaluation du niveau d’avancement des travaux. De toutes les façons, la grue qui sert aux travaux est encore bien en place. Ce qui laisse croire que le chantier peut redémarrer à tout moment. Et c’est tout le mal qu’on souhaite au football de notre pays, que la Fecafoot ait enfin un siège qui lui appartienne.
Stéphane NZESSEU
Le secrétaire général des Nations Unies a omis les pays responsables de violations graves contre les enfants dans les conflits armés dans sa nouvelle "liste de la honte", a déclaré Human Rights Watch ce mardi. La liste a également donné à certains pays une désignation plus favorable non méritée malgré leurs promesses manquées d'améliorer leur bilan.
Selon Human Rights Watch, le Secrétaire général Antonio Guterres a publié son rapport annuel sur les enfants et les conflits armés le 30 juillet 2019, en prévision d'un débat public du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sujet le 02 août, qui a demandé une liste annuelle des responsables des violations graves commises contre les enfants dans les conflits armés depuis 2001.
"Le secrétaire général de l'ONU refuse simplement de demander des comptes à toutes les parties belligérantes qui ont infligé d'énormes souffrances aux enfants", a déclaré Jo Becker, directrice de la défense des droits des enfants à Human Rights Watch. "En dressant la liste de certains contrevenants mais pas d'autres, le Secrétaire général António Guterres ignore les propres preuves de l'ONU et sape les efforts déployés pour protéger les enfants dans les conflits".
Dans le nouveau rapport, António Guterres n'a pas indiqué que les Forces de défense israéliennes, l'Armée nationale afghane et les forces internationales dirigées par les États-Unis en Afghanistan étaient responsables de graves violations contre les enfants, notamment de meurtres et de mutilations, malgré des preuves considérables des violations commises par ces parties.
Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.
Rapport de Human Rights Watch du 30 juillet
Bien qu'il ait énuméré la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen, il a une fois de plus inclus la coalition dans une catégorie de partis prenant des mesures pour améliorer la situation, malgré des preuves accablantes que les forces de la coalition ont tué et blessé des enfants sur une grande échelle en 2018.
Selon le rapport, le nombre d'enfants palestiniens tués ou blessés a atteint son plus haut niveau depuis 2014. Cinquante-neuf enfants palestiniens ont été tués en 2018, dont cinquante-six par les Forces de défense israéliennes, soit presque quatre fois plus qu'en 2017. En Cisjordanie, les forces israéliennes ont blessé 1 398 enfants en 2018 et à Gaza 1 335 enfants. Une roquette palestinienne a blessé 6 enfants israéliens en 2018. Les rapports précédents ont également établi que les Forces de défense israéliennes étaient responsables du meurtre et de la mutilation d'enfants palestiniens, mais le secrétaire général n'a pas encore inclus les forces israéliennes dans sa liste d'auteurs de violences.
En Afghanistan, le nombre de décès d'enfants a atteint son plus haut niveau depuis les premiers chiffres enregistrés en 2009. Le secrétaire général a constaté que les forces internationales dirigées par les États-Unis étaient responsables de 286 décès et blessures d'enfants en 2018, soit près du triple du nombre signalé en 2017, mais n'a pas inclus ces forces dans sa liste. Il n'a pas non plus inclus l'Armée nationale afghane, responsable de 467 décès et blessures d'enfants.
Le Conseil de sécurité demande aux parties figurant sur la liste du secrétaire général de signer et d'exécuter un plan d'action avec l'ONU pour mettre fin à leurs violations contre les enfants. Vingt-huit parties à des conflits armés ont signé de tels plans. Une fois que les parties ont mis en œuvre leurs plans et mis fin aux violations, elles peuvent être retirées de la liste. Les parties qui refusent de signer ou d'exécuter un plan d'action peuvent faire l'objet de sanctions, y compris des embargos sur les armes, des interdictions de voyager et des gels des avoirs.
Pour la troisième année consécutive, le secrétaire général a divisé sa "liste de la honte" en deux listes distinctes, l'une pour les partis qui n'ont pas mis en place de mesures de protection des enfants et l'autre, la "Liste B", pour les partis qui ont mis en place des mesures "visant à mieux protéger les enfants".
La "Liste B" de 2018 comprend à la fois la coalition dirigée par l'Arabie saoudite et l'Armée nationale somalienne, malgré des pics de violations par les deux parties en 2018. Selon le rapport du secrétaire général, la coalition dirigée par les Saoudiens a fait 729 victimes parmi les enfants tués et blessés au Yémen en 2018, contre 670 en 2017. En 2018, l'Armée nationale somalienne a fait 113 victimes parmi les enfants, contre 88 en 2017, et 155 cas de recrutement d'enfants, contre 119 en 2017. Malgré ces augmentations, ils ont conservé leur statut de "Liste B".
Il est déconcertant de constater que la liste " pas si mal " du secrétaire général donne du crédit aux partis qui augmentent, et non réduisent, leurs violations contre les enfants ", a dit M. Becker. "António Guterres devrait revenir à une liste unique basée uniquement sur les preuves de violations sur le terrain."
António Guterres a, à juste titre, inclus les forces armées de la Syrie, du Myanmar et du Sud-Soudan sur la liste de la honte.
Dans au moins deux cas, António Guterres a inclus des parties à des conflits sur sa liste pour certaines violations, mais pas pour d'autres. Par exemple, l'année dernière, il a radié de la liste la coalition dirigée par les Saoudiens pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux au Yémen, malgré 19 attaques vérifiées par l'ONU contre des écoles en 2017. Dans son nouveau rapport, il attribue 12 attaques contre des écoles et 3 attaques contre des hôpitaux à la coalition, mais il n'inclut pas non plus les forces de la coalition dans sa liste pour les attaques contre des écoles et des hôpitaux. Ils ne sont répertoriés que pour le meurtre et la mutilation d'enfants.
De même, le secrétaire général a indiqué que l'Armée nationale somalienne était responsable de 50 cas de violence sexuelle en 2018, mais n'a énuméré que les forces chargées de tuer, mutiler et recruter des enfants soldats.
Le rapport omet complètement de mentionner les abus signalés par le gouvernement ou les militants dans les régions anglophones du Cameroun ou en Ukraine. Dans son rapport de novembre 2018 sur l'Afrique centrale, le secrétaire général a mis l'accent sur les victimes civiles, y compris les enfants, dans les régions anglophones du Cameroun et, en juin 2018, l'UNICEF, l'agence des Nations Unies pour l'enfance, a signalé que 58 écoles avaient été endommagées depuis le début de la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du pays. Human Rights Watch a documenté l'enlèvement de centaines d'élèves par des séparatistes armés, ainsi que leur occupation de bâtiments scolaires.
En Ukraine, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a signalé qu'au moins 28 enfants sont morts dans des hostilités en 2018 et le Cluster Éducation a signalé au moins 82 incidents de sécurité impliquant des établissements scolaires en 2018, notamment des bombardements d'écoles.
La " liste de la honte " est un outil puissant pour rendre des comptes et mettre fin aux violations commises contre les enfants ", a dit Becker. "Lors du prochain débat du Conseil de sécurité, les Etats membres devraient exiger une liste basée sur les faits. Chouchouter les grands contrevenants pour éviter un contrecoup désagréable risque de tourner l'exercice en dérision."
Otric N.
Célestin Tawamba, président du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), déclare que pour parler d'un Cameroun industrialisé, il était nécessaire de réorganiser le secteur de l'énergie. "On ne peut pas parler d'émergence d'un pays si son secteur énergétique est faible", a déclaré Célestin Tawamba. Il a fait cette déclaration lors d'une réunion de planification de la deuxième phase des consultations participatives Vision 2035, avec le milieu des affaires, à Douala, le lundi 29 juillet.
Présidé par le ministre de l'Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, l'objectif de la réunion est d'assurer la participation du secteur économique et de mettre en place un poste de développement du Document stratégique pour la croissance et l'emploi (DSCE), prenant en compte leurs aspirations et perspectives des décisions futures prises par l'Etat.
Célestin Tawamba s'inquiétait de la première phase du DSCE qui, selon lui, n'a pas donné grand-chose en raison de quelques problèmes. Il a regretté que l'objectif de la stratégie soit de lutter contre la pauvreté et le chômage qui, après 10 ans, reste un problème. Il a exprimé l'espoir que l'atelier participatif soit l'occasion pour les parties prenantes de mieux comprendre le concept d'émergence et ce que cela implique d'être une nation émergente.
“Un pays émergent a des indicateurs bien connus. Un pays avec un certain nombre d'infrastructures, de petites et moyennes entreprises ... Quand aurons-nous de l'énergie ? Et combien cela nous coûtera-t-il ?... Nous ne pouvons pas parler d'industrialiser le pays, alors que notre secteur énergétique est faible", a-t-il insisté.
Il a suggéré que le gouvernement identifie les potentiels de production de chaque région et y investisse. Il a ajouté qu'il n'était pas nécessaire d'essayer de satisfaire tout le monde parce que cela ne donnerait que peu de résultats. "Nous ne pouvons pas tout faire, nous voulons une visibilité des potentiels de chaque région".
Cependant, le ministre Alamine Ousmane a gardé espoir pour une deuxième phase qui démarrera en janvier 2020, et pense qu'elle corrigera les erreurs de la première phase qui était en dessous de l'objectif.
“C'est en fait l'occasion d'évaluer ce que nous avons fait dans le passé et nous sommes fiers de dire que malgré une économie difficile, le Cameroun a pu atteindre un taux de croissance moyen de 4,6%. C'est certainement inférieur à notre objectif, mais la situation actuelle et la crise que nous traversons depuis trois ans nous ont permis d'obtenir ce résultat", a-t-il déclaré.
Le Cameroun a adopté en 2009 une vision de développement à long terme, le DSCE. La phase 1 du présent document s'étend de 2010 à décembre 2019. Au cours de cette période, le Cameroun s'attendait à voir sa croissance s'accélérer. Ce n'était pas le cas, en raison de certaines contraintes et menaces pour la sécurité.
De 2020 à 2027, le Cameroun vise à devenir un pays à revenu intermédiaire en se concentrant sur l'agriculture et l'exploitation minière, tout en assurant une répartition moins inégale des revenus. Durant la phase 3 (2028-2035), le pays doit devenir un pays industrialisé.
Otric N.
La position des Etats-Unis n’a pas changé. Ils souhaitent non seulement aider le Cameroun dans la lutte contre la secte terroriste mais, accompagner notre pays dans la stabilisation post Boko-Haram. C’est ce qui a justifié la visite que Vernelle Fitzpatrick, chef de mission adjointe de l'ambassade des Etats-Unis a effectué dans la région de l'Extrême-Nord, la semaine dernière avec une délégation américaine, composée des membres du staff de l'Agence internationale du développement de son pays. Il aura été question pour eux, d’être mieux renseigner sur les affres du groupe terroriste Boko Haram et recenser les besoins urgents pouvant permettre à cette région de l'Extrême-Nord de redécoller, une fois que la secte aura été mise hors d’état de nuire.
Midjiyawa Bakari dans sa posture de gouverneur de la région de l'Extrême-Nord a donc accordé une audience assez conviviale à Vernelle Fitzpatrick et à sa délégation. Les hôtes du patron de cette région ont posé toutes les questions liées à la stabilité amorcée après le conflit contre Boko Haram. En bref, ils ont souhaité connaître les axes vers lesquels des projets peuvent être initiés pour permettre une amélioration des conditions de vie des populations.
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Tout ravi de cet intérêt manifesté par les Etats-Unis, Midjiyawa Bakari a indiqué que l’accompagnement de ce pays partenaire du Cameroun n’est nullement un apport de trop. Il a saisi l'occasion pour apprécier leur initiative d'être aux côtés du Cameroun dans cette phase de stabilisation amorcée après le conflit contre Boko Haram. Un conflit qui, n’a-t-il pas manqué de souligner a laissé beaucoup de séquelles.
Le patron de l’Extrême-Nord a par ailleurs parlé des efforts déployés par le gouvernement camerounais pour ramener la paix, et la sécurité, préserver les infrastructures de son territoire de commandement. De sa prise de parole, on retient toutefois que plusieurs défis restent encore à relever dans sa région. Il y a entre autres des besoins en infrastructures scolaires et hospitalières, en eau, en énergie voire en activités génératrices de revenus pour lutter contre le chômage des jeunes, principales cibles des terroristes.
Liliane N.
Les chefs traditionnels de la région du Sud reconnaissent l’action de Patrick Ekema Esunge, le maire de Buea. Ils ont décidé de le porter au titre de « Nyamoto Kpwatolo ». Ce qui signifie en français « grand guerrier ». Patrick Ekema Esunge fait désormais partie des personnes les plus élevées de la région. Il a donc aujourd’hui le titre de notable du Sud. La cérémonie au cours de laquelle il a reçu ledit titre, s’est tenue le samedi 27 juillet 2019, dans le village de Mbone Nkok, à la périphérie d’Ebolowa. René Désiré Effa en sa posture de président de la Conférence des chefs traditionnels du Sud y a pris part. Ainsi qu’une délégation d’autorités traditionnelles du département du Fako dans la région du Sud-Ouest, dont est originaire Patrick Ekema.
Le maire de Buea honoré s’est dit ravi de voir que les chefs traditionnels du Sud apprécient le combat, qu’il mène contre l’idéologie prônée par les groupes séparatistes sévissant dans les régions anglophones. Il s’est dit très touché d’être un « héros qui est mieux apprécié par les habitants hors de sa ville natale ». Il convient de rappeler, que c’est le troisième laurier du Maire de Buea dans le cadre de son engagement contre la sécession anglophone, en un mois. En début du mois de juillet, c’est Afrik inform qui a primé Ekema pour la paix et la stabilité sociale recherchées dans son territoire de commandement. Il a reçu le prix spécial baptisé « Architecte de la paix et de la stabilité sociale au Cameroun ».
Pour parler de quelques actions qui valent à Patrick Ekema Esunge tous ces prix suscités, on peut évoquer sa lutte acharnée contre l’opération villes morte initiée par les groupes séparatistes. Cette opération paralyse les régions anglophones les lundis, mardis et jeudis. Pour amener les populations à braver l’interdiction des sécessionnistes, le maire a décidé de sceller toutes les échoppes des commerçants qui respecteraient le mot d’ordre des villes mortes.
Dans une de ses récentes sorties, le maire de Buea sans crainte a demandé aux séparatistes d’arrêter de tromper les jeunes camerounais, pour ce qui est de l’emploi. Contrairement à ce que ces derniers cherchent à faire croire aux jeunes habitant le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, il a déclaré que dans aucun pays du monde, tout le monde a un emploi.
L’année dernière, lors de la période l’élection présidentielle, en bravant les menaces des séparatistes, Patrick Ekema a organisé des campagnes et des activités en faveur de Paul Biya alors candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Liliane N.