Le Secrétaire Général des Nations Unies répondant aux questions de Jeune Afrique au sujet du Cameroun s’est prononcé sur la crise sécuritaire qui mine les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
La position d’Antonio Guterres est claire. Il faut que les autorités camerounaises aillent plus loin dans la démarche de réconciliation engagée au travers du « Grand Dialogue National ». Mais avant de s’étendre sur ce que les Nations Unies comptent faire pour accompagner les actions du gouvernement camerounais, Antonio Guterres rappelle combien le Cameroun est un maillon important dans la stabilité et la paix dans la sous-région Afrique Centrale. Pour le Secrétaire Général des Nations Unies, « le Cameroun est un pilier important en Afrique centrale. Le pays est un hôte généreux pour des milliers de réfugiés et j’estime que la communauté internationale devrait s’impliquer davantage pour soutenir la réponse dans ce domaine. Le Cameroun joue aussi un rôle important dans la lutte pour éradiquer le terrorisme et l’extrémisme violent dans le bassin du Lac Tchad. L’ONU est également préoccupée par la crise dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. »
Justement ! Or jusqu’à ce jour, les acteurs de la crise continuent d’attendre la mise en pratique des résolutions de ce grand dialogue national. L’ONU aussi attend voir ces mesures être appliquées sur le terrain. « Le dialogue national tenu à l’automne a conduit à l’adoption de mesures importantes, notamment en ce qui concerne le statut spécial attribué à ces deux régions. C’est un pas important mais il est aussi essentiel d’initier un dialogue avec les parties prenantes qui n’y ont pas pris part. L’ONU encourage les parties à s’engager et continuera son plaidoyer pour une résolution de la crise à travers un dialogue inclusif. Nous rappelons sans équivoque, à ce stade, que l’ONU insiste sur l’intégrité territoriale et la souveraineté du Cameroun. » Dixit Antonio Guterres.
Les Nations Unies militent pour la paix et le respect des droits de l’Homme au Cameroun.
« Les efforts de l’ONU se poursuivent également pour chercher des solutions sur les questions des droits humains ainsi qu’à la dégradation de la situation humanitaire, suite aux violences et attaques enregistrées dans le sud-ouest, le nord-ouest et le nord du pays. Des efforts accrus sont nécessaires pour protéger les civils, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que pour répondre aux besoins urgents des réfugiés et des personnes déplacées. Tout acte de violence doit être fermement condamné et des investigations transparentes doivent avoir lieu afin que justice soit rendue. » A fait savoir Antonio Guterres au cours de cette sortie de presse.
Stéphane NZESSEU
Au Forum de Paris sur la paix qui a débuté lundi dans la capital française, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a mis en garde contre les « cinq fissures grandissantes » auquel le monde est confronté et a prévenu que le statu quo n’était pas tenable.
« Le monde se fissure. Le statu quo n’est pas tenable. Quel État peut aujourd'hui réparer ces fissures seul, isolé du reste du monde ? Aucun », a déclaré M. Guterres dans son discours d’ouverture. Pour le Secrétaire général de l’ONU, le monde est confronté à cinq risques globaux : Le danger d’une fracture économique, technologique et géostratégique. « Une planète divisée en deux, qui verrait les deux plus grandes puissances économiques asseoir leur pouvoir sur deux mondes séparés en compétition », a-t-il dit en référence implicite aux Etats-Unis et à la Chine.
Une fissure du contrat social. « Nous assistons à une vague de manifestations dans le monde entier », a-t-il noté, relevant deux points communs entre tous ces mouvements de protestation : une défiance de plus en plus grande des citoyens envers les institutions et dirigeants politiques et les effets négatifs d’une mondialisation associée aux progrès technologiques qui accroissent les inégalités au sein des sociétés.
La fissure de la solidarité. « La peur de l’étranger est utilisée à des fins politiques. L’intolérance, la haine deviennent banales. Des personnes qui ont tout perdu se voient désignées comme la cause de tous les maux. Cette instrumentalisation accentue la polarisation de la vie politique et le risque de sociétés fracturées », a-t-il indiqué.
La fissure entre la planète et ses habitants. « La crise climatique est une course contre la montre pour la survie de notre civilisation », a-t-il souligné.
La fracture technologique. Pour le chef de l’ONU, les nouvelles technologies représentent un potentiel fantastique mais elles peuvent également être « un facteur de risques et d’accélération des inégalités.
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU estime que le monde a besoin d’un système universel, respectueux du droit international et organisé autour d’institutions multilatérales fortes. « Nous avons besoin de plus de solidarité internationale, de plus de multilatéralisme. Mais d’un multilatéralisme qui s’adapte aux défis d’aujourd'hui et de demain ».
Rappelons qu’il s’agit de la 2ème édition du Forum, qui porte sur les questions de gouvernance mondiale et de multilatéralisme. Elle se déroule du 11 au 13 novembre 2019. Et rassemble des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’organisations internationales et des acteurs de la société civile afin d’examiner les défis mondiaux et d’élaborer des solutions pratiques.
Danielle Ngono Efondo
Washington a notifié l’Organisation des Nations unies de cette décision qui prend effet dès le 04 novembre 2020.
Les Etats-Unis ont finalement tenu parole au sujet de l’Accord de Paris sur le climat en confirmant leur retrait. Dans une correspondance adressée au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, Washington annonce de manière formelle son départ de ce traité adopté lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques (COP21) tenue le 12 décembre 2015 et reconnu à ce jour par 197 pays du monde.
« Aujourd’hui, les États-Unis entament le processus de retrait de l’accord de Paris. Conformément aux termes de l’accord, les États-Unis ont soumis une notification formelle de leur retrait aux Nations unies. Le retrait sera effectif un an après la notification », a déclaré, dans un communiqué, Mike Pompeo, le secrétaire d’État américain.
Par cette annonce, les Etats-Unis matérialisent tout simplement une promesse faite le 1er juin 2017 par Donald Trump, quelques mois seulement après son arrivée à la Maison blanche. « L’heure est venue de quitter l’accord de Paris. J’ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris », avait alors lancé le président américain.
Mais, ce projet ne sera effectif qu’à partir du 4 novembre 2020, au lendemain de la proclamation des résultats de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, à laquelle Donald Trump entend briguer un second mandat. En raison d’une clause inscrite dans l’accord de Paris qui déclenche le compte-à-rebours qu’un an avant tout retrait, la notification de Washington ne pouvait intervenir plutôt.
Aussitôt après l’annonce des Etats-Unis, la présidence française a réagi comme pour le déplorer. « Nous le regrettons et cela rend encore plus nécessaire le partenariat franco-chinois sur le climat et la biodiversité», a déclaré l’Elysée. Alors que le président Emmanuel Macron se trouve à Shanghai dans le cadre d’une visite en Chine, où ce mercredi, la lutte contre le réchauffement climatique pourrait justement figurer parmi les sujets à l’ordre du jour d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Xi Jinping.
N.O
Le Cameroun en synergie avec la communauté internationale célèbre la journée des filles ce vendredi 11 novembre 2019. Une célébration qui marque le début d'une année d'action.
Placée sous le thème : "Les filles : une force inarrêtable", le SG de l''ONU fait savoir que l'édition 2019 marque le début d'une année d'action visant à réunir les partenaires et les parties prenantes pour célébrer les progrès observés depuis la déclaration de Beijing de 1995 : "Nous devons défendre l’égalité des droits et donner aux filles les moyens de faire entendre leur voix et d’exercer une influence dans nos familles, nos communautés, nos pays. Les filles peuvent être de puissants agents de changement et rien ne devrait faire obstacle à leur pleine participation dans tous les domaines de la vie". À déclarer Antonio Guterres.
En effet,depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée chaque année le 11 octobre. Cette Journée vise à mettre en lumière les besoins des filles et à répondre aux défis auxquels elles font face. Cette Journée promeut également l'autonomisation des filles et l'exercice de leurs droits fondamentaux.
En septembre 1995, un nombre record de 17 000 participantes et 30 000 activistes se sont réunis à Beijing, en Chine, à l’occasion de l’ouverture de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes. Venant des quatre coins du monde, elles et ils incarnaient la diversité, mais toutes et tous partageaient un objectif commun : l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes, partout dans le monde.
En l'espace de 25 ans, de plus en plus de filles sont parvenues à réaliser leurs rêves. Elles sont aujourd'hui plus nombreuses à aller à l'école, à terminer leurs études et à acquérir les compétences dont elles ont besoin pour exceller dans le monde du travail. Parallèlement, moins de filles se marient ou deviennent mères alors qu'elles ne sont encore que des enfants.
Les filles brisent les frontières et les barrières dues aux stéréotypes et à l'exclusion, notamment celles qui visent les enfants handicapés et ceux vivant dans des communautés marginalisées. En tant qu'entrepreneuses, innovatrices et initiatrices de mouvements mondiaux, les filles créent un monde pertinent pour elles et pour les générations à venir.
Marcel Ndi
Dans une déclaration publiée par son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a indiqué que les Nations Unies font face à une grave pénurie de liquidités.
S'exprimant mardi matin devant la Cinquième commission de l'Assemblée générale chargée d’établir le budget de l’Organisation, le Secrétaire général a déclaré « Les Nations Unies font face à une grave pénurie de liquidités et s’il n’y a pas davantage de gouvernements qui paient leurs cotisations, notre travail et nos réformes sont en danger ». « L’Organisation court le risque d’épuiser ses réserves de liquidités d’ici à la fin du mois et de ne pas effectuer les paiements au personnel et aux fournisseurs », a-t-il appuyé.
En ce qui concerne les emprunts sur les réserves constituées pour faire face à des besoins urgents, il a déclaré que l'Organisation risquait d'épuiser les réserves de trésorerie réservées aux opérations de maintien de la paix et de commencer le mois de novembre sans disposer des liquidités nécessaires pour payer les salaires.
Après avoir examiné la proposition de budget ordinaire pour 2020, qui restent inchangées par rapport à cette année et totalisent 2,94 milliards de dollars, y compris une diminution nette de près de 100 postes, M. Guterres a déclaré que cette proposition représentait une « réflexion profonde sur la voie à suivre et un engagement profond envers notre travail commun ». « Pourtant, l’Organisation est confrontée à une grave crise financière. Pour être plus précis, une grave crise de liquidités. L'équation est simple : sans argent, le budget ne peut être correctement exécuté », a-t-il ajouté.
Le chef des Nations Unies a déclaré que l'exécution du budget n'était plus dictée par la planification, mais par « la disponibilité de liquidités ». « Le recrutement et les dépenses non salariales étant limités par ces liquidités, cela compromet la réalisation du mandat et va à l'encontre des efforts pour se concentrer davantage sur les résultats ».
Notant la difficulté de planifier les dépenses lorsque l’argent n’est pas reçu suffisamment tôt dans l’année, il a exhorté les gouvernements à ne pas baser leurs dépenses l’année prochaine sur les tendances de cette année. « Cela ne ferait qu'aggraver une situation déjà alarmante », a-t-il relevé.
Guterres a déclaré que la semaine dernière, il avait été « forcé d'introduire des mesures extraordinaires pour faire face à la pénurie record de liquidités.« Les postes vacants ne peuvent être pourvus, les voyages seront limités aux voyages essentiels, des réunions devront peut-être être annulées ou reportées. Cela affecterait non seulement les opérations dans les principaux bureaux des Nations Unies à New York, Genève, Vienne et Nairobi, mais aussi les commissions régionales », a-t-il prévenu.
Le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric a par ailleurs indiqué que, bien que 129 États sur 193 aient maintenant acquitté leur cotisation annuelle régulière, le dernier en date étant la Syrie, il faut que les autres s'acquittent de la leur de manière urgente et complète. C’est le seul moyen d’éviter un défaut qui risquerait de perturber les opérations au niveau mondial.
Danielle Ngono Efondo
Le ministre de l’habitat et du développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, a primé, à l’occasion de la journée internationale de l’habitat, célébré lundi 07 octobre, les participants au concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre ».
Lancé le 28 août 2019, le concours d’hygiène et de salubrité baptisé « Yaoundé capitale propre » avait pour objectif, de renforcer la sensibilisation et la mobilisation de tous les acteurs, pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie. Aussi, l’opération vise à faire de la capitale, une référence en termes de propreté.
Ainsi, lors de cette 33ème édition de la journée mondiale de l’habitat célébrée le 07 octobre, à l’hôtel de ville de Yaoundé, le quartier Melen (Yaoundé VI) a remporté le titre de « quartier le plus propre de Yaoundé ». Il a ainsi remporté un chèque de 5 millions Fcfa offert par la Minhdu. Le quartier Nlongkak (Yaoundé I) a été placé en deuxième position et a remporté un chèque de 3 millions Fcfa. Enfin, le quartier Mfandéna (Yaoundé III), en troisième position a reçu un chèque de 2 millions Fcfa.
Il faut noter ici que, les participants étaient notés sur la gestion des déchets liquides et solides, l’organisation citoyenne, l’entretien des espaces verts, la lutte contre les environnements permanents et temporaires le long des voies principales.
Selon le ministre de l’habitat et du développement urbain, ce concours va prochainement s’étendre dans d’autres villes du Cameroun. Afin, de sensibiliser les populations sur les questions de gestion des déchets, qui implique une politique locale d’hygiène et salubrité apte à maintenir les populations dans un environnement propre. La ville de Douala a été choisie pour abriter la prochaine édition de la Journée mondiale de l'habitat.
Notons par ailleurs qu’à l’occasion de la Journée mondiale de l’habitat, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a encouragé les villes à améliorer leur gestion des déchets pour progresser vers un développement urbain durable. « Bien planifiées et intelligemment gérées, les villes peuvent nous conduire vers une croissance inclusive et un développement à faible taux d’émissions de gaz à effet de serre », a dit M. Guterres, dans un message.
« Les solutions commencent par des mesures modestes que chacun et chacune d’entre nous peut prendre pour changer le mode de fonctionnement de nos villes. Nous devons réduire la quantité de déchets que nous produisons, et, en même temps, commencer à considérer ces déchets comme des ressources précieuses, qui peuvent être réutilisées et recyclées, y compris pour produire de l’énergie », a-t-il ajouté.
Les autorités ont besoin de l’implication de tous les citoyens pour la gestion responsable des déchets. La gestion responsable dont il est question ici, porte sur la transformation des déchets en richesses. Lundi dernier, alors que le Cameroun célébrait la Journée mondiale de l'Habitat à Yaoundé, la mobilisation de tous pour ce secteur d’activité a été requise. En sa qualité de Ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Mindhu), Célestine Ketcha Courtès dans son discours, a indiqué que « toutes les contributions aux activités de cette journée mondiale seront utilisées pour mettre en place une politique nationale de gestion et de transformation des déchets en richesses ».
Au cours de la cérémonie suscitée, les actions des camerounais exerçant dans ce domaine ont été encouragées et saluées. Dans le lot de ces camerounais, on retrouve l’Ambassadeur itinérant Albert Roger Milla qui s’illustre dans ledit domaine avec sa Fondation Cœur d’Afrique. Prenant part à cette commémoration, il a parlé des raisons de son implication dans ledit domaine : « Dans ma carrière, j'ai apprécié l'ingéniosité des autres pays dans lesquels j'ai joué. A ma retraite, j'ai décidé de m'en inspirer non seulement pour préserver l'environnement de mon pays, mais aussi pour créer des emplois ».
Danielle Ngono Efondo
Le Secrétaire général des Nations Unies s’est dit encouragé par la décision du Président de la République du Cameroun, Paul Biya, de libérer le candidat du MRC à la dernière élection présidentielle camerounaise, Maurice Kamto et certains de ses militants.
Le 4 octobre 2019, le Président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé l’arrêt des poursuites judiciaires contre le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), Maurice Kamto, et certains militants de son parti, arrêtés dans le cadre de la « marche blanche » organisée pour protester contre les résultats de la présidentielle. Soit 102 personnes au total.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a fait une sortie le lendemain, pour saluer cet acte du Président de la République du Cameroun. « Le Secrétaire général encourage les autorités camerounaises à continuer à adopter davantage de mesures de confiance et de réconciliation », a ajouté le porte-parole du Secrétaire général dans une déclaration à la presse publiée samedi dernier.
Selon lui, António Guterres a également pris note de la libération de 333 prisonniers détenus en relation avec la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le chef de l’ONU s’est aussi félicité de la tenue du dialogue national et a encouragé le suivi effectif. Il a réitéré la disponibilité des Nations Unies d'aider les autorités et le peuple camerounais à cet égard.
En effet, le tribunal militaire de Yaoundé a ordonné samedi 05 octobre dernier, la remise en liberté du principal opposant camerounais, Maurice Kamto, et de certains opposants présents à ses côtés. Ce jugement survient au lendemain de la décision du Président Paul Biya, d’exiger l’arrêt des poursuites judiciaires engagées contre eux.
Maurice Kamto, arrivé deuxième au dernier scrutin présidentiel, conteste la réélection de Paul Biya en 2018. Il avait été arrêté en fin janvier avec des centaines de ses partisans à la suite de manifestations pacifiques organisées pour protester contre les résultats de la présidentielle.
L’annonce du Président de la République est survenue quelques heures après la clôture du dialogue national convoqué pour tenter de mettre fin au conflit séparatiste qui ensanglante les deux régions anglophones du pays.
Marie MGUE
Aujourd’hui mercredi 02 octobre 2019, est célébrée la journée internationale de la non-violence. A cet effet le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres a adressé un message pour rendre hommage à un champion de la paix mondialement célèbre, Mahatma Gandhi.
En juin 2007, l’assemblée générale de l'ONU a décidé de célébrer la Journée Internationale de la non-violence le 02 octobre de chaque année, jour anniversaire de la naissance du Mahatma Gandhi. La Journée est l’occasion de diffuser le message de la non-violence notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation. La résolution réaffirme la pertinence universelle du principe de non-violence et souhaite favoriser une culture de paix, de tolérance, de compréhension et de non-violence.
« Cette Journée internationale de la non-violence marque le 150ème anniversaire de la naissance d’un champion de la paix mondialement célèbre, le Mahatma Gandhi. Son puissant message de non-violence continue de résonner de par le monde, notamment à travers l’action que mène l’Organisation des Nations Unies en faveur de la compréhension mutuelle, de l’égalité, du développement durable, de l’autonomisation des jeunes et du règlement pacifique des différends. » A déclaré Antonio Guterres.
« En notre époque troublée, la violence se manifeste sous maintes formes : les conséquences destructrices de la crise climatique et les ravages causés par les conflits armés, la perte de dignité qu’entraîne la pauvreté, l’injustice des violations des droits de la personne et la brutalité que propagent les discours de haine. » a-t-il ajouté.
Par la suite le secrétaire général de l’ONU a expliqué les actions que mène cette organisation pour contre carrer la violence dans le monde. « On lit et on entend, en ligne ou hors ligne, les expressions d’une rhétorique odieuse visant les minorités ou toute autre cible considérée comme cet « autre ». Pour lutter contre ce fléau croissant, l’ONU a lancé d’urgence deux grandes initiatives : un plan d’action contre les discours de haine et un plan d’action pour la protection et la sûreté des sites religieux. La semaine dernière, j’ai lancé un appel mondial en faveur d’une décennie d’action pour la concrétisation des objectifs de développement durable, car ils tracent la voie que nous devons suivre pour nous éloigner de la violence et progresser vers la paix, la prospérité et la dignité sur une planète saine. »
« Gandhi a toujours souligné la dichotomie entre nos actions effectives et celles dont nous sommes réellement capables. En cette Journée internationale, je demande instamment à chacun et chacune d’entre nous de faire tout ce qui est en son pouvoir pour surmonter cet écart afin que nous bâtissions ensemble un avenir meilleur pour l’humanité. » a conclut Guterres.
Danielle Ngono Efondo
Dans l’objectif de promouvoir l'identité linguistique de la communauté sourde et de sensibiliser l’opinion publique à l’importance des langues des signes pour la pleine réalisation de ses droits fondamentaux, l'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 23 septembre Journée internationale des langues des signes.
C’est dans sa résolution 72/161, que l'Assemblée générale des Nations Unies, met l’accent sur la nécessité de préserver les langues des signes en tant qu’éléments essentiels de la diversité linguistique et culturelle à l’échelle mondiale et de favoriser l’accès aux services et à une éducation de qualité dans ces langues. Elle insiste notamment sur le principe de « Rien de ce qui nous concerne ne peut se faire sans nous », faisant référence à l’implication des communautés de personnes sourdes dans les activités qui les concernent.
Célébrée cette année sous le thème « les droits de la langue des signes pour tous! », cette journée est consacrée à la sensibilisation sur la surdité et la présentation de la culture sourde. «La Journée internationale que nous célébrons aujourd’hui met en relief l’importance des langues des signes dans la réalisation des objectifs de développement durable et, en particulier, de la promesse qui réside au cœur de ces objectifs, celle de ne laisser personne de côté. Cette Journée internationale nous donne également l’occasion de soutenir et de protéger l’identité linguistique et la diversité culturelle de tous les locuteurs et toutes les locutrices des langues des signes.» A affirmé António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies
Selon la Fédération mondiale des sourds, il existe environ 72 millions de personnes sourdes dans le monde et 80% d'entre elles vivent dans des pays en développement. Elles utilisent collectivement plus de 300 langues des signes différentes. Il s’agit de langues naturelles à part entière, structurellement distinctes des langues parlées.
L’Assemblée générale des Nations Unies révèle par ailleurs que, dans de nombreux pays africains, la sensibilisation générale envers la déficience auditive est faible, et le manque de ressources entraîne un manque de programmes de dépistage auditif.
La déficience auditive peut être due à des causes génétiques, à des complications à la naissance, à certaines maladies infectieuses ou infections chroniques de l'oreille, à l’utilisation de certains médicaments, à l’exposition à un bruit excessif ou au vieillissement. En Afrique, et particulièrement dans les pays au sud du Sahara, la rougeole, l’otite et certaines infections bactériologiques constituent les principales causes de surdité chez les enfants. Selon une étude récemment publiée dans la revue The Lancet, entre 20% et 25% des enfants africains sourds le sont à cause d’une méningite mal soignée, et environ 10% du fait de la rougeole.
Danielle Ngono Efondo
Les Nations Unies ont rejeté une requête des leaders séparatistes qui sollicitaient une intervention armée au Cameroun.
L’Organisation des Nations Unies (ONU), à travers son Conseil des droits de l’homme, a récemment indiqué qu’il n’y aurait pas d’envoi de forces multinationales dans les régions anglophones, comme le souhaitaient les leaders séparatistes.
L’organe onusien avait été saisi, début août 2019, d’une requête introduite par le Southern Cameroons Community d’Allemagne. Le groupe de travail des Nations Unies commis à cet effet, après examen de la plainte, a décidé de son rejet.
Le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a annoncé le 5 septembre dernier que «pour avoir montré ses preuves dans la gestion des crises internes et externes (Boko Haram, crise anglophone, gestion des réfugiés nigérians, protection des réfugiés centrafricains, maintien de la paix en Centrafrique), le Cameroun, a été nommé au Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix ».
Le Cameroun a aussi intégré le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies. Cela lui donne accès comme à sept autres pays, aux 75 millions de dollars (plus de 45 milliards de FCFA) dédiés à l’aide humanitaire dans les nations en proie à diverses crises.
Dans son discours à la nation le 10 septembre 2019, Paul Biya n’a pas manqué d’énumérer les actions qu’il a entreprises pour un retour à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest :
« Depuis la survenance de cette crise, je n’ai ménagé aucun effort, avec l’aide de Camerounaises et de Camerounais de bonne volonté, pour rechercher les voies et moyens d’une résolution pacifique de celle-ci.
Dans un souci d’apaisement, j’ai même décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires pendantes devant les tribunaux militaires contre 289 personnes arrêtées pour des délits commis dans le cadre de cette crise.
Dans le même ordre d’idées, j’ai adressé une offre de paix aux membres des groupes armés, en les invitant à déposer les armes et à bénéficier d’un processus de réintégration dans la société. A cet effet, un Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration a été créé. Les Centres Régionaux de Désarmement accueillent progressivement de nombreux ex-combattants qui acceptent volontairement de déposer les armes. Nous allons continuer à déployer les efforts nécessaires pour que ce processus soit pleinement opérationnel.
Au plan humanitaire, j’ai décidé du lancement d’un vaste plan d’assistance à nos compatriotes éprouvés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. J’ai également créé un Centre de coordination de l’action humanitaire chargé de mettre ledit plan en œuvre. Je voudrais à cet égard, dire merci aux partenaires internationaux qui nous accompagnent dans cette initiative ».
Otric N.