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Grâce à la solidarité légendaire entre mototximens, un des leurs va réussir à échapper des griffes d’un groupe d’arnaqueurs expérimentés et qui ont réussis à créer une nouvelle manœuvre difficile à démasquer.

 

C’est une grande affluence et les éclats de voix des mototaximens rassemblés dans la station de service MRS d’Ekounou qui attire l’attention des passants. Au milieu des badauds, un homme retenu par les chauffeurs de moto, il est visiblement le plaignant, mais la suite de l’histoire montrera qu’il s’agit d’un membre d’un groupe d’arnaqueur savamment organisé.

Voici la manœuvre. Un homme en provenance de la région du Nord arrive à Yaoundé et doit transiter pour poursuivre son voyage. Seulement, il transporte un paquet contenant une importante somme d’argent. Dans ce cas le montant avancé est de 15 millions de FCFA. L’argent est enveloppé dans un plastic (bleu-blanc). Alors le voyageur s’approche devant un mototaximan et appelle son complice. Dans la conversation, il feint être très pressé et fait savoir à son interlocuteur qu’il est en retard pour venir chercher son paquet. Son interlocuteur lui dit alors de confier son paquet à un mototaximan qui va le lui apporter. Le mototaximan qui est alors introduit dans la conversation va alors naïvement croire à l’histoire et prendre le paquet d’argent (d’un montant de 15 millions selon ses détenteurs) pour se lancer dans les rues de Yaoundé en direction du complice.

Une fois arrivé au niveau du complice, qui cette fois attendait à la station service à ekounou, il sera subitement pris à partis par celui-ci qui le traite de voleur. Après avoir à peine ouvert le paquet, il va commencer à traiter le benskineur de voleur. Affirmant qu’il ne reste qu’un montant d’un million 500 mille dans le sac plastic. Ce sont les cris de protestations du benskineur qui vont attirer l’attention de ses collègues. Une fois que les conducteurs de moto écoutent la version du commissionnaire, ils demandent à l’accusateur d’appeler l’expéditeur. Malheureusement, l’autre au bout du fil choisit de ne plus s’exprimer en français, mais en fufuldé. Sentant l’entourloupe, les mototaximens vont lui demander de se rendre au commissariat du 14e pour éclairer l’affaire. C’est face au refus de celui-ci que tout le monde comprendra alors qu’il s’agissait d’une équipe dont les desseins étaient certainement malsains. Le monsieur et le mototaximan qui venait d’être embarqué dans une arnaque ont été conduits au commissariat par l’officier de police Martin Ntoh du 14e.

On apprendra plus tard que l’objectif de la bande était de confisquer la moto du jeune homme. Car il y avait un faux policier en civil qui devait intervenir dans « la frappe » pour déposséder en douce le mototaximen de son engin.

Lire aussi : Fait Divers : Un militaire égorge un homme dans un bar à Ekounou

 

Stéphane Nzesseu 

 

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La scène se déroule dans la nuit de jeudi à vendredi dernier au lieu dit côte d’azur à Ekounou, dans un bar très connu, baptisé « Top Model ». Le drame est survenu pendant que les protagonistes jouaient les prolongations d’une veillée mortuaire qui se tenait non loin de là.

 

Ekounou est décidément un quartier à risque. Célèbre par ses animations nocturnes et sa promiscuité, il n’est pas rare qu’on y assiste à des scènes de bagarres de toutes sortes. Et comme tous les autres coins d’ambiance du coin, le bar « Top Model » ne déroge pas à la règle.

Ce soir là, l’affluence était celle des grands jours dans les bistrots du coin. Et pour cause, une veillée mortuaire se tenait dans le quartier. Une « femme en tenue » du corps de l’armée camerounaise était dirigée vers sa dernière demeure. Tous ses frères d’armes se sont mobilisés pour lui rendre un dernier hommage.

Le militaire qui sera impliqué quelques minutes plus tard dans le meurtre était le chauffeur du camion de l’armée mis à la disposition de la famille de la défunte pour l’accompagnement au village. Lui et tous les autres membres de la de la famille, ainsi que les amis et voisins du quartier étaient dans la cour du deuil à partager quelques bières et vivres distribués en pareille circonstances. C’est au cours de ces moments de partage que les problèmes vont commencer à surgir.

  

En effet, d’après les informations recueillies sur place, un des habitants du quartier qui avait quelques accrochages avec son amante. Alors une discussion est survenue entre les deux sur le lieu du deuil. A ce moment, celui-ci accompagné de plusieurs autres personnes vont aller dans le bar « Top Model » pour continuer « à boire ». Mais les accrochages entre le jeune homme et son amante vont se corser et une bagarre va poindre. C’est alors qu’indigné, l’homme en tenue va se mêler, essayant de calmer l’homme furieux. Mais l’alcool ayant déjà fait son effet dans les intelligences des uns et des autres, le jeune homme furieux va s’en prendre directement à celui qui ose venir s’interposer dans ses affaires. Dans la foulée de la colère, des éclats de voix, sous des musiques endiablées aux décibels affolantes, l’un et l’autre vont chacun casser une bouteille pour la transformer en arme blanche. Et le militaire, peut-être du fait de sa formation, sera le premier à atteindre son adversaire sur le coup dans un premier temps et dans la côte dans un deuxième temps.

Devant les éclats de voix, et la consternation générale le  jeune homme va se vider de son sang devant le regard impuissant de tous les occupants du bar qui assistaient à la scène. Dans un dernier effort, celui-ci va essayer de sortir du bar, mais va fatalement s’écrouler juste à son entrée. Dans cet euphorie, le militaire et la femme, profitant aussi de la pénombre, vont réussir à prendre la poudre d’escampette.

 

C’est l’émoi, les cris de pleurs, la consternation est sur tous les visages. Alors qu’on est venu à un deuil, on se retrouve à avoir un autre corps sur la main. Le crime se situe autour de 2 heures du Matin. C’est à 6 heures du matin que les sapeurs pompiers vont arriver sur les lieux pour débarrasser le corps. Dans la foulée, le sous-préfet de Yaoundé 4 fera une descente et ordonnera la fermeture du bar « Top Model » pour besoin d’enquêtes. Les scellés seront apposés vers 10 heures. Les enquêtes se poursuivent.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Il est midi. Ce mercredi comme tous les jours de la semaine (sauf le dimanche), les travailleurs et les sauveteurs des environs de donnent rendez-vous chez AYI pour se reprendre des forces. Ils laissent plusieurs autres tournedos pour se rendre chez leur seul "asso". Mais qu'est ce qui fait l'attrait de ce restaurant de fortune de la capitale du Cameroun ?

 

Situé à Ekounou, non loin du marché, il faut emprunter la voie non goudronnée en face de la micro finance Ntarikon pour se rendre chez AYI. Une fois sur les lieux, un dispositif très simplifié pour accueillir les clients. Une grande cuisine ouverte et des tables perpendiculaires incorporé aux rebords de la cuisine. Ceux qui viennent chez AYI se contentent très bien de s'asseoir et de partager un banc plutôt confortable et adapté pour la circonstance.

 

L'accueil y est très chaleureux. C'est le rire tout le temps. La bonne humeur et la bonne ambiance qui s'y dégage est de toute évidence le premier menu que le chef cuisinier et son équipe servent aux clients. On s'y sent bien. En plus de ce sourire radieux, "Chez AYI" le menu est varié et taillé à la bourse du camerounais ordinaire, plus, du gagne petit qui peut très bien y trouver son compte.

 

Tasses chaudes dans diverses variantes (Matinal, Nescafé, Ovaltine et autres), les omelettes à toutes les sauces, des spaghettis que vous pouvez commander sautés ou garnis dans des omelettes, des haricots frits comme nous l'aimons au pays, et le plat le plus prisé qui par ailleurs est l'une de ses meilleures spécialités : la purée d'avocat. En effet, il s'agit d'un plat froid fait à base de fuit d'avocats bien mûres. Le contenu de l'avocat est mixé dans une assiette avec d'autres ingrédients qui lui donnent tout son charme. Parmi ces ingrédients, des tomates, des carottes, des choux rouges, quelques gouttes d'huile raffinée et de vinaigre. Le tout est apprêté comme il en a le secret pour donner une belle salade. Selon les besoins des clients, il peut y ajouter du lait concentré sucré et de la mayonnaise.

 

Lire aussi : Voirie : les rats envahissent de plus en plus les rues d’Ekounou 

 

Mais ce mercredi à midi, comme tous les midis, "Chez AYI" on peut déguster du riz à la sauce d'arachide. Qu'on peut accompagner avec du poisson frit.

 

À partir de 100 F CFA chacun peut y trouver son compte. Le menu le plus coûteux ici ne dépasse pas 500 F CFA.

 

Il ne reste plus qu'à inviter tous les passants ou visiteurs de ce quartier à y faire un tour. 

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01