Après leur succès historique contre l’Egypte sur un score de 3-0 (25-18, 25-13, 25-19) au Palais des Sports de Tunis lors de leur deuxième sortie au Championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball messieurs, le Cameroun a battu ce mercredi 24 juillet 2019 la sélection burundaise. Comme lors de leurs précédentes rencontres dans cette compétition, les poulains de Blaise Mayam se sont imposés face aux Burundais dans le cadre de la troisième journée du groupe B sur un score de 3 sets à zéro (25-13, 25-21, 25-20). Une victoire qui propulse les Camerounais en demi-finales de cette 22e édition. « Le match contre le Burundi était un match plus ou moins facile sans vouloir manquer de respect à l’adversaire. Au premier set, nous nous sommes engagés a plus de 70%, et après c’est vrai que nous avons un peu manqué de concentration, mais finalement l’expérience a pris le dessus et nous avons remporté ce duel», s’est réjoui Cyrille Mayam Ongolo, le passeur camerounais.
Le Cameroun occupe la première place de sa poule avec 9 points, devant l’Egypte qui a battu le Congo Brazzaville lors de son dernier match de groupes, et qui cumule le même nombre de points avec un match en plus. La sélection camerounaise est rassurée de terminer cette étape du tournoi, premier du groupe B car en confrontation directe, les Lions ont dominé les Pharaons d’Egypte. Le dernier match de groupes des volleyeurs camerounais se déroulera ce jeudi 24 juillet 2019 contre le Maroc au Palais des Sports de Tunis. Un duel déterminant pour les Lions de l’Atlas qui ont déjà enregistré deux défaites dans ce tournoi. Dans la poule A, la République Démocratique du Congo est en ballottage défavorable. L'Algérie, a, au contraire, plus de chance de terminer deuxième et donc de croiser le Cameroun en demi finale.
Marie MGUE
On peut lire aisément à la Une du tri-hebdomadaire Essingan ce mercredi 24 juillet 2019, « Mal gouvernance judiciaire et pénitentiaire : Laurent Esso le visage de l’horreur ».
Après une importante mutinerie enregistrée à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui, le journal affirme que le ministre d’Etat, ministre de la Justice Garde des Sceaux, est le principal responsable des problèmes de mal gouvernance dans l’administration judiciaire et pénitentiaire au Cameroun.
Ne pouvant pas accepter laisser prospérer de telles allégations, à la suite de cette Une, Jean De Dieu Momo a réagi pour défendre son supérieur. Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, a écrit sur sa page Facebook: «Je proteste énergiquement contre la Une de ce journal. Le directeur de publication doit savoir que le Minjustice n’est pas responsable de ce qui s’est passé à Kondengui».
«La surpopulation carcérale est du fait des prévenus devant le tribunal militaire qui ne dépend pas du Minjustice. Mais comme le tribunal militaire n’a pas une prison, alors c’est la prison du Minjustice qui est utilisée», donne pour explication Jean De Dieu Momo pour étayer sa riposte.
L'homme politique annonce cependant, un début de solution au problème de la surpopulation carcérale au Cameroun. «Ceci étant, nous allons rapidement trouver une solution aux prévenus en attente de jugement pour faire élargir ceux qui auront été jugés innocents et ceux qui auront été condamnés à des peines légères», déclare le membre du gouvernement.
Innocent D H
Le calme observé par ceux qui ont en charge de protéger leurs concitoyens, face à la dérive dans laquelle plongent allègrement de nombreux camerounais, a incité les responsables de cette armée à sortir du silence et, au cours d’une émission radiophonique, ils ont appelé les uns et les autres « à Penser Cameroun ».
« Depuis les temps immémoriaux, l’espace de ce qui est devenu le Cameroun, s’est avéré être une terre de rencontres, de mixité et de brassage entre les peuplades ayant en partage ce beau et riche triangle. Un regard kaléidoscopique sur une carte permet de se rendre compte de la mosaïque que constitue le peuplement du Cameroun. Même la nature semble entretenir cette harmonieuse variété de phénotypes, de pratiques, de croyances qui se côtoient, s’enrichissent mutuellement, puis s’imbriquent intimement pour ne plus former qu’un tout, le vivre ensemble Made in Cameroon.
Ainsi, jamais les cours d’eau dont regorge notre pays n’ont été considérés comme étant des barrières, mais plutôt des traits-d’union, des voies de communication favorisant les échanges avec les peuplades plus ou moins éloignées, des sources d’enrichissement pour tous, riverains, lointains, et même des passants.
Au Cameroun, toutes les tribus, toutes les ethnies se marient les unes aux autres, sans égard pour l’origine géographique, l’option confessionnelle, encore moins l’extraction linguistique. Si déjà dans les temps anciens, les mariages inter tribaux étaient autant de pactes scellés interdisant toute hostilité entre les parties ainsi liées par le sang, il est de nos jours, encore plus difficile, de tracer des lignes de clivages nettes entre différentes communautés, compte tenu de l’imbrication des liens de consanguinité, et ce, quel que soit l’élément mis en avant. Le vivre ensemble est donc un code inscrit dans les gênes de chaque camerounais.
Le fait se reflète au niveau de l’Etat. Le système éducatif national, la loi d’applicabilité uniforme, garantissent les mêmes droits et les mêmes devoirs. La laïcité de l’Etat offre la liberté confessionnelle et, la dénomination de nos circonscriptions administratives répond à une logique autre que tribale. Ces quelques éléments viennent seulement confirmer et conforter le naturel résolument inclusif de la société camerounaise. Dans ce havre de paix qu’est le Cameroun, comment expliquer que l’on en vienne à évoquer d’éventuelles dissensions entre nos populations ?
Lequel des prédicateurs de la division et de l’ostracisme peut jurer de n’avoir jamais été soigné que par un praticien originaire de son village ? Lequel d’entre ces bonimenteurs peut jurer sans ciller, de n’avoir jamais été conduit que par un chauffeur de son ethnie ? Lequel des pourfendeurs de notre mode de vie peut prouver qu’il n’y a pas de femme venue d’ailleurs dans son village, ou qu’aucune fille de son village ne soit allée en mariage ailleurs au Cameroun ? Comment appellent-ils les enfants issus de ces unions mixtes ? Ne sont-ils pas des membres à part entière de leurs familles ? Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est l’acceptation de notre pluralité, source de générosité et de fécondité.
C’est le complément idéal à nos propres insuffisances, et non pas un motif d’adversité. Le vivre-ensemble Made in Cameroon, c’est savoir tirer parti du moindre des atouts de notre diversité, pour consolider les fondements de ce qui nous singularise d’entre tous les autres peuples, à savoir, l’Unité, l’Unité, l’Unité. Alors, à l’exemple de la noble Armée camerounaise, creuset de l’Unité nationale, faisons du vivre ensemble, le substrat de notre existence, faisons du vivre ensemble, le ferment de notre épanouissement, faisons du vivre ensemble, un motif de fierté nationale».
N.R.M
Parce que les crises peuvent survenir à tout moment et que le rôle du corps médical n’est plus à démontrer en ces moments-là, l’Ambassade d’Israël au Cameroun a décidé d’organiser durant trois jours, un atelier d’échange d’expériences et de renforcement des capacités à travers des outils nouveaux. Ledit atelier a été salué car le Cameroun est secoué sur certains de ses fronts à l’instar de l’Extrême-Nord, sans oublier les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le but de l’atelier était de remettre sur la table de la formation, le rôle important à jouer par les médecins dans la prise en charge des potentiels blessés. 38 médecins camerounais venus des différents centres hospitaliers du pays y ont pris part. Ils ont bénéficié de l’encadrement de 9 spécialistes israéliens. Ce séminaire a permis aux participants de voir de près ce qui se fait ailleurs. « On a vu à quoi renvoie la chirurgie de leur côté, leur méthode. On a constaté qu’il n’y avait pas une grande différence à part la technologie qui a vraiment avancée », a déclaré au terme de l’atelier, le Dr Miniend Ondoua.
« Cet atelier nous a été d’une grande importance. Il nous a permis d'acquérir de nouvelles compétences », a déclaré Pierre Joseph Fouda le Directeur général de l’hôpital central de Yaoundé. Les médecins chirurgiens du Cameroun ont de quoi se déployer sur le terrain en cas d’incendie grave ou conflit qui nécessite leur intervention. «Il est question de sauver des vies à travers ce programme », a précisé Ran Gidor l'Ambassadeur d’Israël au Cameroun, qui a ajouté: «nous sommes en train de mettre sur pied un projet qui va permettre aux camerounais d’aller suivre des formations en Israël ». Avec révolution de la technologie dans le domaine de la santé, il est question de se mettre à la modernité afin de suivre l'air du temps.
Il faut souligner également que par cet atelier de formation, Israël souhaitait aussi renforcer sa coopération avec le Cameroun dans le cadre de la santé en général et de la chirurgie d’urgence en particulier. Israël s’est toujours montré intéressé par les questions et les problèmes relevant du domaine de la santé du Cameroun. Ce pays partenaire du nôtre a apporté par exemple, son soutien dans la lutte contre l’épidémie de choléra.
Liliane N.
« Nous appelons le gouvernement du Cameroun et les groupes armés, à respecter les droits humains de tous les citoyens camerounais. Qu’ils mettent fin à toute violence et s’engagent à la mise en place d’une plate forme pour un large dialogue, sans conditions préalables, afin de résoudre le conflit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… ».
Une gifle pour les adeptes ambazoniens
Il est certes vrai que pendant longtemps, ils sont nombreux, ces camerounais originaires de cette partie du pays, qui se sont sentis marginalisés par les actions officielles du gouvernement central et, les membres du congrès américain croient savoir que la « rancœur » est née lorsque la base constitutionnelle du Cameroun du sud anglophone, a été remplacée par une loi unitaire Etat, dans laquelle la majorité francophone domine.
En plus, la base arrière des membres les plus influents de ceux qui prônent la sécession, dans l’optique de créer l’ambazonie a pu compter depuis un peu plus de trois ans, sur les Etats Unis. Et, c’est ce qui pourrait justifier qu’ils se montrent réfractaires à la résolution n°358.
Toutefois, depuis que cette décision a été rendue publique, quelques interrogations reviennent de manière répétitive : Pendant combien de temps, les adeptes de la scission du Cameroun comptent-t–ils rester camper dans leur position ? Aujourd’hui qu’il apparaît clairement que leur pays imaginaire ne peut exister, quel est le comportement qu’ils vont adopter, s’ils ne peuvent plus compter sur les américains ?
La résolution qui épouse la politique du Président de la République et de son gouvernement
Les congressistes américains, grâce à leur position, semblent vouloir s’intégrer dans la volonté affichée par la quasi majorité des ressortissants des régions du Nord et du Sud Ouest. Celle là même que partagent les modérés du gouvernement, même s’i y’a trois ans, ils pensaient plus à une décentralisation accélérée avec la mise en place des conseils régionaux.
On ne saurait remettre en cause, ces actions qui ont été menées par le gouvernement, pour que le calme revienne dans cette partie du pays. Les dernières dont tout le monde se souvient et salue sont, la descente du premier ministre, chef du gouvernement et, le dépôt des armes de ceux qui ont contribué à terroriser leurs parents. Ils ont accepté la main tendue qui leur était offerte et ont résolu de suivre désormais le bon chemin.
Certes, les revendications légitimes des personnes incarcérées dans le cadre de la crise sécuritaire en début de semaine, jette un coup de froid dans cette nouvelle dynamique mais, pour les analystes politiques, la présence des congressistes américains sur le sol camerounais pourrait accélérer le processus pour le dépôt définitif des armes, entre les différents protagonistes.
Nicole Ricci Minyem
« La Résistance Nationale Pacifique prend acte de la mutinerie violente survenue à la Prison Centrale de Yaoundé-Kondengui dans la journée du lundi 23 juillet 2019, et durant la nuit du 23 au 24 juillet 2019. En effet, selon des récits concordants et dignes de foi, ces regrettables évènements se sont amorcés par une protestation pacifique des prisonniers politiques anglophones détenus indéfiniment depuis de trop longs mois, à les en croire eux-mêmes via leur pancartes et paroles, sans examens sérieux de leurs dossiers judiciaires.
Les mêmes ont brandi des pancartes sur lesquelles étaient marqués des slogans hostiles à un Pays européen précis en relation avec la crise anglophone et le marasme Camerounais, à les en croire, de même que des appels adressés au Président Donald TRUMP et le Pays dont il a la charge dans le règlement de la crise meurtrière qui déchire depuis de longs mois les Régions Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun. Ces détenus politiques anglophones ont également demandé leur libération afin qu’ils aillent travailler à la rentrée des enfants dans les écoles de ces deux Régions du Pays. La protestation pacifique a donc donné lieu à des discours et des chants.
Cette phase pacifique va s’achever avec le retour, au soir tombé de la plupart des détenus dans leurs quartiers. Cependant de nombreux prisonniers anglophones protestataires vont rester sur la cour et refuser de rejoindre leurs quartiers. C’est ici que va être prise la décision scandaleuse de libérer les détenus dits du ‘’KOSOVO’’, quartiers les plus dangereux de la Prison Centrale de Yaoundé, car recelant pour l’essentiel de redoutables condamnés à de lourdes peines.
La mission des détenus du Kosovo aurait été de contraindre les prisonniers anglophones à rejoindre, entre autres, les prisonniers politiques du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) dans les différents quartiers respectifs des uns et des autres. Hélas les choses vont prendre une toute autre direction avec un agenda autonome suivi par lesdits détenus chargés pour la circonstance de mettre de l’ordre. Des pillages et des départs de feu seront plutôt observés sans surprise.
Comment une incapacité de l’administration carcérale et donc du Ministère de la justice, à prendre le contrôle d’un mouvement d’humeur non violent a-t-elle pu virer à une mutinerie violente suite à la libération des prisonniers du KOSOVO vraisemblablement chargés pour la circonstance de procéder à des missions de police interne à la Prison, missions relevant usuellement de l’administration pénitentiaire ? Qui a ordonné l’ouverture des portes des quartiers 08 et 09 constituant le KOSOVO, et donc provoqué la libération des détenus présents en ces lieux habituellement fermés ? Comment ceux-ci se sont-ils retrouvés dans des secteurs de la prison d’où ils sont traditionnellement tenus éloignés ?
Faut-il croire ces thèses murmurées au sein du personnel carcéral, selon lesquelles les réseaux proches du pouvoir illégitime de Yaoundé en querelles sur le juteux poste de Régisseur se sont affrontés par personnels pénitentiaires interposés en planifiant et organisant une mutinerie visant le nouveau Régisseur ? Les mêmes réseaux s’étant préalablement accordés sur les boucs émissaires par excellence en cas de dérapage : les prisonniers politiques du MRC. Pourquoi aucune enquête n’a été ordonnée dans ce sens ? Pourquoi ce rabat-on précipitamment sur les prisonniers MRC offerts en victimes expiatoires d’un règlement de compte entre réseaux du pouvoir illégitime de Yaoundé dans la distribution du pactole de la Prison Centrale de Yaoundé ? Pourquoi toutes ces dérives tolérées de l’administration en charge de la gestion des prisons et donc des prisonniers au quotidien, source de grogne permanente ?
Pourquoi cette surpopulation carcérale en conditions inhumaines est-elle érigée en règle dans les pénitenciers Camerounais ? Pourquoi toutes ces lenteurs judiciaires dans des dossiers avec pour conséquence des détentions inhabituellement longues et souvent injustes et arbitraires ? Pourquoi ce silence complice sur le déchainement de la violence suite à la libération des détenus du KOSOVO ? Ces questions demeurent encore toutes sans réponses.
Pour toutes ces raisons et d’autres, la Résistance Nationale Pacifique s’offusque du traitement dégradant et inhumain infligé par des forces de la Gendarmerie Nationale au Premier Vice-président National du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun Mamadou MOTA. Condamne également l’usage des mêmes inhumanités à l’endroit des prisonniers politiques du MRC déportés à ses côtés par les forces de Gendarmerie en direction visiblement du SED.
Cet ensauvagement assumé du régime illégitime de Yaoundé méprisant la vie, et les personnes humaines, est un signal supplémentaire de ce que la dictature Camerounaise s’affranchit de ses dernières limites raisonnables. La preuve est cette image odieuse, du Vice-président National MOTA, exhibée au voyeurisme puéril et dépravé des détracteurs du MRC en guise de trophée humiliant. Il est inadmissible et inacceptable que le droit à l’image du Premier Vice-président du MRC et sa pudeur aient ainsi été grossièrement violés par ce qui semble être un membre irresponsable, malintentionné et mal formé, des forces de Gendarmerie. Ce dernier a pris un cliché de l’enlèvement nocturne inhumain et dégradant, du Premier Vice-président National MOTA et d’autres militants, à l’arrière d’un pick-up de la Gendarmerie Nationale dans la nuit du 22 au 23 juillet, pour ensuite publier cette image sur les réseaux sociaux.
Les vicieux commanditaires de cette barbarie ayant sans doute demandé, par ‘’hautes instructions’’, des images pour assouvir leurs fiévreuses jubilations sadiques dans leurs bureaux feutrés d’où ils commanditent la satisfaction de leurs sordides pulsions criminelles sadiques et dégradantes. Ces politiciens à la petite semaine qui se délectent en contemplant la déchéance qu’ils infligent temporairement à leurs adversaires politiques, victimes désignées vouées à la vindicte de la force publique. Ces commanditaires salissent ainsi la République dont ils ne sont nullement parties ou serviteurs, mais plutôt des rebus qui utilisent leur pouvoir étatique illégitime comme des parasites ou des virus ayant l’État pour cible ultime.
Pour choquant qu’il soit, ce cliché accable néanmoins une fois de plus le Régime illégitime de Yaoundé et certains éléments de la Gendarmerie en provenance visiblement du SED. Il traduit le peu de cas qui est fait de prévenus politiques non reconnus coupables de la commission d’aucun crime que ce soit, et qui sont traités pire que du bétail. Encore que rien, y compris dans le cas de criminels condamnés ne justifie une telle inhumanité.
Il est important de rappeler que les marches blanches pacifiques des 1er et 8 juin 2019 avaient déjà donné lieu à des actes de tortures abominables des marcheurs pacifiques dans les locaux du SED à Yaoundé, actes répertoriés et archivés minutieusement. La conscience nationale Camerounaise doit s’émouvoir de toutes ces dérives et comprendre une fois pour toutes le naufrage historique sans précédent dans lequel le Cameroun se retrouve engagé via un État illégitimement et sauvagement administré au plan public.
Il est important d’attirer l’attention et la responsabilité des forces de l’ordre dans l’indispensable exercice public qui est le leur, sur le fait qu’elles sont soumises à des règles précises dans l’exercice de leur travail, et que le non respect de ces règles expose les contrevenants à la rigueur de la loi nationale, voire celle Pénale Internationale ».
Yaoundé, le 23 juillet 2019
Le Porte-parole
BIBOU NISSACK Olivier
Pour une énième fois, les œuvres humanitaires de Chantal Biya la Première Dame du Cameroun sont reconnues à l’international. Le 7 septembre prochain, du côté de la Suède, la Première Dame recevra un prix qui salue les œuvres sociales, qu’elle a menées au cours de ces dernières années. Ledit prix lui sera décerné par l’Intercontinental chamber of commerce et Diaspora for development in Africa.
A titre de rappel, il convient de souligner que la Première Dame du Cameroun s’est construit une solide réputation à l’international, du fait de son action humanitaire. Pour citer quelques-unes de ses actions, Chantal Biya a créé la Fondation éponyme. Ladite Fondation est spécialisée dans le domaine de la santé. Elle est en fait une association apolitique, non confessionnelle à but non lucratif, à caractère humanitaire. Elle a été créée en 1994. Son objectif principal est d’apporter l'aide aux couches sociales défavorisées et la lutte contre les souffrances. La Fondation est régie par la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 sur la liberté d’association au Cameroun. Elle a été reconnue d'utilité publique par décret n°99/098 du 30 avril 1999. Désormais, elle bénéficie du statut consultatif spécial du Conseil Economique et Social des Nations Unies. Elle est également membre du Réseau Mère et Enfant de la Francophonie.
Comme autre des réalisations de la Première Dame qui fait la fierté et redonne le sourire aux femmes en quête de procréation, le Centre de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh). Créé il y a de cela trois années, le Chracerh est spécialisé en matière de procréation médicalement assistée. En inaugurant ce Centre le 06 mai 2016, Chantal Biya a réitéré son engagement à placer la santé des camerounais et de la femme au centre de ses préoccupations et de ses combats. Le Chracerh porté sur les fonts baptismaux constitue une offre de soins pointus qui s’inscrit dans le prolongement des activités menées au Centre Mère et Enfant qu’abrite la Fondation Chantal BIYA, a-t-elle indiqué. C’est un établissement de référence qui soutient la femme face aux différentes pathologies qui l’accablent, et entretient la chaîne de vie.
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La Première Dame est également la présidente fondatrice de l’association Synergies africaines. C’est sous la bannière de ladite association que Chantal Biya, a organisé en 2002, la première conférence internationale sur le Sida et les souffrances. L’action de Synergies africaines dans la lutte contre cette pandémie est renforcée par le Centre international de référence Chantal Biya, toujours créé par la Première Dame et qui est porteur du projet vaccin social contre le Sida.
Il faut également relever que Chantal Biya est Ambassadrice de bonne volonté de l’Unesco, Ambassadrice spéciale du Programme commun des Nations unies sur le Sida.
Liliane N.
La Confédération africaine de football (Caf) a procédé le 20 juillet dernier, au tirage au sort du Tour préliminaire des compétitions africaines interclubs, notamment la Ligue des champions Total CAF et la Coupe de la Confédération Total CAF 2019-20. Le Cameroun qui a perdu une place dans ces deux grandes compétitions continentales, en raison de sa contre performance, sera représenté par le champion en titre, Ums de Loum et le vainqueur de la Coupe du Cameroun, Stade Renard de Melong.
A la Ligue des Champions de la Caf, Ums de Loum, le successeur de Coton Sport de Garoua, affrontera la formation de l’Association Sportive Vita Club de la République Démocratique du Congo. Fondée en février 2011, cette équipe de Loum dans la région du Littoral a accédé au championnat d’élite en 2014. Un an plus tard, Ums de Loum a remporté la Coupe du Cameroun. Un succès qui lui a permis de participer pour la première fois à la Coupe de la confédération de la Caf de 2016. La même année, cette équipe a dominé le championnat national de première division et a obtenu son ticket pour sa première phase finale de la Ligue des Champions (2017). Ce club veut cette saison, aller au-delà des préliminaires, une étape qu’il espère franchir cette saison en dominant la grosse équipe d’ As sportive vita club de Kinshasa, la capitale congolaise. Habitué de la compétition, ce club a remporté cette compétition en 1973 et a également été plusieurs fois champion de la Rdc (14).
Contrairement à Ums de Loum qui est déjà expérimenté sur la scène continentale, le vainqueur de la Coupe du Cameroun est à sa première participation. Après deux saisons en Ligue 1, cette formation va à la conquête du trophée de la Coupe de la Confédération. Les hommes de Melong dans le département du Moungo ; affronteront les Congolais de Daring Club Motema Pembe Imana au Tour préliminaire. 12 fois champion de la Rdc et 13 fois vainqueur de la Coupe, Dc Motema Pembe a remporté en 1994, la Coupe d’Afrique des vainqueurs de la Coupe qui est devenue en 2004, la Coupe de la Confédération de la Caf.
Les rencontres du tour préliminaire se dérouleront en aller et retour. Les matchs aller auront lieu du 9 au 11 tandis que la phase retour est prévue du 23 au 25 août 2019. Ums de Loum jouera sont match aller à domicile, et Stade Renard se déplacera pour la RDC.
Marie MGUE
Pour la première fois depuis 2003, la sélection camerounaise de volleyball messieurs a dominé la sélection égyptienne. Les Lions indomptables ont mis un terme à l’hégémonie égyptienne ce mardi 23 juillet 2019 au palais des Sports El Menzah de Tunis, dans le cadre de la rencontre de la deuxième journée du groupe B, du championnat d’Afrique des nations (Can) de volleyball qui se déroule en Tunisie. Dans ce duel très attendu entre la deuxième et la troisième équipe d’Afrique en titre, qui font partie des favoris de ce Can 2019, les Camerounais ont été plus forts de bout en bout contre les Pharaons d’Egypte. Les hommes de Blaise Mayam se sont imposés sur un score de 3 sets à zéro (25-18,25-13,25-19).
De la première à la troisième partie de ce duel, les Lions sont restés constants dans le jeu, objectifs et dynamiques. Une détermination qui a permis au groupe camerounais de s’imposer face aux égyptiens, leur principal challenger dans le groupe B. « Je félicite les joueurs qui ont respecté les consignes mis en place et surtout le travail que nous faisons sur le plan psychologique. Ça fait plusieurs années que nous travaillons sur le plan africain, mais il nous faut encore plus pour démystifier le volleyball de l’Afrique du Nord. Je souhaite de tout cœur que nous puissions gagner cette compétition, pour arriver à mettre en place le projet de la fédération », explique le staff technique des Lions à la Fecavolley.
C’est la deuxième victoire des volleyeurs Camerounais dans cette compétition. A l’entame du tournoi, les Lions ont laminé le Congo Brazzaville sur le même score. Ce deuxième succès consécutif place l’équipe camerounaise à la tête du groupe B avec six points. Le même nombre de point engrangé par les égyptiens au bout de trois rencontres, qui occupent la deuxième place. Les Camerounais affronteront ce mercredi 23 juillet 2019 ; les Marocains qui ont déjà essuyé deux défaites. Le dernier match des Lions sera contre le Burundi samedi prochain. La sélection camerounaise a déjà un pied au prochain tour de la compétition, une troisième victoire assura leur qualification.
Marie MGUE
Roger Milla ne cessera jamais d’être adulé dans le monde du sport. En effet, ayant inscrit et marqué les esprits pendant ses heures de gloire dans les stades, l’ancien Lion Indomptable du Cameroun continue d’aligner les récompenses. La gloire du football camerounais sera donc décorée le 7 septembre prochain en Suède.
Roger Milla a parfaitement résumé les exploits hors du commun qui ont rythmé les dernières années de sa carrière. Véritable légende du football camerounais, l'ancien attaquant a marqué l'histoire lors de deux éditions de la Coupes du Monde de la FIFA : il est devenu le plus vieux buteur de l'histoire du tournoi en 1990... Avant de battre son propre record quatre ans plus tard en 1994 alors qu’il était âgé de 42 ans.
De fait, Roger Milla aura à son actif une autre distinction pour sa carrière sportive. L’ancien Lion indomptable est reconnu comme étant le plus vieux butteur de l’histoire de la Coupe du monde. Cette distinction fait référence à l’unique but camerounais marqué contre la Russie lors de la Coupe du monde de 1994.
Le prix que recevra l’Ambassadeur itinérant du Cameroun, est donc une initiative portée par l’Intercontinental Chamber of commerce et Diaspora for Development in Africa.
L'histoire derrière les records
Après avoir remporté une deuxième CAN en 1988, Roger Milla décide de raccrocher les crampons avec la sélection. Mais le président camerounais, Paul Biya, le convainc de participer à la Coupe du Monde 1990 qui se profile en Italie. A 38 ans, il crève l’écran de par sa vitesse et ses dribbles. En huitième de finale, il inscrit un doublé dans les prolongations contre la Colombie et propulse le Cameroun en quart de finale, où il sera éliminé après prolongations par l’Angleterre. Après le mondial, il reçoit son deuxième Ballon d'or africain.
Devenu incontournable, Milla a été rappelé quatre ans plus tard pour disputer la Coupe du Monde 1994, à 42 ans. Une fois de plus, cet athlète hors du commun a relevé le défi. Roger Milla marqua l’unique but camerounais lors de la défaite 6 buts à 1 contre la Russie, devenant ainsi, à 42 ans, le plus vieux joueur et le plus vieux buteur de l’histoire de la Coupe du Monde. Il a par ailleurs été nommé en 2004, à l'occasion des cent ans de la FIFA, au FIFA 100, liste de 125 joueurs considérés par Pelé comme étant les plus talentueux de leur génération.
À ce jour, Milla demeure le seul homme à avoir marqué en Coupe du Monde à plus de 38 ans. Et il y a fort à parier que son record n'est pas près d'être battu.
Danielle Ngono Efondo