Telle est la quintessence du message porté cette semaine par le Chef de Division de la Communication au ministère de la Défense au cours de son émission hebdomadaire
“Cette sentence d’un moraliste du XVIIIème siècle prend tout son sens à la lecture de l’avalanche de réactions suscitées par la tragédie survenue le jeudi 14 de ce mois d’Octobre de l’an 2021, dans la ville de Buea, Région du Sud-Ouest.
Alors que les familles étaient frappées de plein fouet par la nouvelle de la brutale disparition de leurs enfants, et que la Nation dans sa totalité baignait dans l’émotion et la consternation, l’on notait pourtant d’étranges et curieuses dissonances dans le concert des protestations.
Il se trouve qu’entre la légitime indignation, la vigoureuse réprobation et la sincère compassion, seront venus se glisser des discours hypocrites dont les oripeaux de vertu arborés ne parvenaient pas à masquer la maléfique de l’esprit.
Portés par des faiseurs d’opinions de tout bord, abondamment recyclés par des malveillants tapis derrière l’anonymat des réseaux sociaux, les narratifs falsifiés, les imputations infondées et déclarations incendiaires brillaient par leur dangereuse partialité, fumisterie et superficialité.
Personne en effet d’entre ces apprentis sorciers, intervenants aux vocations soudaines d’intrépides éveilleurs de conscience, fanatiques pyromanes des plateformes médiatiques, n’a eu le courage de relever que la tragédie unanimement déplorée, résultait en réalité d’un mépris de la loi d’une part, et d’un abus d’autorité d’autre part.
Personne parmi ces redresseurs de tort pour rappeler aux populations que la vraie liberté réside dans l’obéissance aux lois que l’on s’est données.
Autrement, combien d’accidents sur nos routes, combien d’actes de cyber ou de pédocriminalité, combien de crimes et d’actes de violence de toutes sortes nous auraient été épargnés, si au lieu de chercher à asseoir sa réputation sur le malheur de ses concitoyens, on les sensibilisait sur les incommensurables avantages qu’il y a à respecter les lois de la république ?
Donc, plutôt que de prendre des libertés d’avec la vérité dans nos vertes diatribes contre l’Etat, il aurait été courageux de nous mettre en garde contre les germes d’une catastrophe dont chacun de nous est porteur, que l’on soit civil ou soldat.
Car tout compte fait, l’obéissance à la loi est le commencement de la sagesse. C’est aussi une attitude citoyenne, qui peut nous éviter bien des migraines.
À toutes les personnes ayant précocement quitté le berceau de nos ancêtres pour l'au-delà, les Forces de Défense et de Sécurité et la Nation toute entière explorée et compatissante”.
N.R.M
Dans un communiqué rendu public il y’a quelques jours, René Emmanuel Sadi - ministre la Communication -interpelle vivement les organes de presse et autres médias qui ont “ délibérément choisi de travestir les faits” alors que l’enquête annoncée par le ministère de la Défense est encore en cours.
Pour le porte - parole du Gouvernement, “ l’annonce de cet événement tragique a, à l’évidence, suscité une vive douleur et une profonde émotion au sein de l’opinion publique, que sont venues amplifier, les images choquantes, abondamment relayées par les médias sociaux…”.
Le rôle trouble de certains médias et qui, du point de vue du ministre de la Communication mettent tout en oeuvre afin de susciter des remous sociaux
“Il s’agit donc, d’un sujet d’une gravité notoire et d’une sensibilité avérée, que vient exacerber le contexte sécuritaire qui a cours dans cette région.
Face à une telle situation, on observe malheureusement que certains médias ont délibérément choisi de jeter l’huile sur le feu, en travestissant de manière ostentatoire les faits, dans le but sans doute, de provoquer un soulèvement populaire, voire un chaos social…”.
Une attitude à condamner avec la dernière énergie
“ Le Gouvernement de la République condamne sans réserve cette dérive professionnelle qui transgresse les règles fondamentales de l’exercice du métier de journaliste, au moment même où, le monde entier célèbre la Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information…”.
Quelques rappels de règles basiques
René Emmanuel Sadi: “ Le Gouvernement rappelle à cet effet, que le rôle de la presse est d’informer utilement les populations sur les faits de la vie publique. Mais, elle doit le faire en toute considération de la stricte véracité des faits et de la responsabilité sociale qui lui incombe, en matière de sauvegarde de la paix et de la tranquillité publique…
En l’espèce, le ministre de la Communication en appelle à la prudence et à la circonspection des professionnels des médias, dans le traitement de l’information liée à cette regrettable actualité, afin que prévale en fin de compte, la sérénité nécessaire pour la poursuite des investigations engagées dans le cadre des enquêtes en cours…”.
En rappe,
Un malheureux incident est survenu le jeudi 14 octobre 2021 aux environs de 8 heures au lieu - dit Bokova dans la ville de Buea - Région du Sud - ouest. Celui - ci a coûté la vie à une fillette, Caro Louise Ndialle, âgée d’environ cinq ans, ainsi qu’au gendarme Mvogo Rigobert.
Nicole Ricci Minyem
Sur sa page facebook, l’influenceur écrit: “ Je prie les marchands du verbe maudit , qui surfent sur les drames qui frappent notre pays pour en faire des sujets de récupération politique ,de faire preuve pour une fois de pudeur . Qu'ils évitent d'ajouter l'abjection à l'horreur” !
Des propos qui résument assez bien les commentaires scabreux qui pullulent sur les réseaux sociaux, depuis la survenue de ce drame. Le chroniqueur panafricaniste relève en outre que Cara Louise Ndialle et Mvogo Achille Rigobert sont “Tous les deux victimes d'une guerre que ni l'un, ni l'autre n'a été ni à l'origine ni dans ses phases d'escalade…”.
Des familles douloureusement éprouvées qui ont les les leurs s’en aller de manière très violente
“ Cette nuit ,j'ai reçu les images de la famille du Gendarme, meurtrie devant la vidéo assassine de leur fils qui se faisait lapider à mort, par une population en furie...l'un des parents a dû s'écrouler à la vue de ces images d'une rare violence... (je refuse de diffuser ces images).
Que dire alors de cette autre image bouleversante et particulièrement choquante de cette fillette ,couchée sur le siège arrière du véhicule, la tête explosée, laissant du sang dégouliner…
Ou de sa maman,levant les mains au ciel,interrogeant certainement le Créateur sur cette sentence injuste qui venait de s'abattre sur sa petite fille?...!! On ne peut s'empêcher de retenir ses larmes…”.
Face à la violente réaction des populations ce Mercredi, il y’a toutefois lieu de s’interroger
Sans qu’il n’ait eu besoin d’un quelconque encouragement ou mot d’ordre, tous se sont rués sur ce Jeune soldat, le lapidant afin de “ venger” le bébé qui venait à peine de perdre la vie;
Une attitude qui n’a pas été observée lorsque Florence Ayafor a été écartelée, vioée et assassinée; Une réaction que l’on n’a pas vu lorsque les enfants ont été décapités dans une école, en plein jour par des individus sans foi ni loi;
Un comportement qu’on n’a vu à aucun moment, alors que hommes, femmes et enfants meurent quasi quotidiennement par les mains des terroristes ambazoniens.
Pourquoi ce deux poids, deux mesures?
Comment comprendre que dans une zone en proie à la crise sécuritaire, une voiture, sans plaque d’immatriculation et avec des vitres fumées roule à vive allure sur une route fréquentée, alors qu’il y’a des écoles aux alentours mais surtout, que le ou la conducteur ( trice) refuse d’obtempérer devant un contrôle mixte de ceux qui, jours et nuits, s’investissent corps et âme afin que leurs concitoyens dorment en toute quiétude ?
Que s’est -il réellement passé ce mercredi matin à Buea?
Vivement que les résultats de l’enquête ouverte viennent répondre à ces questions et en attendant, “ Puisse Dieu consoler les deux familles terriblement éprouvées et accueillir les âmes de nos deux compatriotes dans sa Félicité Éternelle”!
N.R.M
Telle est la position de Pierre Mila Assoute - président du “Rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun” qui exige au passage que les ambazoniens déposent les armes sinon “l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens…”
Son point de vue
“Émeute de Moliko à Buea Sud-ouest, après la mort par balle de la petite écoliere de 4 ans et le lynchage du gendarme auteur du tir mortel.
Je vais commencer par dire ma peine profonde pour ces situations regrettables de violence extrême au Noso et présenter mes condoléances sincères et ma compassion aux familles éplorées par la mort de ces deux Camerounais dramatiquement tués à Moliko.
Je vais cependant être clair et exprimer ma position sans nuances.
1- les milices doivent déposer les armes au Noso si l' on veut arrêter avec la spectre de la mort de guerre. Sinon l' armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens.
2- Lorsque l'on vit dans une zone de guerre et que l'on est bon citoyen, il est clair que la violation d' un checkpoint est interdite. Elle peut entraîner des risques de vie. (nous convenons en le disant que certains de ces check points sont devenus des postes de harcèlement citoyen , d'extorsions de fonds et de rackets inacceptables commis par des mauvais agents de forces de défense) il faut changer ces déviances.
3- Ce qui est malheureusement arrivé à Moliko et causant la mort violente aussi bien à une fillette de 4ans et un gendarme assurant la défense de la nation est un corollaire de la prise des armes par des “séparatistes” et des gangs dans les régions visées.
Cette enfant est tuée précocement et innocemment du fait de deux irresponsabilités des adultes chargés de sa protection.
B- le gendarme: pour le fait que ce véhicule pouvait être suivi ou signalé au checkpoint suivant pour interpellation au lieu d'essuyer en pleine agglomération un tir à risques à balles réelles.
La mort de cette gamine bien que très douloureuse pour notre nation, parce que tuée par une balle de gendarme qui ne la visait sûrement pas, rappellent 3 faits mémoriels graves qu' il ne faut pas oublier, parmi les plus emblématiques. Je vais les rappeler pour fixer notre mémoire sur le rôle et la présence militaire.
La promptitude avec laquelle l'émeute vengeresse contre ceux qui donnent leurs vies en sacrifice pour la nation serait attendue des populations contre ceux qui ont ôté les vies ci-dessus référencées devant elles.
Aucun pays au monde ne peut exister sans une armée ni une force de maintien de l'ordre public. Chacun de nous doit le comprendre et l'intégrer. Les défiances aux militaires en zones de guerre partout au monde peuvent causer la mort subite.
Les médias ou des journalistes tiennent des propos graves allant jusqu'à discriminer les catégories des enfants envoyés en guerre dans l'armée sont irresponsables et devraient être suspendus ou en cas de récidive fermé boutique.
Pas de radio mille collines au Cameroun.
Il faut respecter l'armée du Cameroun en toutes circonstances.
Si les soldats français et autres fils du Tchad partent mourir pour la sécurité des autres au sahel, nos propres fils qui optent de s'engager sous le drapeau tricolore doivent se battre pour notre nation avec honneur et fidélité. Et sacrifice suprême.
Paix et aux âmes des disparus”.
N.R.M
Dans un communiqué rendu public ce jeudi et signé par Atonfack Guemo Cyrille Serge - Chef de Division de la Communication fait savoir que le double décès de ce 14 Octobre 2021 a été causé par le “ refus d'obtempérer d’un individu devant un poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale”
Le Communiqué de presse
“ Dans la matinée du jeudi 14 octobre 2021, aux environs de 08 heures, un malheureux incident a causé la mort d’une fillette, au lieu - dit Bokova, à quelques encablures du Marché Central de Buea, Département du Fako, Région du Sud - Ouest.
En effet, le poste de filtrage de la Gendarmerie Nationale installé à Bokova a interpellé le véhicule de marque Toyota, modèle Picnic, sous immatriculation de châssis CH 068122.
Refusant d'obtempérer, le conducteur a poursuivi sur sa lancée en accélérant pour s’échapper en direction du Stade Omnisports de Molyko, où il sera rattrapé par le binôme de Gendarmes lancé à sa suite.
Après les procédures d’identification d’usage, le ton est inexplicablement monté entre les deux Gendarmes et le conducteur, fermement opposé à la fouille de son véhicule au point d’engager une nouvelle manœuvre de fuite.
Dans une réaction inappropriée, inadaptée à la circonstance et manifestement disproportionnée par rapport au comportement irrévérencieux du conducteur, l’un des Gendarmes a, au mépris du sacro - saint principe de précaution, procédé à des tirs de sommation dans le but d’immobiliser le véhicule.
C’est alors que la nommée Cara Louise Ndialle, jeune élève âgée d’environ 05 ans et se trouvant à bord du véhicule en question, sera mortellement atteinte par balle à la tête.
Dans une violente furie, la foule s’est ruée sur le Gendarme auteur du coup de feu, et lui a ôté la vie…”.
Les regrets et condoléances du Gouvernement
“ Le Ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense regrette profondément ce malheureux incident et adresse ses condoléances les plus attristées à la famille si durement éprouvée.
L’enquête immédiatement ouverte par les Autorités administratives locales et les Forces de Défense et de Sécurité permettra de préciser les contours et les responsabilités de cet incident doublement mortel./.
N.R.M
The corpse of a young man alleged to be suffering from epilepsy was retrieved from a stream around the Presbyterian Church Bomaka, a locality in the Boua sub-division, South West region of Cameroon early this Wednesday August 25.
The family of a young man whose corpse was retrieved from a stream in the Bomaka locality in Buea Wednesday August 25 is still in shock following the sudden and tragic death of their child.
According to Cameroon News Agency, the corpse of the victim whose only name Agence Cameroon Presse got as Armstrong was discovered by a young girl who went to the stream for laundry.
The mother of Armstrong disclosed that her boy came to help her at the farm the previous day. After working, they returned to her house in Bomaka in the evening. She is said to have asked him not to visit the stream to bathe as usual because he is an epilepsy patient.
Unfortunately for her, due to tiredness from the farm and cooking, she slept off. Armstrong’s mother added that though she did not hear from him again, she thought he must have returned to his house in Molyko. Only to wake up with the news of his death.
The number of corpses retrieved from rivers, lakes and streams in the country’s big cities have been on the rise in the past months. Most of them are reported to be criminal acts while others are either intentional or accidental.
Ariane Foguem
Selon les informations données par la cellule de communication de l’Assemblée Nationale, la Vice-présidente de la Chambre Basse du Parlement Camerounais, aurait succombé des suites de maladie.
D’après la même source, l’honorable Emilia Monjowa Lifaka a été vue pour la dernière fois en public le 17 avril 2021, lors de la célébration de son anniversaire. Elle a participé activement à la session de mars 2021 du Parlement et a même présidé certaines planaires.
Née le 11 avril 1959 à Buea, l'honorable Emilia Lifaka a été élue à l'Assemblée nationale en 2002. C’est en 2009 qu’elle a gravi les échelons, propulsée au poste de élue vice-présidente, poste qu'elle a occupé jusqu'à sa mort.
L’élue de la Nation qui a poussé son dernier souffle auprès des siens et dans sa région d’origine, a siégé au sein de plusieurs commissions dans la « Maison du Peuple » ; A l’instar du Réseau des femmes parlementaires. Organisme dans lequel elle a été élue présidente d'honneur.
Emilia Monjowa Lifaka a en outre été élue à la tête du Comité exécutif de l’association des parlementaires du Commonwealth ; c’était le 7 Novembre 2017. Une élection qui s’était déroulée au cours de la dernière session du CPA, organisée à Dacca, la capitale du Bangladesh, avec 107 voix, loin devant ses deux autres concurrents qui pointaient à 70 voix pour le deuxième et 15 voix pour le troisième.
Une reconnaissance qui à cette époque avait suscité beaucoup de fierté au sein de la classe politique Camerounaise et entrainé une réaction de Issa Tchiroma Bakary, alors ministre de la Communication : « La confiance que la famille parlementaire du Commonwealth vient ainsi de placer dans la personne de notre compatriote, témoigne en outre de toute l’appréciation que cette auguste organisation porte au respect de ses valeurs par le Cameroun».
Pendant trois ans, le Cameroun a pu jouir d’une grande aura, grâce à la parlementaire qui a tout à tour été porte-parole et le porte-étendard du Commonwealth à travers le monde entier.
Il est important de repréciser que le CPA fondé en 1911, regroupe les parlementaires de l’ensemble des pays membres du Commonwealth à travers le monde, constitue un puissant outil de coopération et de promotion des valeurs de démocratie et de gouvernance entre les nations.
L’engagement politique de celle qui laisse également orphelins, ses Camarades de parti n’a souffert d’aucun relâchement malgré les multiples soubresauts et autres tensions qui ont cours dans la Région du Sud Ouest. Rest in peace.
Nicole Ricci Minyem
Des sources dignes de foi annoncent la libération de la journaliste Fame Bunyui Ayiseh. Pour l'instant, les conditions de sa libération n'ont pas encore été élucidées.
Fame Bunyui Ayiseh est libre. Ines Sob Ondoa Balla, présidente de la section Sud-Ouest du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) confirme cette information. Même si cette dernière n'a pas pu entrer directement en contact avec la consoeur en service à la CRTV Buea, elle affirme toutefois avoir appris sa libération de façon fiable. La journaliste aurait été relâchée le 14 mars 2021 vers minuit. Seulement comme l'indique Ines Sob Ondoa on ne sait encore rien des circonstances entourant sa libération.
On sait de façon exacte que les ravisseurs de Fame Bunyui Ayiseh demandaient une rançon de 10 millions de FCFA. Ladite rançon a-t-elle été payée? Y'a-t-il eu des négociations? Pour l'instant, rien a encore fuité en ce qui concerne sa libération. Selon nos sources, elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, alors qu’elle regagnait son domicile. L’information de son kidnapping a été relayée ce matin de lundi 15 mars 2021 par la chaîne de télévision privée Equinoxe émettant à partir de la ville de Douala.
Enlevée par des hommes dont l’identité reste inconnue, Fame Bunyui Ayiseh a été conduite vers une destination méconnue. Pour le Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), l’enlèvement de la consoeur est un acte qui nuit gravement à la liberté de la presse. D’ailleurs, Inès Ondoa Balla, présidente de la branche régionale du SNJC avait produit dans ce sens un communiqué. Dans ledit communiqué, qu’elle signe, elle dénonçait un acte «inexplicable» et rappelait que le rôle du journaliste est d’avoir un œil sur la société et que ses activités concourent à l’édification d’une société des libertés.
L’enlèvement de Fame Bunyui Ayiseh rappelle le cas de la journaliste Eyabo Becky Jeme, déléguée départementale de la Communication de la Momo (Nord-Ouest). Celle-ci avait été tuée dans une embuscade tendue par des séparatistes dans la localité de Njikwa. La jeune consœur faisait partie du cortège du Préfet dudit département, qui revenait d’une visite de travail dans sa circonscription.
Liliane N.
Joseph Dion Ngute le chef du gouvernement a ordonné le déblocage de la somme de 35 millions de FCFA.
En moins de 72 heures, le gouvernement a trouvé une solution qui devrait réjouir les pensionnaires du Centre de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration de Buea. Selon le confrère Mutations paru ce 5 février 2021, le Premier Ministre Dion Ngute a ordonné le déblocage de 35 millions de FCFA. Parce que les ex-combattants de la nation du Centre suscité, ont observé un mouvement d’humeur. D’après le journal, ils demandaient à être réinsérer dans la société estimant que certains parmi eux ont même déjà passé une année dans le Centre.
«Selon nos informations, tout serait parti du recrutement, il y a quelques mois, de certains de leurs anciens camarades par une entreprise parapublique dont le siège social est à Yaoundé. Ces «repentis» qui disent ne plus supporter de vivre en coupe réglée attendent depuis que la patronne de cette entreprise concrétise sa promesse de recruter d’autres vagues, en vain», écrit Mutations.
Après donc le mouvement d’humeur, Joseph Dion Ngute le Premier ministre, a dépêché dans la région du Sud-Ouest, Mme Ndoh née Bakata Bertha sa conseillère spéciale. Et le quotidien Mutations rapporte, que la mission envoyée à Buea a «sélectionné 70 ex-combattants parmi les grévistes. Chacun a reçu une enveloppe de 500.000 FCFA. «Cet argent est censé, selon nos informations, les aider à se réinsérer dans la société…Des cartes d’identité nationale leur seront établies dans cette perspective, pour un montant total de 1 million FCFA déjà débloqué sur instruction du chef du gouvernement», peut-on lire.
Seulement le confrère Mutations craint que les autres centres jusqu’ici calmes pourraient suivre celui de Buea dans ses revendications.
«Les pensionnaires des centres DDR de Bamenda (Nord-Ouest) et de Meri (Extrême-Nord) pourraient légitimement demander à bénéficier du même traitement princier. Il est à noter que le budget affecté à la prise en charge des ex-combattants, soit 75 millions Fcfa par trimestre, est le même dans les trois centres», écrit Mutations.
Liliane N.
L’acte crapuleux a été commis par les ambazoniens qui, aux premières heures de cette matinée dominicale, ont décidé de kidnapper trois gardiens de la tradition : Les chefs de Dibanda (mile 14), Lower Bokova (mile 15) et Lower Bolifamba (mile 16) ont été enlevés.
Que s’est – il passé ?
Impossible à cette heure de dire avec exactitude, les circonstances ayant entraîné la mort tragique de cette autorité traditionnelle qui avait la charge de conduire ses « sujets » dans la localité de Dibanda, encore appelée Liwanda, située dans l'Arrondissement de Buea - Département du Fako - Région du Sud-Ouest.
D’aucuns, (et ils sont les plus nombreux) croient savoir qu’il s’agit d’une action punitive, menée par les terroristes qui avaient promis de s’en prendre avec violence, à tous ceux qui prendront part aux élections régionales du 06 Décembre dernier.
A t –il tenté d’échapper à ses ravisseurs ? A t – il résisté ? A t – il tenu des propos qui ont suscité le courroux de ses geôliers ?
Seules, les enquêtes initiées par les Forces de Défense et de Sécurité, quelques temps après ce triple rapt vont permettre d’avoir plus d’informations sur cette scabreuse affaire de meurtre, car, selon certaines sources locales, la chasse à l’homme se poursuit.
Un énième crime
Certains bandits de grands chemins veulent absolument faire croire que la situation dans les Régions du Nord et du Sud Ouest est cataleptique et que ce sont eux, les ambazoniens et leurs complices qui font la pluie et le beau temps de ce côté. Ils posent des actes sporadiques et se rassurent qu’un grand écho sera donné afin de maintenir les Populations dans la psychose et leur interdire de rallumer en eux, l’espoir, la volonté de tourner le dos à ces trois dernières années pour croire que le Gouvernement, conjointement avec les Soldats et eux mêmes, en tant qu’habitants de ces contrées, peuvent venir à bout du terrorisme.
Et, c’est cette volonté d’aller de l’avant que les chefs traditionnels, le 06 Décembre dernier ont manifesté
A travers leur vote, ils ont donné une chance au retour à la paix sur leur terre ; ils ont démontré leur engagement à construire un avenir radieux pour les générations futures, qui pourront désormais décider de ce qui leur convient ou non, selon les réalités qui sont les leurs.
Bien que conscients des risques qu’ils encouraient, étant donné que les terroristes agissent sournoisement, ils ont pris la résolution de laisser une marque indélébile de leur passage dans le processus de Décentralisation, de Transfert de Compétences impulsé par le Chef de l’Etat.
Il serait donc logique qu’au-delà des discours politiques, cet autre meurtre, un de plus, un de trop, interpelle tous ceux qui refusent de lâcher prise.
Que le sang qui a coulé ce Dimanche amène les uns et les autres à agir, conformément aux recommandations du Grand Dialogue National, sur ce point précis et qu’ils ne fassent que ce que dit la Loi, à propos du Transfert des Compétences, sinon, ils courent le risque d’être considérés comme des complices de ces ambazoniens qui, chaque fois tentent de faire passer ce message : l’Etat a échoué.
Alors que toutes les cartes sont disponibles pour démontrer qu’il n’en n’est rien.
Nicole Ricci Minyem