Midjiyawa Bakari le gouverneur de la région de l'Extrême-Nord a accordé une audience le 24 juillet 2019, à une délégation américaine conduite par Vernelle Fitzpatrick, chef de mission adjointe de l'ambassade des Etats-Unis.
La position des Etats-Unis n’a pas changé. Ils souhaitent non seulement aider le Cameroun dans la lutte contre la secte terroriste mais, accompagner notre pays dans la stabilisation post Boko-Haram. C’est ce qui a justifié la visite que Vernelle Fitzpatrick, chef de mission adjointe de l'ambassade des Etats-Unis a effectué dans la région de l'Extrême-Nord, la semaine dernière avec une délégation américaine, composée des membres du staff de l'Agence internationale du développement de son pays. Il aura été question pour eux, d’être mieux renseigner sur les affres du groupe terroriste Boko Haram et recenser les besoins urgents pouvant permettre à cette région de l'Extrême-Nord de redécoller, une fois que la secte aura été mise hors d’état de nuire.
Midjiyawa Bakari dans sa posture de gouverneur de la région de l'Extrême-Nord a donc accordé une audience assez conviviale à Vernelle Fitzpatrick et à sa délégation. Les hôtes du patron de cette région ont posé toutes les questions liées à la stabilité amorcée après le conflit contre Boko Haram. En bref, ils ont souhaité connaître les axes vers lesquels des projets peuvent être initiés pour permettre une amélioration des conditions de vie des populations.
Lire aussi : Recherche d’une paix durable : Les Etats-Unis réaffirment leur soutien au Cameroun
Tout ravi de cet intérêt manifesté par les Etats-Unis, Midjiyawa Bakari a indiqué que l’accompagnement de ce pays partenaire du Cameroun n’est nullement un apport de trop. Il a saisi l'occasion pour apprécier leur initiative d'être aux côtés du Cameroun dans cette phase de stabilisation amorcée après le conflit contre Boko Haram. Un conflit qui, n’a-t-il pas manqué de souligner a laissé beaucoup de séquelles.
Le patron de l’Extrême-Nord a par ailleurs parlé des efforts déployés par le gouvernement camerounais pour ramener la paix, et la sécurité, préserver les infrastructures de son territoire de commandement. De sa prise de parole, on retient toutefois que plusieurs défis restent encore à relever dans sa région. Il y a entre autres des besoins en infrastructures scolaires et hospitalières, en eau, en énergie voire en activités génératrices de revenus pour lutter contre le chômage des jeunes, principales cibles des terroristes.
Liliane N.